• il y a 9 mois
Pour la reporter, Judith Waintraub, la clause de conscience de médecin devient «un droit opposable» avec l’aide à mourir dévoilée par Emmanuel Macron. «Dans l’état actuel du texte, il y a un flou total», juge-t-elle.

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Transcription
00:00 C'est d'autant plus inquiétant qu'on verra comment le texte ressortira des débats parlementaires,
00:05 mais pour le moment, il est quand même question de permettre à l'individu qui veut mettre fin à ses jours
00:13 de faire un recours en justice s'il n'obtient pas de réponse médicale positive.
00:20 Donc, quid de la clause de conscience dans ce cas-là ?
00:24 Ça devient quasiment un droit opposable puisque c'est à la justice de dire "oui, vous êtes obligés de faire en sorte que ce patient ait les moyens d'accéder..."
00:35 C'est important ce que vous dites, dans ce cas-là, la justice pourrait...
00:38 Dans l'état actuel du texte, il y a un flou, il y a un flou total puisque cette histoire, de toute façon, partait mal dès le début.
00:45 Ça a commencé par une convention citoyenne qui était complètement dans les mains des lobbies pro-euthanasie, pro-suicide,
00:57 à tel point que, rappelez-vous, la convention citoyenne, je crois qu'ils étaient à peu moins de 200, ils votaient.
01:03 - 184. - 184, merci.
01:07 - J'en ai eu certains au téléphone pour savoir. - Et par exemple, ils ont voté pour que et l'euthanasie et le suicide assisté soient ouverts aux mineurs.
01:17 - C'était consultatif, là c'est le président à trancher. - Oui, mais ça a commencé par là.
01:22 Donc, ce qu'on a là, c'est un avatar un peu à maudier parce que, par exemple, Emmanuel Macron a sorti les mineurs du dispositif de cette démarche.
01:31 - C'est tout à fait.
01:33 [Musique]

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