Barcelone 3-1 Naples : le débrief complet de la belle qualification des Blaugrana

  • il y a 6 mois
Dans un match qu'ils ont globalement maîtrisé avec pas mal d'occasions, le Barça est venu à bout du Napoli et se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Victoire 3-1 avec une jeune garde alignée sur le terrain (Yamal, Fermin Lopez, Cubarsi...). Débrief de cette rencontre avec Fred Hermel et Johann Crochet. 

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00:00 Fred, le Barça l'a fait.
00:02 Il l'a fait et il l'a fait plutôt bien.
00:04 C'est-à-dire que quand je vois le match que j'ai vu vendredi soir entre le Barça et Majorque,
00:10 et je vois le match ce soir, j'ai l'impression que ce n'est pas la même équipe.
00:12 Une véritable envie, un choix fort, très fort de Xavi,
00:18 qui de toute façon, comme il s'en va en fin de saison, il fait ce qu'il veut.
00:20 De laisser quand même Joao Félix sur le banc et de mettre Rafinha de l'autre côté, c'est quand même...
00:26 On n'a pas l'impression que ce soit vraiment un handicap de ne pas avoir Joao Félix.
00:28 Oui, il fait ce qu'il veut.
00:30 Et quand tu vois...
00:32 Non, mais c'est parce qu'il a fait le choix, lui.
00:34 Quand tu vois la prestation des gamins, par ligne,
00:38 quand tu vois Coubarsi, homme du match ce soir qui a 17 ans, qui a commencé...
00:42 Il y a quand même Omar Sy qui a concédé un péno que l'arbitre n'a pas pu...
00:45 Je ne ferai pas de remarques sur l'arbitrage.
00:48 Barça + Real, ça tourne toujours bien.
00:50 Oui, voilà, c'est ça. On va recommencer là-dessus.
00:52 Non, mais ça tourne bien.
00:53 Non, c'est vrai que là-dessus, on pouvait peut-être... Bref.
00:55 Enlève-le, peut-être.
00:57 Peut-être. Coubarsi fait un très très bon match.
00:59 À ce moment-là, ça doit faire 2-2, non ? Si il y a un péno, non ?
01:01 Il faut marquer le péno, tu sais.
01:03 Oui, d'accord, ok.
01:05 Pau Coubarsi a commencé la saison en jouant le mondial les moins de 17 ans.
01:10 Il va sûrement la finir titulaire dans l'équipe d'Espagne.
01:14 Je sais que tu parles souvent des jeunes le lundi soir.
01:17 Oui, mais là, ce soir, c'est quand même...
01:19 Le premier but, c'est Fermin.
01:21 Je veux dire, c'est culturel à Barcelone de faire jouer les joueurs jeunes.
01:24 Oui, mais des jeunes si jeunes et lancés dans le province ce soir...
01:27 Là, ça donne l'impression que c'est un peu aux abois.
01:29 C'est-à-dire que les jeunes sont les piochers.
01:31 Mais en fait, c'est aussi ce qui reste.
01:34 C'est ce qui reste au Barça dans leur drame actuel, sportif, mais surtout financier.
01:38 C'est qu'il y a plein... Et avec toutes les blessures qu'il y a.
01:40 Il n'y a quand même pas de jonc ce soir.
01:42 Il n'y a pas Pedry, il n'y a pas Ferratores.
01:45 Enfin, tu vois, c'est quand même des trucs.
01:47 Mais il y a toujours un centre de formation exceptionnel
01:49 qui permet d'avoir des jeunes qui mouillent le maillot et qui ce soir...
01:53 Oui, mais est-ce que c'est ça qui donne, qui au final laisse cette impression
01:56 quand on regarde le Barça ?
01:58 C'est bizarre ce qu'on a vu ce soir.
02:00 Pendant 20-25 minutes, c'est irrésistible.
02:02 Oui, c'est une déferlante.
02:04 Mais c'est l'envie, c'est l'envie.
02:05 En face, franchement, tu as un app qui est vraiment pas terrible.
02:08 Non, non, il n'est pas terrible.
02:09 Avec les deux joueurs qui sont censés être les meilleurs de l'équipe.
02:11 Aussi même catastrophiques.
02:12 Et pourtant, ils reviennent à deux.
02:15 Ils peuvent, s'il n'y a pas ce pénau...
02:17 Enfin, plutôt s'il y a ce pénau de deux,
02:19 plus l'occasion d'Eulenstrom.
02:21 Je ne sais même pas comment il a pu ne pas cadrer cette tête.
02:24 Donc, un app vraiment très moyen
02:27 peut à un moment être à 2-2 contre une équipe
02:29 qui lui est supérieure incontestablement
02:31 et qui pendant 25 minutes a pratiqué un football vraiment incroyable.
02:35 Parce qu'elle n'est pas équilibrée l'équipe du Barça.
02:37 Voilà, donc avoir une idée...
02:39 Elle est irrésistible, mais elle n'est pas solide.
02:40 Avoir une idée arrêtée sur ce que vaut réellement ce Barça,
02:42 j'avoue que c'est compliqué.
02:43 Mais en fait, c'est ce que je disais hier soir dans les DDD,
02:45 c'est que ce Barça ne contrôle plus les matchs.
02:48 On a l'impression qu'il ne contrôle plus le destin des matchs.
02:51 D'ailleurs, ce soir, la différence de possession,
02:55 c'est 51 en faveur de Naples.
02:56 Ce n'est plus le Barça à 70 %.
02:58 Ça fait longtemps que ça n'existe plus.
03:00 Mais je veux dire, aujourd'hui, le Barça est toujours dépendant des autres.
03:02 Et ce soir, Naples n'a pas été très bon.
03:04 Mais ça fait quand même plaisir
03:06 d'avoir des joueurs
03:09 vraiment impliqués ce soir.
03:11 Il y a vraiment un collectif.
03:13 Et d'ailleurs, le troisième but,
03:15 c'est une très belle construction.
03:17 Alors que dernièrement, les buts du Barça,
03:19 c'est quand même des buts d'exploit individuels.
03:22 Si tu vas par là, les trois.
03:24 Les trois, c'est une construction.
03:25 Mais ça, ça fait plaisir de les voir.
03:27 Le deuxième avec un ballon qui part de ta propre surface
03:29 ou t'emmène un contre qui est habilement joué.
03:32 L'appel de Lewandowski pour attirer le défenseur.
03:34 L'ouverture sur le côté.
03:36 Non, c'est bien joué.
03:37 Les buts du Barça sont très beaux.
03:39 Mais on avait moins l'habitude de voir ces buts-là.
03:41 Et en plus, ce soir, il s'est passé un petit événement.
03:42 Le Barça a gagné avec deux buts d'écart.
03:45 Ça n'arrive quasiment jamais.
03:46 C'est-à-dire que trois quarts de ses victoires en Ligue A cette saison
03:49 ont été par un but d'écart.
03:50 En général, un zéro ou deux un.
03:52 Donc ce soir, il y a en plus deux buts.
03:53 - En quart de Ligue des Champions contre une équipe plus forte qu'en Apple,
03:56 je demande à voir ce que ça peut donner.
03:58 - Oui, mais là déjà, c'est un peu de tranquillité jusqu'à la Ligue des Champions.
04:03 - Oui, là maintenant, ça revient en avril.
04:04 - Il s'offre quelques semaines de tranquillité.
04:06 Et c'est déjà ça.
04:07 - Il y a deux semaines et demi.
04:08 - Mais tu sais, vu le Barça, tu sais...
04:10 - Ils vont passer Pâques tranquille.
04:12 - Voilà.
04:13 Et Pâques, c'est important en Espagne.
04:14 La Semana Santa.
04:16 - C'est vrai.
04:17 - Et partout, c'est important.
04:19 - En Espagne, c'est...
04:21 - En France, on te met un Marseille-PSG le soir de Pâques.
04:24 Tout le monde s'en fout de Pâques en France.
04:25 - Non, en Espagne, c'est essentiel.
04:27 De toute façon, c'est férié à partir du mercredi quasiment.
04:29 Mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche, c'est férié en Espagne.
04:31 En Italie, c'est important aussi.
04:33 Non, mais il y a tranquillité.
04:35 Et puis franchement, moi, j'ai trouvé que je savais...
04:36 L'entrée aussi, là aussi...
04:38 - Les traditions, on est dans un pays où c'est très mal.
04:39 - Mercredi, décembre, vendredi, saint.
04:41 - Ben oui, je fais ça.
04:42 - Et lundi, Pâques.
04:43 - Je fais début du carême, fin du carême.
04:45 Et résurrection.
04:47 Ben oui, nous sommes un pays judochrétien.
04:49 - On rappelle que le Ramadan a commencé hier.
04:51 - Ah bon ?
04:52 - Et le jour de... Oui, hier.
04:54 - Et...
04:56 On en était où avec tout ça ?
04:57 - On peut parler de Naples, peut-être, non ?
04:58 - Non, non, non.
04:59 Non, non.
05:00 - Est-ce que, franchement, c'est important ?
05:01 - L'entrée...
05:02 - Non, je dis pas "se font pas cochons".
05:04 - L'entrée de Serge Roberto aussi,
05:06 très bien jouée de la part de Chavis.
05:08 En fait, les choix de Chavis ont vraiment payé ce soir.
05:10 Et ça fait du bien pour l'entraîneur,
05:12 qui lui, en fait...
05:13 - Mais lui, il est surexcité, quand même.
05:15 - Je sais bien, je sais.
05:17 - D'ici le quart, il récupère De Jong ?
05:19 - Ah ouais.
05:20 - Oui, hein.
05:21 Déjà, dans le contrôle d'un match,
05:23 c'est bien quand tu es lui, tu es mieux quand tu es là.
05:25 - C'est Nantor Salah-Chpi, donc dans trois semaines, c'est bon.
05:26 - Et Pedri, Fred ?
05:27 - Pedri, on sait jamais.
05:28 Parce que c'est plus surmusculaire,
05:29 on sait jamais si ça retombe ou pas.
05:30 On n'est pas sûr.
05:31 De Jong, enfin...
05:32 Nantor, ça se remet, donc...
05:34 Facilement.
05:35 - Yohann, est-ce que tu as été plus déçu
05:38 que ce que tu attendais de Naples ?
05:40 Est-ce que tu croyais à la qualif possible ?
05:42 - Alors, oui.
05:43 Parce que si tu n'y crois pas face à ce Barça-là,
05:47 non seulement déjà en difficulté en championnat,
05:49 mais aussi avec les absences au milieu de terrain,
05:51 si tu n'y crois pas sur ce match-là,
05:53 tu ne crois jamais que tu es capable de battre un gros en Coupe d'Europe.
05:56 Déçu un peu...
05:58 Déçu parce que la saison dernière a créé beaucoup d'attentes.
06:01 Donc on peut être déçu par rapport à la saison dernière,
06:04 mais on ne peut pas être déçu par rapport à ce qu'on voit cette saison de Naples.
06:06 C'est dans la continuité,
06:08 même s'il y a eu une petite amélioration avec Altona.
06:10 On retrouve des réflexes de jeu,
06:12 même si on l'a vu plus en deuxième mi-temps côté Napoli.
06:16 Ça a été très compliqué cette saison.
06:20 Trois entraîneurs,
06:21 des joueurs qui n'étaient pas contents pour la situation contractuelle,
06:24 des joueurs qui n'ont pas été bons,
06:26 des recrues qui ne sont pas très bien intégrées.
06:28 Il y a beaucoup de facteurs qui expliquent qu'un Napoli
06:31 dont l'histoire européenne n'est pas non plus faite de quart de finale de Ligue des Champions,
06:35 face à un Barça, même en difficulté,
06:38 tu es juste un petit peu à ton niveau.
06:40 Je pense que tu prends l'équipe de l'année dernière face à ce Barça-là,
06:43 je demande à avoir le match.
06:46 Mais ce Naples-là est en difficulté en championnat.
06:49 - Dis-moi si tu es un recruteur international au "Necvara".
06:53 Tu te demandes si ça vaut vraiment d'aller mettre l'oseille dessus quand même ?
06:57 - Il n'y a pas de piégé qui voulait Osiemen ?
06:59 - Osiemen...
07:01 - S'il pouvait sortir du catalogue ?
07:03 - Osiemen...
07:05 - Comme quatrième numéro 9, ça peut aller quand même, non ?
07:08 - Osiemen...
07:09 - Troisième pour le coup.
07:11 - Osiemen... Je ne sais pas.
07:13 Ça dépend pour quel type de club.
07:15 Moi, Guevara, il faut faire toujours attention à la "One Wonder Season".
07:19 Un concept que j'aime beaucoup.
07:21 - C'est ça, c'est vrai.
07:22 - C'est la saison exceptionnelle,
07:24 et d'ailleurs tu retrouves juste ton niveau...
07:26 - Il y a une année, comme toi j'imagine,
07:29 tu as eu un été 17-18-20 où tout tournait comme il faut.
07:32 - Oui, c'est vrai.
07:33 - Il y a longtemps.
07:34 - Je pense que Guevara était...
07:36 - On a tous eu un été de surchauffe.
07:38 - Guevara est quand même un bon joueur.
07:40 Est-ce que c'est un joueur comme les médias italiens nous le présentaient,
07:43 digne du Real ou de Manchester City ?
07:46 - Ça s'appelle la surchauffe.
07:47 - Il faut voir, il y a aussi au niveau caractère,
07:49 il n'est pas très facile à gérer.
07:51 Il se laisse vite aussi perturber par des éléments extérieurs,
07:53 la situation contractuelle, c'est notamment lui
07:55 qui a foutu un vrai bazar en début de saison à Naples.
07:58 Ozymane, quand je vois le match de ce soir,
08:02 il ne gagne pas un duel, on était à la télé tout à l'heure...
08:04 - Ozymane c'est tellement basé sur le physique
08:06 que d'abord il faut que le style de jeu lui convienne,
08:08 et ensuite il faut qu'il soit bien physiquement,
08:10 parce que cette espèce de style un peu...
08:13 - En fait, percutant...
08:16 - Rouleau compresseur un peu comme ça,
08:18 si physiquement t'es moins bien,
08:20 tu passes de très bon joueur à bourrin en 5 minutes.
08:23 - Oui, il y a deux éléments qui sont très forts chez Ozymane,
08:27 la prise de profondeur,
08:29 donc là effectivement il faut être bien physiquement,
08:31 le jeu est rien, il faut être bien physiquement,
08:33 dans la liaison avec les autres, dans le jeu d'eau au but,
08:36 il est plus en difficulté.
08:40 - Et tous les départs, parce que j'ai bien compris,
08:42 à un moment, ils le font souvent en Naples,
08:44 en une, deux touches, essayer de le trouver dans la profondeur
08:46 et partir à la limite du hors-jeu.
08:48 Mais s'il n'est pas lucide,
08:50 ce soir il est tout le temps hors-jeu,
08:52 et ça devient pénible.
08:54 - Donc les individualités n'ont pas porté le Napoli
08:56 dans un collectif qui était en très grande difficulté
08:59 en première partie de match,
09:01 et là où ça a été décevant, c'est que
09:03 t'as eu la compil conforme du match allé,
09:06 sans avoir eu l'impression qu'ils avaient prévu
09:08 des contre-mesures au pressing du Barça.
09:10 C'est-à-dire que le vodka est essentiel
09:12 dans la sortie de balle du Napoli,
09:14 une fois que tu le prends en individuel ou à deux,
09:17 et que tu bloques tout son rayon d'action
09:19 et ses espaces, se retourner, feinter, etc.
09:21 Tu te retrouves bloqué,
09:23 donc tu allonges le jeu.
09:24 Mais si t'as Ousimane qui n'est pas en forme
09:26 et qui perd tous ses duels aériens,
09:28 tu rends le ballon à l'adversaire.
09:30 Si tu prends des passes plus risquées,
09:32 des joueurs comme Joan Jesus, Mario Rui,
09:34 Rachmani, ce ne sont pas des joueurs
09:36 de quart de finale de Ligue des Champions,
09:38 on a tendance à oublier que Spalletti,
09:40 ce qu'il a fait derrière, c'est extraordinaire.
09:42 Mais vraiment, parce qu'il avait des joueurs
09:44 pour beaucoup moyens.
09:45 Il y a des joueurs majeurs,
09:46 Varra, Ousimane, on l'a expliqué,
09:48 si tu prenais Olivera, Mario Rui,
09:51 Rachmani, Joan Jesus,
09:53 même le petit Nathan brésilien
09:55 qui n'a pas joué ce soir,
09:56 mais qui peut jouer Lobotka en guissa,
09:58 à mettre Raoult, ce ne sont pas des fracs.
10:00 - En matière de surchauffe, en guissa,
10:02 mais dernièrement aussi, il a fait une seconde malade.
10:04 Et là, je le trouve qu'il est revenu à son niveau.
10:07 - En fait, c'est un pavillon témoin de mauvaise gestion,
10:09 ce club.
10:10 - C'est De Laurentiis.
10:11 - T'es champion,
10:13 derrière, les entraîneurs qui se succèdent,
10:15 ils sont tous nuls à l'appareil d'eau.
10:17 - Il y a des éléments culturels, déjà,
10:19 les clubs du sud de l'Italie, en termes de stabilité.
10:21 - Laurentiis, il peut être là pour tous les trois jours.
10:23 - Tu le savais même avant.
10:25 Je pense qu'il faut plus retenir le concept,
10:27 il a raison, le concept de la surchauffe.
10:29 Il y a des gars qui ont été...
10:31 Moi, honnêtement, l'année dernière, je voyais les embours guissa,
10:33 je me disais "putain, c'est pas possible,
10:34 je ne peux pas me gourer à ce point-là,
10:35 c'est pas lui, là".
10:37 Là, comme je le vois là,
10:39 je me dis "ah oui, ok, d'accord".
10:41 Pendant un an, je ne sais pas, l'équipe,
10:43 le collectif a été touché par la grâce.
10:45 - Je pense que Paletti avait réussi à huiler un jeu,
10:47 c'était parfait.
10:49 - C'est des mécaniques de jeu
10:51 où tout le monde se trouvait les yeux fermés,
10:53 où les schémas étaient très établis.
10:55 Effectivement, quand tu as tellement changé de style
10:57 en l'espace de peu de temps,
10:59 là, en quelques mois,
11:01 où ça a déstabilisé aussi.
11:03 Il y a une chose aussi, c'est...
11:05 Je ne sais pas si c'est la confiance,
11:07 mais l'aspect repère que tu as cassé totalement cet été.
11:09 Donc, ça devient difficile,
11:11 tu as l'impression que tu es reparti sur un projet
11:13 avec les mêmes joueurs, en espérant
11:15 que tous tes changements
11:17 aboutiraient à la même chose, alors que tu as changé
11:19 tellement de choses qui fonctionnent avec Spaletti
11:21 que c'était impossible.
11:23 Donc, ce Naples-là,
11:25 il va sans doute avoir déçu un peu ses supporters,
11:27 mais les supporters qui ont vu
11:29 tous les matchs cette saison du Napoli,
11:31 je ne sais pas si vous avez vu le début,
11:33 tu ne peux pas être ni trop déçu,
11:35 ni leur en vouloir à mort,
11:37 parce qu'ils n'ont pas réussi
11:39 à renverser le Barça.
11:41 - On est à la quinzaine où il n'y a pas les matchs, là.
11:43 Reviens avec l'idée, je pense qu'on va rigoler.
11:45 Des équipes qui ont fait une saison
11:47 avec des mecs qui ont été incroyables.
11:49 - Je te prends un joueur, on en avait parlé une fois,
11:51 on s'est dit qu'on devrait le faire.
11:53 - Le Montpellier 2012, tu regardes les joueurs,
11:55 leur carrière derrière.
11:57 - Et même des joueurs, Moussa Sow avec Lille.
11:59 Moi, je me souviens de Federico Fazio, qui fait demi-finale
12:01 de Ligue des Champions avec la Roma.
12:03 Son nez du défenseur argentin.
12:05 - Il ne marque pas dans le match contre le Barça, là ?
12:07 - Non, c'est Manola
12:09 qui marque.
12:11 - Le but d'acclimatisation sur Manola.
12:13 - Fazio fait une saison exceptionnelle,
12:15 il n'était pas bon avant, et après, il n'était pas bon.
12:17 Mais il a fait une saison où il était dans
12:19 le top 10 des défenseurs italiens.
12:21 C'est comme ça.
12:23 C'est comme Marvin Martin.
12:25 C'est comment la saison d'enchaînement anglais ?
12:27 - Wonder Season.
12:29 - Je ne sais pas s'il a fait la saison complète.
12:31 - Si, savant que ma Wonder Season, c'était il y a 30 ans
12:33 à New York, une semaine de folie.
12:35 J'étais en train de réfléchir. - C'est ton bouquin !
12:37 - Ouais, c'est un peu ça.
12:39 - Salut Fred, merci.
12:41 - Salut Yoann.
12:43 [SILENCE]

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