Semaine du cerveau
Semaine du cerveau : la lésion cérébrale acquise est "une maladie chronique qui demande une prise en charge au long cours", selon le docteur Stanley Borde du centre hospitalier Esquirol à Limoges.
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00:00 - Comment ça se traite ? Il faut des exercices de stimulation, des traitements ?
00:05 - Il faut un traitement global.
00:07 Il faut un traitement qui associe... Alors quand on parle de traitement, on pense souvent à des médicaments.
00:12 Il faut des médicaments, dans certains cas, des fois il ne faut pas de médicaments,
00:14 ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la prise en charge.
00:16 En fait la prise en charge elle va être à la fois sociale, elle va être à la fois sur la réinsertion professionnelle,
00:21 elle va être sur l'accompagnement des proches, des familles,
00:25 et en effet des exercices de ce qu'on appelle de la remédiation cognitive,
00:30 des exercices qui permettent de mieux fonctionner.
00:33 Et dans les premiers instants après la lésion cérébrale,
00:38 c'est très important qu'il y ait une prise en charge qui soit coordonnée,
00:41 qui soit spécialisée, qui continue,
00:44 qui continue pendant une phase de ce qu'on appelle rééducation,
00:47 et puis après qui se poursuive tout au long de la vie.
00:49 C'est-à-dire que c'est vraiment une maladie chronique, même si au départ c'est un incident de vie,
00:53 la plupart du temps, c'est une maladie chronique qui demande une prise en charge au long cours.
00:57 - Et d'ailleurs la plupart de ces pathologies sont des infections de longue durée,
01:01 c'est ça d'une manière générale.
01:03 Est-ce qu'il y a des choses quelquefois irréversibles ?
01:05 - Oui, malheureusement oui.
01:07 Malgré tous les efforts qu'on peut faire,
01:09 il y a des signes, des difficultés qui sont irréversibles,
01:13 c'est là où on parle de séquelles,
01:15 et après ce qu'il faut faire c'est vivre avec ces séquelles,
01:18 accepter pour la personne, pour l'entourage,
01:21 de vivre avec ces séquelles qui sont encore une fois invisibles, qui ne se voient pas,
01:24 pour que l'entourage s'adapte à ces séquelles.
01:27 Et nous on peut être là justement pour adapter au mieux l'entourage,
01:29 je pense à l'entourage familial, à l'entourage professionnel,
01:32 parce qu'il y a un grand enjeu de réinsertion professionnelle chez ces jeunes adultes,
01:36 et aussi de scolarité chez les enfants,
01:38 parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a des enfants aussi qui sont touchés par des lésions cérébrales,
01:41 c'est très important de les accompagner au mieux.