Selon une étude, le frelon asiatique pourrait menacer plus de 300 000 ruches par an, soit environ 10 % du cheptel national. Ce fléau n'épargne pas la région Paca
A l'approche du Printemps, les apiculteurs de Provence comptent déjà le nombre de ruches victimes du vespa velutina, autrement dit le frelon asiatique, qui décime les abeilles. "Un nid de frelons peut abriter près de 4 000 individus et consommer 10 à 15 kg d'insectes par an (un kilo d'insectes représente 10 000 abeilles). Une vraie calamité", pour les abeilles domestiques comme pour la biodiversité, rappelait dans les colonnes de La Provence le 8 mars dernier, Christophe Ponchon, apiculteur malaucénien.
Un triste constat que confirme une étude publiée par l'université Paris Saclay et le Muséum national d'histoire naturelle : le frelon asiatique pourrait menacer plus de 300 000 ruches par an, en France, et la région Paca n'est pas épargnée par ce fléau. Car l'espèce observée en France pour la première fois au début des années 2000 ne cesse de s'étendre, causant toujours plus de dommages."J'ai perdu 22 colonies cette année, lâche dépité Nicolas Roux, apiculteur professionnel à Pélissanne depuis 2022, mais la tête dans les ruches depuis 2018. "Le frelon asiatique fait partie de mon quotidien depuis. Mais là, la perte énorme sur un total de 250 colonies."
"L'État a baissé les bras"
Ce préjudice, l'apiculteur l'a déclaré, pour la première fois, à l'OMAA (Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l’abeille mellifère), déployé dans la région Paca seulement en 2023. "Avant, nous n'avions pas d'outils, on ne pouvait pas établir de statistiques et de fait être aidés." Face à l'ampleur de cette problématique, le GDSA (Groupement de défense sanitaire apiculture) a même créée récemment une cellule spéciale "frelons asiatiques". C'est elle qui accompagne les professionnels du miel dans ce parcours du combattant, qui semble perdu d'avance.
A l'approche du Printemps, les apiculteurs de Provence comptent déjà le nombre de ruches victimes du vespa velutina, autrement dit le frelon asiatique, qui décime les abeilles. "Un nid de frelons peut abriter près de 4 000 individus et consommer 10 à 15 kg d'insectes par an (un kilo d'insectes représente 10 000 abeilles). Une vraie calamité", pour les abeilles domestiques comme pour la biodiversité, rappelait dans les colonnes de La Provence le 8 mars dernier, Christophe Ponchon, apiculteur malaucénien.
Un triste constat que confirme une étude publiée par l'université Paris Saclay et le Muséum national d'histoire naturelle : le frelon asiatique pourrait menacer plus de 300 000 ruches par an, en France, et la région Paca n'est pas épargnée par ce fléau. Car l'espèce observée en France pour la première fois au début des années 2000 ne cesse de s'étendre, causant toujours plus de dommages."J'ai perdu 22 colonies cette année, lâche dépité Nicolas Roux, apiculteur professionnel à Pélissanne depuis 2022, mais la tête dans les ruches depuis 2018. "Le frelon asiatique fait partie de mon quotidien depuis. Mais là, la perte énorme sur un total de 250 colonies."
"L'État a baissé les bras"
Ce préjudice, l'apiculteur l'a déclaré, pour la première fois, à l'OMAA (Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l’abeille mellifère), déployé dans la région Paca seulement en 2023. "Avant, nous n'avions pas d'outils, on ne pouvait pas établir de statistiques et de fait être aidés." Face à l'ampleur de cette problématique, le GDSA (Groupement de défense sanitaire apiculture) a même créée récemment une cellule spéciale "frelons asiatiques". C'est elle qui accompagne les professionnels du miel dans ce parcours du combattant, qui semble perdu d'avance.
Category
🛠️
Style de vie