• l’année dernière
Dans un entretien sur France 2, Emmanuel Macron s’expliqué, jeudi 14 mars, sur les enjeux du soutien à l’Ukraine, après ses propos controversés sur le possible envoi de militaires occidentaux, face à une Russie de plus en plus « menaçante » selon lui en Europe.

« Si la Russie gagne cette guerre, la crédibilité de l’Europe serait réduite à zéro », a diagnostiqué le président français, pour qui « si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 La sécurité de l'Europe et la sécurité des Français se joue là-bas.
00:05 Pour leur fournir des missiles ou des bombes qui leur permettent de toucher leur sol,
00:09 qui a des connotations particulières, je vous dis la sécurité.
00:13 Nous ne devons pas laisser la Russie gagner.
00:15 Jamais nous ne mènerons d'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative.
00:20 La France est une force de paix.
00:22 Simplement aujourd'hui, pour avoir la paix en Ukraine, il ne faut pas être faible.
00:26 Nous sommes prêts à mettre les moyens pour atteindre notre objectif
00:30 qui est que la Russie ne gagne pas.
00:31 La France n'a pas attendu février 2022 pour se préparer.
00:37 Nous avons un modèle d'armée complète, une force de dissuasion et des armées opérationnelles.
00:42 Face à quelqu'un qui n'a pas de limites,
00:44 face à quelqu'un qui a franchi toutes les limites qu'il nous avait données,
00:47 nous lui disons naïvement "je n'irai pas plus loin que ceci ou que cela".
00:53 À ce moment-là, nous ne décidons pas la paix, on décide déjà la défaite.
00:57 Il faut être respectueux de cela, mais j'ai un désaccord très profond.
01:01 Si la Russie gagne cette guerre, la crédibilité de l'Europe sera réduite à zéro.
01:08 Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait.
01:12 De quelle manière ?
01:13 Nous n'aurons plus de sécurité en Europe.
01:16 Je vous le dis avec la plus grande solennité,
01:18 ce début d'année 2024 doit être pour nous celui du sursaut.
01:22 La paix, ce n'est pas la capitulation de l'Ukraine.
01:26 Si la guerre venait à s'étendre en Europe,
01:28 ce serait le seul choix et la seule responsabilité de la Russie.
01:33 Mais décider, nous aujourd'hui, d'être faibles,
01:37 décider, nous aujourd'hui, que nous n'y répondrions pas,
01:41 c'est déjà être dans la défaite.
01:42 Pourquoi vos homologues ne le disent pas ?
01:43 Et ça, je ne le veux pas.
01:44 Il y a une grande cohérence dans la position de la France depuis le début.
01:48 Simplement, il y a une escalade de la part de la Russie.
01:51 Et à cette escalade, nous devons dire que nous sommes prêts à répondre.
01:54 Merci.
01:55 Merci.
01:56 Merci.
01:57 Merci à tous !
01:59 Merci à tous !

Recommandations