Processus électoral, soupçon de corruption : Pour Assome Diatta le CC n'a pas respecté le droit"
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 l'ancien vous êtes
00:05 euh, au niveau euh, cette doute euh, bi plané ou l'organisation euh, euh, euh, élection présidentielle euh, le 24 mars d'ailleurs. On est à l'écoute quand même de la cour euh, euh, suprême. Au niveau de votre coalition.
00:27 Et s'il y a des candidats,
00:38 y compris le Conseil constitutionnel.
00:42 Donc, souvent, on revient au président de la République
00:47 quand on parle de cette situation.
00:52 Il y a un peu de responsabilité, c'est vrai.
00:55 Mais le Conseil constitutionnel, depuis le départ,
00:58 a cessé de violer la Constitution elle-même.
01:07 Donc, il faut aussi tirer les conséquences de façon très objective.
01:14 Le Conseil constitutionnel, depuis le départ,
01:18 n'a pas respecté ce que vous avez dit, que c'était un terrorisme.
01:22 Il n'a pas indiqué une date.
01:27 Mais est-ce que c'est un prérogatif pour fixer une date d'élection ?
01:36 C'est-à-dire aussi, parfois, on se demande
01:38 si on mesure le rôle du Conseil constitutionnel.
01:42 On ne sait pas.
01:45 Parce que le président de la République,
01:48 ce sont des Sénégalais qui ont pris leur carte d'un coup.
01:56 Nous savons qu'il est le président de la République.
02:00 L'Assemblée nationale,
02:03 ce sont des représentants du peuple sénégalais.
02:06 Le Conseil constitutionnel, ce sont juste des personnes qui sont nommées.
02:10 C'est comme si je n'étais que fonctionnaire,
02:14 nous n'avons pas de place.
02:16 Maintenant, si je suis fonctionnaire et que je ne peux plus me donner mon droit,
02:19 je dois avoir mon droit.
02:21 Vous savez que tous les Sénégalais nous manquent, nous avons besoin de ce droit.
02:25 Nous sommes tous d'accord que notre démocratie doit être réunie.
02:32 Nous devons être en mesure de faire en sorte que nos affaires soient réunies.
02:38 Ce qui doit être fait au président de la République,
02:41 doit être fait au Conseil constitutionnel.
02:46 Je veux insister sur le fait qu'ils ne sont pas élus.
02:50 Ils ne sont pas détenteurs de la légitimité populaire.
02:54 Nous devons faire en sorte que ce soit fait.
02:59 Une autre chose qui est plus grave,
03:01 dans notre constitution, l'article 92,
03:05 les décisions du Conseil constitutionnel ne sont pas du type de recours.
03:08 C'est une erreur plus grave.
03:11 Nous devons nous assurer que les gens ne se moquent pas.
03:14 Ils doivent avoir une sensibilité.
03:16 Ils doivent avoir un parcours.
03:18 Ils doivent avoir un intérêt.
03:19 Ils doivent avoir un sens.
03:21 Ils doivent avoir une ressentie.
03:26 Je suis satisfaite de ce problème.
03:30 Nous devons nous éprouver sur notre démocratie.
03:33 L'Assemblée nationale peut aider le gouvernement.
03:40 Mais le président de la République a le pouvoir aussi.
03:44 Pour qu'il ne soit pas en mesure de dissoudre l'Assemblée.
03:49 Il y a un contre-pouvoir.
03:51 Le président de la République a pris un décret.
03:55 C'est un décret qui n'est pas en mesure de se faire.
03:58 Le Conseil constitutionnel l'a annulé.
04:00 C'est le Conseil constitutionnel qui a fait ce qu'il a fait.
04:03 C'est une démocratie.
04:05 Si on ne sait pas ce que fait un pouvoir,
04:08 on ne va pas le voir.
04:10 Je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire.
04:13 Vous avez dit que vous étiez dans une coalition.
04:17 Mais vous n'avez pas continué.
04:20 Vous avez lâché.
04:22 Vous êtes allé dans une coalition.
04:24 Où allez-vous ?
04:26 Quelqu'un veut reprendre le processus.
04:30 C'est déjà enclenché.
04:32 Ou est-ce qu'il y a déjà un candidat qui vous a conseillé ?
04:37 Non, je ne le sais pas.
04:40 Si je le sais, c'est vrai.
04:43 Je fais partie du collectif des candidats scoliers.
04:50 Je suis toujours alerté.
04:55 Au départ, je pensais que le Conseil était de bonne foi.
05:02 Parce que, parrainage, c'est la première fois que le Conseil consolidait son contrôle.
05:08 On ne savait pas qu'il pouvait faire une erreur.
05:11 Mais, on a toujours été dans le cadre de la corruption.
05:19 Donc, je pense que, par principe, on ne doit pas laisser cela se passer.
05:25 Parce qu'il n'est pas question au Sénégal,
05:28 qu'on décide à la place des Sénégalais,
05:32 qui doit se battre et qui ne doit pas, en fonction des intérêts.
05:36 Mais, on sait tous que, aujourd'hui,
05:40 la situation a créé beaucoup de malaises au Sénégal.
05:44 Les investisseurs devaient investir. Ils n'y ont pas investi.
05:48 Les investisseurs n'étaient pas des Sénégalais, mais des investisseurs étrangers.
05:52 Parce que, si on n'a pas investi, on aurait perdu l'argent.
05:56 C'est pourquoi, quand le Conseil consolidait son contrôle,
06:02 je me suis dit qu'il fallait dépasser cet état.
06:08 Je suis convaincue que le Conseil consolidait son droit.
06:12 Et c'est trop. On ne doit pas lui permettre de le faire.
06:15 - D'où vient l'idée de dépasser cet état? - C'est une organisation électionnelle.
06:20 Ce que je vois, c'est que le Conseil consolidait son droit.
06:26 Mais, aujourd'hui, la pression est trop forte.
06:30 Je vois qu'on doit aller à l'élection et qu'on doit faire ce qu'on doit faire.
06:36 Et puis, on va rester là, on va se battre, on va se manifester.
06:42 - C'est ce qu'on doit faire. - Est-ce que la politique peut nous rassurer
06:46 que si on va jusqu'au terme de cette élection,
06:49 - on ne va pas avoir de contestation? - C'est ça.
06:52 - Parce que c'est ça aussi. - Effectivement.
06:55 C'est la pire des choses.
06:57 C'est pourquoi on veut reprendre le processus.
07:01 Parce qu'on ne peut pas avoir un arbitre, on doit le retirer.
07:05 C'est pour ça qu'on continue le processus.
07:10 Mais il y a d'autres acteurs qui sont connus dans les politiques
07:16 mais qui se comportent comme des politiques.
07:18 - Qui? - Les gens de la société civile.
07:21 Cette société civile qu'on a vue depuis quelques temps.
07:23 Parce que la société civile doit pouvoir se balancer.
07:27 Mais si la société civile est en colère avec les gens politiques, c'est un problème.
07:33 Moi, j'ai un problème avec cette société civile.
07:35 Franchement.
07:37 Donc, vous ne pouvez pas avancer.
07:40 Mais ce que je veux dire, c'est que pour l'intérêt du Sénégal,
07:43 on doit pouvoir organiser les élections.
07:49 Mais c'est important que les acteurs soient d'accord
07:52 que les résultats qui seront issus de ces élections, on les mettra.
07:55 Si on ne peut pas le faire, on va organiser les élections.
07:59 Si on est prêts, on va le faire.
08:02 Donc, madame la ministre, si je vous entends bien,
08:04 vous êtes d'accord avec la décision de l'assurance-emploi.
08:08 Mais les acteurs doivent être d'accord avec la date de l'élection.
08:11 Parce que jusqu'à présent, on a deux choix dans les élections.
08:15 Non, on ne peut pas dire qu'ils ne sont pas d'accord.
08:17 Parce qu'ils doivent exercer leurs droits.
08:19 Parce que les gens ne peuvent pas exercer leurs droits.
08:21 Je veux dire que je suis d'accord avec le collectif des candidats scoliers.
08:25 Je suis d'accord avec les gens qui font le travail pour reprendre le processus.
08:28 Mais je pense que le Sénégal n'a pas encore les intérêts de ces élections.
08:33 On doit pouvoir le faire.
08:37 On doit pouvoir le faire.
08:39 C'est ce que je pense.
08:41 C'est vrai que c'est un malaise parce que vous êtes dans le doute.
08:46 Vous n'êtes pas engagé à fond.
08:50 Vous n'avez pas les moyens.
08:52 Vous vous inquiétez parce que vous avez les moyens.
08:55 Est-ce que les élections doivent être annulées?
08:57 Mais le silence de votre leader,
08:59 madame Kinga de M'Andale,
09:01 qui est le directeur,
09:03 parce que pendant un certain temps,
09:05 il y aura certainement des gens qui vont venir.
09:08 Est-ce que vous avez des moyens pour éviter que les gens qui sont en train d'élever
09:12 soient arrêtés ou que les gens qui sont en train d'élever
09:16 ne soient pas arrêtés?
09:18 Ce silence-là.
09:20 Vous l'optez comme stratégie ou pas?
09:23 C'est la situation.
09:24 C'est comme ça que tous les politiques en parlent, sauf Idsek.
09:27 Non, mais je pense qu'à un moment,
09:31 il y a des positions, vous savez.
09:34 Les politiques sont dans une situation d'équilibre.
09:37 Si vous les mettez, ça va vous faire mal.
09:39 Non, vous êtes dans une situation d'équilibre.
09:41 Comme je l'ai dit, dans le cas du PDS,
09:44 je vous ai donné vos droits
09:46 pour que vous vous réclamiez,
09:51 pour que vous respectiez vos droits.
09:53 Donc, si jamais nous, nous allons tous rentrer,
09:56 nous allons arrêter les élections,
09:58 nous les organiserons de façon normale
10:01 et puis si on gagne, on gagne.
10:03 Donc, il peut y avoir des situations où,
10:05 il n'y a pas forcément une position
10:07 parce que tu reconnais que ce qui est dit est vrai,
10:10 mais tu reconnais que ce qui est dit aussi,
10:12 c'est une manière.
10:14 Donc, finalement, il n'y a pas de faute.
10:16 Il faut fêter. Tu es obligé de garder le silence.
10:18 C'est plus sage.
10:20 C'est vrai. Alors, docteur, tout à l'heure,
10:22 tu as dit, Fatou Abdou,
10:24 par rapport à la campagne qui nous a fait 12 jours,
10:27 que la situation est exceptionnelle,