Les autorités françaises ont autorisé les médias à observer un exercice de sécurité visant à lutter contre les attaques de drones pendant les JO Paris de cette année. Des militaires et des policiers ont pris part ce jeudi à l'exercice sur une base aérienne située à l'extérieur de la capitale française. L’entraînement comprenait l'utilisation d'appareils émettant des impulsions électroniques pour perturber les communications entre les drones et leurs opérateurs.
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00:00 Les drones sont détectés, identifiés et parfois neutralisés.
00:05 Ici, un policier muni d'un fusil brouilleur d'une dizaine de kilos immobilise l'engin.
00:10 "Pilote ?"
00:11 Mais aujourd'hui, pas d'alerte, policiers et gendarmes sont en plein exercice.
00:15 Sur cette base aérienne, un dispositif est déployé pour la première fois en conditions réelles.
00:21 Baptisés "PARAD", ils se composent d'un radar, d'une caméra pour l'identification et d'un brouilleur pour l'interception.
00:28 Les drones identifiés comme ennemis seront neutralisés.
00:32 "On a fait l'option d'une neutralisation physique en dernier recours,
00:35 parce que si le brouillage est inefficace et que le drone est sur le secteur,
00:39 à une moindre distance, donc on sera sur une distance de 60 à 100 mètres, on pourra neutraliser le drone."
00:45 Le dernier test n'avait pas été concluant, alors à seulement 4 mois et demi des JO, l'exercice de ce jour est crucial.
00:53 "Le drone, la menace qu'il représente, c'est la charge qu'il va transporter.
00:57 Donc quand je parle de menace contestataire, ça pourrait être une banderole accrochée
01:02 pour manifester certaines opinions que l'on ne voudrait pas voir sur un site olympique.
01:07 Mais après, les menaces les plus dangereuses, bien sûr, un drone utilisé à des fins terroristes pourrait transporter une charge."
01:14 Depuis quelques années, le drone s'invite partout, en zone de guerre, mais aussi dans les foyers des Français.
01:20 En seulement 7 ans, le nombre de drones est passé de 400 000 à 3 millions.
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