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00:00 [Musique]
00:08 Il y a 30 ans disparaissait Sondélé Conan, celui que l'on nomme le père de la forêt
00:14 ivoirienne.
00:15 Sa fille, Télébo, a décidé de lui rendre hommage à travers une bande dessinée dénommée
00:20 « Conan le Forestier ». La vie de ce forestier de métier qui s'est battu pour le reboisement
00:26 de notre forêt est ici retracée.
00:29 Je suis Canibia Laous, ubeble pour le reportage.
00:33 Le 16 mars 1994, Sondélé Conan, celui que l'on surnomme le père de la forêt ivoirienne,
00:42 s'est éteint.
00:43 Près de 30 ans plus tard, sa fille Télébo décide de lui rendre hommage à travers une
00:48 bande dessinée dénommée « Conan le Forestier ». Une vingtaine de pages a suffi pour retracer
00:53 le parcours du pionnier de la lutte contre la déforestation.
00:57 Cette BD, je l'ai faite en hommage à mon papa, Sondélé Conan.
01:01 La BD retrace sa vie, de son enfance au village jusqu'à sa carrière de forestier.
01:08 Je voulais offrir aux enfants un modèle qui pourrait suivre pour embrasser ces métiers-là
01:16 et aussi pour les engager pour la cause de la forêt ivoirienne qui est en train de disparaître.
01:23 Salih Khalil l'a côtoyé et ne tarit pas d'éloges envers l'ancien directeur général
01:29 de l'assaut du Fort de 1981 à 1994, celui qui a su promouvoir le rebrisement en Côte-d'Ivoire.
01:37 Ce monsieur, il a un tel amour dans ce qu'il fait que quand il fait quelque chose, il met
01:44 tout son âme.
01:46 Et il est animé d'une simplicité et avec une générosité, une bonté qui vraiment
01:55 dépasse les gens.
01:56 C'était un homme qui était tout le temps sur le terrain.
01:58 Il a fait décentraliser l'assaut du Fort.
02:02 Il a rendu tous les défis qui se sont posés à l'assaut du Fort, il les a relevés.
02:09 Il a mené ce combat et il les a remportés en tirant l'assaut du Fort vers le haut,
02:15 vers l'excellence.
02:16 La bande dessinée, qu'au nom de Forestier, parue en juin 2023, enregistra son actif,
02:22 plus de 2000 exemplaires écoulés en Côte-d'Ivoire.
02:25 Il a aussi marqué son parcours suite à Issanet Allé le 9 mars 2019.
02:31 Cela fait donc cinq ans que l'illustre romancier, écrivain et homme politique Bernard Belin
02:37 Dadier, Issanet Allé, c'est un immortel des arts.
02:42 Bernard Dadier a écrit une vingtaine d'ouvrages et plus de 400 essais littéraires.
02:47 Affichiato Caramoco dosso lui rend hommage dans cet élément.
02:51 Commentez pour vous, David Soyo.
02:55 Bernard Belin Dadier, écrivain, poète, académicien et homme politique, a marqué son temps.
03:02 Cinq ans après son décès, ses œuvres continuent de faire des émules.
03:07 Illustrations avec un établissement de la commune de Cocody.
03:10 Ici, les élèves récitent à l'unisson son poème « Je vous remercie mon Dieu ».
03:15 « Je vous remercie mon Dieu de ma voix très noire, ta voix fait de moi la somme de toutes
03:21 les douleurs qui nous suivent à terre, le roi ».
03:25 Pour marquer d'une pierre blanche cette commémoration, Affichiata Caramoco dosso, journaliste, auteur
03:31 du documentaire illustré Bernard Dadier, le géant de la littérature ivoirienne, paru
03:36 en avril 2019, entretient ses prés adolescents sur la vie de l'écrivain centenaire.
03:42 « Nous avons décidé de consacrer une œuvre à Bernard Dadier pour lui rendre déjà un
03:46 hommage, mais surtout parce que l'homme aura marqué la vie de la Côte d'Ivoire.
03:50 Bernard Dadier, ses 103 ans de vie souterre, il aura vécu les trois années charnières
03:55 de la Côte d'Ivoire, notamment la période précoloniale.
03:58 Il s'est battu, il fait partie des personnalités qui ont œuvré pour l'indépendance de la
04:03 Côte d'Ivoire.
04:04 Et après cette période importante, il a mis son savoir-faire, sa passion pour la littérature
04:10 au service de la Côte d'Ivoire.
04:11 » Bernard Dadier, le géant de la littérature
04:14 ivoirienne, œuvre de 38 pages, animée et illustrée, rend hommage aux « Pères des
04:19 Lettres Modernes Ivoiriennes ». Cet ouvrage plonge par la même occasion le lecteur dans
04:24 le parcours édifiant de Bernard Belin Dadier.
04:27 « Il est retenu que Bernard Dadier était un célèbre écrivain.
04:30 Il a travaillé pour la Côte d'Ivoire.
04:33 J'aimerais dire merci à l'auteur qui nous a permis aujourd'hui de connaître l'histoire
04:39 de Bernard Belin Dadier.
04:40 Après tout ce que j'ai entendu sur Bernard Dadier, oui j'aimerais beaucoup être écrivaine.
04:45 » Cette célébration de l'An 5 du décès de
04:48 Bernard Dadier a servi de prétexte pour sensibiliser les apprenants sur l'amour de la lecture.
04:53 « La lecture est un moyen très efficace pour permettre à l'enfant non seulement de
04:57 se cultiver, mais de se préserver de cet influx.
05:00 » Bernard Dadier, le géant de la littérature
05:03 ivoirienne, est inscrit sur la liste des ouvrages recommandés par le ministère de l'Éducation
05:08 nationale et de l'alphabétisation.
05:10 Ce documentaire illustré confirme la grandeur de l'homme, de l'être et immortel des arts.
05:15 « J'ai le plaisir de m'entretenir ce soir avec un autre champion.
05:21 Il est le champion de la mode africaine.
05:23 Son savoir-faire unique, séduit, ébloui, raconte une histoire passionnante et enrichissante
05:29 pour la jeune génération.
05:30 »
05:38 « Votre nom est une grande marque dans le secteur de la mode, précisément la mode
05:44 africaine.
05:45 En regardant plus de 50 années en arrière, auriez-vous imaginé un tel succès ? »
05:50 « Au départ, non.
05:55 Au départ, ça paraît inaccessible.
05:58 La mode, c'est quelque chose que quand vous commencez, si vous aimez cette mode-là,
06:06 ça vous absorbe.
06:08 C'est-à-dire que vous êtes obligés, chaque fois d'être à la vue, de travailler, d'innover,
06:14 de transformer, de chercher.
06:16 La mode, c'est ça.
06:17 Donc, ça veut dire que vous n'avez pas autre chose à faire que ça.
06:20 »
06:21 « D'accord.
06:22 Donc, vous ne nous attendiez pas à ce succès.
06:23 »
06:24 « Chaque fois que vous faites quelque chose, ça ne suffit pas.
06:25 Vous pensez toujours à ce qu'il y a à faire.
06:27 Ce qui est à faire, c'est passé.
06:29 Donc, tous les jours, c'est plus ça une des modes, c'est ce qui est demandé.
06:33 Tous les jours, ça passe, ça va, et vous continuez à la recherche.
06:37 Mais vous n'arrivez pas à atteindre un bout.
06:40 Tous les jours, il y a quelque chose à faire.
06:42 Donc, c'est vraiment un métier intéressant, très, très, très plénant en tout cas.
06:48 »
06:49 « Mais passionnant aussi.
06:50 »
06:51 « Très, très passionnant. »
06:52 « Et quand on parle des patéos, ce nom résonne fortement, en tout cas au niveau de la mode africaine.
06:55 Merci d'ailleurs pour cet habit, patéo.
06:57 Et donc, ce nom a une histoire.
07:00 Dites-nous, comment tout est parti ?
07:02 Comment avez-vous réussi, vous, patéo, à vous imposer dans ce milieu de la mode africaine ?
07:07 Racontez-nous un peu l'histoire. »
07:09 « L'histoire, c'est quand même long.
07:12 Quand on part du village, on ne sait pas ce qu'on va faire en Côte d'Ivoire.
07:16 On part de son petit village de Ghibali.
07:19 On arrive à Bidjan.
07:21 On n'a aucune spécialité.
07:24 L'école, on allait jusqu'à un niveau.
07:27 Et puis, voilà, qu'est-ce qu'il faut faire ?
07:29 Apprendre à travailler.
07:30 Et ça m'a amené justement à ce métier de couturier.
07:34 À l'époque, la mode, ça veut dire que quand vous arrivez dans une grande ville comme Bidjan,
07:39 vous n'avez pas…
07:41 C'est-à-dire que le métier qui s'offre à vous le plus facile, c'est l'apprentissage, l'apprentissage. »
07:47 « Et c'est ce que vous avez fait ? »
07:48 « C'est ce que j'ai fait. »
07:49 « Dans les rues de Trèches-Ville. »
07:50 « Trèches-Ville, voilà. »
07:51 « Et puis un jour, le sort va vous sourire.
07:54 On va laisser un peu le suspense, voilà.
07:56 On va laisser les spectateurs dans le suspense.
07:58 D'où est parti ce succès ?
08:00 Vous allez nous raconter cela tout à l'heure.
08:02 On va suivre ensemble ce reportage conçu par nos confrères de la rédaction des RTI 1.
08:08 Ils ont été aussi éblouis par votre parcours.
08:10 On regarde et puis on en reparle.
08:12 Merci.
08:13 « Des ponts de la vie, la carrière du créateur de mode africain,
08:17 Pate Oudraogo, passée au peigne fin dans cette œuvre de 464 pages.
08:23 Édité en français et en anglais, cette production littéraire
08:27 est le résultat d'un travail de recherche réalisé pendant cinq ans. »
08:31 « Ce qui m'a motivée, c'est que la première fois que je l'ai interviewée,
08:34 j'ai trouvé tellement passionnant ce qu'il racontait.
08:36 Donc c'est pour la première fois que j'ai eu l'idée d'un livre.
08:39 Je me suis dit que ce serait magnifique de continuer, de poursuivre avec un livre. »
08:43 « Pate Oudraogo, cette œuvre qui porte le nom du styliste,
08:46 comporte des écrits, des recherches et des contributions de plusieurs journalistes.
08:51 Un parcours de 53 ans de métier du styliste, de l'évolution de sa marque
08:56 et de ses matières également retracées en images
08:59 à travers des photographies d'auteurs africains et européens,
09:02 dont certains sont exposés au cours de ce vernissage. »
09:05 « Beaucoup de fierté déjà. Je vois que Papa Pate, qui est mon père, évolue très bien.
09:10 Un peu comme les grands créateurs d'Europe, ils vendent son label.
09:13 Donc c'est une suite logique. »
09:14 « C'est un monument de la mode qui représente valablement notre pays partout où il passe. »
09:20 « Au nombre des invités de marque, plusieurs personnalités
09:23 qui ne tarissent pas d'éloge sur le styliste. »
09:25 « Pate, c'est une icône. Pate, dans sa volonté de transcender son savoir-faire,
09:35 ne se contente pas de le garder. Il le transmet. »
09:39 « Ce qu'on retient aussi de Pateo, c'est que d'abord il est toujours en innovation,
09:44 toujours en train de se renouveler, mais il est toujours aussi en train de transmettre.
09:48 On est vraiment très très heureux que cet hommage lui soit rendu. »
09:52 Cette nouvelle production littéraire sort deux ans après la publication du livre
09:56 « Pateo » de Phil en Aiguë, écrit par le journaliste Cheikh Iban.
10:01 « L'haripotage est réalisé par Didier Nguessin et Serge Pacom Didi.
10:06 On a entendu vos créations, vos contenus de fascinés.
10:09 On vous appelle même le styliste des présidents.
10:12 Dites-nous tout. Racontez-nous cette histoire. »
10:16 « Tout est parti d'où ? »
10:18 « Tout est parti du président Mandela. Le président Mandela, c'est vrai qu'il est habillé.
10:26 Mais ça a commencé par Mme Makiba, qui venait coucher chez mon patron avant.
10:32 À un moment donné, elle est venue à Abidjan. Mon patron était parti au Sénégal.
10:36 Un de mes patrons était sénégalais. Alors il est parti au Sénégal.
10:40 Donc, nous avons cherché à savoir où elle s'en est empruntée.
10:43 Elle est venue à mon atelier.
10:46 Elle a vu qu'ils faisaient des chemises qu'elle trouvait très belles.
10:51 Elle disait que le président Mandela venait d'être élu président de l'Afrique du Sud.
10:56 Donc, elle est rentrée de son exil, parce qu'elle était en exil aussi en Guinée.
11:01 Donc, quand elle est venue à Abidjan, elle a vu les chemises.
11:04 Elle a dit que le président va aimer ces chemises-là.
11:08 Puis, elle en a pris quatre ou cinq, je ne sais pas.
11:11 Et j'ai offert une chemise comme ça, sans savoir.
11:15 Elle a dit « si vous pouvez transmettre cette chemise-là au président Mandela, ça sert à… »
11:21 - Et cet acte de générosité ?
11:23 - Quand elle est partie, vraiment, elle a aimé les chemises.
11:26 Elle m'a même écrit une lettre.
11:28 Et à la fin de cette lettre, elle a dit que l'Afrique de demain appartiendrait aux créateurs de richesses.
11:32 Ça, c'est vraiment extraordinaire.
11:34 - Vous avez saisi ce message ? - Oui.
11:37 - Le président Mandela a porté vos chemises et cela vous a propulsé.
11:41 C'est de là que vous tenez votre renommée ?
11:43 - Oui, je pense qu'à partir du président Mandela, parce qu'il y avait…
11:46 Il faut dire quand même que parmi les chefs d'État, il y avait des hésitations de porter ce qu'il fait en Afrique,
11:52 surtout une chemise africaine.
11:54 Ils préfèrent aller les chercher ailleurs, surtout par les conseillers,
11:59 qui leur disent « ah non, je pense qu'il faut porter ceci, il faut porter cela ».
12:03 Ce qui est fait en Afrique n'était encore, en tout cas, pas apprécié tout de suite.
12:10 Mais à partir du président Mandela, ça a enlevé le mythe, sinon le complexe.
12:17 - Et on va dire que vous avez révitalisé la fierté de porter la tissu africain.
12:20 - Oui, mais ça, de toute façon, on n'a pas d'autre choix.
12:24 Et ça serait le futur de toute façon.
12:26 Quel que soit, il faudra qu'on arrive à ça.
12:29 Parce que l'Afrique doit avoir sa mode. L'Afrique produit du coton.
12:33 Il y a des jeunes talents. Je pense qu'il y a cette possibilité que l'Afrique aussi a sa propre mode.
12:40 - Alors, vous menez ce combat, celui de changer l'image de la mode africaine.
12:44 Dites-nous la matière sur laquelle vous travaillez.
12:47 - Oui, la matière sur laquelle nous travaillons.
12:50 En fait, d'abord, ici, en Afrique, on n'a pas le vrai coton.
12:53 Nous sommes des fabricants, nous sommes des cultivateurs de milliers de tonnes de coton.
12:59 Mais ce coton, derrière les champs, quand le coton a fini, c'est parti.
13:05 On n'a plus de coton.
13:06 Donc, sur le marché africain, vous ne trouverez jamais du coton 100%.
13:11 Donc, alors, qu'est-ce qu'on fait ?
13:13 On a voulu chercher le coton, où on l'a amené, soit à la Chine, soit en Inde,
13:18 pour revenir maintenant pour le retravailler en faisant nos propres couleurs,
13:23 en faisant nos propres motifs, et maintenant, retravailler ça pour que ce soit portable.
13:27 - Pourquoi vous parlez de mener un combat contre la concurrence interne et externe ?
13:32 - Voilà, c'est le problème.
13:34 On m'a dit que c'était vraiment un vrai combat.
13:37 Parce que quand on a commencé, les gens ne nous croyaient pas, la vérité.
13:41 Parce que là, tout le monde pense que pour être habillé, il faut aller ailleurs.
13:45 - Mais aujourd'hui, avec Pateo, on consomme local.
13:48 - Et surtout, avec beaucoup de jeunes talents qu'on a en Afrique, c'est énorme.
13:52 C'est qu'on a comme des jeunes talents, donc en Afrique, on peut tout faire.
13:56 - D'accord. Et vous avez lâché le mot de jeunes talents.
13:59 Justement, la mode évolue rapidement, vous l'avez vous-même dit.
14:02 Vous restez une référence.
14:03 Mais une chose est de savoir faire, une autre est de faire savoir.
14:07 C'est-à-dire, comment concrètement soutenez-vous les jeunes stylistes africains
14:11 pour qu'ils puissent emboîter le pas ?
14:13 Est-ce que la relais va assurer après Pateo ?
14:15 - Oui, bien sûr. Bien sûr.
14:17 Aujourd'hui, il y a tellement de jeunes talents, sur le marché en tout cas,
14:21 que ce soit partout, vous trouvez des jeunes talents.
14:25 Parce que la mode africaine commence par se faire connaître à travers l'Afrique
14:32 et aussi en dehors de l'Afrique.
14:34 Donc, il y aura forcément un relais, ça est là.
14:37 Et tous ces jeunes gens qui...
14:43 - Gilles Touré, que vous pouvez...
14:44 - Oui, voilà, qui est mon fils.
14:46 - Voilà, c'est un des menteurs.
14:48 - C'est un jeune qui a tellement de talent.
14:50 - Comment est-ce que vous la soutenez ? Pas des conseils ?
14:53 - Moi, j'ai fait la collection de Gilles Touré à pratiquement 15 ans,
14:57 quand il était encore à l'école.
14:59 Il dessinait tellement bien que quand il m'a amené les croquis, c'était extraordinaire.
15:03 Donc, ça veut dire qu'il y en a beaucoup comme ça.
15:07 Donc, il y a tellement de talent en Afrique.
15:09 Mais le problème qu'on a aujourd'hui, c'est que la formation,
15:14 il faut qu'on ait des formateurs, des vrais formateurs pour pousser ces jeunes gens-là.
15:21 Sinon, ça ne va pas loin.
15:24 - Et justement, parlant de relais, vous avez ce livre.
15:26 - Voilà.
15:27 - Voilà, on a vu le résumé tout à l'heure dans le reportage de Serge Pacombe,
15:30 Didier Nguessant, "Pathéo".
15:32 Et c'est une Suisse qui a décidé de vous rendre hommage dans cet ouvrage.
15:36 - Voilà, il y a eu la version française et la version anglaise.
15:43 Voilà, donc ça, c'est la version française.
15:45 Et on a été en Suisse pour le dédicace là.
15:50 Jiri qui peut...
15:52 Voilà, on a été là pour le dédicace.
15:54 C'était... Les hommes ont apprécié.
15:56 Ils étaient métonnés parce que...
15:58 Ils sont métonnés que ça soit fait ici.
16:02 Alors là, c'est nous...
16:05 Désolé un peu, on pense que tout ce qui est bien fait ne vient pas de l'Afrique.
16:10 Voilà, donc ça, c'est vraiment extraordinaire.
16:13 Pour ces jeunes, déjà, là, ce que je les encourage, ces jeunes-là, c'est d'apprendre ce métier.
16:19 Il faut prendre le temps pour l'apprendre.
16:21 Moi, j'ai peut-être 14, 15 ans à apprendre.
16:24 Peut-être que je suis moins, hein.
16:26 Mais pour mieux apprendre ce métier, il faut d'abord réellement l'aimer.
16:31 Il faut aller partout.
16:33 Parce que d'abord, ça part d'abord du métier lui-même.
16:39 Et après ça, vous avez de la recherche.
16:41 La recherche des matières.
16:43 Comment l'Afrique peut avoir sa propre matière.
16:46 Parce que si nous voulons arriver à quelque chose, il faut que nous ayons une mode qui nous convienne.
16:51 Qui nous va.
16:53 Qui est à nous.
16:55 Voilà.
16:56 C'est pas la mode trichée partout.
16:59 On n'est pas obligé juste de prendre un avion pour aller se faire vêter.
17:02 Je ne sais pas où.
17:03 En tout cas, aujourd'hui, nous avons les boutiques Pateo et plusieurs jeunes stylistes africains
17:07 qui nous font aimer tout ce tissu.
17:11 Tout ce tissu du continent.
17:13 Merci Pateo.
17:14 C'est moi qui voulais le remercier.
17:15 Et de fil en aiguille, vous avez tissé votre toile.
17:17 Vous avez bâti votre renommée par la qualité de votre travail.
17:20 Et vous avez même produit un livre intitulé "De fil en aiguille".
17:24 C'est le premier livre qui a été édité ici.
17:28 C'est écrit par Jacques Ivan.
17:32 Qui a beaucoup marché aussi.
17:35 Et voici le deuxième.
17:37 Là aussi, il faut dire que je ne savais pas que les gens pouvaient venir vers un couturier
17:42 pour dire qu'on va écrire un livre sur nous.
17:44 Moi j'ai la réponse.
17:45 C'est la qualité de votre travail.
17:46 Merci d'être ce modèle de réussite pour tous les stylistes africains.
17:50 Vous avez dit la formation, la recherche, mais l'amour de ce métier.
17:54 La patience aussi.
17:55 La patience aussi.
17:56 Merci pour ces quatre mots qui ont été lâchés.
17:59 J'espère que les stylistes africains l'ont entendu et ils vont emboîter le pas.
18:03 Merci Pateo.
18:05 De fil en aiguille, voilà.
18:08 Pateo a tissé sa renommée et magnifié les tissus africains à travers le monde.
18:14 Chaque fil, chaque motif qui sort de son atelier rappelle la beauté du continent.
18:19 Vive donc la mode africaine, consommant local surtout.
18:24 Très belle soirée à demain 22h.
18:26 Sous-titrage Société Radio-Canada