Emmanuel Petit, Champion du Monde 98 et légende du sport français, est venu aujourd'hui au Stadium avec Christian Califano, joueur emblématique du ballon ovale, pour partager son expérience et prodiguer quelques conseils pour cette fin de saison.
Merci pour ce moment !
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00:00 Pour bien commencer la semaine et bien attaquer cette fête de saison, on a la chance et l'honneur de recevoir deux légendes du sport.
00:07 Aujourd'hui vous êtes dans une phase où c'est le plus intéressant de la saison.
00:17 On est à sept matchs de la fin de ce championnat.
00:20 Championnat qui est dur, qui est intense, et qui est dense. On le sait, la Pro D2 ne fait pas de cadeaux.
00:24 Mais en tout cas, je trouve que vous êtes une belle équipe. Vous savez, je vous suis. On va parler de toutes les activités que j'ai à côté.
00:30 Vous êtes une belle équipe et je pense que vous avez envie de faire une bonne fin de saison.
00:34 Ça y est, tu me rates si je me trompe.
00:36 C'est bien parce que l'image que vous donnez de l'extérieur, elle a un impact fort.
00:42 Parce que c'est vrai que quand on voit ces équipes, comme vous l'êtes aujourd'hui, qui a marqué l'histoire du rugby.
00:48 Vous vous rappelez, on évoque souvent le club toulousain. On ne va pas oublier que Brive a gagné la Coupe d'Europe en 1997.
00:55 Donc tout ça, même si ça remonte à très longtemps, je trouve que vous gardez un peu cet esprit.
00:59 Cet esprit d'unité, de fierté, d'appartenance aussi avec ce maillot.
01:04 Moi, je trouve que quand on arrive ici, on est vraiment imprégné de ce que représente le club de Brive.
01:09 Mais c'est profiter de ces bons moments. Je sais que c'est dur, c'est pas évident.
01:14 Mais c'est peut-être le moment de se rassembler et de dire qu'on a une fin de saison à faire qui peut être époustouflant.
01:19 Vous êtes dans la dernière ligne droite du championnat. Il y a quelques matchs, c'est une eventualité.
01:26 Vous pensez remonter dans l'élite. Moi, je vais vous dire comment je fonctionnais quand j'étais joueur.
01:33 Et que je fonctionne en tant qu'être humain également. On a tous ces objectifs personnels.
01:38 C'est difficile justement à trouver le juste équilibre avec les objectifs collectifs du club.
01:44 Certaines fois, on a tendance à mettre ses propres ambitions devant celles du club.
01:49 Moi, j'ai toujours considéré quand j'étais joueur que l'avenir se trouve au jour le jour, au jour le jour, au jour le jour.
01:56 Si vous avez tous des ambitions et rêves dans votre vie de sportif ou d'individu, ça se construit aujourd'hui.
02:05 Et surtout, il ne faut pas avoir de bordel. C'est-à-dire que sur les 7 matchs qui vous restent,
02:10 moi si j'étais à votre place, je jouerais ces 7 matchs comme une finale.
02:14 Avec le rêve éventuellement de remonter parce que ce que vous allez faire aujourd'hui dans votre carrière,
02:19 c'est un arbre qui va vous donner des fruits après la carrière.
02:22 Comme je dis à mes enfants, parce que je suis papa de trois filles, je leur dis à chaque fois que vous avez le droit d'échouer.
02:28 Vous n'avez pas le droit d'essayer justement de tout faire pour y arriver.
02:31 L'échec, ça sert justement à construire le succès de demain.
02:35 Mais moi, je ne supporte pas les gens à chaque fois qui ne font que les choses à moitié.
02:39 Je ne vous connais pas, je ne sais pas qui vous êtes dans votre vie de tous les jours,
02:43 je ne connais pas les problèmes que vous avez à gérer dans votre vie personnelle avec votre femme, vos enfants, votre entourage, même avec le club.
02:51 Mais une chose est certaine, c'est que mon carrière a été très très courte.
02:55 Il faut capitaliser là-dessus pour pouvoir justement rebondir après la carrière.
02:59 Et ça commence aujourd'hui.
03:01 Les sept matches que vous avez à jouer, il faut vous être minable tout simplement,
03:04 parce que vous ne savez pas ce que l'avenir va vous donner demain.
03:07 Mais si vous mettez toutes les chances de votre côté, vous assurez justement une meilleure vie.
03:11 On inspire tous à avoir une belle vie.
03:13 Mais avoir une belle vie, ça se travaille, ça ne tombe pas du ciel.
03:16 Moi, c'est le seul message que j'ai à vous donner, c'est qu'aujourd'hui, c'est l'avenir.
03:21 Ce n'est pas demain, c'est aujourd'hui.
03:23 Voilà, tout simplement.
03:26 Regardez la réception.
03:28 Les gars, je pense que vous avez un truc spécial, un clé de guerre un peu.
03:53 Il y a plein d'émotions, autant en moi que je pense à...
03:57 Même si nous ne sommes pas d'autres...
03:59 Ils ne t'étaient pas nés ou ils ne te connaissent pas.
04:03 En tout cas, merci pour le message que tu nous as passé.
04:06 Merci.
04:07 Merci pour le message que tu nous as passé aussi.
04:09 C'est très important.
04:10 Et je pense que, en restant inspiré pour la fin de cette année, encore une fois, un grand merci à vous tous.
04:14 Et vous avez dit, l'herbe n'est pas plus verte d'ailleurs des fois.
04:18 Exactement.
04:19 Et ça, c'est vraiment quelque chose qui nous a...
04:21 Une période qui nous a marqué pour la fin.
04:23 J'aurais dû partir à l'Arsenal.
04:24 J'étais très fort pour l'Arsenal.
04:26 J'avais une connexion avec le public incroyable.
04:28 J'adorais le vestiaire dans lequel j'étais.
04:30 On était une bande de copains, mais en même temps, on aurait pu aller à la guerre ensemble.
04:34 On était vraiment soudés comme ça, corps et âme.
04:37 C'est pour ça qu'on a gagné des titres là-bas.
04:39 Et pourtant, on n'était peut-être pas la meilleure équipe.
04:42 Mais on était l'équipe la plus difficile à battre.
04:45 Parce qu'on avait une mentalité, on avait vraiment une âme d'équipe.
04:48 On était des potes, vraiment des bons potes.
04:52 Donc, l'air n'est pas plus verte à l'époque.
04:55 S'il y a des indiques qui commencent à se mettre devant, effectifs, pour moi c'est David et Paul.
05:01 Tu peux avoir, je ne le connais pas, je suis persuadé qu'il y en a qui ont des stats différents que d'autres.
05:08 Mais en étant tout proche, c'est ça.
05:11 David, jamais il s'est mis au contrôle de l'équipe.
05:14 C'est pour ça que grâce à ce qu'on a vu, tout le monde était derrière nous, on était prêt à se mettre en train.
05:20 Troisième minute, tu peux venir au cache.
05:23 Il n'y a pas de problème.
05:24 Ça, ça fait partie du job du CISSE.
05:26 [Bruit de vent]
05:51 [SILENCE]