- D'après le dernier palmarès du site d'estimation en ligne « Meilleurs agents », la rue Gabriel Calamand, est la plus chère de Saint-Etienne.
- Dans le Pilat, à Burdignes, quatre fromagers se sont rassemblés pour mutualiser certaines tâches et écouler leur stock de lait.
-Sur l'A7 une voie est désormais réservée au covoiturage ! Elle sera opérationnelle du lundi au vendredi, de 7h à 9h30, sauf les jours fériés.
- C'est sur ses réseaux sociaux que cet ancien commentateur de France 2 a annoncé sa participation au marathon de la bière ! Patrick Montel sera à Montbrison les 18,19 et 20 mai prochain.
- Dans le cadre des prochains JO de Paris, la flamme des CRS a traversé la Loire !
- "Le Turfu me fout la neuneu", une expo à voir jusqu'au 4 mai à l'Assaut de la Menuiserie à Saint-Etienne.
- Dans le Pilat, à Burdignes, quatre fromagers se sont rassemblés pour mutualiser certaines tâches et écouler leur stock de lait.
-Sur l'A7 une voie est désormais réservée au covoiturage ! Elle sera opérationnelle du lundi au vendredi, de 7h à 9h30, sauf les jours fériés.
- C'est sur ses réseaux sociaux que cet ancien commentateur de France 2 a annoncé sa participation au marathon de la bière ! Patrick Montel sera à Montbrison les 18,19 et 20 mai prochain.
- Dans le cadre des prochains JO de Paris, la flamme des CRS a traversé la Loire !
- "Le Turfu me fout la neuneu", une expo à voir jusqu'au 4 mai à l'Assaut de la Menuiserie à Saint-Etienne.
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00:00 [Générique]
00:15 Bienvenue dans votre JT. Ce mercredi, on vous emmène dans la rue la plus chère de Saint-Etienne.
00:20 Alors relativisons, elle fait quand même partie des moins chères de France.
00:24 C'est la rue Gabriel Calamans dans le quartier de Bel Air.
00:27 Elle figure en tout cas dans le dernier palmarès du site d'estimation en ligne "Meilleurs agents".
00:33 Dans le Pila à Burdigne, quatre fromagers se sont rassemblés pour mutualiser certaines tâches
00:37 et écouler leur stock de lait. Ils ont ouvert la fromagerie des quatre fermes en juin 2023
00:43 et vendent leur production en vente directe.
00:45 Enfin, c'est sur ces réseaux sociaux que cet ancien commentateur de France 2
00:49 a annoncé sa participation au Marathon de la bière.
00:52 Patrick Montel sera à Montbrison les 18, 19 et 20 mai prochains.
00:56 Il réalisera des vidéos pour son compte Instagram dans lesquelles il encouragera et interrogera les marathoniens.
01:02 Cette rue est la plus chère de Saint-Etienne. 2165 euros le mètre carré en moyenne.
01:09 Il s'agit de la rue Gabriel Calamans située dans le quartier prisé de Bel Air.
01:14 Je ne pensais pas qu'on était dans la rue la plus chère.
01:17 Je pensais qu'il y avait des rues qui étaient peut-être plus cotées, dans le centre-ville, derrière les piétonnes ou autre.
01:22 Quand on a acheté, je pense que ce n'était pas la rue la plus chère de Saint-Etienne.
01:26 Mais c'est sympa, si jamais un jour on veut vendre, ça peut toujours servir.
01:29 C'est une étude menée par meilleurs agents qui a dévoilé les noms des rues les plus chères de France.
01:34 A Saint-Etienne, le prix du mètre carré est de 2350 euros en moyenne.
01:38 La rue Gabriel Calamans est donc quasiment deux fois plus chère.
01:41 Mais qu'est-ce qui attire autant dans cette rue ?
01:43 Je serais tenté de dire que c'est l'environnement, la vue et le fait que le quartier de Bel Air, globalement, a cette réputation-là.
01:52 C'est joli en plus.
01:54 L'avantage, c'est qu'on n'est pas très loin de la terrasse.
01:57 On est vraiment à deux minutes à pied.
01:59 Un peu, on va dire, dans la campagne, en étant en ville aussi.
02:03 Au-delà de cette rue, c'est surtout le quartier tout entier qui est prisé, avec notamment sa verdure et ses rues calmes.
02:10 C'est vrai qu'il y a une forte demande de maisons dans ce secteur,
02:14 qui se vend en moyenne entre 1700 à peu près, à 2008, voire même plus, 3500 euros le mètre carré.
02:22 Étant donné qu'il y a une forte demande, il est vrai que nos clients aujourd'hui espèrent trouver dans ce secteur
02:28 ce qu'on appelle parfois le produit rare.
02:31 Saint-Etienne reste quand même la ville la moins chère des 50 grandes villes françaises.
02:35 À titre de comparaison, la rue la plus chère de France, la rue Fustenberg, située à Paris,
02:41 est 11 fois plus chère que la rue Gabriel Calamans et tourne autour des 24 000 euros le mètre carré.
02:47 Une voie est désormais réservée au covoiturage sur l'A7.
02:52 Elle sera opérationnelle du lundi au vendredi de 7h à 9h30, sauf les jours fériés.
02:58 La voie de covoiturage s'étend sur une portion de 8 kilomètres, entre le nord du nœud de Ternay
03:04 et l'Échangeur, avec le boulevard Urbain Sud à Faisun, en direction de Lyon.
03:09 Située à l'extrême gauche, elle est réservée aux covoitureurs, aux transports en commun et aux véhicules électriques.
03:15 Lorsque la voie de covoiturage est activée, un panneau lumineux avec un losange blanc
03:20 signalera au conducteur la réduction de la vitesse à 50 km/h sur toutes les voies.
03:26 C'est pas bien pour les chauffeurs, parce qu'on a toujours tendance à vouloir partir plus vite.
03:31 Mais après c'est bien fait pour la planète et un peu pour tout le monde, donc c'est bien.
03:35 Ça va bien parce que de toute manière c'est toujours bouché, donc autant conduire lentement, doucement.
03:41 Et puis je pense que ça fluidera le réseau entrée sud de Lyon.
03:46 Les gens ne respecteront pas, je ne sais pas comment ils vont s'y prendre.
03:51 Déjà c'est écrit 90, après c'est écrit 50, c'est quand même une différence de vitesse.
03:56 Je ne vois pas trop à quoi ça sert, puisqu'il y a plein de gens qui ne sont pas en covoiturage
04:00 et on ne peut pas forcer les gens.
04:03 Donc c'est une bonne idée au départ, mais ça me paraît inadapté à la réalité.
04:07 Alors si ça régule, parce que tout le monde respecte, ça va le faire,
04:11 mais on est plutôt sur de l'accordéon et des bouchons à hauteur d'une eau de Faisun là-haut,
04:17 très tôt le matin déjà, donc je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne solution.
04:22 Ce projet d'aménagement représente un investissement de 3 millions d'euros
04:27 et vise à encourager le covoiturage.
04:29 En complément, un radar pédagogique a été installé pour sensibiliser les conducteurs
04:34 à cette nouvelle configuration.
04:36 Je me trouve devant le stade Geoffroy-Guichard,
04:42 d'où viennent tout juste de repartir les membres de la CRS 50.
04:45 Ils sont partis ce matin de cet endroit même,
04:48 puis ont sillonné la région à vélo et en courant, avant de revenir ici à 15h45.
04:54 Cet événement s'inscrit dans l'année des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.
04:58 Alors il faut savoir que les CRS, on est quand même des gens sportifs,
05:02 donc à travers cela, on essaye de participer.
05:05 Alors, on a la chance de faire du vélo, d'autres ont traversé une partie du Pila ce matin avec la flamme,
05:11 soit en marchant, soit en faisant un trail en partant ce matin,
05:14 pour se retrouver tous à la Jasserie à midi.
05:17 Les CRS ont aussi profité de cet événement afin de fêter leurs 80 ans.
05:21 La flamme CRS, référence à la flamme olympique,
05:24 poursuivra son chemin dans toute la France avant son arrivée en région parisienne.
05:29 Ceux-là, ils ne sont pas blancs, ça veut dire qu'ils sont frais,
05:33 ils n'ont même pas une semaine, ils ont quatre jours.
05:36 Et ils vont blanchir comme les rondes.
05:39 D'ailleurs, il y en a juste ici.
05:42 Ceux-là, ils sont prêts à être emballés, à être vendus.
05:44 Les agriculteurs ont difficulté et si mutualiser son activité était une solution.
05:50 Nombreux le font déjà via l'Ecuma et l'entraide entre exploitations.
05:54 Mais ici, à Burdigne, en plein parc naturel régional du Pila,
05:58 quatre exploitants agricoles, producteurs de lait,
06:01 ont créé une fromagerie ensemble le 8 mai dernier pour valoriser leur travail.
06:06 Un an après l'ouverture, les premiers résultats sont au rendez-vous.
06:09 L'activité fromage, moi, j'ai voulu la soutenir, la développer,
06:13 et rentrer dans le groupe des quatre fermes
06:17 pour faire un complément pour ma ferme,
06:20 un peu plus de visibilité sur l'exploitation
06:23 et en voulant essayer de valoriser la totalité de notre lait.
06:28 Bien sûr, la charge de travail est importante
06:30 et pour Alban, Johan, Damien, Julien et Laurent,
06:33 c'est un tout nouveau mode de fonctionnement en laboratoire.
06:36 Mais le plaisir du travail concret et bien fait est là.
06:40 Toutes nos exploitations sont en zone montagne.
06:44 On a tous un troupeau de Montbéliarde,
06:48 donc des vaches avec des taux pour faire du fromage déjà.
06:52 Ça fait beaucoup de boulot,
06:55 mais c'est encourageant parce qu'on a des clients
07:00 qui reviennent tous les week-ends chercher nos fromages.
07:05 C'est vachement valorisant. On a créé nos fromages,
07:07 on transforme notre lait, on vend nos produits.
07:10 C'est bien plus valorisant que livrer ton lait,
07:13 sans savoir où il va et sans savoir ce qu'il devient.
07:17 L'équipe joue sur l'attraction touristique du village de Berdigne
07:20 pour sa vente locale et démarche, depuis l'année dernière, des distributeurs.
07:24 Vous retrouverez donc tous ces fromages sur vos étals
07:27 dans les grandes surfaces, sur les marchés
07:29 ou dans les magasins spécialisés à Saint-Etienne à partir de la fin d'année.
07:39 Salut à tous, salut à toutes ! Si vous voulez passer un week-end festif le 19 mai,
07:43 il n'y a qu'une seule adresse, en tout cas celle-là, elle est belle.
07:46 C'est du côté de Montbrison dans la Loire,
07:49 le marathon de la bière, le vrai, l'unique, le seul,
07:52 en tout cas le premier, celui qui a fait un carton l'année dernière.
07:55 4500 participants étaient à Montbrison dans la Loire.
07:59 Il faudra qu'ils rajoutent un siège pour Radio Montel.
08:02 Le fait que j'ai eu le privilège absolu
08:05 d'interviewer les plus grands de ce monde en matière de sport
08:09 me donne une légitimité à aborder les gens de but en blanc
08:16 sans leur demander leur permission.
08:18 Je vais pendant ces deux jours m'atteler à essayer de rencontrer
08:23 le maximum de gens possibles, de leur témoigner de mon grand respect
08:29 pour ce qu'ils font, et puis aussi d'essayer de récupérer
08:34 ces ressentis qui corroborent désormais ma religion,
08:39 qui est de dire que lorsqu'on est dans un effort long,
08:43 on sort de soi-même la part la plus positive, la plus belle.
08:47 Je vais beaucoup m'intéresser aux ceux qui font le 10 bornes,
08:50 parce que le 10 bornes, on le fait sans forcément être préparé,
08:54 alors que le marathon, c'est quand même une aventure.
08:58 42 bornes, ça ne se fait pas comme ça.
09:00 Je ne connais pas Montbrison, mais je connais bien la région
09:03 puisque depuis 25 ans maintenant, je commande tous les premiers mêles
09:08 les 15 kilomètres du Puy-en-Velay, et j'arrive donc à Saint-Etienne
09:12 par le TGV. Et en plus, il se trouve que dans ma jeunesse,
09:17 j'ai été un supporter absolu des Verts, et que par conséquent,
09:22 j'ai traîné mes guêtres plus qu'il n'en fallait du côté de Geoffroy Guichard.
09:28 Alors pour cette nouvelle exposition ici, à la Soie de la Ménuiserie,
09:32 à Saint-Etienne, l'artiste Florence Raymond a titré
09:36 "Le Turfus me fout la neuneu". C'est du booba dans le texte,
09:39 et on n'est pas loin de la vérité.
09:41 Oui, tout à fait. J'ai utilisé les paroles d'un chanteur
09:45 qui s'appelle Luther, et qui est un chanteur de Porte de la Chapelle.
09:48 Florence, lyonnaise d'origine, mais qui a fait ses études
09:51 au Beaux-Arts de Saint-Etienne, et a été diplômée ici,
09:54 toute cette série en 2023-2024, autour de toiles titrées en verlan, en gaga.
09:59 Alors celle-là, c'est "Berchus, des clans effoncent des".
10:03 Il y a "Cybernétiques", c'est pas gaga stéphanois,
10:06 mais "Pétards, pitbulls, pas de bol", "Les Furtifs",
10:10 "Furtifs", "Ferquines et les pneus", c'est une toile là-bas, "Pampy".
10:14 D'abord, j'adore Saint-Etienne, moi je suis lyonnaise,
10:17 mais stéphanoise de cœur, et vraiment, je trouve que les langues,
10:22 comme ça, qui se perdent, c'est une grande richesse.
10:25 Alors c'est une manière de rendre hommage à l'écriture,
10:28 celle de Dame Asio, mais pas seulement.
10:30 Je me suis associée à son travail sur le langage,
10:34 et aussi en pensant à Bruno Dumont, que j'adore,
10:37 au petit quinquin, au jeu de sonorité.
10:41 Alors derrière ces mots gaga ou verlan, qui parlent d'une autre époque,
10:44 Florence trouve manière à peindre.
10:47 Moi je me bats beaucoup avec mon travail,
10:49 en fait même s'il y a des belles couleurs, c'est une grosse bataille.
10:52 Je pense que j'ai un travail assez engagé,
10:55 que j'essaye de tester toutes les limites,
10:57 toutes mes possibilités de liberté plastique,
11:01 et en fait c'est dur, et la vie est dure.
11:04 Et donc du coup j'aime aussi cette désinvolture,
11:07 et ces titres un peu provocateurs.
11:10 Dans cette série exposée à Saint-Etienne,
11:12 il y a beaucoup de furtifs, de mouvements,
11:14 peu de corps d'enfants, souvent translucides,
11:17 mais encore ces corps de femmes, maisons, immeubles, écartelés,
11:20 pour dire la place des femmes, ou plutôt l'interroger.
11:23 Je pense que toutes les artistes femmes
11:26 travaillent sur ce que c'est être une femme artiste.
11:30 Donc implicitement, il y a à chaque fois ce thème dans mon travail,
11:36 mais je me disais qu'est-ce qu'il y a de plus furtif, en fait, dans notre société ?
11:40 Et une des choses que j'ai trouvées, un des thèmes,
11:43 c'était la femme de 50 ans.
11:45 Dans la zone figurative, la peinture de Florence Raymond évoque les Dadaïstes,
11:49 et pour d'autres, le mouvement des "bad painters",
11:52 qui voulaient régénérer l'art de peindre,
11:54 la peinture qu'ils jugeaient sclérosée.
11:57 Je ne me situerais pas dans la "bad painting",
11:59 parce que l'endroit que je cherche, c'est un endroit très précis,
12:03 qui certes fait appel à la désinvolture,
12:06 mais qui a un espace de jeu poétique.
12:09 Je travaille beaucoup au fait de désapprendre le bien-faire, le bien-peindre,
12:15 pour garder cet espace de liberté qui est le jeu sérieux dans le travail.
12:20 Bref, Florence Raymond nous propose une exposition avec peu de toiles,
12:23 mais de très grand format, une douceur infinie,
12:27 et beaucoup de spontanéité dans l'art de donner des coups de pied dans la familière.
12:32 On pourrait dire d'une certaine manière que c'est un art qui pompille.
12:35 On peut le voir jusqu'au 4 mai à la Galerie Lassaux de la Menuiserie, rue Bourneuf.
12:39 Et bien sûr, l'entrée est gratuite.
12:42 C'est la fin de cette édition.
12:44 Merci de l'avoir suivie.
12:45 L'actu c'est tous les soirs à 19h sur TL7.
12:48 Merci de votre fidélité.
12:50 [Musique]