Critique Il reste encore demain #ilresteencoredemain

Transcript

00:00 Ce film a cartonné en Italie en dépassant au box office Oppenheimer ou encore Barbie,

00:05 c'est complètement fou, il reste encore demain.

00:08 Et on comprend quand on regarde ce film pourquoi c'est un phénomène, il est génial, un énorme

00:15 coup de cœur.

00:16 Cette comédie dramatique va s'attaquer au patriarcat et à ses racines.

00:20 Pour ça, on se retrouve dans l'Italie d'après-guerre, avec un style très efficace aussi bien sur

00:27 le fond que sur la forme.

00:29 Alors sur la forme, on a une image en noir et blanc, ça rappelle un peu un souvenir,

00:35 comme si c'était une histoire racontée par une grand-mère.

00:37 Pour autant, ça résonne toujours d'actualité, c'est ça qui est intéressant.

00:42 Et il y a aussi la musique, la musique part très importante dans ce film et elle permet

00:48 de souligner surtout le drame se déroulant devant nos yeux.

00:51 Pour autant, la réalisatrice a choisi de mettre de la légèreté dans son film à travers

00:57 quelques scènes qui sont assez décalées.

01:00 On a donc la condition révoltante de cette femme, la quarantaine, cinquantaine italienne

01:06 dans l'Italie d'après-guerre.

01:07 Et on voit comment elle est enfermée dans une routine infernale avec son mari qui la

01:13 maltraite à la moindre occasion pour lui.

01:16 C'est elle le problème dans la famille.

01:19 Pour autant, ce personnage a une vraie évolution.

01:22 Même si on est enfermé dans un quotidien, on va voir qu'elle se rend compte à quel

01:26 point elle est maltraitée et qu'elle doit changer les choses.

01:29 Alors certes, ça ne se fait pas du jour au lendemain.

01:31 Il y a un processus assez long, assez compliqué, mais pour autant, il existe.

01:36 Et le personnage est porté par une Paola Cortelesi qui est vraiment fantastique.

01:42 Cette actrice d'ailleurs, c'est elle qui réalise le film.

01:44 Et enfin, ce que j'ai beaucoup aimé avec cette oeuvre, c'est qu'on a aussi la fille

01:48 qui est la fougue de la jeunesse, qui ne veut pas se laisser faire, pour autant, qui peut

01:53 se faire piéger dans ce cercle infernal de la maltraitance.

01:58 Et j'ai trouvé que c'était un message positif, comme quoi les nouvelles générations

02:02 essaient toujours de faire mieux que les anciennes.

02:05 Mais les anciennes les poussent, car elles savent la dureté que ça a été.