Dans son édito du 21/03/2024 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur l'accroissement de la dette publique française.
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00:00 Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin de 9h à 9h30 avec notre ami Gerard Carrerault qui est en train de fermer son portable.
00:07 Il arrive, c'est la vie ! Bonjour cher Gerard, il est bien fermé ?
00:10 - Bonjour, il est bien fermé. - Lèche, bien descendu ?
00:12 - Il est verrouillé. - Il est verrouillé, je vous remercie beaucoup.
00:14 Bonjour donc et bienvenue sur Europe 1 de 9h à 9h30 tous les jours à l'heure des pros et jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:22 Lorsqu'en 2007, François Fillon fait sa fameuse sortie "Je suis à la tête d'un État en faillite",
00:28 il y a 1200 milliards de dettes, ce qui représente à l'époque 64% du PIB.
00:35 Aujourd'hui nous en sommes à 3200 milliards de dettes, ce qui représente 111% du PIB.
00:41 La dette a triplé en valeur, elle a doublé en pourcentage du PIB.
00:45 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que nous sommes trois fois plus en faillite ?
00:49 Mais être trois fois plus en faillite, qu'est-ce que ça signifie si on était déjà en faillite ?
00:55 Je m'abuse, d'abord parce que ces chiffres ne disent rien au commun des mortels,
00:59 ensuite parce que la dette est à l'état ce que le bigouane est à San Francisco.
01:04 C'est la faille de Sandréas, on sait que c'est possible, on n'y croit pas vraiment,
01:09 on se dit que ce sera pour les autres générations.
01:12 Et puis comme rien ne change, que les retraites sont payées, que le président a le chèque facile,
01:17 qu'aucune économie n'est jamais réalisée, que la dette augmente,
01:20 chacun se dit "ça passera encore", sauf qu'a priori ça ne passe plus.
01:25 Attention, danger ! Emmanuel Macron était présenté comme le Mozart de la finance,
01:31 le problème c'est qu'il a composé le Requiem.
01:33 [Rires]
01:41 Dies irae, jour... Vous avez fait du latin ?
01:46 Dies, le jour, irae, la colère, jour de colère. Dies irae.
01:50 [Musique]
01:54 [SILENCE]