Marcus Thuram, l'attaquant des Bleus et de l'Inter Milan, estime avoir progressé cette saison et savoure de retrouver un rôle d'avant-centre.
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00:00 A Milan, tu joues à l'Inter, tu joues à deux devant.
00:03 En équipe de France, c'est plutôt trois.
00:05 En quoi, qu'est-ce que ça change pour toi ?
00:07 Et dans quel système, dans quel schéma, tu te sens le mieux ?
00:09 Le plus à l'aise, le plus à ta qualité ?
00:11 C'est ma deuxième saison en tant que numéro 9.
00:13 Il ne faut pas oublier que ma première saison, j'ai évolué tout seul.
00:17 Donc j'ai commencé tout seul.
00:19 J'ai dû réapprendre à jouer devant à deux avec Lautaro cette saison.
00:23 Ça se passe plutôt bien, mais il ne faut pas oublier que j'ai commencé en tant que neuf tout seul l'année dernière.
00:29 Aujourd'hui, en équipe de France, est-ce que vous vous sentez comme un attaquant de pointe ?
00:34 Est-ce que vous pensez être fixé comme attaquant de pointe ?
00:36 Ou est-ce que vous acceptez encore de jouer à l'I gauche ?
00:39 Et deuxième petite question, en quoi vous avez progressé à ce poste d'attaquant de pointe depuis votre arrivée à l'Inter en 2016 ?
00:46 Bonjour.
00:48 Tout d'abord, oui, j'ai évolué à l'attaquant de pointe à l'Inter.
00:51 Mais qui suis-je pour dire je veux jouer là ou je veux jouer là ?
00:55 Si le coach me demande déjà un poste, je le jouerai.
00:58 Et où est-ce que j'ai progressé le plus ?
01:01 Je pense que c'est dans la relation tactique.
01:04 Comme je l'ai dit, avant je jouais tout seul en pointe.
01:06 Et cette année, jouer avec un partenaire, ça m'a appris à observer les déplacements de mes coéquipiers et de m'adapter.
01:13 Marcus, comment as-tu digéré l'élimination des champions ?
01:17 Est-ce que l'Inter faisait partie des trois, quatre clubs qui ont été dans le dernier carré, en favori ?
01:22 Est-ce que l'équipe de France arrive au bon moment pour prendre un peu d'oxygène et penser à autre chose ?
01:28 L'équipe de France arrive toujours au bon moment.
01:31 Mais non, ça a été une soirée compliquée.
01:34 Ça ne se fait jamais plaisir de se faire éliminer des ligues de champions.
01:40 Mais bon, on a un très grand objectif avec l'Inter, c'est de remporter ce 20e championnat.
01:47 Donc on va se concentrer sur ça.
01:50 Guilhem, une fois, tu nous avais dit qu'il y a longtemps, longtemps, qu'il te disait
01:54 "Quand tu joueras avec Jean-Pierre Galbar et Colé à la ligne, tu finiras avant centre".
01:58 Est-ce que tu en as reparlé souvent avec lui ? Est-ce qu'effectivement, c'était ta destinée de finir avant centre ?
02:04 Oui, on en parle souvent.
02:06 De l'époque où on était allié avec Pierre Fontaine au centre de formation, il me le disait, et pas que lui.
02:13 Je pense qu'aujourd'hui, je suis arrivé à un point dans ma carrière où j'ai été fixé en tant que numéro 9 et je m'y plais très bien.
02:23 Marcus, est-ce que tu penses justement que sur le poste d'avant centre, il y a une hiérarchie qui est en train de s'établir
02:27 et qui est en train de devenir le numéro 1, comme ce que disent les gens ?
02:30 Non, je ne pense pas qu'il y a de hiérarchie en tant que numéro 9.
02:35 Je pense qu'il y a 3 ou 4 profils assez différents qui peuvent apporter quelque chose que l'autre ne peut pas.
02:42 Et après, c'est le coach qui décidera qui mettra à l'avant de la tête.
02:46 Est-ce que vous n'êtes jamais senti aussi fort qu'en ce moment ?
02:50 La question, c'est est-ce que je suis dans la meilleure période de ma carrière ? Oui.
02:55 Je joue à l'Inter, on est premier du championnat, on est une équipe qui aspire à gagner le championnat.
03:02 Donc oui, je suis dans la meilleure période de ma carrière.