2013-2014 "Les Yeux dans la finale 2e partie"

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00:00:00 [Applaudissements]
00:00:15 [Silence]
00:00:30 [Applaudissements]
00:00:39 [Cris de l'ombre]
00:00:47 [Cris de l'ombre]
00:00:55 [Cris de l'ombre]
00:01:03 [Cris de l'ombre]
00:01:15 Ouais, Rennes fait 3-4 bonnes premières minutes, mais avec du répondant de notre part.
00:01:19 Je me souviens qu'il y a quelques tampons dès le début du match pour dire "on est là, on sera là".
00:01:25 Eux font une bonne entame, mais on répond, on est là, et au fur et à mesure on prend l'ascendant.
00:01:31 On voit que tous les duels gagnés par nos attaquants, par Claudio sur le côté, par Steven, par Toto, par Yad devant.
00:01:41 Claudio qui contrôle des ballons de la poitrine à 2 mètres de haut.
00:01:45 Tous les duels sont pour nous. On voit en face qu'ils sont un peu en train de douter, ils n'y arrivent pas, ils perdent des ballons.
00:01:53 Ils ne trouvent pas les solutions, et puis nous au fur et à mesure on monte en puissance.
00:01:59 On sent sur le terrain qu'on a pris le dessus, on a des opportunités, par contre on ne les marque pas.
00:02:07 On se dit qu'il faut les marquer parce que sinon, si on n'arrive pas à sanctionner nos moments forts, ça peut être un tournant après.
00:02:16 Je pense qu'on est super bien rentrés dans le match, en se créant beaucoup d'occasion, beaucoup d'opportunités, de centres qui passaient, de têtes.
00:02:24 On gagnait tous nos duels offensivement, devant ils ont fait un boulot monstre, ils prenaient tous les ballons de la tête.
00:02:31 On pilonnait cette équipe, on n'arrêtait pas d'attaquer, d'attaquer, d'attaquer.
00:02:36 On a eu cette récompense à la 37ème, je crois, qui était méritée parce qu'on avait vraiment les opportunités de marquer.
00:02:47 Je pense qu'on est rentrés dans cette finale par le bon bout en tout cas.
00:02:53 Coup de Pierre Eté, il est bien frappé encore et ça a été renvoyé par Sylvain Armand.
00:02:58 Martins Pereira qui va remettre, il n'y a pas de position d'or, jeu !
00:03:02 Et encore la claquette, elle est passée juste au-dessus, je voyais Benoît Costil la toucher, elle est passée juste au-dessus, cette tête de Mandanda.
00:03:10 Quelle occasion, quelle occasion, on la voit, ils sont couverts les guingampés, pourtant ils sont 6 couverts par cette remontée défensive tardive du René.
00:03:20 Là ça manque de précision, mais ils ne pouvaient pas la remettre puisqu'il y avait un hors-jeu tout de suite qui signalait derrière, donc il fallait qu'il tente sa chance.
00:03:28 L'angile.
00:03:30 Il est bien tiré encore, il est bien tiré.
00:03:35 La tête de Christophe Carbrotte.
00:03:37 Il va falloir qu'il se réveille le René quand même, parce que là ils sont un petit peu à morf en dormi dans ce début de match.
00:03:43 Ne serait-ce que dans la transmission de balles entre eux défensives, ça va à deux à l'heure, il va falloir quand même hausser un petit peu le rythme pour venir bousculer cette équipe guingampèse
00:03:51 qui les attend bien patiemment dans leur propre moitié de terrain, et qui ont bien mis une tactique en place, les obligeant à balancer.
00:03:57 Tant qu'ils ne prendront pas de responsabilité en termes de jeu à mettre le pied sur le ballon, ils vont à l'encontre quand même de sérieux problèmes.
00:04:05 Et évidemment, celle avec Guingamp.
00:04:08 Et le centre, et Artabari !
00:04:10 La tête plongeante, il y avait Christophe Mandane au point de pénalty.
00:04:15 Le but c'est effectivement de la reprendre au premier poteau, mais c'est vrai qu'il était déséquilibré sur cette tête plongeante.
00:04:22 Regardez derrière, si la balle passe, si elle est effleurée par les deux joueurs.
00:04:26 On se rapproche du poteau gauche de Benoit Costil.
00:04:32 Alors que nous avons le but, il nous sent carré au premier poteau.
00:04:42 Encore une fois, c'est un nouveau Diobovu, c'est pas le plus grand.
00:04:50 Sacrée détente on l'avait vu.
00:04:52 Exactement, détente verticale impressionnante.
00:04:54 Mais encore une fois, c'est Guingamp qui prend la mesure de la défense renaise sur ce coup de pied arrêté.
00:05:00 Regardez, cet effet du marquage de Konrad Sen et de Dokore.
00:05:05 C'était bien joué.
00:05:07 Très bonne intervention de Jonathan Martins Pereira.
00:05:11 Et ça va repartir avec l'Angile.
00:05:13 Oh le fond là, la feinte, et il va frapper !
00:05:15 Capé par Benoit Costil.
00:05:18 On sent qu'on prend le dessus.
00:05:20 Ce qui est manifeste, c'est que dès qu'il y a un ballon dans la surface renaise, c'est un Guingampais qui la touche.
00:05:26 On est en avance sur eux, et puis on a une première situation, une deuxième, une troisième.
00:05:32 Et là je me dis, j'espère qu'on va pas revivre le scénario des matchs de Montpellier, de Lille, de Lyon,
00:05:40 où on domine, où on se crée des occasions et on n'arrive pas à marquer.
00:05:44 Et puis finalement, le match se tourne.
00:05:46 Et puis c'est vrai que ce but de John qui est magnifique vient matérialiser notre domination,
00:05:56 et vient sanctionner une emprise sur le match.
00:06:00 Et à ce moment là, je me dis, ça y est, le vent tourne.
00:06:05 Parce que d'habitude en championnat, on ne concrétise pas.
00:06:08 Là on arrive à concrétiser.
00:06:10 Et je crois que ça nous a boostés, et ça a un peu plus éteint les renais.
00:06:15 En fait, moi je pense que le match, on l'a très très bien géré.
00:06:20 Mais pendant les 20-30 minutes, on était super bien.
00:06:23 Je me disais, c'est le moment de marquer, sinon je pense qu'on peut prendre un contre, ou une mauvaise action.
00:06:33 Et bim, John qui met le but je crois au bon moment.
00:06:37 Et ça nous sauve, ça nous libère encore plus.
00:06:41 Même si on recule un peu, mais c'est tout à fait normal, puisqu'on veut conserver le score.
00:06:47 Donc on fait tout pour très bien défendre.
00:06:50 Martin Péreira avec Yaka Baré.
00:06:55 Pour Claudio Bovu, le centre.
00:07:00 Il y a du monde.
00:07:02 Il y a la reprise.
00:07:04 Et le centre des sorties.
00:07:05 La reprise de Martin Péreira, qui ouvre le score sur cette superbe frappe renvoyée par la défense renaise.
00:07:14 Il n'y a pas grand chose à dire.
00:07:17 Ça a poussé depuis plusieurs minutes.
00:07:22 Les Guingampais décomplexés dans cette finale.
00:07:26 Récompensés de leurs efforts après une multitude de centres et quelques occasions devant le but.
00:07:32 Encore une fois, il y a de l'absence au niveau défensif.
00:07:36 Ce sont les Guingampais qui sont les plus mordants.
00:07:39 Ils ont la gnaque, on les voit, ils gagnent tous les duels sur ce centre.
00:07:42 Alors que Costil avait fait le plus dur en enlevant ce ballon de la tête de Younous Sankaré.
00:07:49 Et ça va revenir, ballon contré par Kanabi, me semble-t-il.
00:07:54 Et pourtant, il y avait à peu près 5 joueurs devant lui.
00:07:57 Toute la détermination au bout du pied.
00:08:00 Propulse ce ballon au fond du filet.
00:08:02 Et 38ème minute de jeu.
00:08:04 Les Guingamps, même un but à zéro.
00:08:07 En fait, c'est une touche, donc je fais ma touche, c'était pour Yates.
00:08:12 Je me remets en mouvement pour essayer de...
00:08:16 Je pensais qu'il allait me la remettre.
00:08:18 Il touche Claudio, donc moi je rentre.
00:08:21 Claudio fait un bon contrôle orienté, centre.
00:08:24 C'est Toto, je crois qu'il fait une tête.
00:08:28 Et à ce moment-là, le ballon est en cloche dans les 6 mètres.
00:08:32 Et je vois qu'il va y avoir un duel entre les défenseurs.
00:08:36 C'était Younous et le gardien.
00:08:39 Et pourquoi, j'en sais rien.
00:08:42 En tout cas, je sens que le ballon va arriver dans la surface à cet endroit-là.
00:08:46 Donc je me présente dans la surface.
00:08:48 Et j'ai la chance que le ballon me retombe pile dans les pieds.
00:08:52 Et puis après, arrive ce qui arrive.
00:08:56 Moi, j'étais déconnecté de la réalité.
00:09:00 Je pensais qu'il y avait une chose, c'était d'aller voir mes enfants, ma famille.
00:09:06 D'ailleurs, je leur disais, s'ils m'ont attrapé, Toto m'a attrapé direct.
00:09:11 Je disais, lâchez-moi, je veux aller voir mes fils, lâchez-moi.
00:09:14 Et voilà, c'était sûrement le plus beau moment de ma carrière.
00:09:20 Et voilà, c'est vraiment un moment particulier.
00:09:27 Mais ça restera gravé dans ma mémoire, en tout cas.
00:09:31 Donc après une touche, la balle revient.
00:09:35 Et Toski était à l'affût.
00:09:38 Une reprise de volée à la Louise Fernandez.
00:09:42 Et bon, Toski ne marque pas beaucoup.
00:09:45 Il marque ce jour-là.
00:09:47 Il met un super but.
00:09:49 Le premier était très important, juste avant la mi-temps.
00:09:52 Et il fallait vraiment, par rapport à la bonne première mi-temps qu'on faisait,
00:09:55 et le fait qu'on était au-dessus d'eux, qu'on les dominait,
00:09:58 il fallait à tout prix marquer ce but.
00:10:01 Et on le fait, juste avant de rentrer au vestiaire.
00:10:05 C'était un super moment.
00:10:07 Ils n'ont pas eu le temps de se rebuffer.
00:10:11 C'était la pause et on rentre avec une première mi-temps très accomplie.
00:10:18 - Préparation.
00:10:19 - Il joue en deux temps avec Jean Demacoun qui va avoir du mal à se retourner.
00:10:22 Il y a Thoïvon Henke là.
00:10:24 C'est dommage, rentré par Beaumu.
00:10:26 - Attention, tout le monde est là.
00:10:28 - Il est renvoyé au-dessus de la transversale.
00:10:30 - Il la touche, je crois.
00:10:31 - Ça va, ça.
00:10:32 - Oui, il la touche du bout des mains.
00:10:34 - Ça a été vu par l'arbitre assistant, placé juste derrière la cage.
00:10:39 - Oui, il la touche.
00:10:40 - Et ça a été vu par les équipes de Fred Goddard.
00:10:44 - Il ne fait plus la joie en deux temps.
00:10:46 Il faut la mettre dans la boîte.
00:10:47 - Encore bien frappé, il y a du monde.
00:10:49 Et à la tête de Sylvain Ramond.
00:10:50 - Et là, il a eu la chance.
00:10:51 - Il a pris confiance, Martin Sperreira.
00:10:54 Et il a bien fait.
00:10:55 Cette frappe en première intention.
00:11:00 - À l'image de l'équipe, on était vraiment tous très, très bien dans cette finale.
00:11:05 On tentait tous des choses et on réussissait les choses qu'on tentait.
00:11:10 Et voilà, oui, bon, il ne fallait pas rêver non plus au deuxième but.
00:11:15 Mais en tout cas, j'ai essayé.
00:11:18 Et puis voilà, ça aurait pu marcher, oui.
00:11:21 Je leur dis qu'ils sont dedans.
00:11:37 Qu'ils sont dedans, qu'il n'y a rien de fait.
00:11:39 On mène au score, c'est super, mais il n'y a rien de fait.
00:11:42 Je leur demande de rester dans leur match, de ne pas se laisser griser par l'ambiance.
00:11:48 Je leur demande aussi de, voilà, partir du moment où on mène 1-0, on ne peut pas se faire contrer.
00:11:53 On ne peut pas se faire contrer parce qu'on n'a pas d'espace à offrir aux Rennais.
00:11:58 C'est aux Rennais d'aller chercher les choses.
00:12:00 À nous de bien défendre ensemble pour ne rien leur donner.
00:12:07 Comme on n'est pas très bon sur nos entames de deuxième mi-temps, je leur demande d'être attentif.
00:12:15 Mais bon, ça, je l'ai déjà fait à plusieurs reprises.
00:12:18 Ça ne nous empêchait pas de prendre des buts en début de deuxième.
00:12:21 Voilà, et puis je leur demande, avec le staff, à partir du moment où on a pris l'ascendant,
00:12:28 on a pris la main, il faut garder la main.
00:12:30 Et garder la main, c'est être très attentif, c'est continuer à jouer.
00:12:33 Si on peut mettre le deuxième, il faut mettre le deuxième.
00:12:35 Le coach laisse généralement 3-4 minutes, le temps que tout le monde récupère.
00:12:40 Et puis après, il prend la parole, il corrige les choses qui ne vont pas trop.
00:12:45 Il insiste sur les choses qu'on a bien faites.
00:12:47 Je ne me souviens plus exactement de ses mots, mais je crois que la mi-temps était,
00:12:51 je ne dirais pas quasi parfaite, mais vraiment très bien.
00:12:55 Je ne me souviens plus exactement de ce qu'il avait dit.
00:12:59 En tout cas, entre nous, c'était de continuer sur ce qu'on faisait.
00:13:04 Et surtout, de ne pas reculer en pensant que le 1-0 suffirait.
00:13:09 Il fallait vraiment enfoncer le clou parce qu'on avait senti une telle domination
00:13:14 qu'il fallait encore qu'on marque un autre but, voire plus.
00:13:20 Mais en tout cas, qu'on ne les laisse pas se reprendre dans le match.
00:13:23 Et puis finalement, on est à peine assis sur l'entame qu'on met le deuxième.
00:13:28 Et c'est la plus belle chose qui pouvait nous arriver sur cette finale.
00:13:32 C'est d'éteindre les ambitions de Rennes avec un but très, très rapide.
00:13:39 Est-ce qu'on va voir un autre Rennes dans cette deuxième période ?
00:13:42 J'espère parce qu'on n'a pas été bon dans notre première mi-temps.
00:13:47 On a la compatibilité que dans la technique.
00:13:50 Donc si on ne fait pas mieux...
00:13:53 Attention à Mustapha Yatamaré !
00:13:58 Le meilleur buteur de la Coupe de France qui vient crucifier Benoit Costil.
00:14:03 Complètement seul !
00:14:05 Et si on ne fait pas autre chose, évidemment, Philippe Montagnier n'est pas devant.
00:14:10 Mais là, le marquage Rennes a été resté ou vestiaire ?
00:14:14 Exactement.
00:14:15 T'as raison de le dire, Kader, parce que là, c'est le début de deuxième période.
00:14:19 C'est vraiment que le message que les joueurs avaient pris conscience qu'il fallait revenir avec un nouvel état d'esprit, une nouvelle motivation.
00:14:25 Mais là, c'est du grand n'importe quoi.
00:14:28 Il y a Mustapha Yatamaré, complètement seul, arrivé dans le dos de la défense centrale.
00:14:33 Il a deux mètres du but, en plus, que ce soit le gardien ou les défenseurs,
00:14:37 personne ne veut intervenir pour intercepter ce ballon.
00:14:40 C'est une offrande.
00:14:42 Et donc, il a bien profité pour cueillir à froid les Rennes, alors qu'ils ont joué la première minute de cette seconde période.
00:14:52 Et voilà, la mi-temps arrive et là, c'est le chaos.
00:14:56 Au bout de deux minutes, même pas une minute de jeu, il y a Steven qui met un magnifique centre.
00:15:01 Et j'ai juste à placer ma tête.
00:15:03 Et voilà, là, on sent que c'est un chaos quand même qu'on leur met.
00:15:07 Et on n'a plus qu'à gérer le match.
00:15:09 J'aurais même pu mettre un troisième, mais voilà, il a été très bon, Caustille.
00:15:17 Du coup, on se contente du 2-0, mais très bon score.
00:15:21 Et voilà, je peux vous refaire le match.
00:15:26 Généralement, sur les buts, je fais un peu le vieux con.
00:15:29 Je ne vais jamais fêter les buts, parce que je sais l'importance que ça a de rester concentré.
00:15:36 Alors, si on va tous, les dix joueurs, sans le gardien qui reste quand même dans ses buts, fêter le but,
00:15:42 il y a vraiment après 30 secondes ou une minute où on n'a pas eu le temps vraiment de récupérer.
00:15:47 Donc, dans ces cas-là, moi déjà, je n'y vais pas.
00:15:49 Et puis, les trois, quatre joueurs qui sont autour de moi, je leur dis de rester aussi.
00:15:52 Et c'est tellement important.
00:15:54 On joue une finale, on ne va pas à 2-0 à la cinquantième minute,
00:15:59 commencer à penser qu'on a gagné.
00:16:01 Le plus important, on aura le temps de faire la fête à la fin.
00:16:03 Donc, il faut que des joueurs aillent fêter le but, c'est important.
00:16:07 Mais il faut qu'il y en ait d'autres qui restent extrêmement concentrés.
00:16:11 Parce qu'il y a cinq minutes très importantes.
00:16:14 Et ça fait 2-0 en faveur de Guingamp.
00:16:19 Philippe Montagnier, monsieur, abasordé.
00:16:22 Il a fait un gros ouf de dépit en finissant sa phrase.
00:16:27 Il vient de demander à l'instant un changement.
00:16:29 Il va y avoir des changements dans les secondes, dans les minutes qui viennent.
00:16:33 Et vraiment, il va changer quelque chose de manière très forte.
00:16:36 Il n'a pas le choix de faire entrer quelques solutions pas forcément offensives.
00:16:41 Le milieu de terrain.
00:16:44 Je veux bien qu'on parle de malédition côté René lors d'une finale.
00:16:48 Mais il faut d'abord la jouer aussi.
00:16:50 Ce ballon est dans les pieds de Decoré, finalement.
00:16:52 Tacklé par Lionel Matisse au moment où le milieu de terrain René a un petit peu touché.
00:16:59 Les armées, ça frappe.
00:17:00 À partir du moment où tu marques le deuxième but, pour nous, c'est fini.
00:17:08 Ils ne pourront pas revenir, c'est impossible.
00:17:10 Au pire, ils mettront un but, mais ils ne nous en mettront pas deux.
00:17:14 C'était sûr.
00:17:15 On était sûr de notre force.
00:17:17 On savait qu'en marquant ce deuxième but, il fallait qu'il soit très fort pour pouvoir
00:17:24 revenir au score.
00:17:25 C'est à ce moment-là que, déjà, on s'était dit qu'ils ne pourront pas venir nous la chercher.
00:17:31 Les deux buts, c'est plus compliqué pour l'équipe qui veut revenir au score.
00:17:37 Ça donne surtout beaucoup de confiance à l'équipe qui marque ses deuxièmes buts.
00:17:40 On les marque vraiment à des moments clés du match, entre le fait de marquer juste avant
00:17:45 la fin de la mi-temps et le début de la deuxième mi-temps.
00:17:50 Ça nous booste énormément.
00:17:52 Ça leur met un gros coup sur la tête.
00:17:54 On commence cette deuxième mi-temps comme on a fait la première, en avançant, en perdant
00:18:00 des ballons.
00:18:01 On est meilleur dans les duels.
00:18:03 Le capitaine Gagnon Pé a mis le pied.
00:18:06 Le corner des premiers poteaux envoyés par El Bé.
00:18:20 Le but peut-être.
00:18:21 Non, il y a Samassa qui a plongé le carrefouillage sur le gardien de but de Jean-Armel Kanabi-Hic.
00:18:28 Il est allé mettre le pied.
00:18:31 Ils ont monté un petit peu leur agressivité, les Rennais, sur ce corner relativement raté.
00:18:38 On voit, ils sont combattifs sur tous les duels.
00:18:41 Ils sont à deux doigts de réduire le score.
00:18:43 Ce pied, ce n'est pas celui-ci, le second, alors que la talonnade de Jean Domacoun avait
00:18:49 trouvé preneur.
00:18:50 La faute qui a été sifflée.
00:18:52 Le football, évidemment, qui nous a quittés cette semaine.
00:18:56 Pensez à ces deux enfants et à son épouse.
00:19:00 Attention, le côté décalage.
00:19:02 La frappe du pied droit, il a essayé d'ouvrir son pied.
00:19:05 C'est déchiré sur cette frappe.
00:19:07 Raté, sa frappe.
00:19:08 Dans le contexte de ce match où on était au-dessus, le public aussi, après, l'a ressenti,
00:19:13 nous a poussés.
00:19:14 Et ça donne beaucoup de confiance, de solidité.
00:19:18 A 2-0, il fallait qu'on défende notre but.
00:19:22 Et on était costauds.
00:19:24 Et ce public nous donne énormément d'énergie.
00:19:27 Ça pousse, ça transcende.
00:19:29 J'ai l'impression qu'il y avait une telle confiance sur le terrain, une confiance en
00:19:33 nous, une confiance dans ce match qui se déroulait parce qu'on était sur ce match au-dessus
00:19:39 d'eux.
00:19:40 On gagnait les duels, on défendait bien en bloc, ils ne trouvaient pas de solution.
00:19:44 On avait encore des opportunités de compte, même après le bel arrêt de Costil.
00:19:51 On a eu d'autres occasions.
00:19:54 Il ne fallait pas qu'ils marquent, parce qu'après, à 2-1, tout de suite, le rapport
00:19:58 de force peut s'inverser.
00:20:00 Mais on défendait bien, on était vraiment solides.
00:20:04 Et on a encore une occasion pour mettre le troisième but.
00:20:32 Costil fait un super arrêt.
00:20:34 On sent qu'on est encore dans le match et qu'il ne peut quasiment rien nous arriver.
00:20:42 Il y a un bon coup à jouer avec Yatabare.
00:20:47 Il est bon ce service à l'opposé pour Steven Langille qui va se mettre sur le pied droit
00:20:52 pour centrer.
00:20:53 Yatabare ! La parade de Benoit Costil devant Mustapha Yatabare qui n'était absolument
00:20:59 pas en jeu.
00:21:00 Sur chaque ballon aérien, il n'y a plus personne dans la défense renaise.
00:21:04 Ils sont dominés de la tête aux pieds à chaque fois dans les duels aériens.
00:21:08 Cette déviation qui a remis Yatabare dans le jeu.
00:21:16 Même s'ils ont fait rentrer des bons joueurs, notamment Entep et Oliveira, qui ont mené
00:21:25 un peu plus de dynamisme quand même.
00:21:27 Mais ce n'était pas la finale Arena, c'était encore la finale de Guingamp.
00:21:34 Et quels que soient les joueurs, on avait une telle force d'équipe dans l'équipe
00:21:44 qu'on ne pouvait que gagner cette coupe.
00:21:49 Le corner à suivre.
00:21:50 C'est trop long, trop haut et trop long.
00:21:54 Entep, centre d'Entep.
00:21:57 Ouh ce ballon ! Il y a eu un petit tirage.
00:22:01 Le mort de fin, c'est Christophe Carbrade pour le corner.
00:22:04 Et renvoyé premier poteau par Yoannel Matisse.
00:22:06 Et pour l'instant, temps fort, un petit peu stérile, mais temps fort en faveur de René.
00:22:13 C'est superbement fait et bien capté par Mamadou Sabassa.
00:22:17 6-7 minutes de jeu.
00:22:19 Ce n'est pas un cadeau, c'est touchant.
00:22:21 Il y a un 3 contre 3 intéressant s'ils trouvent Younous Sankaré à droite.
00:22:25 Voilà qui est fait.
00:22:26 Il y a Tabaré qui demande le ballon.
00:22:28 Deuxième poteau, il est tout seul une nouvelle fois.
00:22:30 Heureusement que Romain Danze était vigilant pour dévier ce ballon.
00:22:35 Avec Longil, on a du mal.
00:22:41 Du côté de René, alors que Dorian Levesque a pu faire 5-6 mètres tranquillement sans
00:22:49 être attaqué pour armer son pied gauche.
00:22:52 Inquiétant, inquiétant parce que même s'il a 2-0, ça semble difficile de revenir dans ce match.
00:22:57 Sur le banc, je me dis que les joueurs ont fait ce qu'il fallait, on mène 2-0.
00:23:01 On aurait pu mettre le troisième.
00:23:03 Kostil fait un arrêt merveilleux.
00:23:05 Ça m'embête qu'on ne mette pas ce troisième là parce qu'il restait encore du temps
00:23:08 et on aurait vraiment pris l'ascendant.
00:23:11 À ce moment-là, Philippe fait rentrer Oliveira qui passe en 4-4-2, ce qui ne leur arrive jamais.
00:23:16 Oliveira vient dans le dos des milieux, vient au cœur du jeu prendre le ballon, vient nous fixer.
00:23:22 Je me dis que les joueurs ont fait ce qu'il fallait, maintenant c'est à moi, c'est au staff,
00:23:27 vraiment de faire le bon coaching.
00:23:29 A nous maintenant qu'ils ont démarré les changements.
00:23:34 Je veux attendre le plus tard possible pour faire rentrer Mouss Diallo pour densifier le milieu.
00:23:39 On a une petite période de 7-8 minutes où Oliveira nous embête, où ça ne finit pas bien,
00:23:45 mais on sent qu'il reprend un peu d'ascendant dans le match.
00:23:50 On fait rentrer Mouss qui était extrêmement déçu de ne pas démarrer le match.
00:23:56 Je lui avais dit une parole avant l'échauffement où il était très touché, très déçu de ne pas être titulaire.
00:24:06 Je suis allé le voir très calmement, je lui ai dit « Écoute, tu te mets dedans,
00:24:10 remets-toi dedans Mouss parce que là, tu n'es pas apte à jouer.
00:24:14 Donc fais l'effort de te remettre dedans, si tu ne te remets pas dedans, je te le dis tout de suite,
00:24:17 tu ne joueras pas la finale. »
00:24:19 Je l'ai laissé avec ces paroles-là, il s'est remis dedans,
00:24:22 et psychologiquement, il a été important dans sa rentrée,
00:24:26 parce qu'il a apporté à nouveau de la présence.
00:24:30 Sur les coups de pied arrêtés, il était très présent, Rennes poussait.
00:24:34 Et puis ça nous a, après cette période que j'appelle la période Oliveira,
00:24:38 où Rennes reprend l'ascendant, je trouve qu'on calme à nouveau tout ça par l'entrée de Mouss.
00:24:44 Et Martin Spirera, avec Yatabare, qui lui va avoir du travail pour le coup.
00:24:54 Il est tout seul, il n'est absolument pas en jeu.
00:24:57 Claudio, pauvre nu.
00:24:59 Crocher, crocher, crocher.
00:25:01 Il faut frapper, il a frappé.
00:25:03 L'angle est fermé.
00:25:04 Frappe du poteau, droit de Benoit Costil, manqué de soutien.
00:25:09 On va revoir ça avec...
00:25:10 On voit bien là, ce jeu à trois.
00:25:12 C'est un cas d'école en plus.
00:25:16 Et là, l'occasion était trop belle pour ne pas la tenter,
00:25:21 mais c'est vrai qu'avec sa vivacité, dans ses appuis, dans sa conduite de balle,
00:25:25 un petit 1 contre 1, un petit crochet à l'intérieur, il aurait pu le faire aussi.
00:25:28 L'accélération d'Oliveira, avec Romain Alessandrini.
00:25:32 Oliveira, Alessandrini, c'est superbement fait.
00:25:36 Une bonne couverture de Martin Spirera.
00:25:40 Alors que Samas a pris un coup, de même que Lionel Matisse.
00:25:47 Il s'est sacrifié presque.
00:25:49 Perreira également, il est allé au charbon pour empêcher la frappe Rennaise.
00:25:54 C'était bien ce double 1-2 entre Alessandrini et Perreira.
00:25:58 Dommage, parce qu'ils avaient bien perforé cette défense,
00:26:02 ils étaient bien rentrés dans la surface.
00:26:04 Je crois qu'il n'y a pas eu de plus d'accompagnement sur cette action de la part de leurs coéquipiers.
00:26:08 Donc on avait un capital de conscience.
00:26:10 Ce soir, on a vraiment montré ça.
00:26:13 Pour le moment, ça se passe très bien pour nous.
00:26:15 Donc on est super contents.
00:26:17 Attention.
00:26:18 Merci beaucoup.
00:26:19 Il a bien fait, Steven, de dire qu'en foot, rien n'est fini.
00:26:22 Même si c'est compliqué, ce n'est pas fini.
00:26:25 Heureusement que Samas a débié cette frappe d'Oliveira.
00:26:29 Elle n'était pas facile cette frappe.
00:26:31 Cet enchaînement là.
00:26:32 Il était masqué en plus, Samas.
00:26:34 On sait que même à la 85e, 86e, 87e, un but peut tout de suite fragiliser.
00:26:40 Après, on imagine les dernières minutes avec des grands ballons devant.
00:26:45 Il peut tout se passer.
00:26:46 Donc toujours très concentré.
00:26:47 Mais on sent que ça arrive.
00:26:50 On sent aussi que les 11 joueurs, en partant de mousse devant,
00:26:55 sont en train de défendre comme des chiens.
00:26:58 Vraiment, pour nous marquer un but là et pour passer, ça sera compliqué.
00:27:02 Donc petit à petit, on se dit que ça touche au but.
00:27:07 Son coaching aura eu le mérite de réveiller un peu cette équipe renaise.
00:27:12 Elle est bien tirée.
00:27:13 Personne, Toyvonen, qui a vu ce ballon lui passer devant le crâne.
00:27:19 C'est des galettes ces ballons là.
00:27:21 Je ne comprends pas qu'il n'y a pas un joueur qui la coupe cette trajectoire.
00:27:24 Il l'a coupée, regardez Manu.
00:27:26 Il l'a coupée sans vraiment la couper.
00:27:28 Il a coupé le nom.
00:27:30 Mauvais timing pour l'attaquant suédois.
00:27:34 30 encore dans le temps réglementaire.
00:27:37 Alessandrini et personne pour couper ce ballon.
00:27:40 Encore Matisse en opposition.
00:27:42 C'est frappé trop fort au-dessus de la transversale de Mamadou Samassa.
00:27:48 L'occasion était trop belle parce qu'elle revenait parfaitement sur lui.
00:27:51 Donc on a brossé de l'intérieur pour se trouver la lucarne opposée ou le poteau opposé.
00:27:56 Au tableau d'affichage.
00:27:59 La transmission pour Thibaut Giresse qui va lancer Atik sur le côté droit.
00:28:06 La remise instantanée pour Yatabaré.
00:28:08 Il a trébuché Mustapha Yatabaré.
00:28:11 Et c'est encore Thibaut Giresse qui est là-bas.
00:28:15 Pour aller gagner quelques secondes face à Romain Danze.
00:28:20 Et ressortir proprement ce ballon pour Dorian Levesque.
00:28:24 Ah oui, Thibaut Giresse. Cette fois-ci c'est sans carré.
00:28:29 Il y a les rentrées de Fatih et Thibaut qui stabilisent aussi.
00:28:33 Parce qu'on a l'ascendant et on a besoin de ces deux joueurs-là qui sont très intelligents,
00:28:37 qui sont très rigoureux tactiquement.
00:28:39 On a besoin de ces joueurs-là pour bloquer les couloirs et venir aider nos latéraux.
00:28:43 Ils le font merveilleusement bien.
00:28:46 Et ça nous permet de bien gérer notre fin de match.
00:28:50 Parce que finalement, même si on avait l'ascendant, on se dit toujours que si Rennes revient à 2-1,
00:28:56 un coup de pied arrêté, une inattention, le match tourne.
00:29:00 Il reste du temps et on ne peut pas se permettre ça.
00:29:02 Et je trouve que le fait d'être resté à 2-0 a été important.
00:29:09 La faute va revenir avec Alessandrini qui le met dans le paquet.
00:29:12 Et c'est Martins Pereira avec Atik.
00:29:15 Martins Pereira à nouveau.
00:29:17 Avec Atik à nouveau.
00:29:20 Pereira qui arrive d'un doublé dans cette finale.
00:29:22 Il a raison d'y croire.
00:29:24 Il y a quelque chose.
00:29:27 Il y a quelque chose.
00:29:28 Faute sans doute de Pagiot.
00:29:33 On voit qu'il ne prend pas vraiment le ballon.
00:29:35 Frappant chené, bien capté.
00:29:38 Parfaitement même capté cette frappe de Kanabi.
00:29:41 Capté par Mamadou Samassa.
00:29:44 En revanche, sur la faute du Rennes.
00:29:48 On fait déjà la victoire sur le Mont-Gagnon.
00:29:55 Il reste 20 secondes.
00:29:57 Regardez Rodolphe à votre droite.
00:30:00 Eric Blaik qui est allé quand même encore voir Jocelyne Gourvenegh
00:30:04 pour lui donner des renseignements.
00:30:07 Il lui donne le décompte.
00:30:08 45 secondes, 20 secondes, 10 secondes.
00:30:11 Après lui il reste 5 secondes.
00:30:13 On va voir s'il a raison.
00:30:14 Sacré monsieur, un sacré adjoint.
00:30:17 J'en ai parlé récemment.
00:30:19 Voilà qui est fait.
00:30:21 Le premier titre pour ce jeune entraîneur, Jocelyne Gourvenegh.
00:30:25 18 ans de carrière.
00:30:28 Et une reconversion, ma foi, parfaite.
00:30:33 En tant que coach.
00:30:35 La fierté au coup de sifflet final.
00:30:37 La fierté d'avoir finalement que notre plan ait réussi.
00:30:42 La semaine, le jour du match, la stratégie en cours de match.
00:30:46 On avait mis en place quelque chose.
00:30:48 Et ça a fonctionné.
00:30:50 C'est une fierté immense.
00:30:52 J'étais dans la surface de réparation, il me semble, avec Christophe Kerbrat.
00:31:02 De la joie.
00:31:03 Après je n'ai plus réellement de souvenirs du moment présent.
00:31:07 Une joie immense.
00:31:09 Et par rapport aux autres, on a la sensation d'un match parfait.
00:31:17 Que le plan s'est déroulé sans accrocs.
00:31:19 Que tout a été de A à Z.
00:31:21 On a une sensation, ça y est, on a bien fait le boulot.
00:31:24 Ce n'est pas un peu les montagnes russes comme en 2009.
00:31:27 On est la Ligue 2.
00:31:29 Ils mènent au score.
00:31:31 On repasse devant.
00:31:33 Ils ont des grosses occasions.
00:31:35 On est plutôt le petit.
00:31:36 Ça pousse, ça pousse.
00:31:37 Là non, on a maîtrisé de A à Z.
00:31:39 C'est terminé, c'est bon.
00:31:41 L'allévée s'est restée plutôt constante.
00:31:45 L'explosion de joie, pour ma part, a paru peut-être moins forte.
00:31:51 C'est des moments difficiles à expliquer.
00:32:14 C'est tellement de joie, tellement de bonheur.
00:32:21 Et en même temps de fierté d'avoir la famille qui est là avec toi.
00:32:24 Qui partage ce moment.
00:32:27 Que c'est difficile à expliquer.
00:32:30 Mais en tout cas, c'était tellement beau de partager ça avec le peuple Guingampé.
00:32:36 Et nos familles, que ça en est inexplicable.
00:32:39 On sait que c'est une joie immense.
00:32:42 On le voit sur leur visage.
00:32:44 Après on fait le tour avec la coupe.
00:32:46 Mais on sait que pendant le moment du match,
00:32:49 on sait qu'il se passe quelque chose.
00:32:52 Que le public est en trance.
00:32:54 Et qu'ils vivent un grand moment.
00:32:57 La France est un pays qui est très fort.
00:33:01 Et c'est un pays qui est très fort.
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00:36:14 Et c'est un pays qui est très fort.
00:36:16 Je suis heureux de revenir Thibaut.
00:36:18 Parce que c'est le capitaine qui doit soulever la coupe.
00:36:20 Mais ça fait bizarre de la soulever.
00:36:22 On a tous bossé.
00:36:24 Je ne peux pas faire monter tout le monde.
00:36:26 Mais Thibaut est le vice-capitaine.
00:36:28 Thibaut était là en national.
00:36:30 Thibaut a une part active dans les succès de Guingamp
00:36:32 Thibaut a une part active dans les succès de Guingamp
00:36:34 depuis 3-4 ans.
00:36:36 Meilleur buteur en national.
00:36:38 Il a continué en Ligue 2.
00:36:40 Donc c'est normal qu'il vienne avec moi.
00:36:42 Et puis quand je relève la coupe,
00:36:44 c'est la joie pour des joueurs comme nous.
00:36:46 c'est la joie pour des joueurs comme nous.
00:36:48 Comme moi au Stade de France.
00:36:50 Soulever en tant que capitaine.
00:36:52 Le premier.
00:36:54 Regarder notre public.
00:36:56 Mes parents qui sont dans le stade.
00:36:58 La famille.
00:37:00 Je pense à ça à ce moment-là.
00:37:02 La joie qu'ils ont.
00:37:04 Ma propre joie.
00:37:06 Je l'avais vécue dans d'autres finales.
00:37:08 Mais en étant capitaine,
00:37:10 ça met encore un truc en plus.
00:37:12 (cris de joie)
00:37:14 (cris de joie)
00:37:16 (cris de joie)
00:37:18 [Musique]
00:37:21 [Applaudissements]
00:37:24 [Musique]
00:37:28 [Applaudissements]
00:37:32 [Musique]
00:37:36 [Applaudissements]
00:37:40 [Musique]
00:37:44 [Applaudissements]
00:37:49 [Musique]
00:37:52 [Applaudissements]
00:37:56 [Musique]
00:38:00 [Applaudissements]
00:38:04 [Musique]
00:38:08 [Applaudissements]
00:38:12 [Musique]
00:38:17 [Applaudissements]
00:38:20 [Musique]
00:38:24 [Applaudissements]
00:38:28 Une fois qu'on y est, Stephen Langy me dit "Coach, on monte les marches en deuxième, vous avez vu ?"
00:38:35 Je lui dis "Bah ouais, vous avez fait ce qu'il fallait, c'est bien."
00:38:38 Et donc, il y a tout ce protocole-là, le fait d'aller voir le président de la République, d'aller voir M. Legret aussi.
00:38:45 C'est un moment fort parce qu'on soulève le trophée.
00:38:48 Lionel appelle Thibault pour soulever à deux le trophée, ce qui est magnifique.
00:38:53 Et puis, c'est la matérialisation de...
00:38:57 Tu vis ce que tu suis le samedi soir depuis tout gamin à la télé,
00:39:03 quand tu vois les joueurs recevoir le trophée des mains du président de la République.
00:39:09 Et puis là, c'est toi qui es acteur et c'était super.
00:39:14 Et puis après, il y a la photo en bas, on est tous allongés avec les confettis.
00:39:18 La musique, ça c'est des moments magiques.
00:39:21 [Musique]
00:39:35 On veut rester dans le stade parce que l'ambiance est incroyable.
00:39:41 On peut aimer aussi le tour d'honneur parce qu'on a d'abord démarré par les Guingampais.
00:39:46 Et puis ensuite, les joueurs se sont retrouvés devant le virage Rennais.
00:39:50 Je crois qu'il y a eu beaucoup de respect de la part des joueurs de Guingamp et du staff.
00:39:54 On a été, je trouve, assez dignes, assez mesurés vis-à-vis du public Rennais, qui était déçu.
00:40:00 Je trouve qu'il n'y a pas eu de démonstration exagérée.
00:40:04 Je trouve qu'on a respecté aussi les Rennais, qui étaient dans la peine évidemment.
00:40:10 À titre personnel, pour moi qui ai été Rennais pendant longtemps, c'était aussi, je voulais faire sobre.
00:40:15 Mais il fallait qu'on finisse quand même notre tour d'honneur.
00:40:18 Et puis on n'a pas pu rester sur le terrain parce qu'on nous appelait au vestiaire pour le contrôle antidopage.
00:40:24 Il a fallu rentrer un peu précipitamment. On aurait voulu que ça se poursuive.
00:40:29 Et puis, voilà.
00:40:33 Moi je pense déjà à la conférence de presse qui m'attend.
00:40:38 Je sais très bien que s'il y a une personne dans toute cette troupe qui doit tout de suite penser à la suite, c'est moi.
00:40:45 Parce que je sais qu'il y a Monaco derrière, qu'il y a Toulouse derrière, qu'il y a Marseille derrière.
00:40:50 Qu'on a encore besoin de points, de beaucoup de points.
00:40:53 Et qu'on a une marge de manœuvre très réduite.
00:40:56 Et qu'il est inconcevable, une fois maintenant qu'on a gagné la Coupe, qu'on ne fasse pas ce qu'il faut en championnat.
00:41:04 Et donc, voilà, on ne peut pas vraiment apprécier le retour au vestiaire.
00:41:09 Pour moi, ça sonne la fin de la Coupe de France.
00:41:12 Voilà, le coach c'est une personne qui nous fait confiance, qui connaît nos qualités.
00:41:21 Donc voilà, on peut créer des exploits, même si on n'a pas l'équipe pour rivaliser les premiers rôles de championnat comme Paris, Monaco, Saint-Etienne, Lille, etc.
00:41:38 Mais voilà, sur quelques matchs, on peut marquer un coup et montrer qu'on est présent.
00:41:48 Je pense qu'il nous a apporté cette confiance, cette envie, cette sérénité surtout.
00:41:56 Je pense que notre jeu, notre envie est à l'image du coach.
00:42:03 Voilà, toute la gloire revient au coach parce qu'il a fait du bon boulot cette saison.
00:42:14 Enfin cette saison, comme les années précédentes de toute façon.
00:42:18 On connaît maintenant tous ses qualités.
00:42:22 Il nous pousse toujours vers le haut, on le ressent et on le voit sur le terrain.
00:42:27 Vainqueur de la Coupe de France, regarde, prends le temps.
00:42:32 Coupe de France, c'est pas fini.
00:42:37 Vainqueur, 2013-2014, c'est pas beau. 2-0 encore contre Rennes, un beau derby.
00:42:43 Oh ça va !
00:43:09 Les gars, il y en a qui ont le contrôle, les pompiers, c'est Benoit.
00:43:12 Oh, il y a un match à la fin.
00:43:15 Mathieu, joli, hein ?
00:43:23 Mathieu, Mathieu.
00:43:26 Allez les gars, c'est cool, c'est super fort.
00:43:30 Lou, Lou, Lou !
00:43:33 Allez, Marabitou.
00:43:35 Allez, Jay.
00:43:37 Lou, Lou, Lou !
00:43:39 Attends, je t'ai bloqué, gros.
00:43:53 Mathieu, Mathieu, Mathieu !
00:44:01 Papala, papalou ! Papala, papalou ! Papala, papalou ! Papala, papalou !
00:44:12 Lou, Lou, Lou ! Lou, Lou, Lou ! Lou, Lou, Lou ! Lou, Lou, Lou ! Lou, Lou, Lou !
00:44:23 On a fait un putain de bloc, hein !
00:44:29 Putain de bloc !
00:44:31 C'est la première fois que j'en ai vu un putain de bloc.
00:44:34 C'est une phase ascendante, et c'est pour ça qu'à ce moment-là, il faut être conscient de ce qu'on vient de réaliser.
00:44:42 Après avoir été en national, d'être monté sur le dernier match, d'avoir passé une saison en Ligue 2, d'être monté après,
00:44:49 de gagner la Coupe de France, pour le club, pour cette équipe qui est jeune, qui est en train de se construire,
00:44:57 c'est grandiose, donc il faut profiter à fond de ce moment.
00:45:01 On sait que depuis cette victoire, il n'y a que Paris qui a gagné des titres,
00:45:06 donc des titres, il n'y en aura pas beaucoup à distribuer dans les années à venir pour les autres clubs,
00:45:13 et donc c'est énorme.
00:45:17 Le rallye au top, c'est comme ça !
00:45:19 Ouais tiens, prends une, mon maître.
00:45:23 Ouais !
00:45:25 Tiens, je prends juste là, il me prend et après je fais le...
00:45:28 Allez les gars, allez les gars !
00:45:30 Yannel, ça te fait plaisir de recevoir le soutien de Noël ce soir ?
00:45:34 C'est sympa, c'est très bien.
00:45:37 Ça fait plaisir, touche féminine dans le vestiaire, là il y a plein de bruit de partout.
00:45:42 Non, non, c'est bien, c'est bien, merci.
00:45:45 Merci, bravo.
00:45:46 Après, je te le réalise un petit peu maintenant.
00:45:49 J'ai pas l'habitude, le vestiaire de l'autre c'est...
00:45:54 Il y a de l'ambiance, c'est un peu bruit de partout, il y a plein de bruit de partout.
00:45:59 Là, j'intéresse plus personne, merci.
00:46:03 C'est sympa de faire une photo avec elle, très jolie, avoir une jolie femme dans le vestiaire,
00:46:12 c'est très courtois, mais c'est très sympa.
00:46:16 Elle est bretonne, elle était je crois au collège ou au lycée dans le coin,
00:46:21 donc c'était un beau clin d'œil sur une finale 100% bretonne.
00:46:24 Elle a fait l'hymne breton, c'est des petits moments qui sont gentils, c'est des clins d'œil.
00:46:32 Ça c'est mes anciens, ça c'est du solide, ça c'est l'héritage.
00:46:38 On serait pas là les gars sans eux.
00:46:42 L'ADN, bravo !
00:46:44 L'ADN d'Ox, ça tient à quoi ?
00:46:47 Tous les anciens vainqueurs de la coupe,
00:47:00 et puis voilà, il doit y avoir Gingrand qui est pas loin.
00:47:05 Ils ont arrêté les inscriptions.
00:47:09 Ah ouais, il n'y a plus de place. Ils ont arrêté en 67.
00:47:12 Le retour est toujours extraordinaire, entre celles de 2009 et de 2014,
00:47:16 voir tout ce monde à l'aéroport, dans la ville, au stade, c'est extra.
00:47:23 C'est aussi des super moments, des super moments à vivre,
00:47:28 tous les gens affichent un sourire, on voit la joie qu'on procure dans ces moments-là à tout le monde.
00:47:34 C'est extraordinaire et c'est des grands moments.
00:47:39 C'était nécessaire que les joueurs le fêtent avec le public aussi, de manière mesurée.
00:47:42 On est rentrés le dimanche en étant très fatigués, mais il fallait la présenter.
00:47:47 Mais en même temps, je me dis, voilà, il y a la journée qui se joue.
00:47:52 Pendant qu'on présentait la coupe, il y avait la 36e journée,
00:47:57 avec des résultats qui étaient très importants.
00:48:01 Et puis, quand je vois cette communion, je me dis, c'est pas possible,
00:48:06 ça peut pas être la soupe à la grimace en fin de saison, quand on voit ça, c'est pas possible.
00:48:10 Si on ramène la coupe et qu'un jour après on est en Ligue 2, ça le fait pas.
00:48:17 Donc, il faut profiter du moment présent, parce que de toute façon, on l'a fait, et puis il faut communier.
00:48:22 Mais c'est pas fini.
00:48:27 [Cris de joie]
00:48:31 [Cris de joie]
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00:49:45 [Cris de joie]
00:49:49 [Cris de joie]
00:49:52 On le sent à Guingamp, il y a beaucoup de marques de sympathie quotidiennement ici.
00:49:57 On est là pour faire nos courses, les gens ont toujours un petit mot sympa pour nous.
00:50:00 Même quand ça va mal, accrochez-vous les gars, c'est toujours avec beaucoup de pudeur,
00:50:05 mais toujours un petit mot. Après dans ces moments-là, c'est sûr que c'est décuplé,
00:50:10 mais ça serait malhonnête de dire que ça se passe dans ces moments-là.
00:50:14 Ici ça se passe tout le temps et le public montre toujours beaucoup de ferveur,
00:50:19 beaucoup d'amour pour nous.
00:50:22 [Cris de joie]
00:50:26 [Cris de joie]
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00:50:41 [Cris de joie]
00:50:45 [Cris de joie]
00:50:48 C'est un moment de partage, on sent que les gens sont fiers de nous.
00:50:55 Même si nous on est un peu fatigués de tout ça,
00:50:59 on a senti beaucoup d'amour, beaucoup de fierté surtout des gens.
00:51:05 C'est vraiment un plaisir de pouvoir...
00:51:09 Comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est une récompense quand même pour un joueur
00:51:14 d'avoir cet amour-là des gens autour de toi.
00:51:20 Je pense qu'on leur devait bien de remporter ce titre-là
00:51:26 parce que c'est vraiment des gens exceptionnels.
00:51:30 [Cris de joie]
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00:52:22 [Cris de joie]
00:52:26 Au stade, il y a déjà plus de monde que dans la ville.
00:52:30 Et là, quand on gagne la Coupe de France, c'est encore plus.
00:52:34 Les gens viennent de partout.
00:52:37 C'est impressionnant.
00:52:41 On va voir encore plus. C'est là, il y en a encore plus.
00:52:44 C'est impressionnant.
00:52:47 [Cris de joie]
00:52:51 [Cris de joie]
00:52:55 [Cris de joie]
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00:53:08 [Cris de joie]
00:53:11 [Cris de joie]
00:53:14 Ce n'est pas pour être méchant avec le public des clubs où je suis passé.
00:53:19 Mais, rien que là, c'est juste...
00:53:22 C'est l'ambiance anglaise.
00:53:25 C'est l'euphorie.
00:53:28 Les gens sont motivés.
00:53:31 Ils sont cool, super gentils.
00:53:34 Je vais arrêter de les flatter.
00:53:37 Mais franchement, c'est sincère tout ce que je dis.
00:53:40 Et oui, franchement, ne changez rien.
00:53:44 Continuez à faire ce que vous faites, parce que c'est juste énorme.
00:53:48 [Cris de joie]
00:53:52 [Cris de joie]
00:53:56 [Cris de joie]
00:54:00 [Cris de joie]
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00:55:16 [Cris de joie]
00:55:20 [Cris de joie]
00:55:24 Dire qu'on est une équipe de coupe ?
00:55:28 Peut-être, parce qu'on l'a remporté, les gens peuvent le dire.
00:55:32 Non, nous on est une équipe professionnelle.
00:55:35 On essaye de jouer nos matchs le plus sérieusement possible.
00:55:38 Il y a des jours où on est bien, il y a des jours où on est moins bien.
00:55:42 En Coupe de France, on n'a pas fait d'erreur.
00:55:45 Mais je pense que dans l'ensemble, on a quand même fait la saison parfaite,
00:55:49 parce qu'on a su se maintenir.
00:55:51 On est des promus, l'objectif c'était de se maintenir.
00:55:56 Coupe de France, comme je disais, c'est un bonus.
00:55:58 On l'a remporté, on a écrit l'histoire comme j'ai dit précédemment.
00:56:03 Donc c'est très bien, c'est très bien.
00:56:07 Je pense que c'était un vrai partage.
00:56:10 On sentait que les gens avaient envie de venir, de nous voir.
00:56:15 On sentait un engouement particulier dans la ville.
00:56:19 J'allais acheter des pâtes, on parlait de la finale.
00:56:22 J'allais acheter le pain, on parlait de la finale.
00:56:25 On sentait qu'il y avait une grosse attente sur ce match-là.
00:56:27 On a réussi à le préparer sereinement.
00:56:33 Sans le jouer avant, sans faire une montagne.
00:56:37 On allait pour jouer un match de foot, et pas, comme le coach nous l'avait dit,
00:56:42 participer à une fête.
00:56:44 Je pense que ça a été très important pour nous de le préparer comme ça.
00:56:49 Ça a porté ses fruits, comme on dit.
00:56:54 Je pense qu'on a écrit l'histoire du club, encore une fois.
00:56:57 C'est un rêve de gosse.
00:57:01 Même dans nos rêves, je ne sais même pas s'il y a un joueur qui a rêvé de gagner la Coupe de France un jour.
00:57:10 Mais en tout cas, c'est beau ce qu'on a produit.
00:57:14 On est très fiers.
00:57:16 Tant mieux, franchement, on peut être fiers de nous.
00:57:22 Il n'y a pas beaucoup de joueurs qui remportent une Coupe de France dans sa carrière.
00:57:26 Et nous, on l'a fait.
00:57:28 On a écrit une histoire et on a un lien à vie dans le football et avec l'en avant de Guingamp.
00:57:37 C'est un super parcours, avec les moyens de Guingamp, avec l'effectif de Guingamp.
00:57:44 Sans penser qu'on est des joueurs moyens.
00:57:49 Ils ont beaucoup plus les moyens que nous.
00:57:52 C'est tout simplement une saison grandieuse.
00:57:54 Je dis souvent, quand on me demande au sujet de l'équipe, qu'est-ce que tu en retiens ?
00:58:01 J'en retiens déjà une famille, les joueurs.
00:58:05 C'est vrai qu'on s'entend tous très bien.
00:58:09 Et ensuite, on est des chiens.
00:58:11 On a la dalle et sur les matchs-là, ça se ressent.
00:58:16 Les équipes qui nous rencontrent sentent vite qu'on a plus envie qu'eux.
00:58:19 Et la différence se fait là.
00:58:21 Intrinsèquement, peut-être que les joueurs en face sont de meilleure qualité, comme à Monaco par exemple.
00:58:26 Mais au niveau de l'état d'esprit et de l'envie, il n'y a aucune équipe qui aura plus envie que nous.
00:58:32 On joue au foot, je ne dirais pas pour gagner des titres.
00:58:36 Mais on arrive à être professionnels parce qu'on a la gagne en soi.
00:58:39 En tout cas, moi je l'ai.
00:58:42 Au bout quatre fois d'une même compétition, de la Coupe de France, j'en suis fier.
00:58:48 Je suis un gagneur et je suis content d'avoir gagné ces trophées.
00:58:52 Je ne dirais pas qu'on joue au foot.
00:58:56 Certains des grands joueurs qui sont dans les grandes équipes, c'est le palmarès.
00:59:03 Pour d'autres joueurs, c'est déjà d'avoir une longévité, d'être régulier en Ligue 1.
00:59:10 Et puis après, quand on peut apporter des titres, il y en a qu'on n'a pas du tout.
00:59:14 Il y en a qui y sont parce qu'ils sont dans les grands clubs.
00:59:18 Et puis il y en a d'autres qui arrivent en passant par Auxerre, par Guingamp, avoir une Coupe de France avec un club de Ligue 2.
00:59:24 Je crois aussi que c'est quelque chose d'exceptionnel.
00:59:28 Je suis très fier de ça.
00:59:30 Il y a toujours une incertitude sur le physique.
00:59:35 Comme on dit souvent, c'est la tête qui guide les jambes.
00:59:40 Quand tu es motivé, tu as l'envie.
00:59:42 Le physique, on est prêt, donc on suit.
00:59:46 Mais c'est vrai que ça a été des semaines éprouvantes.
00:59:49 Parce que psychologiquement, il fallait toujours se remettre dedans.
00:59:53 Après une joie, on ne pouvait pas trop profiter.
00:59:57 Il fallait qu'on se remette au travail.
00:59:59 Et ça a été assez compliqué.
01:00:02 Je crois qu'on peut tirer un gros coup de chapeau à l'équipe.
01:00:05 Parce qu'aller chercher ce titre-là et aller chercher le maintien juste derrière,
01:00:09 avec des matchs aussi durs que contre Monaco ou contre Toulouse,
01:00:14 c'est un grand coup de chapeau à l'équipe qui a fait ce qu'il fallait et qui a été tout simplement grandiose.
01:00:20 De le brandir, de faire la photo, d'avoir la médaille,
01:00:26 tout ça, ce sont des choses qui vont rester.
01:00:29 Et quand même, quand on est guingamp, de la regagner cinq ans après, c'est juste incroyable.
01:00:34 C'est incroyable.
01:00:36 Et ça, les joueurs l'ont fait, c'est magnifique.
01:00:39 [Applaudissements]
01:00:54 (Bruit de moteur)

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