L'arrière droit du SC Fribourg revient, dans un entretien avec Bertrand Latour, sur son choix de partir jouer en Allemagne, sur l'objectif des Jeux Olympiques et sur ses ambitions pour l'avenir.
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00:00 Bonjour Kylian, est-ce que tu peux nous raconter ton parcours parce que tu as fait ta formation
00:08 initialement en France à Metz.
00:10 Qu'est-ce qui t'a décidé de partir de la France si jeune pour aller en Allemagne ?
00:15 Le club c'était un club familial dans lequel je me voyais grandir.
00:19 Dans le projet on me laissait du temps, que ce soit pour l'adaptation au niveau de la
00:23 culture, de la langue.
00:25 Est-ce que tu parles allemand ?
00:26 Oui, je parle allemand, ça va j'ai pris des cours au début mais franchement ça allait
00:32 vite.
00:33 Je pense qu'au bout de 2-3 mois déjà je pouvais tout comprendre sur le terrain et
00:38 en dehors du terrain.
00:39 Après parler c'était un peu plus compliqué mais ça s'est fait vite.
00:42 La chance que j'ai c'est qu'on n'avait pas beaucoup d'étrangers dans l'équipe,
00:44 ça veut dire qu'il fallait parler allemand pour pouvoir se faire comprendre avec tout
00:48 le monde.
00:49 Qu'est-ce qu'est la Bundesliga en particulier ? En quoi est-ce que c'est un championnat
00:53 qui est difficile ?
00:54 C'est difficile, peu importe l'équipe qu'on a jouée, qu'elle soit première ou dernière,
00:59 tout le monde essaie d'attaquer.
01:01 C'est un championnat intensif dans les courses, dans l'envie, dans les duels.
01:06 Comment tu vois ton métier ? Parce que c'est vrai que le poste d'arrière-droite ou d'arrière-gauche
01:10 il est particulier.
01:11 Il y a ceux qui considèrent qu'on doit d'abord bien défendre et éventuellement attaquer
01:15 si on a la possibilité et d'autres qui pensent que tout le travail est surtout offensif.
01:20 Comment tu vois ça toi ?
01:21 Je pense qu'il y a des périodes dans le match où il faudra porter offensivement,
01:25 mais il y a des périodes dans le match où il faudra aussi porter défensivement car
01:29 on aura peut-être un temps faible.
01:30 Je pense que c'est surtout le bon mix qu'il faut savoir trouver dans un match.
01:34 Et puis, à partir du moment où on a trouvé le mix, je pense qu'on est bien.
01:38 On va parler de l'équipe de France.
01:40 Ça peut avoir une saveur particulière pour toi les Jeux parce que ta maman est une ancienne
01:45 athlète.
01:46 Les Jeux c'est à toi quelque chose de particulier.
01:47 Ma mère a fait de l'athlétisme.
01:49 Elle a été championne de France, elle a déjà été aussi en équipe de France d'athlétisme.
01:55 Après voilà, elle a fait son petit parcours.
01:58 Ça ferait un petit hommage à ma mère en l'occurrence.
02:00 Est-ce que tu te souviens de ta première discussion avec Thierry Henry ?
02:02 Quand même, oui, je m'en souviens.
02:05 C'était la première fois que je suis venu ici.
02:06 C'est sûr que ça fait quelque chose quand on connaît la carrière qu'il a eu en tant
02:10 que joueur.
02:11 Quoi que tu penses à l'équipe de France A, c'est un rêve ou c'est un objectif ?
02:14 On est là en équipe espoir.
02:17 C'est la prochaine porte.
02:18 Il n'y a que les A.
02:19 On sait qu'au poste latéral droit, en l'occurrence, il y a des possibilités à ce poste-là
02:27 à pouvoir évoluer en équipe de France.
02:29 Il y a des joueurs devant qui font le travail.
02:32 Il faut aussi faire le maximum en club et montrer de bonnes performances pour espérer
02:37 un jour pouvoir être sélectionné et me faire ses preuves.
02:40 Merci beaucoup Kylian.
02:41 Je vous en prie.
02:42 [Musique]