TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Je voulais revenir sur Stéphane Plaza.
00:03 L'animateur a organisé une réunion mardi matin avec l'ensemble des franchisés Stéphane Plaza et Mobili,
00:07 l'occasion pour lui de faire le point avec les collaborateurs, une semaine après sa garde à vue.
00:11 Qu'est-ce qui s'est dit pendant cette réunion ? Comment les franchisés ont-ils réagi ? Où en est l'enquête ?
00:15 Ronan Lebas, franchisé, Stéphane Plaza est avec nous ce soir. Merci Ronan, merci d'être avec nous.
00:19 Vous étiez présent lors de la réunion, mais juste Michel, on en est où de Stéphane Plaza ?
00:23 Alors Stéphane Plaza, l'affaire commence au mois de septembre.
00:30 En début de l'année, les choses se sont accélérées, puisque trois ex-compagnes sont entendues par la police.
00:40 Et parmi ces trois ex-compagnes, il y en a deux qui déposent plainte contre lui pour violence conjugale et violence physique.
00:51 Et le temps est un peu passé, pas beaucoup finalement, parce que les auditions sont en octobre, le 13 et le 23 octobre.
00:57 Et là, la semaine dernière, donc c'était mardi 12 mars, il a été placé en garde à vue afin de s'expliquer sur ses plaintes.
01:08 Il est resté un long moment en garde à vue, je crois qu'ils ont usé à peu près tout ce qu'ils pouvaient faire, c'est-à-dire 48 heures.
01:16 Ce qui veut probablement dire quand même qu'il y avait pas mal de questions à lui poser et que les réponses en tout cas ne devaient pas satisfaire les enquêteurs.
01:25 – D'accord, vous avez des infos, Gilles, sur Miss Elie avant qu'on parle à Ronald ?
01:28 – Alors il sera jugé à la fin de l'été pour violence habituelle sur conjoint, il risque une lourde peine.
01:34 Et pendant la confrontation, l'une des deux accusatrices a reconnu qu'elle avait créé des faux profils pour contacter son entourage.
01:43 Ce qui était important pour sa défense parce que lui, avant que l'affaire éclate, avait porté plainte pour harcèlement et cyberharcèlement.
01:50 Donc ça c'était, je dirais, important pour sa défense.
01:53 – Alors, on a entendu tout et n'importe quoi sur les franchises de Stéphane Plaza et sur le business de Stéphane Plaza.
01:59 Aujourd'hui, est-ce que les franchises sont touchées ou pas ? Ou est-ce que pas du tout ? C'est des rumeurs et c'est infondé.
02:06 – Alors déjà, une info, lui a fait prévenir que si jamais à la fin de l'affaire, il était totalement exonéré de toute faute, de toute charge,
02:17 il attaquerait ses accusatrices parce qu'il estime qu'il y a un préjudice.
02:23 Alors, Monsieur nous dira quel est l'ampleur du préjudice, mais de toute façon, lui estime que son image a été atteinte, son honneur a été atteint,
02:29 il nie les faits et comme il y a préjudice, si jamais il en sort blanchi, exonéré, il attaquera en répercussion.
02:35 C'est évident que pour certains franchisés, c'est lourd à porter en ce moment.
02:39 Il faut rappeler que M6 qui ne l'a pas lâché est actionnaire majoritaire.
02:42 – 66% en marché.
02:43 – Voilà, et suit extrêmement précisément tout ce qui se passe.
02:47 Je crois qu'il a, lui, encore 25% si je ne m'abuse de… je crois.
02:51 – Comment ça fait de chiffre d'affaires cette affaire-là ?
02:53 – Alors je vais vous le retrouver.
02:55 – 22 millions par an ?
02:56 – Je vais vous le retrouver.
02:57 – Très bien, non mais écoutez, c'est… ok.
03:01 Comment ça va déjà, Ronan ?
03:03 – Bah écoutez, ça va.
03:05 – C'est parce que vous êtes franchisé Stéphane Pazan et Mobilier,
03:07 est-ce que c'est compliqué au quotidien ou est-ce que vous ne le sentez pas du tout ?
03:11 – Alors on ne va pas dire qu'on ne le sent pas du tout.
03:13 Forcément c'est compliqué.
03:15 – Déjà, les Mobilier c'est compliqué en ce moment déjà.
03:17 – Déjà, ça fait deux ans qu'on est en crise quand même dans les moutons.
03:20 – C'est ça, exactement.
03:21 – Il faut savoir qu'aujourd'hui, n'importe quel franchisé ou agence indépendante vous le dira,
03:25 on est encore en train de payer des PGE du Covid.
03:27 – Je sais, c'est une catastrophe.
03:29 – Malheureusement, c'est un peu…
03:30 – Il y a plein d'agences qui ferment.
03:33 – Il y a 800 agences l'année dernière, il y en a 800 prévues encore cette année.
03:35 Donc ce n'est pas facile.
03:37 Après, sur l'affaire Pazan, il y a deux choses en fait.
03:42 Il y a l'impact psychologique et l'impact financier.
03:46 Heureusement pour nous, la marque Stéphane Pazan et Mobilier
03:49 est devenue une marque très très forte sur ces dix dernières années.
03:52 D'ailleurs, elle a été élue quatre fois agence immobilière de l'année,
03:56 elle a été élue deux fois marque préférée des Français,
03:58 donc à un moment donné, ce n'est pas pour rien.
04:00 Moi, je ne suis pas là pour juger ou dire ce qui s'est passé ou ce qui ne s'est pas passé,
04:03 je n'en sais rien.
04:05 D'ailleurs, avant ça, je voudrais dire une chose,
04:07 effectivement, et c'est la chose la plus importante,
04:09 que s'il y a eu, bien évidemment, des violences ou quoi que ce soit,
04:11 ça doit être condamné.
04:13 On est tous d'accord là-dessus.
04:15 Après, c'est pas condamné 4 000 personnes et 750 agences.
04:20 Le problème de ce qui se passe en ce moment, c'est les amalgames.
04:23 – 4 000 personnes et 750 agences ?
04:25 – 4 000 personnes et 4 500 agences, 4 000 personnes…
04:27 – Vous faites 22 millions d'euros de chiffre d'affaires ?
04:29 – Oui, 22 millions de chiffre d'affaires, c'est la franchise,
04:31 c'est le réseau de franchisés.
04:33 Je ne pourrais pas vous dire le chiffre si on calcule ça en chiffre d'affaires par agence,
04:36 mais quand je vous dis 22 millions d'euros, c'est ce que fait effectivement la France.
04:41 Après, c'est sûr qu'on a une baisse depuis deux ans,
04:44 parce qu'on souffre surtout de la crise immobilière avant tout.
04:48 – Bien sûr.
04:50 Alors, Stéphane Bazza a fait une réunion avec les franchisés.
04:53 Comment ça s'est passé cette réunion ?
04:55 – C'était une réunion qui s'est bien passée.
04:57 – Comment ça s'est passé ?
04:59 – En visio.
05:01 Tout le monde a regardé, bien évidemment.
05:03 – D'accord, c'est important, c'est vraiment important qu'on sache.
05:06 Il vous a dit quoi Stéphane ?
05:08 – Franchement, il était très touché, il était ému.
05:12 – Il vous a dit quoi ?
05:14 – Il nous a dit que déjà, toutes les rumeurs qui étaient en ce moment en train de paraître partout,
05:17 parce que ça, ça va, ça va…
05:19 – C'est bien que vous soyez là ce soir justement pour…
05:21 – Oui, enfin, je sais que beaucoup de franchisés n'ont pas voulu forcément prendre la parole ce soir.
05:26 Moi, je trouve que c'est important parce qu'il faut donner aussi sa vision de l'intérieur.
05:30 Donc déjà, il a fait assez toute rumeur.
05:32 Patrick Kinder, qui est là depuis longtemps dans le réseau,
05:35 il est toujours là, il sera toujours là demain.
05:37 – Patrick Kinder ? – Patrick Kinder.
05:38 – Il n'y a pas de surprise, c'est sûr, il reste là.
05:40 – C'est pas Kinder. Il m'a demandé de bien le préciser.
05:43 – Bien sûr.
05:45 – Il est toujours là avec son équipe, il travaille 7 jours sur 7,
05:47 parce que forcément, en ce moment, il faut mettre les douchés doubles pour nous épauler.
05:51 Donc il a balayé déjà toutes ces fausses rumeurs,
05:53 et puis après, il nous a surtout parlé du marché immobilier
05:57 et comment s'en sortir dans ce marché immobilier.
05:59 – Non mais il vous a dit quoi ?
06:00 Il vous a dit… c'est la première fois que vous échangez avec lui depuis le début de l'affaire, non ?
06:04 – Non, on a déjà échangé avec lui, il a déjà fait des visios, il nous a déjà parlé.
06:07 Il a toujours été là.
06:09 – Il a parlé de l'affaire ou pas ?
06:10 Il vous a affirmé que tout était faux, que l'enquête suivait son cours ?
06:13 Il vous a dit quoi ?
06:14 – Il nous a dit qu'il y avait une enquête, il suit son cours,
06:18 il y aura effectivement un jugement fin de l'été,
06:23 et que pour l'instant, rien n'est fait,
06:26 qu'aujourd'hui, il y a la présomption d'innocence,
06:29 et que là-dessus, voilà, lui, il n'est pas là pour, encore une fois, dire ce qu'il en est,
06:35 et moi, je n'en sais rien, il est simplement pour dire, voilà, l'affaire suit son cours,
06:39 et il faut attendre que l'affaire suive son cours.
06:41 Donc peu importe l'affaire, ce qui est important aussi pour nous,
06:44 c'est qu'on a 4000 personnes derrière sur le terrain, tous les jours.
06:46 – Vous avez ressenti un boycott des agences ou pas du tout ?
06:50 – Un boycott, alors, plus sur la première étape que sur la deuxième.
06:53 Quand je dis la première étape que sur la deuxième,
06:55 parce qu'il y a eu la semaine dernière, pour vous dire,
06:57 moi je me suis retrouvé en boucle pendant trois jours sur BFM TV,
07:01 alors je ne l'ai jamais demandé, juste pour vous dire quand même.
07:04 – Ça m'arrive toutes les semaines.
07:05 – Pardon ?
07:06 – Ça m'arrive toutes les semaines.
07:07 Donc voilà, la semaine dernière c'était beaucoup visible mais moins violent.
07:11 Où ça a été violent, c'est effectivement la première fois,
07:13 parce que quand vous avez un réseau qui est au summum,
07:15 effectivement, qui a réussi ce qu'il a réussi,
07:17 puis tout d'un coup vous avez ça qui tombe,
07:19 forcément ça a quelques impacts, et ça a eu des impacts.
07:22 Le plus gros impact, et je pense à mes confrères sur le terrain,
07:24 vous l'avez déjà montré dans l'émission, c'est les vitrines taguées.
07:29 Ce qui est écrit, enfin à un moment donné, on est défranchisé, on est indépendant.
07:34 – C'est pour rien. La semaine dernière, il y a encore une vitrine,
07:37 une de mes confrères qui a eu sa vitrine taguée.
07:40 On était en train de savoir, tiens, tu veux que je vienne te t'aider ?
07:42 On va aller acheter un pot chez Castorama de peinture pour repeindre ta vitrine.
07:45 Donc c'est ça qu'on subit, alors qu'on n'y est pour rien.
07:48 – Alors, c'est vrai qu'il vous a proposé des places pour le concert de Taylor Swift.
07:52 – Oui, ça c'est le côté Plaza, il a envie de détendre un peu les choses.
07:55 – C'est quoi alors ? Qu'est-ce qu'il a dit ? C'est quoi cette histoire ?
07:57 – En fait, il a mis en place un jeu-concours au tirage au sort,
08:00 et effectivement, il a réussi à avoir des places pour Taylor Swift.
08:04 Il les a mis en jeu, il va les offrir à deux de ses franchisés,
08:07 pour, c'est du Plaza, il avait envie de donner un peu de notes positives,
08:11 un peu de humour, et puis il a un peu des troupes.
08:14 – Oui, parce qu'il a quand même dit qu'il s'excusait profondément
08:17 auprès de tous les franchisés. Je m'excuse, et encore plus
08:20 que vous soyez les dommages collatéraux de cette affaire,
08:23 parce que c'est vrai qu'il est inquiet pour ça.
08:25 Donc, ces places de concert, ça paraît anecdotique,
08:27 de dire "la vie continue, et puis je suis avec vous".
08:30 Il a dit aussi, donc ça vous l'avez expliqué, qu'il est présumé innocent,
08:33 et il a insisté sur le fait que sa version n'a jamais changé depuis le début,
08:37 et puis il vous a dit aussi qu'il n'est pas, je ne suis pas un homme violent.
08:41 Voilà, ça c'est ce qu'il répète, c'est son mantra,
08:44 c'est "je ne suis pas un homme violent".
08:45 – Absolument, ça fait dix ans que je suis dans le réseau,
08:47 j'ai commencé le réseau avec lui, puisque je suis la première franchise
08:50 Stéphane Plaza qui a vu le jour en 2015.
08:53 J'ai fait des tournages aussi avec lui, parce que j'ai déjà été sollicité,
08:56 j'ai travaillé avec lui depuis dix ans,
08:58 je n'ai jamais vu de la violence en lui, ou quoi que ce soit.
09:03 Après, qu'il soit maladroit sur différentes choses qu'il dise,
09:06 ok, mais encore une fois, c'est Stéphane Plaza, et on l'aime aussi pour ça.
09:10 – Comment ça a été accueilli par les autres franchisés ?
09:13 Est-ce qu'ils ont été rassurés ou pas ?
09:15 – Certains oui, d'autres non, c'est sûr qu'on est dans une conjoncture difficile,
09:20 donc on a un peu la double peine, donc forcément,
09:22 ils ne se sont pas forcément rassurés.
09:24 Après, je sais que le siège et Stéphane, encore une fois, il est là,
09:28 il est debout, malgré tout ça, parce que ce n'est pas évident,
09:31 comme vous le disiez tout à l'heure, il est très affecté,
09:33 parce que ça nous atteint directement, mais il est là, il est debout,
09:36 il est là avec son équipe du siège, et il essaye de construire
09:39 pour que demain on puisse dire que la marque Stéphane Plaza Immobilier
09:43 est toujours là, elle est bien présente.
09:45 – Il y en a qui ont envie de sortir ?
09:48 – Oui, il y en a qui ont envie de sortir, vous savez,
09:50 quand il arrive des histoires comme ça, forcément,
09:52 il y en a qui veulent quitter le navire, c'est normal.
09:54 – Il y en a qui l'ont déjà fait ?
09:56 – Il y en a qui l'ont déjà fait, oui, bien sûr,
09:58 et puis il y en a aussi qui viennent, il y en a aussi qui s'inscrivent quand même,
10:01 il y en a aussi qui demandent…
10:02 – C'est ça, aujourd'hui, est-ce qu'il y a encore des demandes de franchise
10:04 ou pas du tout ?
10:05 – Oui, alors après, il y en a moins, on va se le dire,
10:08 il y en a moins, mais de toute façon, je vais vous le dire,
10:09 il y en a moins dans l'immobilier, donc encore une fois, on subit une crise,
10:13 donc les ouvertures d'agences immobilières en ce moment,
10:15 il y en a quand même beaucoup moins.
10:16 Après, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on a encore des gens,
10:19 tiens, j'étais en entretien cet après-midi pour du recrutement,
10:22 on cherche beaucoup de monde dans l'immobilier,
10:24 et bien j'ai encore eu le plaisir d'avoir une personne en face de moi
10:27 qui me disait, voilà, moi j'ai envie de rejoindre Stéphane Plazza Immobilier
10:29 pour les valeurs que le réseau incarne, et ces valeurs,
10:32 c'est Stéphane Platza qui les a amenées, qui les a construites.
10:34 – Alors, est-ce qu'il y a des clients qui vous en parlent, lors de visites, etc. ?
10:37 Est-ce qu'ils vous disent, en ce moment, Stéphane Platza ou pas du tout ?
10:40 – Oui, on nous en parle, mais on ne nous en parle plus,
10:42 au départ on a pu nous en parler à tel point à nous dire,
10:45 bon, je ne vous confie pas de mandat de vente,
10:47 ou je ne veux pas faire le projet avec vous,
10:49 aujourd'hui, on ne nous en parle plus à ce niveau-là,
10:51 on nous en parle pour nous en parler,
10:53 tiens, j'ai encore vu votre patron à la télé,
10:55 mais j'ai l'impression quand même que ça n'a plus d'impact,
11:01 j'ai l'impression que les gens arrivent quand même à faire la part des choses,
11:04 entre nous, notre métier, qui est d'accompagner les gens dans leurs projets,
11:08 peu importe qui on est en fait,
11:11 et effectivement l'affaire Platza qui a lieu en ce moment.
11:15 – Donc pour l'instant, vous ne sentez pas une baisse incroyable ?
11:17 – En termes de chiffre d'affaires, non,
11:19 la baisse qu'on ressent c'est surtout par rapport à la crise.
11:21 – C'est ça, par rapport aux autres, vous ne mangez pas plus que les autres.
11:24 – Non, voire même, on a été surpris de voir qu'au niveau des chiffres,
11:27 par rapport à d'autres grands réseaux,
11:29 on était même plus intéressants en termes de chiffres
11:33 que d'autres réseaux l'année dernière, par rapport à la perte qu'il y a eu.
11:37 [Musique]