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Les Républicains lancent leur campagne pour les élections européennes ce samedi 23 mars.

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00:05:30 *Applaudissements*
00:05:42 Chers amis, il est devenu président des Républicains en décembre 2022.
00:05:48 Et depuis cette date, il se bat sans relâche sur tous les sujets pour que la droite reprenne le pouvoir et change véritablement les choses.
00:05:56 Mesdames et messieurs, je vous demande d'accueillir Eric Ciotti.
00:06:02 *Musique*
00:06:30 Mesdames et messieurs, mes amis, mes chers amis, mes chers compagnons,
00:06:36 quel bonheur de vous voir si nombreux aujourd'hui pour ce moment important,
00:06:44 pour ce moment essentiel où, autour de François-Xavier Bellamy, de Céline Himard, du général Christophe Gomart, nous lançons notre campagne.
00:06:56 Merci, cher François-Xavier.
00:07:00 *Applaudissements*
00:07:06 Merci, cher François-Xavier, d'avoir accepté de conduire cette bataille au nom de la droite, de ses valeurs, de son histoire.
00:07:24 C'est avec confiance que nous te suivons dans cette campagne.
00:07:30 Merci, chère Céline, de nous avoir rejoints.
00:07:34 *Applaudissements*
00:07:46 Merci de nous apporter ton expérience et ta passion, de représenter à nos côtés ce monde agricole et rural auquel les Français sont tant attachés.
00:08:00 Oui, ce monde que nous n'abandonnerons pas.
00:08:04 Tu en incarnes à la fois la permanence, mais tu en incarnes aussi la modernité.
00:08:10 Merci, cher général Christophe Gomart.
00:08:14 *Applaudissements*
00:08:26 Merci, cher général, cher Christophe, d'être monté à bord pour défendre la voix d'une France debout en Europe et dans le monde.
00:08:37 Une France prête à se défendre, à défendre ses valeurs, son histoire, son identité, ses frontières.
00:08:45 Et pour cela prête à se réarmer, militairement, bien sûr, budgétairement, naturellement, mais peut-être et surtout moralement.
00:08:56 *Applaudissements*
00:08:59 Merci à vous trois d'inaugurer cette campagne.
00:09:05 Une campagne que nous souhaitons conduire avec nos amis du Nouveau Centre, présidé par Hervé Morin.
00:09:13 *Applaudissements*
00:09:17 Tandis que certains s'égarent avec la Macronie, nous devons œuvrer, nous voulons œuvrer au rassemblement de ceux qui espèrent une alternative à droite.
00:09:31 *Applaudissements*
00:09:35 Une gratitude particulière en ce jour pour ceux qui portent notre famille politique à l'Assemblée, au Sénat et au premier rang d'entre eux, le président Gérard Larcher.
00:09:46 *Applaudissements*
00:09:59 Merci au président de nos groupes, Olivier Marlex, que je salue.
00:10:05 *Applaudissements*
00:10:11 Bruno, Bruno Retaillot, que j'excuse cet après-midi.
00:10:17 *Applaudissements*
00:10:25 Et puis, vous le comprendrez, je veux dire aujourd'hui et cet après-midi, une amitié et une fidélité singulières et particulières pour Laurent Wauquiez.
00:10:38 *Applaudissements*
00:10:49 Mes chers amis, mes chers amis, dans la campagne qui s'ouvre, notre message sera simple.
00:10:57 Face à ceux qui ne croient pas en l'Europe, face à ceux qui ne croient plus en la France, nous, nous croyons en l'Europe car nous croyons en la France.
00:11:07 Nous voulons une France responsable, libre, influente, dans une Europe forte et protectrice. Certains ne veulent plus d'Europe, certains ne veulent plus de l'Europe, dans un isolement suicidaire.
00:11:24 Certains ne veulent plus de la France dans un fédéralisme destructeur. Ce sont deux impasses funestes.
00:11:33 Pour le dire avec les mots du président Pompidou, c'est en nous montrant français que nous sommes européens.
00:11:41 *Applaudissements*
00:11:44 Voilà l'héritage de notre famille politique, une famille passionnément française qui a toujours clamé son attachement à l'idéal européen.
00:11:58 Nous l'avons fait progresser mieux que quiconque. Cet idéal, nous l'avons porté sur tous les fonds baptismaux.
00:12:07 Un idéal qui devait garantir la paix, l'unité, la prospérité. Nous n'avons, nous, jamais dévié de ce chemin.
00:12:18 Car tant que l'Europe est fidèle à elle-même, la France est fidèle à l'Europe.
00:12:25 *Applaudissements*
00:12:30 Cet idéal, certains l'ont dévoyé. De Gaulle et Adé Noër voulaient l'Europe des peuples et de la liberté.
00:12:39 Macron et von der Leyen ont construit l'Europe des normes et de l'impuissance.
00:12:44 *Hurlement*
00:12:46 Ils nous ont engagés dangereusement sur le chemin du déclin et de l'effacement.
00:12:53 Ils se sont fouvoyés à marchander avec la gauche et l'extrême gauche.
00:12:58 Ils nous condamnent à l'impasse décroissante et à l'inaction migratoire.
00:13:06 Nous ne voulons pas de cette compromission, celle des technocrates, celle de la décroissance,
00:13:13 celle qui ignore les nations, celle qui s'efface derrière les Etats-Unis et la Chine.
00:13:19 Le devoir de la France est tout tracé.
00:13:22 Pays fondateur de l'Union, puissance d'équilibre par vocation,
00:13:27 la France doit reprendre l'initiative de la construction européenne.
00:13:32 Mais malheureusement, depuis l'élection d'Emmanuel Macron, notre voie s'est marginalisée.
00:13:39 Nous l'avons vu encore récemment avec les déclarations « Va-t'en, guerre ! » sur l'Ukraine,
00:13:45 « Aventurisme irresponsable ! » rejetées par tous nos partenaires,
00:13:51 qui nous confinent dans un humiliant isolement.
00:13:56 On ne s'improvise pas, chef de guerre, avec des gants de boxe.
00:14:01 La guerre...
00:14:03 (Applaudissements)
00:14:10 La guerre, cher Christophe, ce n'est pas la recherche du buzz sur TikTok ou sur Instagram.
00:14:18 La guerre, c'est du sérieux. La guerre, c'est du sang.
00:14:23 Ce sont des drames, ce sont des larmes. Ne jouons pas avec elles.
00:14:28 L'Europe doit être réformée, bien sûr,
00:14:31 car partout sur le continent, la colère gronde en même temps que les périls montent.
00:14:38 Nous avons besoin d'une Europe qui nous protège de la guerre qui est à nos ports.
00:14:43 Nous avons besoin d'une Europe qui nous protège de l'islamisme,
00:14:47 l'islamisme qui nous frappe tous et partout, qui est l'ennemi du genre humain.
00:14:53 Et nous l'avons vu encore hier, à Moscou, avec cette effroyable attaque
00:14:59 qui nous rappelle à nous Français des heures sombres et douloureuses.
00:15:05 J'ai une pensée, cet après-midi, pour les victimes et leurs familles
00:15:10 de ce terrible attentat, et pour le peuple russe.
00:15:13 (Applaudissements)
00:15:18 L'Europe doit être intraitable face à cette menace.
00:15:24 La France doit se faire le porte-voix de cette exigence.
00:15:30 La voie de la France doit être celle du retour à l'idéal fondateur.
00:15:35 Changer l'Europe, c'est rappeler que nous ne serons jamais pleinement européens,
00:15:41 sans être pleinement libres.
00:15:43 Le projet européen ne se construira pas sans les peuples, ni à leur détriment.
00:15:49 À l'avenir, fidèle à la tradition gaulliste, nous voulons que tout nouveau traité européen
00:15:55 soit soumis à référendum, comme devra l'être tout élargissement.
00:16:00 (Applaudissements)
00:16:07 L'Europe doit être une Europe dépopée.
00:16:10 Aucun des défis du siècle ne doit être relevé sans l'Europe.
00:16:15 L'Europe ne doit pas être le lieu où les peuples s'abaissent,
00:16:18 mais le lieu où ils se grandissent, le levier d'archimèdes des viennes nations européennes.
00:16:24 Avec l'Europe, nous devons conquérir l'espace, lutter contre la crise climatique,
00:16:29 développer l'intelligence artificielle, obtenir la victoire sur le cancer.
00:16:34 Nous voulons aussi une Europe qui ne s'éteint pas,
00:16:38 une Europe fière, déterminée à défendre notre identité collective d'Européens,
00:16:43 héritier de la plus belle et de la plus grande civilisation de l'histoire, de l'humanité.
00:16:50 (Applaudissements)
00:16:52 Forgée au feu des lumières de l'antiquité gréco-latine et de la chrétienté,
00:17:00 comme l'écrivait Paul Veyne, partout, partout les noms de César et de Virgile,
00:17:07 partout les noms de Moïse et de Saint-Paul, partout les noms d'Aristote et de Platon
00:17:13 ont eu une signification et une autorité.
00:17:17 La et l'Europe, soyons fiers, soyons fiers de cet héritage,
00:17:25 soyons fiers de nos identités respectives et de notre identité partagée.
00:17:32 Et pour ce faire, la France, oui, notre France, doit être au cœur de l'Europe.
00:17:39 Oui, nous devons, dans cette campagne, porter le succès de la France en Europe.
00:17:46 La France doit être le cœur battant de cette Europe,
00:17:50 enanimer l'esprit d'épopée et faire figure de nation exemplaire.
00:17:56 Mais aujourd'hui, mais aujourd'hui, qui peut sérieusement prétendre
00:18:02 que la France est encore un exemple en Europe ?
00:18:06 Qui reconnaît encore notre pays ?
00:18:09 Qui reconnaît la France qui, hier, inspirée et guidée le monde par ses lumières,
00:18:17 il est urgent de remettre de l'ordre et de la liberté partout dans notre pays
00:18:24 pour rallumer cette flamme française qui vacille et qui pourrait s'éteindre ?
00:18:30 De l'ordre dans la rue, de l'ordre dans les comptes,
00:18:34 de l'ordre à nos frontières, de l'ordre dans nos institutions,
00:18:39 de la liberté dans notre économie pour ceux qui créent et entreprennent,
00:18:45 de la liberté pour nos élus, de la liberté pour nos familles,
00:18:50 de la liberté pour les Français qui travaillent, de la liberté pour tous.
00:18:56 Oui, de l'ordre et de la liberté, nous en sommes loin, très loin.
00:19:09 Le macronisme, oui, le macronisme, mes amis, est déjà fini.
00:19:19 Mais au demeurant a-t-il un jour commencé autrement que dans les paroles ?
00:19:26 La France est devenue un rythme de boxe, un lieu de conflit, d'affrontement permanent,
00:19:33 épuisé par les ruades de ceux qui communiquent au lieu de gouverner.
00:19:39 Que restera-t-il de la présidence de M. Macron ?
00:19:48 Que nous l'aigrera-t-il après 15 années passées au pouvoir, depuis 2012 ?
00:19:57 Un record d'immigration, un record de violence, un record de déficit,
00:20:05 un record de dette, un record d'impôt ?
00:20:10 Oui, malheureusement, la situation de la France ne nous permet pas de servir d'exemple
00:20:19 et encore moins de donner des leçons à l'Europe.
00:20:23 Où est notre exemplarité quand les impôts et les charges écrasants privent les Français
00:20:31 du pouvoir d'acheter et les entreprises du pouvoir de produire ?
00:20:36 Où est notre exemplarité quand une dette stratosphérique nous entraîne sur le chemin de la Grèce ?
00:20:44 M. Macron sera bientôt l'homme qui valait 1 000 milliards de dettes.
00:20:48 Où est notre exemplarité quand nos services publics, nos écoles, nos hôpitaux, nos tribunaux
00:21:03 ne répondent plus à leurs missions fondamentales ?
00:21:06 Où est notre exemplarité quand nos rues deviennent des coupe-gorges ?
00:21:11 Où est notre exemplarité quand l'immigration franchit tous les records historiques
00:21:17 malgré la volonté des Français d'y mettre un terme,
00:21:21 comme nous le proposons par notre référendum d'initiative partagée, auquel...
00:21:27 ...auquel s'opposent avec une énergie inégalée ceux qui nous gouvernent
00:21:41 parce qu'ils ont peur de la parole des Français ?
00:21:45 Où est notre exemplarité quand l'influence internationale de la France n'est plus que source de dérision ?
00:21:54 Non, la France de M. Macron mette-t-elle sa France ?
00:21:59 N'est-elle plus une France exemplaire ? C'est un contre-modèle.
00:22:03 Le président de la République a dilapidé notre crédibilité, nos finances, notre sécurité, notre souveraineté.
00:22:13 Je sais, mes amis, que par le passé, et il faut dresser ce constat avec lucidité,
00:22:21 les sirènes du macronisme ont pu être tentantes pour certains.
00:22:26 Pour certains Français qui partagent nos convictions, certains ont été abusés,
00:22:34 beaucoup se sont trompés, d'autres vous ont trompés.
00:22:40 Mais aujourd'hui, jugeons sur pièce, le bilan est là, devant nos yeux, tristement implacable.
00:22:49 Alors ce soir, je veux lancer un appel à ceux qui, à droite, depuis 2017, se sont éloignés de nous.
00:22:59 Le 9 juin, n'égarez pas de nouveau votre vote, car la France pourrait ne plus s'en relever.
00:23:07 Le 9 juin, n'égarez pas ce bulletin de vote si précieux.
00:23:14 Revenez au milieu de vos valeurs.
00:23:19 Revenez au sein de la droite républicaine.
00:23:32 Peu importe les chemins empruntés, nous devons nous rassembler pour la France.
00:23:38 N'égarez pas non plus votre vote vers le Rassemblement national.
00:23:45 Hier, ils vantaient le Brexit. On en mesure le résultat. Les Britanniques en mesurent le résultat.
00:23:55 Ils accenturaient la dégringolade financière. Ils accenturaient le chaos budgétaire,
00:24:03 avec un programme économique qui réhabilite la cistana.
00:24:08 Ils nous isoleraient davantage encore dans le monde.
00:24:12 Oui, l'unique alternative sérieuse, constructive, responsable au déclin, c'est nous.
00:24:21 Nous sommes les seuls à porter un idéal de droite, celui qui allie ordre et liberté.
00:24:43 Oui, l'unique alternative de droite, c'est nous.
00:24:49 Et j'oserais dire que nous sommes les seuls à droite dans cette campagne.
00:24:54 Fort de nos convictions et de notre histoire, fort de notre amour de la nation française,
00:25:07 fort de notre amour de notre civilisation européenne, nous sommes plus déterminés que jamais
00:25:13 à nous battre pour le succès de la France en Europe.
00:25:17 Nous sommes fiers, cher François-Xavier, de le faire derrière toi, car tu incarnes ce combat.
00:25:27 Tu incarnes cette dignité, ce sérieux et cette cohérence dont la France a tant besoin
00:25:51 et dont elle manque avec cruauté aujourd'hui.
00:25:55 Avec Céline Himard, avec Christophe Gomart, tu incarnes cette alliance des compétences,
00:26:02 de l'expérience et de la responsabilité.
00:26:06 Avec la délégation des Républicains au Parlement européen, que je salue collectivement aujourd'hui,
00:26:13 tu as toujours défendu les intérêts de la France en Europe.
00:26:18 Tu as toujours défendu une certaine idée de la France en Europe.
00:26:23 Tu es un homme de responsabilité, d'expérience et de courage.
00:26:35 Oui, vous avez bien travaillé.
00:26:38 Oui, vous avez beaucoup travaillé.
00:26:41 Merci à vous.
00:26:43 Vous avez porté une vision là où d'autres n'ont clamé que des slogans.
00:26:54 Vous n'avez pas été des intermittents de la politique spectacle.
00:27:00 Face à l'aveuglement et aux compromissions, vous n'avez jamais cédé.
00:27:06 Alors oui, à tous ceux qui croient toujours à la France,
00:27:09 à tous ceux qui ne croient pas que l'inéluctable déclin est écrit sur la dernière page d'un livre qui serait bientôt clos.
00:27:20 Alors à tous ceux-là, oui, je leur dis, rejoignez-nous.
00:27:24 Baptissons ensemble une troisième voie française et européenne
00:27:30 qui rejette tout à la fois l'impuissance et l'irresponsabilité.
00:27:35 Rejoignez-nous le 9 juin. Rassemblez-vous. Levez-vous derrière les Républicains,
00:27:42 derrière François-Xavier Bellamy.
00:27:45 Vive l'Europe, vive la République et vive la France !
00:27:50 - On va gagner ! On va gagner !
00:28:09 - Bellamy ! Bellamy ! Bellamy !
00:28:22 (Musique)
00:28:51 (Musique)
00:29:12 (Musique)
00:29:36 Mesdames et messieurs, elle est agricultrice dans le Tarn et porte fidèlement la voix de nos agriculteurs.
00:29:43 Elle vient de nous rejoindre parce qu'à nos côtés, elle veut véritablement changer les choses en France et en Europe.
00:29:50 Elle sera en deuxième position sur la liste de François-Xavier Bellamy.
00:29:55 Chers amis, je vous demande d'accueillir Céline Hima !
00:30:07 (Musique)
00:30:29 Chers amis, merci pour votre accueil et merci pour votre confiance.
00:30:44 Je veux vous dire tout d'abord combien je suis heureuse d'être parmi vous aujourd'hui,
00:30:50 parmi vous, militants des Républicains, militants pour la France.
00:30:56 Vous dire combien je suis heureuse d'être à vos côtés, derrière notre tête d'élite, François-Xavier Bellamy.
00:31:02 (Applaudissements)
00:31:14 Et derrière, notre président, Éric Ciotti.
00:31:17 (Applaudissements)
00:31:25 Heureuse d'être parmi vous, car je m'y sens chez moi, au milieu des valeurs qui sont les miennes,
00:31:33 car nous avons beaucoup de choses en commun.
00:31:38 Comme vous, je ne viens pas de nulle part.
00:31:42 Comme vous, je viens de la terre de France et j'en suis fière.
00:31:47 (Applaudissements)
00:32:01 Nous sommes tous les enfants d'un pays, d'une terre, d'hommes et de femmes
00:32:07 qui ont façonné les siècles, les paysages, le pays et à qui nous devons tant.
00:32:14 À Emmanuel Macron qui disait « Il n'y a pas de culture française »,
00:32:18 (Huées)
00:32:23 nous répondons, je réponds, par la fierté de l'enracinement.
00:32:28 (Applaudissements)
00:32:33 Soyons enracinés, chers amis, soyons enracinés dans nos territoires, dans nos familles,
00:32:40 dans notre histoire, dans notre culture.
00:32:44 Soyons enracinés, car plus nos racines seront profondes
00:32:48 et plus nous pourrons solidement nous tenir debout, en Europe et face au monde.
00:32:54 (Applaudissements)
00:33:02 L'enracinement, ce n'est pas le repli ou l'autarcie, mais c'est la pleine conscience de soi-même.
00:33:09 Dans un monde toujours plus concurrentiel, angoissant, périlleux,
00:33:15 n'oublions pas, à l'image du candidat de Voltaire, de cultiver notre jardin.
00:33:21 Comme vous le savez, le mien, jardin, s'étend sur plusieurs hectares.
00:33:28 C'est un grand jardin que mes parents avant moi et que quatre générations avant eux ont cultivé
00:33:35 et auquel j'ai choisi depuis plus de dix ans...
00:33:39 (Applaudissements)
00:33:59 ...et auquel j'ai choisi depuis plus de dix ans de me consacrer à mon tour.
00:34:04 Comme productrice d'alimentation, comme productrice d'énergie, comme productrice d'oxygène,
00:34:11 comme productrice de paysages, comme productrice de savoir-faire
00:34:17 que j'espère un jour transmettre aux générations qui viendront.
00:34:21 (Applaudissements)
00:34:29 Mon enracinement passe naturellement par ce choix d'être agricultrice,
00:34:34 métier que je suis très fière de représenter.
00:34:37 (Applaudissements)
00:34:45 Aujourd'hui, mon monde agricole est en souffrance et cela me touche de plein fouet.
00:34:52 Crise des vocations, crise du pouvoir d'achat, crise de l'asphyxie normative,
00:34:59 crise existentielle qui pousse parfois certains exploitants jusqu'à la dernière extrémité.
00:35:05 Je connais bien les souffrances de ma profession et je connais bien les difficultés dans nos campagnes.
00:35:12 Et cette souffrance, je ne m'y résigne pas.
00:35:16 Car l'agriculture n'est pas qu'un secteur parmi d'autres.
00:35:20 L'agriculture est le premier besoin de toute société.
00:35:24 Elle nourrit les gens de ce pays trois fois par jour.
00:35:27 Elle protège, entretient, organise nos paysages.
00:35:31 Le monde agricole doit être défendu et ce tout particulièrement en Europe.
00:35:37 Et d'autant plus défendu qu'il porte non seulement sa propre colère,
00:35:42 mais aussi la colère de tous ceux qui ne peuvent plus vivre de leur travail.
00:35:47 (Applaudissements)
00:35:57 La colère de ces chefs d'exploitation comme la colère de ces chefs d'entreprise,
00:36:03 indépendants, artisans, commerçants, ensevelis sous la paperasse,
00:36:07 de tous ces travailleurs assommés de charges et d'impôts.
00:36:11 Non, les agriculteurs n'émanent pas un combat égoïste, mais un combat national.
00:36:16 Et c'est pourquoi nous devons les soutenir sans relâche.
00:36:20 (Applaudissements)
00:36:35 Et c'est pourquoi j'ai voulu m'engager dans cette campagne auprès de vous,
00:36:39 aux côtés de François-Xavier Bellamy, dont je connais le travail depuis cinq ans au Parlement européen,
00:36:45 dont je connais l'intégrité, la droiture et la cohérence des convictions.
00:36:51 (Applaudissements)
00:37:01 Je suis fière de t'avoir rejoint, cher François-Xavier, et de mener le combat avec toi,
00:37:06 et avec le Général, avec Christophe Gomart, et avec notre Président Éric Ciotti,
00:37:12 pour que la voix de la France soit dignement portée en Europe.
00:37:18 Notre pays a besoin d'enracinement, et il a aussi besoin d'engagement.
00:37:25 Pour moi, l'engagement n'est pas une carrière, c'est d'abord un devoir.
00:37:30 (Applaudissements)
00:37:37 Parce que j'aime trop la France pour la regarder s'abîmer sans rien faire.
00:37:42 Parce que j'aime trop la France pour abandonner notre nation au déclin.
00:37:48 Parce que j'aime trop la France pour abandonner notre peuple au désespoir,
00:37:53 au sentiment de déclassement, au sentiment d'être méprisé par la classe politique dirigeante actuellement,
00:38:00 qui prône la mobilité, le mouvement, le traverser la rue pour s'en sortir,
00:38:04 où les gens des campagnes ancrés dans les territoires sont au mieux ignorés et au pire méprisés.
00:38:10 (Applaudissements)
00:38:20 Nous avons le devoir de nous battre et de nous engager, car nous aimons la France,
00:38:24 et car l'Europe a besoin de la France.
00:38:27 Et cet engagement, je le fais en cohérence avec mes valeurs.
00:38:31 Ce ne sont pas celles de la Macronie, au sein de laquelle j'ai régulièrement refusé de m'engager depuis 2017.
00:38:38 (Applaudissements)
00:38:48 Je suis fière, plus que jamais, de n'avoir jamais voté pour Emmanuel Macron, ni en 2017,
00:38:54 (Applaudissements)
00:39:00 ni en 2022.
00:39:02 (Applaudissements)
00:39:08 Car lorsque les deux quinquennats d'Emmanuel Macron s'achèveront, que restera-t-il ?
00:39:12 (Réactions)
00:39:14 Des mots, des palabres innombrables, des comités par douzaines,
00:39:19 mais rien, rien, rien pour la France et rien pour l'avenir de nos enfants.
00:39:26 (Applaudissements)
00:39:33 Emmanuel Macron est le spécialiste des grands mots, des grands plans, des grands débats,
00:39:39 des grandes initiatives et des grands discours.
00:39:42 Et il est aussi et surtout le spécialiste du grand enfumage.
00:39:46 (Applaudissements)
00:40:01 Emmanuel Macron est président depuis sept ans, avec son gouvernement.
00:40:06 Qu'a-t-il fait face à l'insécurité qui gangrène nos quotidiens ?
00:40:10 (Réactions)
00:40:11 Qu'a-t-il fait pour les Français qui doivent choisir entre se nourrir et se chauffer ?
00:40:15 (Réactions)
00:40:17 Qu'a-t-il fait face au mur de la dette dans lequel notre souveraineté est en train de s'écraser ?
00:40:22 (Réactions)
00:40:23 Qu'a-t-il fait pour obtenir cette régulation de l'immigration plébiscitée par les Français ?
00:40:28 (Réactions)
00:40:29 Et qu'a-t-il fait pour le monde agricole ?
00:40:31 (Réactions)
00:40:33 Si ce n'est illustrer ses propos de Voltaire qui disait
00:40:37 « On a trouvé en bonne politique le secret de faire mourir de faim
00:40:42 ce qui en cultivant la terre font vivre les autres »
00:40:45 (Réactions)
00:41:00 Il ne suffit pas d'envoyer son Premier ministre derrière une botte de foin
00:41:03 pour apaiser la colère des agriculteurs.
00:41:05 (Réactions)
00:41:09 L'enfumage, ça suffit ! Macron, ça suffit !
00:41:13 (Réactions)
00:41:31 Avec François-Xavier Bellamy et dans la continuité du combat mené pendant 5 ans
00:41:35 par nos eurodéputés les Républicains, nous proposons d'agir concrètement,
00:41:40 efficacement et avec bon sens en Europe pour protéger les agriculteurs
00:41:45 et aussi les pêcheurs et les acteurs de la forêt et du bois.
00:41:49 (Réactions)
00:41:55 Nous refusons la folie de la décroissance qui tuera l'Europe sans jamais sauver le climat.
00:42:01 (Applaudissements)
00:42:07 Nous voulons l'abrogation des dispositions du Pacte Vert
00:42:10 qui organise la décroissance et la dépendance aux importations.
00:42:14 (Applaudissements)
00:42:18 Nous refusons la folie d'une opposition stérile entre économie et écologie
00:42:24 où il faudrait choisir entre maintenir l'activité humaine sur nos territoires
00:42:28 ou préserver nos forêts mers et plaines.
00:42:31 Nous portons trois propositions très fortes pour l'agriculture et l'économie françaises.
00:42:36 D'abord, la création d'un principe de non-régression économique
00:42:41 qui viendra équilibrer le principe de non-régression environnementale.
00:42:45 (Applaudissements)
00:42:52 Ensuite, nous refusons la folie de la bureaucratie bruxelloise
00:42:56 qui précède la folie de la bureaucratie parisienne.
00:42:59 Et nous porterons une pause normative de cinq ans.
00:43:03 (Applaudissements)
00:43:07 Nous refusons enfin de considérer l'agriculture et la pêche
00:43:10 comme des secteurs secondaires.
00:43:12 Et nous les inscrirons dans le droit européen
00:43:14 comme étant d'intérêt général majeur.
00:43:17 (Applaudissements)
00:43:29 La crise qui frappe le secteur agricole n'est pas qu'une crise sectorielle,
00:43:34 mais le reflet d'une crise générale.
00:43:36 Et cette crise, c'est la crise de la transmission.
00:43:41 Transmission des vocations,
00:43:43 crise de la transmission des exploitations,
00:43:46 crise de la transmission d'une culture et d'un savoir-faire paysan
00:43:49 que les bobos écolo caricaturent à l'excès tout en la pastichant.
00:43:53 (Applaudissements)
00:44:00 Trop obnubilé par sa gestion technocratique,
00:44:03 le macronisme est complètement passé à côté de cette souffrance,
00:44:07 de cette crise, de sa dimension humaine et affective.
00:44:11 Car lorsqu'un agriculteur échoue à transmettre son exploitation,
00:44:15 quand il échoue à transmettre le fruit d'une vie de travail
00:44:18 et parfois même de plusieurs générations de travail,
00:44:21 quand il échoue à transmettre sa terre et sa passion,
00:44:25 il y a dans cet échec une dimension charnelle et affective
00:44:29 qu'il nous faut connaître et reconnaître.
00:44:32 Il en est de même...
00:44:34 (Applaudissements)
00:44:40 Il en est de même lorsqu'un entrepreneur échoue à transmettre son entreprise,
00:44:44 ou lorsqu'une succession provoque la vente d'une maison de famille.
00:44:48 Et dans ce domaine, je veux saluer l'engagement continu d'Éric Ciotti
00:44:52 pour la réforme des droits de succession.
00:44:55 (Applaudissements)
00:45:02 Que tu dénonces si justement, Éric, comme un impôt sur la mort.
00:45:07 Lorsque la fiscalité et les normes tuent la transmission,
00:45:14 elle tue la vie même de la nation.
00:45:17 (Applaudissements)
00:45:24 Cette crise de la transmission, nous la connaissons dans l'agriculture,
00:45:28 dans l'entreprise, dans l'économie, mais aussi à l'école,
00:45:32 dans le monde de la culture, et plus généralement,
00:45:36 sur le terrain de notre identité.
00:45:39 De cette identité française dont nous avons hérité,
00:45:42 et que nous exigeons de pouvoir transmettre aux générations futures.
00:45:45 (Applaudissements)
00:45:54 Cessons de donner du crédit au discours démagogue de la gauche.
00:45:57 Nous sommes tous des héritiers, et c'est une chance.
00:46:01 Certes, nous ne sommes pas égaux devant l'héritage,
00:46:04 mais nous sommes tous façonnés par l'héritage.
00:46:07 Et si tous n'héritons pas d'un patrimoine matériel,
00:46:10 nous héritons tous d'un patrimoine immatériel.
00:46:13 Celui d'une nation multiséculaire, celui d'une nation superbe,
00:46:18 celui d'une nation que nous avons la chance de pouvoir appeler notre pays.
00:46:22 (Applaudissements)
00:46:41 Alors soyons pleinement et passionnément français.
00:46:44 Soyons pleinement et passionnément français en Europe.
00:46:48 Car la France a besoin de notre passion,
00:46:50 et l'Europe a besoin de la France.
00:46:53 L'Europe a besoin d'une France consciente d'elle-même,
00:46:56 qui ne s'oublie pas et qui ne s'égare pas.
00:46:59 L'Europe a besoin de Français enracinés et engagés.
00:47:03 Et c'est sur ce chemin que nous vous invitons avec François-Xavier Bellamy
00:47:07 pour que le 9 juin soit le début du renouveau.
00:47:10 La France et l'Europe ont besoin de vous.
00:47:13 (Applaudissements)
00:47:18 Nous avons besoin de vous, de votre mobilisation et de votre énergie.
00:47:23 (Applaudissements)
00:47:35 Le 9 juin, votez en militants de droite, votez en français, votez en européens, votez les républicains.
00:47:43 (Applaudissements)
00:47:53 (Musique)
00:48:22 (Applaudissements)
00:48:27 (Foule)
00:48:41 (Musique)
00:48:44 Chers amis, durant 36 ans, il a servi la France et la paix au sein de notre armée.
00:48:50 Il a occupé des fonctions militaires de très haut niveau.
00:48:53 Aujourd'hui, nous avons la chance de le voir s'engager à nos côtés.
00:48:57 Mesdames et messieurs, merci d'accueillir Christophe Goma.
00:49:02 (Musique)
00:49:26 (Applaudissements)
00:49:47 Chers amis, l'homme qui se présente devant vous cet après-midi est un Français de passion.
00:49:55 (Applaudissements)
00:49:59 Un Européen, bien sûr, et un soldat.
00:50:03 (Applaudissements)
00:50:07 Qui a servi son pays pendant 36 ans.
00:50:10 (Applaudissements)
00:50:15 Au nom de la France, j'ai participé à l'arrestation de criminels de guerre en Bosnie-Herzégovine.
00:50:21 (Applaudissements)
00:50:26 J'ai participé à la neutralisation de talibans en Afghanistan.
00:50:30 (Applaudissements)
00:50:34 J'ai participé à la libération du Mali de l'insurrection djihadiste.
00:50:39 (Applaudissements)
00:50:43 Et j'ai participé à la tête du renseignement militaire à confondre des terroristes responsables des attentats du 13 novembre 2015.
00:50:52 (Applaudissements)
00:50:57 Général ! Général ! Général !
00:51:06 Oui, j'ai commandé les opérations spéciales.
00:51:09 Oui, j'ai dirigé le renseignement militaire français.
00:51:12 Cet engagement au service des armées de la France, c'est la fierté de toute mon existence.
00:51:18 Et je suis fier d'avoir porté l'uniforme pendant 36 ans.
00:51:26 (Applaudissements)
00:51:28 Fier, je le suis également, d'avoir connu et commandé des militaires d'exception, dévoués à la patrie et à sa défense.
00:51:40 Je veux d'ailleurs ici saluer la mémoire de certains d'entre eux, morts pour la France et que j'ai bien connus quand ils étaient sous mes ordres.
00:51:47 (Applaudissements)
00:51:50 La mémoire du servant-chef Régis Osereau, mort pour la France en Bosnie.
00:51:55 (Applaudissements)
00:52:00 Du premier maître Loïc Lepage, mort pour la France en Afghanistan.
00:52:04 (Applaudissements)
00:52:09 Du chef de bataillon Damien Boiteux, mort pour la France au Mali.
00:52:13 (Applaudissements)
00:52:17 Du sergent Stéphane Duval, mort pour la France au Mali.
00:52:20 (Applaudissements)
00:52:26 Avant tout, je veux saluer, et ce n'est pas de la politique mais le devoir de tout Français,
00:52:31 la mémoire des soldats qui sont tombés pour la France et saluer l'engagement de tous les hommes et de toutes les femmes qui ont servi, servent et serviront la France.
00:52:41 (Applaudissements)
00:52:55 Les menaces, les menaces qui pèsent sur notre nation, je les connais bien. Je les ai vues et je les ai combattues.
00:53:05 Depuis plusieurs années, elles relèvent la tête et balaient la fable de ceux qui annonçaient la fin de l'histoire.
00:53:11 Non, l'histoire n'est pas finie. Le canon tonne de nouveau à nos portes et le monde est de plus en plus dangereux.
00:53:20 Retour de la guerre en Europe, instabilité de l'Afrique, conflits au Proche-Orient, tensions en Indo-Pacifique,
00:53:29 sans oublier le cancer du terrorisme international comme encore hier à Moscou.
00:53:36 Face à ces nouveaux périls, face au danger d'un monde qui se divise et où les affrontements se multiplient,
00:53:45 l'Europe a le devoir de disposer des moyens d'assurer sa protection.
00:53:50 C'est pourquoi nous devons de continuer à soutenir l'Ukraine avec moins de mots, beaucoup moins de mots, mais plus de munitions.
00:53:58 (Applaudissements)
00:54:06 En 1954, je n'étais pas né. Néanmoins, en 1954, souvenons-nous qu'au milieu des débats sur la Communauté européenne de défense,
00:54:17 le général de Gaulle écrivait au général Béthouard, premier chef d'état-major de la France libre, ces quelques lignes que je veux vous citer.
00:54:27 « Pour qu'il y ait une union, il faut que l'institution ait une âme, un corps et des membres. On ne peut bâtir qu'à partir des nations. »
00:54:38 Oui, on ne peut bâtir l'Europe qu'à partir des nations.
00:54:41 (Applaudissements)
00:54:49 Et on ne peut bâtir la défense européenne qu'à partir des défenses nationales.
00:54:54 (Applaudissements)
00:54:58 Dès lors, dès lors, le réarmement de chaque pays est un devoir. Ce n'est pas être belliciste que de dire cela, c'est être réaliste.
00:55:08 C'est aussi vieux que l'Europe, si « huis pacem para bellum », si « tu veux la paix, prépare la guerre ».
00:55:14 (Applaudissements)
00:55:19 L'Europe, oui l'Europe, a besoin de renforcer ses capacités de défense, de les renforcer concrètement, matériellement, en hommes et en munitions, de renforcer en actes.
00:55:33 Tout le contraire du réarmement que certains nous proposent sans jamais mobiliser d'autres armées que celle des communicants,
00:55:40 qui ne savent faire la guerre qu'avec des mots et des photos.
00:55:46 (Applaudissements)
00:55:51 Ceux dont la parole s'égare dans des déclarations aventureuses qui nous isolent au milieu de nos alliés.
00:55:58 La défense de l'Europe, chers amis, est une affaire sérieuse et nous devons nous en occuper sérieusement.
00:56:05 Ce sérieux, c'est la marque de fabrique de la droite, la marque de fabrique des républicains au Parlement européen.
00:56:14 (Applaudissements)
00:56:19 C'est la marque de fabrique de notre ami, de notre tête de liste, François-Xavier Bellamy.
00:56:24 (Applaudissements)
00:56:33 Et c'est la raison pour laquelle, cher François-Xavier, j'ai accepté de te rejoindre à tes côtés et aux côtés de Céline Dimart.
00:56:43 Cher François-Xavier, dans ce combat pour la France et pour l'Europe que tu mènes si courageusement,
00:56:50 je suis honoré de ta confiance et de la confiance de notre président Éric Ciotti.
00:56:56 (Applaudissements)
00:57:01 Honoré et fier de figurer sur la liste des républicains, la liste du sérieux dans les actes et de la cohérence dans les convictions.
00:57:11 (Applaudissements)
00:57:16 Ensemble, nous portons la nécessité d'une France forte au sein d'une Europe forte, d'une France souveraine au sein d'une Europe forte.
00:57:27 Oui, plus la France sera forte et plus l'Europe sera forte.
00:57:31 (Applaudissements)
00:57:37 L'armée française dont je suis issu a le devoir d'être la pièce maîtresse de la défense européenne.
00:57:44 C'est aujourd'hui une armée opérationnelle qui a payé le prix du sang, mais qui doit gagner en masse et en volume.
00:57:52 Nous devons investir dans notre armée sans perdre de temps, sans atermoiement.
00:57:58 Nous sommes demeurés durant trop d'années addicts à la protection militaire des États-Unis.
00:58:04 Nous avons trop longtemps souscrit à l'illusion de la Pax Americana qui nous permettait de nous démilitariser,
00:58:12 d'empocher ainsi des dividendes de la paix qui n'existent pas.
00:58:16 (Applaudissements)
00:58:20 Ce fut une erreur.
00:58:23 Oui, ce fut une erreur.
00:58:26 Nous avons eu la chance de vivre pendant 75 ans en paix.
00:58:31 Et aujourd'hui, si nous sommes attachés à l'Alliance atlantique, nous voulons être des alliés et non des obligés.
00:58:40 (Applaudissements)
00:58:47 Pour être libre, pour être libre, chers amis, nous devons être forts et en premier lieu tenir nos engagements budgétaires.
00:58:55 Sur les 22 pays de l'UE membres de l'OTAN, 10 pays seulement tiennent l'engagement des 2% de PIB consacrés à la défense.
00:59:05 Tous ces pays sont à l'est du continent. Et la Pologne, avec 3,9% de son PIB, est à leur tête.
00:59:13 Soyons clairs, si nous ne faisons rien, l'Ouest du continent et la France seront bientôt marginalisés.
00:59:21 (Applaudissements)
00:59:28 Nous avons donc un effort essentiel à mener, non seulement pour atteindre les 2%,
00:59:34 mais pour nous diriger au plus vite vers l'objectif des 3%.
00:59:38 Ce doit être une exigence pour la France et pour tous les pays d'Europe.
00:59:42 Au sein de l'Alliance Atlantique, l'Europe doit constituer un pilier solide, fiable et autonome.
00:59:50 Et au sein de l'Europe, la France doit être le pays modèle.
00:59:54 (Applaudissements)
01:00:00 L'exemple même d'un pays capable de se défendre, d'un pays souverain,
01:00:05 capable d'investir suffisamment dans son armée et capable de faire régner l'ordre à l'intérieur de ses frontières,
01:00:12 pour mieux se tenir debout face aux menaces extérieures.
01:00:16 (Applaudissements)
01:00:23 En tant qu'ancien militaire, je le sais, pour que la France soit forte,
01:00:27 elle doit être respectée à l'international et sur son propre territoire.
01:00:32 N'oublions jamais, n'oublions jamais, que ces menaces existent aussi sur notre sol
01:00:38 et que les éléments de déstabilisation de notre nation sont nombreux.
01:00:42 Une menace terroriste toujours réelle, un islamisme galopant, une immigration illégale incontrôlée,
01:00:49 un antisémitisme hallucinant, un wauquisme déconstructeur.
01:00:54 (Applaudissements)
01:01:03 Un niveau d'insécurité et de violence en augmentation, un trafic d'armes et de drogues qui s'emparent de quartiers entiers.
01:01:11 Tout cela doit cesser, et si nous voulons redevenir un pays respecté et souverain.
01:01:17 C'est une question de dignité, mais aussi de liberté, car la liberté n'existe que dans l'ordre.
01:01:25 Le désordre, c'est l'anarchie, et l'anarchie, c'est toujours la loi du plus fort.
01:01:31 Ne nous résignons pas, chers amis, au spectacle désolant de l'instant.
01:01:36 La France n'est pas un pays de résignation, c'est le pays du sursaut.
01:01:41 La France doit avoir une stratégie, une vision haute et lointaine, au lieu de la vision court-termiste actuelle.
01:01:48 (Applaudissements)
01:01:56 Nous n'oublions pas, nous n'oublions pas que nous sommes toujours la France,
01:02:00 la France de Bayard, la France de Thurenne, la France de Napoléon et bien sûr du Général de Gaulle.
01:02:06 (Applaudissements)
01:02:14 Et nous ne l'oublierons jamais.
01:02:17 Nous n'abandonnerons pas la France, et nous n'abandonnerons pas l'Europe.
01:02:22 Nous n'abandonnerons pas l'héritage que nous avons reçu, ni l'avenir auquel nous avons droit,
01:02:26 et auquel nos enfants et petits-enfants ont droit.
01:02:30 Nous n'abandonnerons pas les principes qui ont tant fait pour la grandeur de ce pays.
01:02:34 Ces principes, ce sont les nôtres, ces principes, ce sont ceux de la droite.
01:02:39 La droite se bat pour défendre les intérêts de la France.
01:02:43 (Applaudissements)
01:02:51 La parenthèse du « en même temps » se refermera bientôt, et la France aura besoin de la droite.
01:02:59 Oui, cette parenthèse se fermera bientôt grâce à vous, grâce à nous tous.
01:03:04 (Applaudissements)
01:03:09 La France a besoin de la droite, et aura besoin de la droite pour se redresser.
01:03:15 Grâce à vous, nous y serons prêts. Grâce à vous, la droite sera prête.
01:03:20 Grâce à vous, la droite revient, et elle reviendra dès ce 9 juin.
01:03:25 Grâce à la liste des Républicains, grâce à la liste menée par François-Xavier Bellamy.
01:03:31 (Applaudissements)
01:03:45 Et si parfois vous doutez, il nous arrive tous de douter,
01:03:50 si parfois vous doutez, répétez-vous ces mots de Bernanos.
01:03:55 Le lendemain, c'est vous. Oui, le lendemain, c'est nous. Le lendemain, c'est la France.
01:04:00 La force et la dignité de la France, ce sont les premières garanties de l'Europe.
01:04:05 Alors ensemble, nous irons au-delà du possible, car au-delà du possible, rien n'est impossible.
01:04:10 Vive l'Europe et vive la France.
01:04:12 (Applaudissements)
01:04:18 (Musique)
01:04:47 (Applaudissements)
01:04:51 (La foule chante "LRD")
01:04:57 Vous savez, en politique, c'est très simple. Il y a ceux qui parlent et il y a ceux qui font.
01:05:01 Monsieur le Président de la République, vous vous êtes tellement contredit.
01:05:05 Vous dites vouloir maîtriser les frontières de l'Europe, mais hier, vous dénonciez les pays qui appelaient à l'aide pour protéger leurs frontières.
01:05:12 Vous parlez d'environnement et d'autonomie stratégique,
01:05:14 mais la France importe aujourd'hui du gaz et du charbon parce que vous avez fermé Fessenheim.
01:05:18 Vous parlez aujourd'hui d'appartenance européenne, tout en déclarant que les racines de l'Europe n'importent pas.
01:05:24 Vous avez, pardon de le dire, souvent menti.
01:05:27 Tirer sur le nucléaire quand on prétend défendre le climat, c'est en réalité démontrer qu'on ne croit pas réellement à l'urgence climatique.
01:05:34 Il est temps, chers collègues, de sortir de l'hypocrisie.
01:05:36 Moins de normes, plus de stratégie, c'est ce qu'il faut pour le climat et pour l'Europe aujourd'hui.
01:05:41 Il faut produire, produire, produire.
01:05:44 Nous avions annoncé que nous voterions contre la reconduction d'Ursula von der Leyen.
01:05:48 Elle n'était pas notre candidate en 2019.
01:05:50 Elle ne sera pas notre candidate en 2024.
01:05:52 Monsieur le chancelier, parlons-nous franchement.
01:05:54 Vous parlez d'Europe unie, mais après avoir imposé l'austérité partout,
01:05:58 vous lancez un plan de soutien massif pour l'économie allemande et tant pis pour les autres pays européens.
01:06:02 Vous dites que nous devons parler d'une seule voie, mais vous allez seul en Chine pour y maintenir nos positions.
01:06:06 Vous parlez de solidarité, mais vous fermez en pleine crise de l'énergie votre dernière centrale nucléaire.
01:06:11 Vous dites que l'Europe doit maîtriser les flux migratoires, mais vous faites tout pour les augmenter en Allemagne.
01:06:16 Si nous continuons d'expliquer qu'un garde aux frontières n'a pas le droit de garder une frontière,
01:06:20 nous ne ferons que provoquer les catastrophes humanitaires.
01:06:23 Il est absolument fondamental que le mandat qui vient change radicalement de direction.
01:06:29 [Musique]
01:06:33 [Applaudissements]
01:06:37 [Musique]
01:06:42 Mesdames et messieurs, il est professeur de philosophie, ancien élu local,
01:06:48 chef de notre délégation au Parlement européen depuis cinq années,
01:06:52 vice-président exécutif des Républicains.
01:06:55 Il est notre tête de liste pour mener cette campagne pour l'élection européenne.
01:07:00 Merci d'accueillir François-Xavier Bellamy.
01:07:04 [Musique]
01:07:33 [Applaudissements]
01:07:42 Merci.
01:07:43 [Applaudissements]
01:07:48 Merci, chers amis.
01:07:49 [Applaudissements]
01:07:53 Ça fait du bien de vous voir aussi nombreux.
01:07:56 [Applaudissements]
01:07:59 Et ça fait du bien de vous sentir aussi heureux.
01:08:02 [Applaudissements]
01:08:03 Chers amis, merci infiniment pour votre présence aujourd'hui.
01:08:08 Merci pour votre engagement.
01:08:10 Merci pour votre confiance.
01:08:12 Merci pour vos mots, chère Céline et cher Christophe.
01:08:17 Ce sera un immense honneur de partager avec vous cette bataille décisive.
01:08:24 Et merci à toi, cher Éric, qui nous emmène derrière toi dans ce combat essentiel.
01:08:31 Chers amis, aujourd'hui, je voudrais vous demander de dire avec moi votre reconnaissance
01:08:37 à celui qui conduit notre famille politique contre vents et marées,
01:08:41 à celui qui fait tout pour reconstruire cette droite qui, demain, relèvera la France.
01:08:45 Merci, Éric. Merci. Merci de ta confiance.
01:08:48 [Applaudissements]
01:09:02 Et au moment où commence cette bataille, cette bataille de 2024,
01:09:06 au moment où nous nous engageons dans ce nouveau défi, je n'oublie pas à qui je dois
01:09:10 la confiance qui m'a été témoignée il y a cinq ans pour la première fois.
01:09:13 Et je voudrais te dire, cher Laurent, que j'espère, malgré toutes les épreuves
01:09:17 que nous aurons traversées, avoir été à la hauteur du choix que tu avais fait.
01:09:21 [Applaudissements]
01:09:33 Maintenant, je veux vous parler de la France.
01:09:37 Depuis cinq ans, j'ai sillonné le pays.
01:09:40 Je n'ai pas voulu me laisser enfermer dans la bulle de Bruxelles.
01:09:43 J'ai passé cinq ans sur les routes et dans les trains, partout,
01:09:46 dans les mairies, dans les corps de ferme, sur le pas de porte et des artisans,
01:09:50 ou avec de grandes industries, à l'aube avec les marins-pêcheurs
01:09:54 qui rentrent au quai, ou la nuit avec ceux qui veillent, pompiers, policiers, infirmières,
01:10:01 sans faire de bruit, comme cette France de l'effort patient,
01:10:05 cette France qui sait que le vrai courage est discret,
01:10:09 cette France qu'on ne peut regarder vraiment sans en retirer un infini respect.
01:10:13 J'ai tant d'images à l'esprit, tant de visages et tant de conversations.
01:10:19 Et chaque semaine, je repartais de chez moi le bruit du pays,
01:10:23 plein la tête, ses colères et ses inquiétudes qui ne me lâchaient pas,
01:10:27 vers Bruxelles ou vers Strasbourg, avec un seul but, tenace,
01:10:31 faire rentrer au Parlement la voix de tous ces Français,
01:10:35 les faire entendre, leur rendre une place, leur place.
01:10:41 (Applaudissements)
01:10:44 Rendre enfin aux Français leur voix.
01:10:48 Chers amis, la France est triste.
01:10:52 C'est peut-être le plus grave encore pour la France, être triste.
01:10:56 Qu'elle soit colère et batailleuse, qu'elle soit inquiète et toujours trop pessimiste, peut-être.
01:11:01 C'est une vieille habitude pour nous. Mais la tristesse, pas ça.
01:11:05 Et pourtant, nous en sommes là. Et c'est de là qu'il faut partir.
01:11:09 Pas des partis, de la politique, des sondages, des petites phrases.
01:11:13 C'est de cette France qui ne s'en sort plus et qu'il faut sortir de là.
01:11:17 Je repense au cultivateur de l'oise, Chérane, qui nous accueillait dans sa ferme il y a quelques semaines.
01:11:23 La soixantaine solide.
01:11:26 Ce cultivateur à qui un sanglot est venu dans la voie quand il nous a demandé ce qu'il pourrait bien transmettre demain.
01:11:32 A ces mères de Mayotte qui me racontaient le paradis perdu où elles avaient grandi
01:11:36 et où elles auraient voulu pouvoir élever leurs enfants.
01:11:40 A ce maire des Yvelines avec qui nous avons marché sans un mot un matin d'été
01:11:45 dans les décombres d'une école communale incendiée la veille par les émeutiers.
01:11:50 J'ai tant de visages à l'esprit aujourd'hui.
01:11:54 Ceux de cette France, courage, qui ne plie pas, qui ne la ramène pas.
01:11:59 Et c'est peut-être d'ailleurs son seul, son grand tort, ne pas tout casser quand elle n'est pas d'accord.
01:12:04 Parce qu'elle ne veut pas casser.
01:12:06 Elle répare. Elle construit. Elle transmet. Elle entretient.
01:12:12 Elle tient.
01:12:14 (Applaudissements)
01:12:20 Elle tient malgré tout la France à bout de bras, plutôt que de baisser les bras.
01:12:25 Cette France qui tient debout, qui tient droit, qui travaille sans claironnée,
01:12:29 qui élève du mieux qu'elle peut, qui fait les devoirs, qui fait son devoir,
01:12:33 qui rend service, qui dépanne quand il faut, qui s'occupe des petits-enfants,
01:12:37 qui veille sur les vieux-parents. Cette France qui ne compte pas ses heures.
01:12:40 J'ai tant d'histoires à l'esprit, tellement de confidences et tellement d'espoir aussi.
01:12:45 (Applaudissements)
01:12:47 Tellement d'espoir parce que, mes chers amis, je ne suis pas venu vous parler des difficultés,
01:12:52 vous les connaissez comme moi. Non, je suis venu avec une bonne nouvelle.
01:12:56 Si notre pays décroche, ce n'est pas parce que l'adversité est trop grande,
01:13:01 que les concurrents sont trop forts ou les problèmes trop compliqués pour nous.
01:13:05 Non, ce qui nous arrive est assez simple en réalité. Ce n'est pas un accident,
01:13:10 c'est le résultat d'un projet. Ce n'est pas un naufrage, c'est un sabordage.
01:13:17 (Applaudissements)
01:13:24 En 2000...
01:13:25 (Cris de la foule)
01:13:29 Merci. En 2017, après cinq ans de socialisme, ils ont promis que tout changerait.
01:13:37 Et beaucoup de Français, tu le disais chère Éric, beaucoup de Français y ont cru.
01:13:41 Et que reste-t-il aujourd'hui ? Ils avaient promis...
01:13:44 (Cris de la foule)
01:13:45 Vous avez déjà répondu à Céline. Ils avaient promis que l'économie serait tenue.
01:13:50 Alors ça oui, on allait voir. Le Mozart de la finance.
01:13:55 (Rires)
01:14:02 On a vu et on n'a pas été déçus.
01:14:05 Après sept ans à l'Élysée, finalement douze ans au pouvoir, tous les records sont battus.
01:14:10 Avec des services publics fragilisés et un investissement au point mort,
01:14:14 la France réussit à être championne du monde des impôts et en même temps championne d'Europe de la dette.
01:14:20 C'est d'ailleurs le seul en même temps qu'on ait vraiment senti passer.
01:14:23 (Cris de la foule)
01:14:30 Et moi je peux vous dire que la performance de ce gouvernement à Bruxelles scotche tout le monde.
01:14:42 Sur le plan des finances publiques, ils ont réussi à mettre d'accord les Allemands avec les Grecs.
01:14:46 J'ai hâte de retrouver mes collègues la semaine prochaine.
01:14:51 Quand ils vont apprendre la dernière nouvelle.
01:14:53 Mercredi, notre président a rappelé tout le monde parce qu'il y a eu une petite erreur de calcul.
01:14:57 Ils ont oublié 20 milliards dans le déficit de l'État l'an dernier.
01:15:01 Bon 20 milliards une paille n'est-ce pas ?
01:15:03 Si vous vous oubliez une virgule dans votre déclaration de revenu, préparez-vous au pire.
01:15:07 Il n'y a qu'à lui-même finalement que ce gouvernement s'applique avec générosité son idée du droit à l'erreur.
01:15:13 (Applaudissements)
01:15:19 Hier le président a expliqué que ce n'était pas grave ces 20 milliards d'euros, c'est juste, je le cite, l'accélération du ralentissement.
01:15:26 Tout un programme.
01:15:29 Naturellement, cette situation désastreuse scandalise monsieur Le Maire.
01:15:32 C'est un peu comme le héros d'Un jour sans fin, vous savez.
01:15:35 Il découvre la crise tous les matins en se réveillant.
01:15:38 Et il se rappelle après coup quelques heures plus tard qu'il est ministre de l'économie depuis 7 ans.
01:15:43 Et le lendemain, rebelote.
01:15:45 (Applaudissements)
01:15:51 Entre temps, l'autre jour, monsieur Le Maire en était tellement indigné qu'il a eu le temps de faire un nouveau livre aussitôt paru.
01:16:03 Et on espère tous qu'il en a envoyé un exemplaire à Bercy.
01:16:06 Ils vivent leur meilleure vie, lui et les autres.
01:16:09 Monsieur Darmanin tweet tous les jours pour annoncer triomphalement 7 ou 8 expulsions
01:16:13 après avoir fait rentrer 1 million d'immigrés en France sur les deux dernières années.
01:16:17 (Applaudissements)
01:16:21 Ils avaient promis d'exécuter 100% des OQTF, on est à moins de 7%.
01:16:27 Mais bien sûr, on nous répète qu'ils viennent de la droite.
01:16:30 Et ça devrait nous convaincre peut-être.
01:16:33 A quoi ça sert de venir de la droite si c'est pour aller dans le mur et pour y emmener le pays ?
01:16:38 (Applaudissements)
01:16:44 Ils avaient promis le choc des savoirs à l'école.
01:16:48 Mais Mme Belloubet aime trop le collège unique pour y toucher quoi que ce soit.
01:16:51 Nous ne savons pas si Mme Oudéa Caster aurait fait mieux en restant un peu plus longtemps,
01:16:55 mais nous savons qu'elle chante Dja Dja, et ça c'est très important.
01:16:58 (Applaudissements)
01:17:03 Il avait promis le président que tous les services d'urgence seraient désengorgés.
01:17:10 C'était pour quand déjà ? Ah oui, c'était pour cette année.
01:17:14 Mais maintenant, malgré le dévouement incroyable des soignants,
01:17:17 des patients meurent sur des brancards dans les couloirs de nos urgences,
01:17:20 faute de place, de temps, de moyens.
01:17:22 Et la situation est si éprouvante pour ceux qui s'engagent en première ligne
01:17:26 que 10 ans après sa formation, une infirmière sur deux a déjà quitté l'hôpital.
01:17:29 Dans la police et la gendarmerie aussi, les démissions ont augmenté de 30% en trois ans,
01:17:34 comme parmi les professeurs qui sont désormais 40 000 à démissionner chaque année.
01:17:38 110 professeurs par jour qui quittent leur propre métier.
01:17:42 Mais est-ce que c'est si grave pour notre gouvernement ?
01:17:45 Ils sont au pouvoir depuis sept ans maintenant,
01:17:48 mais chez eux, manifestement, personne ne se sent jamais responsable de rien.
01:17:52 Il pourrait rester là 20 ans, qu'ils feraient encore la leçon sur les malheurs du pays.
01:17:56 (Applaudissements)
01:18:02 Tant qu'ils ont un nouveau concept à lancer,
01:18:06 quelques éléments de langage qu'on enverra doctement de l'Elysée à Matignon
01:18:09 vers trois arrondissements parisiens,
01:18:11 le réarmement, la régénération, le rendez-vous avec la nation,
01:18:15 il ne reste plus que des mots,
01:18:17 un flot ininterrompu de mots de plus en plus compliqué pour cacher tellement d'abandon.
01:18:22 Vos problèmes ne sont pas leurs problèmes.
01:18:26 Le service public qui prend l'eau,
01:18:28 les hôpitaux qui ne vous prennent plus,
01:18:29 l'école à quatre ou cinq vitesses,
01:18:31 l'insécurité qui grimpe,
01:18:32 le logement trop petit, trop loin, trop cher,
01:18:34 les trains qui n'arrivent plus,
01:18:36 les gens qui n'y arrivent plus,
01:18:38 et au milieu de tout ça, se débattre entre des impôts qui explosent
01:18:40 et des dépenses qui s'affolent.
01:18:42 Mais eux, de quoi vous parlent-ils ?
01:18:46 De Daladier et de Chamberlain ?
01:18:49 De Munich en 1938 ?
01:18:52 Ils ne vous parlent que du RN,
01:18:55 parce qu'ils ne misent que sur lui.
01:18:57 Leur seule raison d'être,
01:18:59 c'est d'avoir face à eux ce parti
01:19:01 qu'ils n'ont pas cessé de faire monter.
01:19:03 Ce parti qui est devenu leur miroir.
01:19:13 Et leur seule et unique obsession,
01:19:16 c'est d'empêcher qu'en France, la droite relève la tête.
01:19:20 Parce que cette droite, simplement, sereinement,
01:19:24 clairement de droite, c'est la sensibilité,
01:19:27 le caractère qui réunit aujourd'hui,
01:19:29 plus que jamais, une grande majorité des Français.
01:19:31 Que veulent les Français ?
01:19:33 Retrouver la liberté,
01:19:35 la liberté de parler, de penser, d'agir, d'entreprendre.
01:19:38 Un État qui assume son rôle, seulement son rôle,
01:19:41 mais tout son rôle.
01:19:42 Des frontières qui nous protègent,
01:19:44 une école qui transmette le savoir,
01:19:46 des services publics qui tournent,
01:19:48 des gouvernants qui nous respectent.
01:19:50 Et pour le reste, on se débrouillera.
01:19:52 Bref,
01:19:58 au désespoir de bien des commentateurs,
01:20:02 chers amis, vous le savez comme moi, vous le voyez,
01:20:04 vous l'entendez, les Français ne sont pas de gauche.
01:20:06 Vous en connaissez beaucoup, vous, aujourd'hui,
01:20:09 des Français qui voudraient plus d'impôts ?
01:20:11 Plus de dépenses publiques ?
01:20:13 Plus d'immigration ?
01:20:15 La réélection de François Hollande ?
01:20:17 Et voilà.
01:20:19 Et le vrai clivage est là, pourtant.
01:20:21 Et vous voyez bien que si seulement,
01:20:23 si seulement on laissait les Français
01:20:25 se saisir de la réalité des enjeux,
01:20:27 on saurait bien vite où ils penchent.
01:20:29 Ils seraient prêts à trancher.
01:20:31 Mais tout est fait pour les en empêcher.
01:20:33 Tout est fait pour remplacer la réalité
01:20:35 par une pièce soigneusement mise en scène
01:20:37 et qui arrange ces deux acteurs.
01:20:39 À Paris, on va encore vous raconter
01:20:41 que cette élection européenne,
01:20:43 c'est la bataille des progressistes
01:20:45 contre les populistes.
01:20:47 C'est le cercle de la raison
01:20:49 contre le camp des extrémistes.
01:20:51 D'autres diront les patriotes
01:20:53 contre les mondialistes.
01:20:55 Ça leur va bien, à tous ces gens,
01:20:57 de bloquer la France dans ce vieux scénario
01:20:59 usé jusqu'à la corde.
01:21:01 Ils vous ont déjà fait le coup en 2017,
01:21:03 en 2019, en 2022,
01:21:05 et maintenant, en 2024, encore.
01:21:07 C'est toujours la même histoire.
01:21:09 Eren contre LREM,
01:21:11 Macron contre Le Pen,
01:21:13 et maintenant, la nouvelle version
01:21:15 mise à jour, Attal contre Bardella.
01:21:17 Mais moi, je reviens
01:21:19 de Bruxelles
01:21:21 et de Strasbourg.
01:21:23 Et aujourd'hui, je voudrais vous raconter
01:21:25 comment ça se passe là-bas.
01:21:27 Au Parlement européen,
01:21:29 le vrai clivage n'est pas là.
01:21:31 Le vrai clivage, il oppose les deux grandes forces politiques
01:21:33 qui structurent la plupart
01:21:35 des grandes démocraties du monde,
01:21:37 la droite et la gauche.
01:21:39 La droite au Parlement européen
01:21:41 est un peu plus grande que la gauche,
01:21:43 mais la gauche a des alliés solides,
01:21:45 l'extrême-gauche, les Verts
01:21:47 et les députés macronistes.
01:21:49 À Paris, ils vous font croire
01:21:55 qu'ils font l'Europe, mais en Europe, ils servent surtout
01:21:57 de force d'appoint aux socialistes.
01:21:59 Dans un cri du cœur, d'ailleurs, Valérie Hayel
01:22:01 a reconnu avec fougue, dès son entrée en campagne,
01:22:03 la délégation macroniste a voté
01:22:05 90% comme les socialistes,
01:22:07 au point qu'elle propose maintenant
01:22:09 au candidat du PS de rejoindre sa liste.
01:22:11 Chers électeurs de droite
01:22:13 qui avaient cru au macronisme,
01:22:15 c'est le moment de voir enfin
01:22:17 ce qu'ils ont fait de vos voix !
01:22:31 Les élus renaissants
01:22:33 ont voté pour la décroissance agricole,
01:22:35 l'interdiction des voitures thermiques,
01:22:37 les nouvelles règles qui aggraveront la crise du logement.
01:22:39 Ils ont voté pour les normes,
01:22:41 les contraintes, la surveillance
01:22:43 qui pèse sur tous ceux qui travaillent en Europe
01:22:45 au nom de l'écologie.
01:22:47 Mais ils ont voté ensuite pour les accords
01:22:49 de libre-échange qui font venir des poulets
01:22:51 du Chili, des légumes du Kenya
01:22:53 et des tonnes de lait en poudre depuis la Nouvelle-Zélande,
01:22:55 20 000 km au compteur
01:22:57 pour arriver jusque chez nous
01:22:59 où est passée l'écologie.
01:23:01 En exportant à Bruxelles
01:23:03 leurs habitudes compulsives,
01:23:05 les macronistes ont voté pour que l'Europe crée de la dette
01:23:07 et pour qu'elle lève des impôts
01:23:09 sans même l'accord des États.
01:23:11 Ils ont voté pour désarmer nos gouvernements,
01:23:13 pour retirer leurs vétos
01:23:15 sur des sujets stratégiques,
01:23:17 pour concentrer toujours plus de pouvoir dans les mains de la Commission,
01:23:19 comme s'il fallait
01:23:21 renier nos démocraties nationales
01:23:23 pour prouver qu'on aime l'Europe.
01:23:25 Quand je proposais que le nucléaire français
01:23:27 puisse bénéficier d'un plan européen
01:23:29 de 210 milliards d'euros,
01:23:31 les macronistes votaient contre.
01:23:33 Ils préfèrent mettre des éoliennes
01:23:35 partout, dans nos paysages,
01:23:37 sur nos côtes.
01:23:39 Quand nous exigeons que la Commission finance
01:23:41 des murs aux frontières extérieures de l'Europe,
01:23:43 Mme Hayé disait que nous étions
01:23:45 ignobles.
01:23:47 Et le RN ?
01:23:49 Et le RN,
01:23:51 où était-il ?
01:23:53 Ailleurs aussi.
01:23:55 (Applaudissements)
01:23:57 Où étaient
01:23:59 ces
01:24:01 23 élus quand nous menions tous ces combats ?
01:24:03 Où était le RN
01:24:05 quand nous défendions l'agence Frontex,
01:24:07 attaquée par toute la gauche
01:24:09 et qu'ils avaient tant critiqué ?
01:24:11 Quand je faisais interdire
01:24:13 à la Commission de faire la publicité
01:24:15 du hijab, quand il fallait
01:24:17 dire en face au chancelier Scholz ce que nos
01:24:19 propres gouvernants n'assument pas de lui rappeler.
01:24:21 Vivement le
01:24:23 9 juin, dit le RN.
01:24:25 Mais pourquoi n'avoir pas commencé plus tôt ?
01:24:27 (Applaudissements)
01:24:33 Marine Le Pen
01:24:35 veut faire rêver
01:24:37 les Français en leur promotant une victoire,
01:24:39 mais en réalité le RN a déjà gagné
01:24:41 les élections européennes.
01:24:43 Il les a gagnées en 2019.
01:24:45 Il les a gagnées en 2014.
01:24:47 Qu'est-ce que ça a changé pour la France ?
01:24:49 (Réactions)
01:24:51 Qu'est-ce que ça a changé pour vous ?
01:24:53 (Réactions)
01:24:55 Ces élus n'auront pas en 10 ans déplacé
01:24:57 une seule virgule dans un seul texte européen.
01:24:59 En réalité, la victoire du RN
01:25:01 ne sert que le statu quo.
01:25:03 Elle ne sert que le macronisme.
01:25:05 Au Parlement européen,
01:25:07 les uns font la politique de la gauche
01:25:09 pendant que les autres font la politique
01:25:11 de la chaise vide.
01:25:13 C'est le même système
01:25:15 et c'est la même confusion.
01:25:17 (Réactions)
01:25:19 (Réactions)
01:25:21 (Réactions)
01:25:23 (Réactions)
01:25:25 (Réactions)
01:25:27 Les uns promettaient
01:25:29 d'être en même temps de droite et de gauche.
01:25:31 Les autres disent n'être
01:25:33 ni de droite ni de gauche.
01:25:35 Deux manières de créer de la contradiction partout.
01:25:37 Deux manières d'empêcher les Français
01:25:39 de trouver enfin la majorité
01:25:41 claire, simple, constante
01:25:43 qui relèvera le pays.
01:25:45 Pour ce qui est de nous,
01:25:47 nous n'avons jamais varié.
01:25:49 Nous sommes de droite.
01:25:51 Nous savons d'où nous venons.
01:25:53 Nous savons ce que nous voulons.
01:25:55 (Applaudissements)
01:25:57 (Applaudissements)
01:25:59 (Applaudissements)
01:26:01 Nous croyons en la politique.
01:26:03 Nous savons que les slogans,
01:26:05 les coups de com'
01:26:07 et les selfies
01:26:09 n'ont jamais sauvé un pays
01:26:11 ni un continent.
01:26:13 Nous n'en pouvons plus de cette politique spectacle
01:26:15 qui attende à abîmer la France.
01:26:17 Ce qui nous oppose,
01:26:19 c'est aussi une certaine idée de la politique
01:26:21 en réalité.
01:26:23 Pour nous, la politique est d'abord
01:26:25 affaire de vision.
01:26:27 Pour eux,
01:26:29 elle est d'abord affaire de visibilité.
01:26:31 (Applaudissements)
01:26:33 (Applaudissements)
01:26:35 (Applaudissements)
01:26:37 (Applaudissements)
01:26:39 Nous, nous voulons bien voir.
01:26:41 Eux veulent être bien vus.
01:26:43 C'est la même confusion.
01:26:45 (Applaudissements)
01:26:47 Et c'est le même système.
01:26:49 Chers amis,
01:26:51 c'est le moment de partager
01:26:53 ce que nous avons sur le coeur.
01:26:55 J'enrage de voir que la vie publique
01:26:57 est devenue cette succession de postures
01:26:59 mises en scène pour les besoins du moment.
01:27:01 Je me suis replongé l'autre jour
01:27:03 dans le livre de Guy Debord,
01:27:05 "La société du spectacle".
01:27:07 C'était en 1967 et il avait déjà tout vu.
01:27:09 Je le cite,
01:27:11 "Toute la vie de cette société s'annonce
01:27:13 comme une immense accumulation de spectacles.
01:27:15 Tout ce qui était directement vécu
01:27:17 s'est éloigné dans une représentation."
01:27:19 Et je ne m'y résigne pas.
01:27:21 Nous ne nous résignerons pas.
01:27:23 Si vous êtes là,
01:27:25 chers amis, si je suis là,
01:27:27 ce n'est pas pour jouer un rôle.
01:27:29 La politique n'est pas le jeu
01:27:31 qu'elle a fini par devenir.
01:27:33 Le jeu de chaises musicales à chaque remaniement,
01:27:35 le jeu de petits chevaux pour élire le prochain président
01:27:37 ou le jeu de dupe avec les Français
01:27:39 qui en sortent toujours perdants.
01:27:41 Vous êtes là parce que vous savez
01:27:43 que la politique c'est sérieux,
01:27:45 que ce n'est pas le grand cirque,
01:27:47 le grand n'importe quoi,
01:27:49 que la vie des gens s'y décide et le destin du pays.
01:27:51 Nous sommes là parce que nous résistons,
01:27:53 parce que résistons-nous l'espoir d'une politique
01:27:55 qui respecte les Français,
01:27:57 qui les prenne au sérieux,
01:27:59 qui prenne la France au sérieux.
01:28:01 (Applaudissements)
01:28:03 Une politique qui parle
01:28:05 à l'intelligence,
01:28:07 qui parle au sens du bien commun,
01:28:09 qui parle aux aspirations qui comptent
01:28:11 et pas seulement à des algorithmes sur les réseaux
01:28:13 pour faire monter la tendance du moment.
01:28:15 On me donne beaucoup de conseils
01:28:17 au début de cette campagne.
01:28:19 On me dit "tu devrais être moins sérieux".
01:28:21 Le plus important, ce n'est pas de parler
01:28:23 des sujets de fond,
01:28:25 c'est d'aller à la salle de sport avec des gants de boxe
01:28:27 et un photographe surtout.
01:28:29 (Applaudissements)
01:28:31 Et là,
01:28:33 tu es sûr de percer.
01:28:35 Mais percer, mes chers amis,
01:28:37 c'est une ambition d'influenceurs,
01:28:39 pas de responsables politiques.
01:28:41 (Applaudissements)
01:28:43 (...)
01:28:45 (...)
01:28:47 (...)
01:28:49 Et moi, je voudrais dire aux Français,
01:28:51 et je voudrais dire Guillême
01:28:53 à tous les jeunes Français,
01:28:55 chers jeunes,
01:28:57 (Applaudissements)
01:28:59 vous voulez choisir votre destin.
01:29:01 (Applaudissements)
01:29:03 (...)
01:29:13 Ils sont là ce soir, les jeunes.
01:29:15 (Applaudissements)
01:29:17 Et moi, avec tous ceux qui sont là,
01:29:19 je voudrais dire à tous les jeunes,
01:29:21 vous voulez décider par vous-même,
01:29:23 vous voulez choisir votre destin.
01:29:25 Alors votez librement.
01:29:27 Votez pour qui vous voudrez,
01:29:29 pour la vérité, pour décider vraiment.
01:29:31 Regardez qui a fait quoi.
01:29:33 La politique, ça se passe dans le monde réel,
01:29:35 pas sur TikTok et sur Insta.
01:29:37 (Applaudissements)
01:29:39 (...)
01:29:41 (...)
01:29:43 On me dit...
01:29:45 (Applaudissements)
01:29:47 On me dit, on s'en fout du bilan,
01:29:49 ça parle à personne, le bilan.
01:29:51 Tu devrais plutôt raconter ta vie.
01:29:53 Eh bien, non, on s'en fout pas du bilan.
01:29:55 Nous croyons que la politique n'est pas seulement
01:29:57 dans la parole, mais dans le fait de tenir parole,
01:29:59 d'obtenir des résultats.
01:30:01 (Applaudissements)
01:30:03 (...)
01:30:05 Que le coeur de la politique,
01:30:07 le coeur de la politique,
01:30:09 chers amis, c'est d'abord de travailler
01:30:11 sans chercher le repos,
01:30:13 de faire, de bien faire,
01:30:15 de tenir au travail bien fait.
01:30:17 Et moi, je ne me résigne pas
01:30:19 à ce que la France qui travaille et qui peine
01:30:21 et qui sait la valeur et le prix
01:30:23 du travail confie ses colères légitimes
01:30:25 à des élus qui ne travaillent pas.
01:30:27 (Applaudissements)
01:30:29 Quel est le sens...
01:30:31 (Applaudissements)
01:30:33 Quel est le sens d'une élection
01:30:35 sinon de mériter la confiance
01:30:37 qui permettra d'agir demain ?
01:30:39 Et quand on a eu l'honneur et la fierté
01:30:41 d'être choisi par des millions de Français pour servir,
01:30:43 comment mériter de nouveau leur confiance
01:30:45 sinon par le travail accompli,
01:30:47 les batailles patiemment menées,
01:30:49 les haies franchies,
01:30:51 les risques écartés,
01:30:53 les gens soutenus,
01:30:55 les principes défendus ?
01:30:57 On nous dit aussi, le projet,
01:30:59 ça ne compte pas dans une campagne, ça ne sert à rien de faire des propositions,
01:31:01 il vaut mieux parler de l'actualité.
01:31:03 Eh bien non, nous ne sommes pas des commentateurs.
01:31:05 Je crois qu'un projet, ça compte.
01:31:07 Et ce n'est pas tout à fait la même chose
01:31:09 de voter pour un parti constant,
01:31:11 clair, cohérent, qui tient sa ligne,
01:31:13 ou de voter pour un parti
01:31:15 qui change de ligne tous les six mois
01:31:17 ou tous les ans.
01:31:19 Et je crois que nous sommes les seuls dans ce débat
01:31:21 à avoir été constant.
01:31:23 En 2020...
01:31:25 (Applaudissements)
01:31:27 (...)
01:31:29 En 2020,
01:31:31 interrogée au Sénat,
01:31:33 Valérie Haillet affirmait, je la cite,
01:31:35 "Je suis favorable à une Europe fédérale,
01:31:37 je vous le dis sans ambiguïté."
01:31:39 Curieusement,
01:31:41 elle ne le dit plus aujourd'hui.
01:31:43 En 2020 aussi,
01:31:45 Marine Le Pen fêtait le Brexit
01:31:47 et affirmait que l'urgence,
01:31:49 avant toute autre mesure,
01:31:51 c'était de sortir de l'Europe,
01:31:53 de sortir de l'euro, de sortir de Schengen.
01:31:55 Curieusement, elle dit le contraire
01:31:57 aujourd'hui. Ils n'ont même pas
01:31:59 attendu d'être au pouvoir pour renier
01:32:01 leurs promesses. Et on nous dit
01:32:03 que nous ne sommes pas clairs,
01:32:05 que nous n'avons pas de ligne.
01:32:07 Mais qui tient sa ligne ici, sinon nous ?
01:32:09 Qui, à part la droite française,
01:32:11 prend les Français au sérieux ?
01:32:13 Qui prend l'Europe au sérieux ?
01:32:15 (Applaudissements)
01:32:17 C'est fini maintenant.
01:32:19 La culpabilisation, le mépris,
01:32:21 la condescendance,
01:32:23 je vous connais, vous et moi.
01:32:25 Nous ne sommes pas particulièrement
01:32:27 des passionnés de la repentance.
01:32:29 Dans sa longue histoire, la droite
01:32:31 a écrit de très belles pages.
01:32:33 Et elle a fait des erreurs. Voilà, c'est dit.
01:32:35 Nous ne sommes pas là pour juger le passé.
01:32:37 Et d'ailleurs, qui sommes-nous pour cela ?
01:32:39 Nous sommes là pour écrire l'avenir.
01:32:41 Et nous n'allons pas ressasser
01:32:43 éternellement les difficultés d'hier.
01:32:45 Nous nous retroussons les manches.
01:32:47 Nous formons la droite de demain.
01:32:49 Vous êtes la relève qui vient.
01:32:51 (Applaudissements)
01:32:53 (...)
01:32:59 On me dit aussi...
01:33:01 (Applaudissements)
01:33:03 On me dit aussi, c'est trop compliqué,
01:33:05 votre histoire, c'est trop difficile.
01:33:07 Et puis, vous êtes au PPE, qui n'est pas toujours
01:33:09 d'accord avec ce que vous défendez.
01:33:11 Eh bien, nous sommes là où il faut.
01:33:13 Là où il faut être au coeur de la droite européenne,
01:33:15 pour que la France y ait du poids.
01:33:17 Nous n'y sommes pas pour la facilité,
01:33:19 le confort, la simplicité des postures.
01:33:21 Nous y sommes pour le combat.
01:33:23 Parce que l'Europe, c'est un combat.
01:33:25 Un combat pour se faire entendre.
01:33:27 Un combat pour vous faire entendre.
01:33:29 L'Europe, ce sont des pays amis,
01:33:31 mais qui, comme tous les amis,
01:33:33 ne sont pas toujours d'accord sur tout.
01:33:35 Qui ont des intérêts divergents, parfois.
01:33:37 Des agendas différents.
01:33:39 Ces différences font l'Europe.
01:33:41 Et il faut les assumer.
01:33:43 Et nous assumons les nôtres.
01:33:45 Nous sommes la France qui s'assume.
01:33:47 Nous sommes la droite qui s'assume.
01:33:49 La droite qui se donne les moyens de compter
01:33:51 et de faire gagner le pays.
01:33:53 Nous sommes là où il faut agir.
01:33:55 Tous les jours, sur la brèche,
01:33:57 sur la barricade parlementaire.
01:33:59 C'est comme ça que ça se passe.
01:34:01 Soyez fiers.
01:34:03 Votre famille politique compte
01:34:05 au sein de la première force politique en Europe.
01:34:07 (Applaudissements)
01:34:09 Ce sont vos élus,
01:34:11 et je vois ici tous nos collègues de la délégation,
01:34:13 ce sont vos élus qui peuvent changer la donne.
01:34:15 Ailleurs, on en trouve beaucoup pour critiquer,
01:34:17 mais on en trouve bien peu pour agir.
01:34:19 Beaucoup dans tous les camps pour reprocher son bilan
01:34:21 à Mme von der Leyen,
01:34:23 mais nous sommes les seuls
01:34:25 à avoir pris la tête d'une opposition à droite
01:34:27 qui seule peut empêcher
01:34:29 qu'elle soit reconduite demain.
01:34:31 (Applaudissements)
01:34:33 (...)
01:34:35 -E. Macron,
01:34:37 vous êtes la seule à avoir pris la tête d'une opposition
01:34:39 à droite qui seule peut empêcher
01:34:41 qu'elle soit reconduite demain.
01:34:43 (Applaudissements)
01:34:45 (...)
01:34:47 Si vous voulez que l'Europe continue
01:34:49 comme les 5 dernières années,
01:34:51 votez pour les commentateurs.
01:34:53 Moi, je suis entré en politique pas pour faire semblant,
01:34:55 mais pour faire.
01:34:57 (Applaudissements)
01:34:59 (...)
01:35:01 -E. Macron,
01:35:03 vous êtes la seule à avoir pris la tête d'une opposition
01:35:05 à droite qui seule peut empêcher
01:35:07 qu'elle soit reconduite demain.
01:35:09 (Applaudissements)
01:35:11 (...)
01:35:13 -Mes chers amis,
01:35:15 soyez fiers.
01:35:17 Nous ne nous laisserons plus faire la morale
01:35:19 par des gens qui n'en ont pas.
01:35:21 Nous ne recevrons plus de leçons d'union des droites
01:35:23 par des gens qui n'ont fait que créer
01:35:25 des divisions supplémentaires.
01:35:27 Nous n'accepterons plus...
01:35:29 (Applaudissements)
01:35:31 Nous n'accepterons plus d'être accusés de reniement
01:35:33 de faire la morale.
01:35:35 Je n'ai pas changé.
01:35:37 On peut être d'accord avec nous ou pas,
01:35:39 mais ce que je dis aujourd'hui,
01:35:41 je le disais hier et je le dirai demain.
01:35:43 Et c'est le cas aussi
01:35:45 de tous les élus qui sont là,
01:35:47 de tous ceux qui sont ici.
01:35:49 (Applaudissements)
01:35:51 (...)
01:35:53 Les parlementaires courage,
01:35:55 ces députés qui ont repris leur circonscription
01:35:57 face à toutes les adversités,
01:35:59 les sénateurs qui tiennent le terrain
01:36:01 et qui connaissent leur département,
01:36:03 les élus locaux, les maires,
01:36:05 tous ceux qui sont ici aujourd'hui,
01:36:07 tous ceux qui s'engagent avec nous.
01:36:09 Ils auraient eu mille raisons de mettre leur drapeau
01:36:11 dans leur poche, mille occasions d'aller voir ailleurs,
01:36:13 mille opportunités de carrière pour se rallier
01:36:15 à de meilleurs vents sondagiers.
01:36:17 Ils sont restés à contre-vent et contre-courant.
01:36:19 Ils savent pourquoi ils s'engagent.
01:36:21 C'est milliers d'élus qui tiennent le pays
01:36:23 chaque jour et nous sommes aujourd'hui
01:36:25 de tout cœur avec eux
01:36:27 dans le travail qu'ils mènent
01:36:29 et dans les combats qu'ils portent.
01:36:31 Vous tous aussi, mes chers amis,
01:36:41 vous tous qui êtes ici,
01:36:43 vous aussi vous auriez pu partir ailleurs.
01:36:45 Vous auriez pu suivre les gagnants
01:36:47 de la Start-Up Nation
01:36:49 ou bien ceux qui se croient déjà installés
01:36:53 à l'Elysée ou au Matignon.
01:36:55 Mais, mais, vous êtes toujours là.
01:36:57 Vous vous souvenez peut-être
01:36:59 de ce mot de Bernanos,
01:37:01 "Tenez bon,
01:37:03 "tenez ferme,
01:37:05 "soyez fidèles."
01:37:07 Il y a cinq ans, je vous citais cela
01:37:09 et vous avez tenu bon.
01:37:11 Et je ne sais pas comment vous dire aujourd'hui
01:37:13 la reconnaissance immense que j'éprouve
01:37:15 pour votre confiance,
01:37:17 votre soutien,
01:37:19 votre fidélité, vos encouragements,
01:37:21 nos échanges, nos conversations,
01:37:23 le temps que vous avez donné,
01:37:25 le temps que vous donnez déjà
01:37:27 à cette campagne depuis des mois
01:37:29 et tout ce que vous ferez pour changer l'histoire
01:37:31 dans les 80 jours qui viennent.
01:37:33 Vous avez le courage de lutter
01:37:35 pour défendre vos idées,
01:37:37 pour refuser les compromis
01:37:39 quand tant d'autres voudraient vous faire taire,
01:37:41 quand fleurit partout d'ailleurs la tentation de la censure.
01:37:43 Et je voudrais dire aujourd'hui
01:37:45 combien je pense à Yvenne,
01:37:47 déléguée nationale de l'Uni, menacée de mort
01:37:49 ces jours-ci dans sa propre faculté
01:37:51 pour avoir eu le tort de refuser
01:37:53 la montée d'un antisémitisme islamiste.
01:37:55 C'est par votre fidélité que la politique
01:38:09 retrouve son sens, sa clarté,
01:38:11 sa cohérence, sa noblesse,
01:38:13 celle des convictions
01:38:15 assumées sereinement,
01:38:17 de la conversation civique exigeante et respectueuse,
01:38:19 celle de la constance
01:38:21 sans laquelle aucune confiance n'est possible.
01:38:23 Vous n'avez pas cédé
01:38:25 au grand spectacle,
01:38:27 vous êtes là parce que vous croyez en la politique,
01:38:29 parce que vous n'avez pas confondu
01:38:31 la réalité avec la télé-réalité.
01:38:33 Nous croyons
01:38:35 en la politique,
01:38:37 et nous voulons que la politique nous rende
01:38:39 la maîtrise de notre destin.
01:38:49 Nous voulons que l'Europe nous rende
01:38:51 la maîtrise de notre destin.
01:38:53 Comme tous les Français dont je vous ai parlé,
01:38:55 tous ceux dont le travail et l'engagement
01:38:57 font que le pays tient debout,
01:38:59 nous ne voulons plus subir,
01:39:01 nous voulons décider à nouveau.
01:39:03 Vous connaissez
01:39:05 cette belle devise de Delattre de Tassigny,
01:39:07 plus jeune général de France, quand survient la défaite
01:39:09 de Carante, "ne pas subir".
01:39:11 Aujourd'hui, piégé par d'autres débâcles,
01:39:15 nous avons le sentiment d'être condamnés à subir.
01:39:17 Subir le dérèglement climatique,
01:39:19 subir l'inflation,
01:39:21 la fin du monde et la fin du mois,
01:39:23 subir les flux migratoires,
01:39:25 la déconstruction culturelle,
01:39:27 la brutalisation de la société,
01:39:29 le changement d'âme du vieux pays,
01:39:31 subir les turbulences géopolitiques
01:39:33 d'un monde sur lequel
01:39:35 nous ne semblons plus avoir de prise.
01:39:37 Dans un tel moment,
01:39:39 l'Europe est devenue elle-même
01:39:41 quelque chose qu'il faut subir,
01:39:43 les normes, les pesanteurs,
01:39:45 la complexité, le déni
01:39:47 qu'elle n'a pas quitté,
01:39:49 et l'idéologie qui souvent se sert d'elle
01:39:51 comme d'un vecteur.
01:39:53 Mais ce n'est pas une fatalité.
01:39:55 Je vous le dis ici
01:39:57 clairement.
01:39:59 Le sens de cette élection n'est pas
01:40:01 pour ou contre l'Europe.
01:40:03 Il est temps de regarder les sujets
01:40:05 en face d'une manière enfin adulte.
01:40:07 La vraie question, c'est de savoir
01:40:09 ce que nous ferons de l'Europe.
01:40:11 Une Europe de la liberté
01:40:13 ou de la contrainte.
01:40:15 Une Europe de la prospérité retrouvée
01:40:17 ou du décrochage économique.
01:40:19 Une Europe qui assume ses racines
01:40:21 ou qui choisit de les nier.
01:40:23 Nous,
01:40:25 nous savons ce que nous voulons.
01:40:27 Nous sommes la droite.
01:40:29 Nous aimons la liberté.
01:40:31 Dans le cri de détresse
01:40:33 des agriculteurs,
01:40:35 nous entendons celui de tous ceux
01:40:37 qui travaillent dur,
01:40:39 qui ont le goût et le respect du travail bien fait,
01:40:41 et qui veulent vivre de ce qu'ils font.
01:40:43 Vivre du salaire,
01:40:45 de la dignité,
01:40:47 de la noblesse de leur travail.
01:40:49 Et qui crie seulement une chose,
01:40:51 "Laissez-nous travailler".
01:40:53 (Applaudissements)
01:40:55 (...)
01:40:57 (...)
01:40:59 (...)
01:41:01 (...)
01:41:03 (...)
01:41:05 (...)
01:41:07 Chère Céline,
01:41:09 (Applaudissements)
01:41:11 chère Céline, je suis tellement heureux
01:41:13 de mener cette campagne avec toi depuis plusieurs semaines déjà,
01:41:15 et de cette complicité
01:41:17 qui nous lie dans cet engagement commun.
01:41:19 Ce cri de détresse,
01:41:21 tu l'as partagé.
01:41:23 C'est dans le Tarn, chez toi,
01:41:25 qu'a commencé de courir ce mot
01:41:27 qui disait tout de notre époque,
01:41:29 "On marche sur la tête".
01:41:31 C'est chez toi,
01:41:33 avec les agriculteurs dont tu portais déjà la voix,
01:41:35 qu'est née cette épidémie
01:41:37 contagieuse de panneaux de communes retournés.
01:41:39 Avec toi, Céline,
01:41:41 j'en suis sûr, nous remettrons l'Europe
01:41:43 à l'endroit.
01:41:45 (Applaudissements)
01:41:47 (...)
01:41:49 Nous voulons rendre aux agriculteurs,
01:41:51 nous voulons rendre aux agriculteurs,
01:41:53 mais aussi aux pêcheurs, aux artisans,
01:41:55 aux commerçants, au monde de l'entreprise
01:41:57 que tu as longtemps sillonnée,
01:41:59 nous voulons rendre l'essentiel,
01:42:01 la liberté.
01:42:03 C'est d'abord par là,
01:42:05 c'est par la liberté retrouvée
01:42:07 que nous sortirons,
01:42:09 que nous sortirons du déclin économique
01:42:11 qui appauvrit nos pays.
01:42:13 Nous vivons un double décrochage, chers amis,
01:42:15 celui de l'Europe dans le monde,
01:42:17 celui de la France en Europe.
01:42:19 En 2023, l'économie américaine
01:42:21 accrue cinq fois plus vite
01:42:23 que celle de la zone euro.
01:42:25 Et les Français sentent déjà aujourd'hui,
01:42:27 dans le combat contre l'inflation,
01:42:29 dans cette résistance quotidienne,
01:42:31 à quel point nous sommes touchés
01:42:33 en tant que pays en tant que pays,
01:42:35 et en tant que pays en tant que pays.
01:42:37 C'est pour cela que nous avons combattu ensemble,
01:42:39 chère Anne,
01:42:41 contre le projet de décroissance alimentaire
01:42:43 que voulaient la gauche et les verts.
01:42:45 C'est pour cela que nous avons défendu
01:42:47 pied à pied notre industrie nucléaire
01:42:49 et que nous avons obtenu de sortir
01:42:51 enfin de cette folie qui imposait aux Français
01:42:53 de payer leur électricité au prix du gaz.
01:42:55 C'est pour cela, chère Nathalie,
01:42:57 (Applaudissements)
01:42:59 (...)
01:43:01 (...)
01:43:03 C'est pour cela, chère Nathalie,
01:43:05 que nous avons porté ensemble, avec toi,
01:43:07 une stratégie européenne pour lutter
01:43:09 contre les pénuries de médicaments
01:43:11 et relocaliser la production dans l'industrie de la santé.
01:43:13 Depuis des années, nous importions
01:43:15 tout notre paracétamol de Chine ou d'Inde.
01:43:17 L'année prochaine, en Isère,
01:43:19 cher Laurent, dans ta région,
01:43:21 toi qui as fait d'Auvergne-Rhône-Alpes
01:43:23 un modèle absolu pour la réindustrialisation
01:43:25 du pays,
01:43:27 l'année prochaine...
01:43:29 (Applaudissements)
01:43:31 (...)
01:43:33 (...)
01:43:35 (...)
01:43:37 L'année prochaine ouvrira, en Isère,
01:43:39 une première usine
01:43:41 qui produira à elle seule
01:43:43 la moitié du paracétamol
01:43:45 dont toute l'Europe a besoin.
01:43:47 Il n'y a pas de fatalité.
01:43:49 (Applaudissements)
01:43:51 (...)
01:43:53 (...)
01:43:55 C'est pour sécuriser nos filières,
01:43:57 c'est pour maîtriser les prix,
01:43:59 c'est pour maîtriser notre destin
01:44:01 que nous avons travaillé aussi, cher Geoffroy,
01:44:03 à une législation digitale
01:44:05 qui n'emprave pas l'innovation,
01:44:07 la recherche et l'investissement.
01:44:09 (Applaudissements)
01:44:11 Et c'est pour cela que nous porterons
01:44:13 au Parlement européen demain
01:44:15 cette règle simple. Aucune loi
01:44:17 ne doit plus être votée si elle a pour conséquence
01:44:19 de faire baisser
01:44:21 la production en Europe.
01:44:23 Farm to Fork !
01:44:25 (Applaudissements)
01:44:27 (...)
01:44:29 (...)
01:44:31 Farm to Fork ou bien Green Deal,
01:44:33 depuis des années maintenant, nous demandons
01:44:35 un moratoire législatif contre la gauche,
01:44:37 les verts et les élus macronistes.
01:44:39 La machine à faire des normes s'est emballée.
01:44:41 Il faut l'arrêter, enfin.
01:44:43 Il faut réglementer ce qui produise
01:44:45 la réglementation, contrôler
01:44:47 les contrôleurs, renverser la logique
01:44:49 de la pression qui pèse aujourd'hui sur la France.
01:44:51 (Applaudissements)
01:44:53 Parce que nous le savons bien,
01:44:55 chers amis, nous ne sauverons
01:44:57 rien en cessant de produire
01:44:59 en Europe. Nous sommes la droite
01:45:01 et parfois on nous reproche
01:45:03 d'être conservateurs. Et oui,
01:45:05 c'est vrai, nous voulons transmettre
01:45:07 ce que nous avons reçu, transmettre
01:45:09 notre culture, mais transmettre aussi
01:45:11 la nature. Nous savons
01:45:13 l'urgence de ce combat. Nous savons
01:45:15 l'urgence de préserver un monde qui reste
01:45:17 vivable. Nous ne voulons pas en faire
01:45:19 moins. Nous voulons seulement faire
01:45:21 enfin ce qu'il faut pour cela.
01:45:23 Nous l'avons répété sans cesse.
01:45:25 Cher Agnès,
01:45:27 en commission de l'environnement, pour
01:45:29 protéger l'environnement, l'urgence
01:45:31 n'est pas de rendre la vie impossible
01:45:33 à ceux qui travaillent chez nous.
01:45:35 Tout ce que nous arrêtons de produire,
01:45:37 nous acceptons de l'importer.
01:45:39 Quand 100 000 fermes disparaissent en France
01:45:41 en 10 ans, autant de produits
01:45:43 étrangers qui ne respectent aucune de
01:45:45 nos normes arrivent sur nos marchés.
01:45:47 À quoi sert de fragiliser
01:45:49 encore les producteurs européens
01:45:51 qui respectent les règles les plus
01:45:53 exigeantes au monde ?
01:45:55 Pendant ces dernières années,
01:46:03 il aura fallu se battre pour
01:46:05 sauver nos champs de lavende,
01:46:07 nos boîtes de camembert,
01:46:09 notre artisanat du vitrail,
01:46:11 et même, cher Brice,
01:46:13 je le dis avec l'humour que
01:46:15 nous vous connaissons, se battre pour
01:46:17 sauver les conducteurs de tracteurs
01:46:19 en France, dans nos pays.
01:46:21 C'est ça, les combats permanents
01:46:23 que nous aurons menés ensemble
01:46:25 avec toute la délégation.
01:46:27 Pendant ce temps-là, la Cour des Comptes
01:46:31 qui est obsédée de tout, sauf sans doute
01:46:33 des vrais problèmes, la Cour des Comptes
01:46:35 condamne nos élevages bovins parce qu'ils émettent du carbone.
01:46:37 Et Pascal Canfin
01:46:39 rêve de les remplacer par de la viande
01:46:41 de synthèse.
01:46:45 Sont-ils au courant,
01:46:47 tous ces écologistes myopes,
01:46:49 que pendant ce temps, la Chine ouvre
01:46:51 deux centrales à charbon par semaine ?
01:46:53 Le problème du climat,
01:46:55 il est là, et pas dans nos
01:46:57 paisibles vaches.
01:46:59 Et nous en sommes,
01:47:07 et nous en sommes
01:47:09 responsables, parce qu'en important
01:47:11 toujours plus 100 milliards
01:47:13 d'euros de déficit commercial pour la France
01:47:15 l'année dernière, en important
01:47:17 toujours plus par ce record
01:47:19 absolu de dépendance aux importations,
01:47:21 nous offrons toujours plus de place
01:47:23 à ces modèles de production qui abîment
01:47:25 le plus la planète.
01:47:27 Non pas faire moins, donc,
01:47:29 mais agir là où il le faut.
01:47:31 Utiliser le marché européen,
01:47:33 le plus grand marché mondial,
01:47:35 comme un levier pour la décarbonation
01:47:37 des grands producteurs mondiaux. Nous avions
01:47:39 promis ensemble, cher Annie,
01:47:41 avec toute notre famille politique, en 2019,
01:47:43 la barrière écologique.
01:47:45 C'était notre premier engagement,
01:47:47 nous l'avons fait. Avec Arnaud
01:47:49 Dangean, en commission du commerce international.
01:47:51 Nous avons pour la première fois
01:47:59 imposé à ceux qui
01:48:01 importent chez nous de payer pour le carbone
01:48:03 qu'ils émettent. Pousser le monde
01:48:05 entier vers la sortie du charbon,
01:48:07 et rétablir une concurrence loyale pour ceux
01:48:09 qui produisent chez nous, parole
01:48:11 tenue. Il faudra seulement demander aux
01:48:13 RN pourquoi ils ne l'ont pas soutenue.
01:48:15 Maintenant, reste encore
01:48:17 à compléter ce mécanisme,
01:48:19 et ce sera l'un des grands chantiers
01:48:21 du mandat qui vient.
01:48:23 Reconstruire nos frontières extérieures,
01:48:25 donc, pour protéger nos marchés,
01:48:27 mais pas seulement. Parce que la
01:48:29 liberté n'a rien à voir avec
01:48:31 le laisser faire et le laisser passer.
01:48:33 Nous sommes la droite,
01:48:35 et nous n'avons pas changé.
01:48:37 Et je voudrais dire,
01:48:39 cher Olivier,
01:48:41 cher Bruno, auquel nous pensons
01:48:43 aujourd'hui, ma reconnaissance
01:48:45 profonde à vous tous,
01:48:47 nos parlementaires,
01:48:49 qui êtes ici aujourd'hui, qui
01:48:51 combattez pied à pied,
01:48:53 à l'Assemblée, au Sénat,
01:48:55 à vous qui avez empêché, cher Eric,
01:48:57 le gouvernement de faire adopter
01:48:59 une loi de régularisation massive,
01:49:01 à vous, députés,
01:49:03 sénateurs, qui portez notre
01:49:05 voix et qui n'avaient pas renoncé,
01:49:07 malgré toute l'adversité,
01:49:09 à redonner aux Français le pouvoir
01:49:11 de décider de la politique migratoire.
01:49:13 C'est à vous que nous devons
01:49:15 le projet du référendum d'initiative
01:49:17 populaire pour changer
01:49:19 enfin de cap.
01:49:21 (Applaudissements)
01:49:27 Monsieur Attal, paraît-il,
01:49:29 fait tout pour l'empêcher en coulisses,
01:49:31 parce que ce pouvoir, manifestement,
01:49:33 a peur de rendre la parole aux Français.
01:49:35 Mais à force de ténacité,
01:49:37 grâce à vous et votre engagement,
01:49:39 nous finirons bien par
01:49:41 vous faire entendre
01:49:43 en Europe aussi,
01:49:45 parce qu'en Europe aussi, l'essentiel
01:49:47 reste à faire. Et parce que
01:49:49 c'est possible, bien sûr.
01:49:51 Il n'y a pas de fatalité.
01:49:53 Nous avons réussi à éviter en Europe
01:49:55 la relocalisation obligatoire des migrants,
01:49:57 cher Nadine.
01:49:59 Cette relocalisation qu'Emmanuel Macron
01:50:01 pratique en France et qu'il voulait imposer
01:50:03 à l'échelle européenne, sa politique
01:50:05 de peuplement, je le cite.
01:50:07 Nous exigeons maintenant, avec tout le PPE,
01:50:09 que les procédures d'asile aient lieu
01:50:11 à l'extérieur de nos frontières.
01:50:13 Nous obtiendrons ensemble...
01:50:15 (Applaudissements)
01:50:23 Nous obtiendrons ensemble, Nadine,
01:50:25 nous en avons tant parlé, une directive solide
01:50:27 pour accélérer les retours
01:50:29 d'immigrés illégaux.
01:50:31 Nous conditionnerons enfin
01:50:33 toute aide financière et tout visa
01:50:35 européen à la coopération migratoire
01:50:37 des pays de départ.
01:50:39 Nous rendrons à Frontex
01:50:41 un mandat clair, celui d'une agence
01:50:43 de garde-côte et de garde-frontière.
01:50:45 (Applaudissements)
01:50:55 Et la gauche
01:50:57 et les chronistes qui refusent
01:50:59 de construire des murs iront
01:51:01 expliquer aux Français qu'ils renoncent
01:51:03 à lutter contre l'immigration illégale,
01:51:05 qu'ils renoncent à lutter aussi contre
01:51:07 l'explosion du trafic de drogue
01:51:09 qui sème la mort et la violence
01:51:11 partout, de Fort-de-France
01:51:13 à Marseille, qu'ils refusent
01:51:15 à lutter contre... renoncent à lutter contre
01:51:17 le terrorisme islamiste dont la menace
01:51:19 n'a jamais cessé, et nous pensons
01:51:21 aujourd'hui, bien sûr, à toutes
01:51:23 les victimes du terrible attentat
01:51:25 de Moscou. Nous vivons
01:51:27 dans un monde dangereux.
01:51:29 (Applaudissements)
01:51:36 Nous vivons dans un monde dangereux.
01:51:38 L'époque n'est pas à la lâcheté.
01:51:40 Depuis 2019,
01:51:42 l'histoire s'est accélérée.
01:51:44 La guerre est de retour
01:51:46 en Europe et partout
01:51:48 autour de nous.
01:51:50 Et nous avons tant de travail,
01:51:52 tant de travail à faire pour nous
01:51:54 donner les moyens de ne pas subir
01:51:56 les grands chocs du temps qui vient
01:51:58 pour décider de notre avenir.
01:52:00 Et face aux menaces auxquelles nos
01:52:02 pays sont confrontés, ce sera
01:52:04 une chance unique de pouvoir
01:52:06 compter sur toi, mon général,
01:52:08 cher Christophe.
01:52:10 (Applaudissements)
01:52:17 Après...
01:52:19 Après avoir été
01:52:21 parachuté sur tant de théâtres
01:52:23 d'opération, tu t'apprêtes
01:52:25 à vivre un saut un peu différent.
01:52:27 Avec quelques années de
01:52:29 recul, je peux te témoigner qu'il n'est pas
01:52:31 toujours sans vertige, sans danger,
01:52:33 sans doute, qu'il connaît
01:52:35 aussi ses moments d'inquiétude, parfois.
01:52:37 Après tout, nous savons
01:52:39 que nous ne nous engageons pas ensemble
01:52:41 par ciel clair et calme plat.
01:52:43 Mais c'est parce que
01:52:45 vient la tempête que nous avons
01:52:47 de la chance, que la France
01:52:49 a de la chance de pouvoir
01:52:51 compter sur toi pour combattre
01:52:53 demain au Parlement européen.
01:52:55 Avec la certitude de cette devise,
01:52:57 d'une unité que tu as
01:52:59 bien connue,
01:53:01 avec cette certitude au cœur,
01:53:03 qui ose
01:53:05 gagner ?
01:53:07 (Applaudissements)
01:53:21 C'est parce que nous
01:53:25 tenons à la liberté
01:53:27 que nous n'aurons jamais d'ambiguïté
01:53:29 sur nos alliés et nos adversaires.
01:53:31 Pour soutenir le peuple ukrainien
01:53:33 qui résiste à l'attaque lancée par Vladimir
01:53:35 Poutine et le défendre
01:53:37 non par des mises en scène inutiles
01:53:39 ou de fausses promesses dangereuses,
01:53:41 mais avec des matériels,
01:53:43 de l'équipement, des munitions.
01:53:45 L'Ukraine ne demande pas des spéculations
01:53:47 inquiétantes sur le meilleur moyen de lancer
01:53:49 une troisième guerre mondiale.
01:53:51 Elle veut empêcher cela en faisant face
01:53:53 à l'agression. Elle veut de la
01:53:55 poudrer des balles. Et pour cela,
01:53:57 depuis le premier jour, nous n'avons cessé
01:53:59 de le dire, il faut d'abord
01:54:01 produire et remobiliser notre
01:54:03 industrie de défense.
01:54:05 (Applaudissements)
01:54:07 (...)
01:54:09 Et parce qu'au fond,
01:54:11 c'est le même
01:54:13 combat, c'est le même
01:54:15 combat, le même devoir, le même
01:54:17 enjeu. L'Europe doit se réveiller
01:54:19 pour soutenir ceux qui sont attaqués à ses
01:54:21 portes au nom de ce qu'ils partagent
01:54:23 avec nous.
01:54:25 Je pense aux victimes du pogrom islamiste
01:54:27 du 7 octobre.
01:54:29 (Applaudissements)
01:54:31 (...)
01:54:33 Je pense
01:54:35 (...)
01:54:37 à tous ceux qui sont
01:54:39 menacés jusque dans
01:54:41 nos pays, simplement
01:54:43 parce qu'ils sont juifs.
01:54:45 Je pense...
01:54:47 (Applaudissements)
01:54:49 (...)
01:54:51 (...)
01:54:53 Je pense aux populations civiles
01:54:55 que le ramasse a jetées délibérément
01:54:57 dans l'horreur.
01:54:59 Je repense...
01:55:01 (Applaudissements)
01:55:03 (...)
01:55:05 Je repense aussi à cette
01:55:07 nuit de Pâques que j'ai passée
01:55:09 en Arménie au lendemain
01:55:11 de la guerre sanglante qu'avait subie
01:55:13 l'artère cher Xavier
01:55:15 dans le silence de l'Europe.
01:55:17 Je pense...
01:55:19 (Applaudissements)
01:55:21 (...)
01:55:23 (...)
01:55:25 (...)
01:55:27 Je pense à cette nuit de Noël
01:55:29 partagée en Irak
01:55:31 avec les chrétiens qui revenaient dans leurs églises
01:55:33 après la longue nuit de Daech.
01:55:35 Je pense...
01:55:37 (Applaudissements)
01:55:39 (...)
01:55:41 (...)
01:55:43 Je pense à nos amis du Liban
01:55:45 pris au piège tendus par les islamistes
01:55:47 que tous les pays européens
01:55:49 devraient combattre d'un seul front.
01:55:51 Et la France d'abord, au premier rang,
01:55:53 parce que c'est son devoir
01:55:55 et c'est sa responsabilité.
01:55:57 (Applaudissements)
01:55:59 Mes chers amis,
01:56:01 c'est le même combat,
01:56:03 c'est la même cause,
01:56:05 parce que c'est la même
01:56:07 civilisation.
01:56:09 C'est au nom de ce qu'est l'Europe,
01:56:11 au nom de ce qu'elle a été,
01:56:13 de ce qu'elle peut être
01:56:15 encore demain,
01:56:17 de ce qu'elle sera encore par vous
01:56:19 que nous nous engageons aujourd'hui.
01:56:21 Au nom du vieux continent
01:56:23 fatigué,
01:56:25 inquiet, qui s'est oublié
01:56:27 lui-même au point que d'obscurs fonctionnaires
01:56:29 voudraient maintenant interdire de souhaiter
01:56:31 joyeux Noël dans les couloirs de Bruxelles.
01:56:33 (Applaudissements)
01:56:35 (...)
01:56:37 Mais c'est au nom de ce vieux continent
01:56:39 qui sait encore faire naître le meilleur
01:56:41 et le plus grand.
01:56:43 Chers amis,
01:56:45 nous sommes le 23 mars.
01:56:47 Il y a 6 ans,
01:56:49 aujourd'hui, un homme donnait sa vie.
01:56:51 Un grand soldat.
01:56:53 Un grand Français.
01:56:55 Un grand d'Europe.
01:56:57 (Applaudissements)
01:56:59 (...)
01:57:01 Face...
01:57:03 (...)
01:57:05 Face à un terroriste islamiste
01:57:07 qui avait pris une otage,
01:57:09 il s'était offert en échange.
01:57:11 Non pour mourir,
01:57:13 mais pour combattre.
01:57:15 (Applaudissements)
01:57:17 (...)
01:57:19 non pour mourir, mais dans tous les cas pour sauver.
01:57:23 (...)
01:57:50 (...)
01:57:54 Il avait, ce grand soldat,
01:57:58 engagé sa vie, toute sa vie,
01:58:02 sur cet échange pour sauver dans tous les cas
01:58:05 cet échange qui pourrait sembler absurde
01:58:08 pour les calculs du big data,
01:58:10 une vie contre une vie,
01:58:12 mais ce don total,
01:58:14 c'est la France qui vivait en lui,
01:58:17 c'est l'Europe,
01:58:18 c'est tout l'héritage de cette vieille civilisation
01:58:21 qui a décidé de ne pas mourir,
01:58:24 et c'est toute sa jeunesse aussi.
01:58:27 Il avait décidé de ne pas subir,
01:58:30 de ne plus subir, d'agir.
01:58:34 Et s'il semble avoir tout perdu, en fait,
01:58:38 il a tout gagné parce qu'il a tout donné.
01:58:42 Le terroriste voulait tuer et l'officier voulait sauver.
01:58:48 Et il y est parvenu.
01:58:50 Tant que la France, tant que l'Europe,
01:58:54 tant que ce vieux pays et cette vieille civilisation
01:58:57 susciteront des Arno-Beltrames,
01:58:59 rien ne sera jamais perdu.
01:59:02 (...)
01:59:16 -Chers amis.
01:59:17 (...)
01:59:24 Chers amis.
01:59:25 (...)
01:59:27 A la fin...
01:59:28 (...)
01:59:31 A la fin de son livre,
01:59:32 "Le métier et la vocation de la politique",
01:59:35 c'est le titre de cette rencontre,
01:59:37 parce que c'était une rencontre.
01:59:39 A la fin de ce livre étonnant, Max Weber écrit,
01:59:43 et ce sont ses dernières lignes.
01:59:45 Vous pouvez croire Max Weber, il est précis et rigoureux.
01:59:48 C'est un sociologue allemand.
01:59:50 Max Weber écrit,
01:59:52 et nous devons tous ici en être parfaitement convaincus,
01:59:55 "La politique est un effort énergique et tenace
01:59:59 "pour tarauder des planches de bois dures."
02:00:03 Il est parfaitement exact de dire,
02:00:06 et toute l'expérience historique le confirme,
02:00:10 que jamais dans le monde on aurait pu atteindre le possible
02:00:14 si l'on ne s'était sans cesse et toujours attaqué à l'impossible.
02:00:18 Mais celui qui est capable de faire cela
02:00:21 doit être capable d'affronter
02:00:23 la possibilité du naufrage de tous ses espoirs.
02:00:27 Celui, la seul qui, convaincu que le monde,
02:00:30 regardé de son point de vue,
02:00:32 sera peut-être trop petit pour recevoir
02:00:34 ce qu'il voudrait lui offrir,
02:00:37 et qui reste néanmoins capable de dire quand même,
02:00:40 celui, la seul, a la vocation de la politique.
02:00:45 Chers amis, si vous êtes ici,
02:00:47 c'est parce que vous savez qu'il n'y a pas de combat
02:00:49 qui soit beau s'il n'est pas aussi difficile.
02:00:53 C'est parce que vous savez que tout ce qui a de la valeur
02:00:56 a du prix.
02:00:57 C'est parce que vous choisissez aujourd'hui,
02:00:59 parce que vous avez déjà choisi
02:01:01 de ne pas suivre les courants dominants,
02:01:04 de ne pas obéir au mode du moment,
02:01:06 parce que vous croyez en la politique,
02:01:08 parce que vous croyez en la droite,
02:01:09 parce que vous croyez en la France,
02:01:10 parce que vous croyez en l'Europe.
02:01:13 Vous êtes là.
02:01:14 (Applaudissements)
02:01:15 (...)
02:01:19 Vous êtes là.
02:01:20 (...)
02:01:24 Vous êtes là et vous non plus, vous ne voulez plus subir.
02:01:28 Alors j'ai besoin de vous.
02:01:29 Avec Eric, avec Céline, avec Christophe,
02:01:32 avec tous nos collègues, nous avons besoin de vous.
02:01:35 Nous avons besoin de votre énergie.
02:01:37 Il nous reste moins de 2 mois,
02:01:38 moins de 2 mois pour changer l'histoire.
02:01:41 La France est triste.
02:01:42 Soyez sa joie, son enthousiasme, sa fougue.
02:01:45 La France est inquiète.
02:01:47 Soyez l'espoir, soyez sa sagesse et soyez sa folie aussi.
02:01:50 (...)
02:01:53 Vous n'êtes pas...
02:01:54 (...)
02:01:57 Vous n'êtes pas minoritaire.
02:01:59 Vous êtes seulement en avance.
02:02:02 Si chacun d'entre vous ici explique, convainc, entraîne,
02:02:06 nous pouvons rallier ensemble les milliers de voix
02:02:09 qui feront la différence pour maîtriser notre destin
02:02:12 et pour que vive, revive l'Europe
02:02:14 et pour que vive et revive la France.
02:02:18 (Applaudissements)
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02:03:02 -Faites la nuit ! Faites la nuit ! Faites la nuit !
02:03:05 Faites la nuit ! Faites la nuit ! Faites la nuit !
02:03:09 Faites la nuit ! Faites la nuit ! Faites la nuit !
02:03:12 Faites la nuit ! Faites la nuit !
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