️ Entraîneur adjoint de Didier Deschamps depuis 12 ans en Bleus, Guy Stéphan dévoile ses secrets.

  • il y a 6 mois
️ Entraîneur adjoint de Didier Deschamps depuis 12 ans en Bleus, Guy Stéphan dévoile ses secrets.

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00:00 Dernière minute de la finale de la Coupe du Monde 2018,
00:03 je lui ai dit "Didi, je crois qu'on va être champion du monde".
00:06 Là, il m'a dit "Je crois que t'as raison".
00:08 C'est Guy Stéphan pour COPFOOTBALL.
00:12 Alors bonjour Guy Stéphan.
00:14 Bonjour.
00:15 C'est le dernier rassemblement pour l'Euro 2024 en Allemagne.
00:18 Est-ce que la France est favorite pour cette compétition ?
00:20 Elle fait partie des favorites.
00:22 Évidemment, on était finaliste de la Coupe du Monde en 2022
00:25 contre l'Argentine qui fait peu partie de l'Europe.
00:27 Donc, inévitablement, on est un des favoris, pas le seul.
00:30 Il y a de très bonnes équipes.
00:33 Je pense au Portugal, je pense à l'Angleterre.
00:36 Il y aura forcément une équipe surprise, comme souvent.
00:40 Donc voilà, il y a également des très bons joueurs.
00:42 Je vois jouer souvent les équipes à l'étranger.
00:45 Je vois des joueurs comme Kane, des joueurs comme Bellingham,
00:48 Foden, etc.
00:50 Il y a des très bons joueurs en Angleterre
00:52 et des très bons joueurs dans d'autres pays également.
00:54 Comment on gère ce statut de favori ?
00:56 On sait que la dernière Euro, la France était favorite aussi
00:59 et ça s'est moins bien passé.
01:00 Donc, comment on fait pour passer outre ?
01:02 Donc là, on n'est pas favori, on est un des favoris.
01:05 Il faut se préparer avec le plus de sérieux possible.
01:08 Quand je dis se préparer, ça part du camp de base
01:12 qu'on va avoir en Angleterre, qu'on s'est efforcé,
01:14 ou que le team manager et l'ensemble du staff s'est efforcé
01:17 d'aller visiter avant pour voir si ça convenait,
01:21 si c'était suffisamment confortable sans être luxueux.
01:24 Et avec le staff médical également.
01:27 Donc tout ça, c'est un ensemble pour que l'équipe se prépare
01:30 dans les meilleures conditions.
01:32 Ensuite, il y a les matchs de préparation qu'on a en ce moment,
01:35 qu'on aura au mois de juin.
01:36 Il y a l'état de fraîcheur des joueurs.
01:39 J'espère, je touche du bois, qu'il n'y aura pas de blessés.
01:43 Tout un tas d'éléments qui vont faire qu'on va être prêts ou pas
01:47 et qu'il y aura des adversaires qui voudront aussi nous battre.
01:52 Évidemment, évidemment, évidemment.
01:54 En parlant de blessures, on a Griezmann qui n'est pas là pour ce rassemblement.
01:57 C'est le premier match qu'il va manquer depuis 84 matchs manqués.
02:02 Comment on remplace un joueur aussi essentiel ?
02:04 Par exemple, s'il n'est pas là à l'Euro, est-ce que ce serait une catastrophe ?
02:07 On va y aller step by step.
02:08 Antoine n'est pas là, malheureusement.
02:10 Il a un problème au mollet.
02:12 Je ne pense pas que ça dure deux mois.
02:14 Je pense que ça va durer quelques semaines.
02:17 Je ne sais pas exactement combien de temps.
02:19 J'espère et je crois qu'il rejouera avec son club avant la fin de la saison.
02:25 Évidemment, c'est un joueur de très grande qualité.
02:28 On n'a pas 84 matchs d'affilée avec l'équipe de France.
02:31 Sachant que le deuxième, c'est Patrick Bira qui a fait 44 matchs.
02:37 Il en a fait 40 de plus consécutivement.
02:42 Évidemment, c'est un joueur sur lequel on compte beaucoup.
02:45 Sur ces deux matchs contre l'Allemagne et Chili,
02:49 il va falloir mettre une autre organisation en place.
02:52 On sera 11.
02:54 C'est l'organisation qui va faire que les joueurs vont s'exprimer au mieux
03:02 et être performants.
03:03 Qui dit dernière assemblée avant l'Euro, dit aussi dernière liste avant l'Euro.
03:07 On n'a pas eu trop de surprises.
03:09 Est-ce que pour cette compétition, on peut s'attendre à des surprises ?
03:11 Ou est-ce qu'on va jouer la sûreté et un groupe qu'on connaît ?
03:14 C'est difficile de le dire à l'avance.
03:16 Il peut malheureusement y avoir des blessés.
03:19 Mais si ce n'était pas le cas, on a un noyau dur.
03:22 Didier a dû le dire, il y a 17-18 joueurs environ.
03:28 Après, ça peut jouer sur les états de forme.
03:31 Ça peut jouer sur la fraîcheur qui sera très importante fin mai-juin.
03:36 Il y a la possibilité aussi, au cours de ces deux matchs,
03:40 que ce soit l'Allemagne ou que ce soit le Chili,
03:43 il y a la possibilité pour les joueurs de marquer des points.
03:46 Ceux qui sont plus connus, ceux qui sont moins connus.
03:50 C'est ça aussi, c'est la compétition.
03:52 À chaque fois, se remettre en cause.
03:54 Justement, en parlant de liste, en tant qu'adjoint,
03:56 quel est votre rôle dans le choix des joueurs ?
03:58 Est-ce que vous conseillez ?
03:59 Je participe avec Didier et en particulier Franck Ravio
04:06 qui s'occupe des gardiens de but à l'observation des joueurs.
04:08 À chaque fois que je vais observer un joueur,
04:11 évidemment que je lui retransmets après ce que j'ai vu.
04:15 Il y a beaucoup de matchs qui sont vus à la télévision aussi.
04:18 L'avantage de la télé, c'est que quand on passe le week-end,
04:21 le samedi ou le dimanche,
04:23 on peut voir une douzaine, voire plus de matchs.
04:26 Quand on est en déplacement, on en voit un.
04:28 On le voit bien, par contre,
04:29 parce qu'on a une vision périphérique quand on est dans la tribune
04:33 et qu'on est capable de voir aussi le langage corporel
04:36 quand le ballon est loin.
04:37 Donc, ça donne aussi des éléments.
04:39 Voilà, ça consiste en ça.
04:41 Ça consiste à donner un avis, à échanger avec le sélectionneur.
04:45 Et puis, in fine, c'est lui qui prend la décision.
04:48 Il y a beaucoup de personnes qui s'attendaient à une sélection,
04:50 pourquoi pas une première sélection de Bradley Barcola.
04:52 Pourquoi ce choix de ne pas l'avoir pris ?
04:54 Il y a des joueurs qui s'expriment bien dans le championnat,
04:58 qui s'expriment par à coup dans le championnat.
05:01 Après, les matchs internationaux, c'est autre chose.
05:05 Bradley, c'est vrai que c'est un jeune joueur avec un réel potentiel.
05:10 Pour l'instant, il est avec les espoirs.
05:13 Ça ne veut pas dire qu'à un moment, il ne passera pas au-dessus,
05:15 mais là, pour l'instant, il est avec les espoirs.
05:18 Il y a d'autres joueurs aussi qui s'expriment bien dans le championnat,
05:21 au milieu de terrain.
05:23 Voilà, sachant que la concurrence, elle est rude
05:26 et qu'à un moment, choisir, c'est éliminer.
05:29 On ne peut pas prendre tout le monde.
05:30 Comment ça se passe quand vous accueillez de nouvelles têtes ?
05:32 Par exemple, l'incorporation d'un très jeune joueur comme Zahir Emry.
05:34 D'abord, il a été observé avant, évidemment.
05:37 On a vu comment il pouvait s'exprimer sur le terrain, si jeune,
05:42 parce qu'au moment où il a été pris, il avait 17 ans.
05:44 Aujourd'hui, il en a 18.
05:45 Puis ensuite, il est accueilli au château lorsqu'il y a le rassemblement.
05:50 On lui explique comment ça fonctionne,
05:54 les heures de repas, les entraînements, les équipements.
05:59 Il y a tout un cérémonial qui fait qu'avant de commencer,
06:02 il sait déjà où il met les pieds.
06:05 Puis, petit à petit, il arrive à s'exprimer avec tout le monde.
06:10 Et le rôle aussi des plus anciens, c'est d'aller vers les jeunes qui viennent d'arriver,
06:16 déjà en lui demandant de chanter une chanson,
06:17 parce que c'est le rituel pour les nouveaux.
06:21 Et il est presque aussi bon là que sur le terrain.
06:24 Pour revenir un peu sur l'Euro, c'est le seul trophée qui vous manque.
06:28 Votre duo Gizeté Fandili et Deschamps, c'est peut-être votre dernière chance de l'avoir.
06:32 Ouh là là, déjà vous voulez nous mettre dehors ?
06:35 Est-ce que c'est votre dernière chance de l'avoir ?
06:37 Je ne sais pas. Il ne faut jamais dire jamais.
06:40 C'est une occasion de s'exprimer et d'avoir le meilleur résultat possible.
06:45 Après, ce que l'avenir nous réserve, personne ne le sait.
06:49 Quand on a la passion de quelque chose,
06:52 quand on a fait de sa passion son métier, on fait le maximum.
06:55 Votre relation avec Gizeté et Deschamps, vous êtes ensemble depuis 2009,
06:59 vous avez commencé à l'OM. À quoi ressemble votre relation aujourd'hui ?
07:02 Comment elle a évolué ? Quel est votre rapport par rapport à Gizeté et Deschamps ?
07:06 C'est une complicité qui s'est affinée au fil des temps.
07:10 Quand on a commencé ensemble, évidemment qu'on se connaissait,
07:15 mais beaucoup moins qu'aujourd'hui.
07:16 Et puis depuis 2009, il y a eu énormément de bons moments.
07:21 Il y a eu aussi des moments un peu moins agréables quand on perdait les matchs.
07:24 Et c'est là justement qu'on voit la robustesse d'un duo ou d'un staff dans son entier.
07:31 Et donc si ça continue aujourd'hui, c'est que ça tient.
07:36 Et puis surtout, c'est qu'on a gagné les matchs.
07:38 Et si vous deviez choisir un seul moment où vous avez passé avec Deschamps, ce serait lequel ?
07:43 C'est les deux, trois dernières minutes de la finale de la Coupe du Monde 2018.
07:50 Qu'est-ce que vous avez ressenti à ce moment-là ?
07:52 Je lui ai dit à deux minutes de la fin, ce que je ne fais jamais,
07:55 je lui ai dit "Didier, je crois qu'on va être champions du monde".
07:59 Là, il m'a dit "Je crois que tu as raison".
08:01 C'est difficile à décrire.
08:02 Vous êtes tous les deux en équipe de France depuis 12 ans.
08:05 Vous fêtez votre 12e année.
08:06 Comment on gère un groupe pendant autant d'années ?
08:08 Un groupe qui évolue, qui voit arriver de nouveaux cadres, qui en voit partir.
08:11 Ce qui est essentiel, c'était déjà essentiel il y a 12 ans,
08:14 mais probablement encore plus aujourd'hui, c'est d'échanger beaucoup avec les joueurs.
08:19 Que ce soit les jeunes, les moins jeunes, passer du temps avec eux,
08:23 discuter, pas forcément de foot d'ailleurs, pas forcément.
08:25 Il faut s'intéresser à eux.
08:26 Chacun doit se sentir important, ceux qui jouent, les titulaires, ou ceux qui ne jouent pas.
08:31 Après, évidemment, il y a l'aspect tactique, l'aspect technique, l'entraînement,
08:36 mais il y a aussi l'échange, il y a aussi le plaisir de se retrouver ensemble,
08:42 le sourire, échanger, etc. sur la famille, sur les enfants,
08:49 sur un ensemble d'éléments qui font que le joueur va être bien dans sa peau et être en confiance.
08:54 Vous avez du coup raconté votre meilleur souvenir sur le terrain,
08:58 votre meilleur souvenir hors du terrain.
08:59 Hors du terrain, c'était pendant la Coupe du Monde aussi.
09:04 On avait fait une balade à vélo.
09:06 Je ne me souviens plus du jour précis, mais ça devait être aux alentours de la demi-finale par là.
09:12 On avait fait une balade en vélo.
09:14 Parce qu'en Russie, on était dans un établissement hôtelier, mais qui était fermé,
09:18 même s'il y avait de la verdure.
09:20 On n'était pas du tout sortis uniquement pour faire les matchs.
09:24 Là, on avait eu l'occasion d'aller s'oxygéner dans la forêt.
09:27 On avait fait une balade à vélo d'une heure qui nous avait fait le plus grand bien.
09:31 Vous m'avez raconté ce que vous avez ressenti lors de la finale de la Coupe du Monde 2018,
09:34 mais lors de la dernière finale de la Coupe du Monde 2022,
09:36 qu'est-ce que vous avez ressenti dans les dernières minutes,
09:39 au moment de la séance de tir au but par exemple,
09:40 ou au moment du deuxième but de Kyan Mbappé ?
09:43 Là, on passe par tous les états.
09:45 On a mal commencé cette finale.
09:48 La première heure de jeu n'était pas de bonne qualité pour plusieurs raisons.
09:52 Les joueurs étaient un petit peu touchés,
09:56 ils n'avaient pas bien récupéré.
09:58 Il y a aussi le fait qu'on ait tombé contre une équipe qui a usé un peu de ruse,
10:03 et qu'on n'a pas pu contrecarrer ça, tout au moins pendant la première heure.
10:07 Puis après, on vient au score, etc.,
10:10 qui vient de marquer les pénaltys,
10:12 et on est tout près d'avoir la gagne à la fin.
10:15 Ensuite, il y a les tirs au but, donc on passe un peu par tous les états.
10:18 Puis arrive le dernier tir au but, évidemment, où l'Argentine gagne.
10:23 Une énorme déception, évidemment.
10:25 On n'oublie pas quand même qu'on est en finale de la Coupe du Monde,
10:28 et que ça n'arrive pas souvent.
10:31 Justement, comment on se remet d'une finale comme ça,
10:33 à l'approche d'une nouvelle grosse compétition ?
10:35 On se remet, on était en 22 à ce moment-là,
10:37 et le rassemblement d'après, on a gagné contre les Pays-Bas,
10:40 on a gagné en Irlande.
10:42 Voilà, on se remet, parce que dans le haut niveau,
10:46 on ne perd pas, on apprend.
10:47 On va reparler de Griezmann, on dit souvent que c'est le chouchou du sélectionneur.
10:52 Le chouchou.
10:52 C'est ce qu'on entend souvent.
10:53 Ça a même été demi-mot avoué, mais qui est le chouchou de Guy Stéphan ?
10:56 Tous les joueurs sont mes chouchous.
10:58 Tous les joueurs.
10:59 Sinon, vous leur demandez ?
11:00 Parce que je crois que c'est les joueurs qui ont dit
11:02 qu'Antoine était le chouchou du sélectionneur,
11:05 donc moi, il faut demander aux joueurs.
11:07 Sinon, c'est tous.
11:08 On a pas mal de Bleus qui sont partis dernièrement, des cadres.
11:11 On a Lloris, Varane, Kanté, Pogba qui n'ont pas pris leur retraite internationale.
11:16 Ils sont un peu en retrait.
11:17 Qu'est-ce que ça fait de perdre des légendes comme ça ?
11:20 C'est des cadres supérieurs de l'équipe nationale.
11:23 Il y a une difficulté de les remplacer, évidemment.
11:26 Mais bon, en France, il y a un tel réservoir
11:29 qu'on arrive à avoir des joueurs de qualité,
11:32 mais il manque les joueurs comme Hugo Lloris,
11:34 comme Steve Mandanda, comme Raphaël Varane,
11:37 Paul Pogba, Kanté,
11:39 qui étaient champions du monde en 2018.
11:42 Tout cela, on va pas les oublier.
11:44 Après, la route continue.
11:47 Nous, il faut entretenir la flamme.
11:49 Il faut trouver des nouveaux joueurs,
11:51 des joueurs qui soient capables de s'exprimer,
11:54 des joueurs qui soient complices sur le terrain
11:56 et des joueurs qui ont du plaisir à vivre ensemble,
11:59 qui ont le sourire
12:00 et qui ont surtout l'amiac et envie de gagner les matchs.
12:03 Le prochain qui est amené à partir,
12:05 c'est peut-être Olivier Giroud.
12:06 De par son âge, oui.
12:08 Il a 37 ans, on peut penser que...
12:11 On est plus sur la fin que sur le début.
12:12 Voilà. Après, Kant,
12:15 je sais pas, ça lui appartient.
12:17 Ça appartient aussi aux prestations qu'il fera
12:20 avec son club ou avec l'équipe nationale.
12:22 C'est un joueur qui a une histoire particulière
12:24 un peu avec l'équipe de France.
12:25 Qu'est-ce que ça ferait de le voir partir ?
12:26 Olivier, il a toujours fallu qu'il persévère.
12:31 Ça n'a jamais été facile pour lui.
12:33 Il a toujours fallu qu'il se batte,
12:37 il a une certaine adversité.
12:38 Il est aujourd'hui le meilleur buteur de tous les temps.
12:43 C'est exceptionnel.
12:44 Il est devant Thierry Henry,
12:46 il est devant Trezeguet,
12:47 il est devant Papin,
12:48 il est devant Zidane,
12:49 il est devant tous ces joueurs-là.
12:51 C'est fantastique.
12:52 On espère qu'il en marquera encore.
12:54 À l'Euro, peut-être en Allemagne.
12:55 Par exemple.
12:56 Est-ce qu'on a déjà trouvé son successeur
12:57 au poste de numéro 9 ?
12:58 On pense à Thuram, à Colomoyni par exemple.
13:01 Voilà, ces deux joueurs-là
13:03 peuvent s'exprimer à ce poste-là.
13:07 Peut-être qu'il y en aura d'autres dans les années qui viennent.
13:09 Mais il n'y a pas un joueur
13:11 qui va être le remplaçant d'un autre
13:12 et ça va être toujours celui-là, etc.
13:14 Ça, ça n'existe pas.
13:16 Ça existe dans les films.
13:17 Mais sur des grandes périodes, ça n'existe pas.
13:20 Il faut persévérer et surtout
13:22 que collectivement on trouve des solutions.
13:23 Du coup, cette génération, c'est un peu la fin d'un cycle.
13:26 Est-ce que la prochaine génération peut faire encore mieux ?
13:28 Je ne suis pas trop d'accord avec vous.
13:29 C'est la fin d'un cycle.
13:31 Non, il y a déjà eu des joueurs.
13:32 On vient de les citer.
13:34 Lloris, Varane, Pogba.
13:36 Et les autres étaient déjà là en 2022.
13:39 Les Konaté, les Upamecano,
13:42 Chwameni, Kamalinga étaient là en 2022.
13:45 Ceux-là peuvent durer.
13:46 Disons, après plusieurs années.
13:47 Je ne sais pas combien de temps,
13:48 mais ils vont durer un bon moment.
13:50 Actuellement, on doit avoir,
13:52 sauf erreur, trois joueurs de plus de 30 ans.
13:54 Olivier, bien sûr.
13:55 Antoine, qui n'est pas là pour ce rassemblement-là.
13:57 Et puis Alphonse Areola, je crois qu'il y a 30 ou 31.
14:01 Donc voilà, il y a tous les autres.
14:03 Il y en a beaucoup qui ont 25, 24, 25,
14:06 voire beaucoup moins.
14:07 Donc, il y a un peu de temps pour eux.
14:09 Le choix de Kylian Mbappé de quitter le PSG,
14:13 même si ce n'est pas encore à 100% officiel.
14:15 Mais on se doute quand même qu'on est vers cette tendance-là.
14:18 Est-ce que ça change quelque chose pour les Bleus ?
14:20 Rien du tout. C'est son choix.
14:21 On n'en parle pas du tout,
14:23 comment gérer son cas vis-à-vis même des autres joueurs ?
14:25 Non, non, non.
14:26 Ce qui change un tout petit peu, c'est qu'il joue moins.
14:29 Il joue suffisamment pour être en forme.
14:31 On l'a vu lors du dernier match encore,
14:33 contre Montpellier.
14:33 Donc, avec nous, évidemment qu'il va jouer.
14:36 Ce n'est pas une surprise.
14:38 Après, c'est son choix.
14:39 Ça fait, je crois, sept ans qu'il est au Paris Saint-Germain.
14:42 C'est la vie d'un joueur professionnel.
14:43 Il ne change pas tous les ans.
14:44 Après, où il va aller, je n'en sais rien.
14:46 Je lis comme tout le monde.
14:47 J'écoute comme tout le monde.
14:48 Voilà, de toute façon, il fera le meilleur choix.
14:50 En tout cas, c'est un très bon capitaine pour nous.
14:53 Très fédérateur.
14:54 Merci beaucoup, en tout cas.
14:55 Merci à vous.
14:56 [Musique]

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