• il y a 8 mois
Retrouvez le replay de la course messieurs de Gand-Wevelgem du 24/03/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00 La Bourgmestre a failli se faire renverser par le vent.
00:00:02 Je ne sais pas si vous avez vu sur ces images enregistrées.
00:00:04 Effectivement, ce matin au départ d'Ypres,
00:00:06 on a eu un départ très solennel de cette belle classique qu'on vous propose de vivre cet après-midi
00:00:13 avec Adrie Van Der Poel que vous apercevez, Jasper Philippsen, les deux ténors.
00:00:19 Mathieu Van Der Poel.
00:00:20 C'est Mathieu.
00:00:21 J'ai dit quoi Adrie ? Ah ben Adrie c'est le papa.
00:00:23 J'aurais pu dire Raymond Poulidor pendant qu'on y est.
00:00:25 J'ai même eu un doute s'il n'était pas dans la voiture quand vous avez dit Adrie.
00:00:27 Je ne vais pas vous reprendre tout de suite, je ne l'avais pas vu.
00:00:29 On y va.
00:00:30 Mathieu Van Der Poel évidemment et Jasper Philippsen qui sont présents sur cette classique.
00:00:36 Mais je peux vous dire déjà qu'ils sont aussi présents dans le principal groupe
00:00:41 qui ne compte plus maintenant que 29 coureurs.
00:00:44 On revoit le parcours avec cette longue boucle qu'il fallait effectuer vers le nord,
00:00:49 vers la mer du nord, vers la Pânes où l'on a vu effectivement cette semaine déjà
00:00:54 une belle course d'un jour, retour vers Ypres pour aller chercher la première ascension,
00:01:00 enfin pas seulement parce qu'il y a l'approche du Mont Kemel,
00:01:03 la première ascension du Mont Kemel par le Belvédère, une boucle,
00:01:07 une deuxième ascension par le Belvédère de ce même Mont Kemel,
00:01:11 l'enchaînement Monteberg-Mont Kemel et une troisième ascension avant de revenir à Wevelgem
00:01:16 pour l'arriver mais cette fois-ci par l'ossuaire.
00:01:19 Donc le Mont Kemel, l'épouvantail de Gang Wevelgem, la 86e édition de cette belle classique
00:01:28 qui jadis, oh là là, on revoit ici une chute qui est intervenue à 160 km de l'arrivée,
00:01:34 une chute qui a impliqué principalement trois coureurs qui ont été chutes très violentes
00:01:41 et vous apercevez notamment Jan Tratnik de l'équipe Wismar Lisebaeck
00:01:46 qui est au sol, qui est touché au visage et qui se tient, vous le voyez, sur le flanc
00:01:52 alors que les deux autres coureurs ne sont pas forcément en bien meilleur état.
00:01:56 Il y avait également Jonathan Narvaez que vous voyez et...
00:01:59 - Non, non, c'est pas cette chute là. - Pardon, c'est pas la chute dont je vous parlais ?
00:02:03 - Non, c'est... il y a Gilders et Dan Macley dedans.
00:02:07 - Voilà, exactement. Donc ces coureurs ont été éliminés prématurément
00:02:13 à un moment où on accélérait déjà, mais ce que je disais sur Jan Tratnik
00:02:17 dénote aussi les difficultés... Oh là là, quelle belle ligne droite !
00:02:21 - Magnifique ! - Magnifique !
00:02:22 - Les difficultés de l'équipe Wismar à se tenir aux avant-postes
00:02:25 puisque seul Olaf Koei avec l'un de ses équipiers, Mick Van Dijk, ont pu accrocher le groupe des 29
00:02:31 ce qui explique la réaction derrière eux où l'on aperçoit un autre coureur de la formation Wismar.
00:02:37 Ils sont en train d'essayer d'opérer la jonction.
00:02:39 - Elle est là, la chute avec Narvaez. C'est celle-là.
00:02:42 - Effectivement. - Narvaez, Connor Swift et Jake Stewart
00:02:45 qui sont appliqués dans cette chute. On l'a vu, c'est au moment où les bordures sont en train de se créer.
00:02:49 Regardez, là on a quatre groupes. On est sur le retour de la mer du Nord.
00:02:54 On est en train de revenir avec le vent 3/4 d'eau et voilà, la course est en train de se faire.
00:02:57 - Et là aussi, l'Équateurien avait l'air bien touché par cette chute.
00:03:02 Le vent ! Alors sans revenir forcément à l'édition 2015 qui avait été fracassante
00:03:07 en termes de conditions météo et ce vent qui avait jeté au sol plein de coureurs
00:03:12 durant les premières heures de course. Le vent sera-t-il aussi important dans le final
00:03:17 quand on sera vraiment dans les monts ?
00:03:19 - Ah ben là déjà, le vent a fait son œuvre. Ça a bien cassé.
00:03:24 On a vu ces immenses lignes droites. Si le vent est bien placé, vous imaginez bien,
00:03:29 il n'y a aucun abri. C'est impossible de se protéger.
00:03:33 Un coureur, c'est pile la taille d'un éventail. On ne peut pas être beaucoup plus.
00:03:38 - Alors qu'est-ce que c'est un éventail ? Vous le voyez parfaitement sur cette image,
00:03:41 sur cette vue aérienne. Les coureurs essayent de chercher l'abri.
00:03:45 On ne peut abriter qu'un certain nombre de coureurs. Alors le groupe devant,
00:03:48 on pourrait en mettre d'autres. Mais voilà, le groupe que vous avez au premier plan,
00:03:51 celui où figure le champion du monde, Adrie Van Der Poel, on n'est pas au complet, mais presque.
00:03:55 - Mathieu Van Der Poel ! - Ça va, j'ai encore dit Adrie !
00:03:58 - La la la la la, Mathieu ! Bon alors ça, vous allez me surveiller.
00:04:02 On le salue quand même, Adrie, devant son poste de télévision.
00:04:05 Mais j'imagine qu'aux Pays-Bas, il n'écoute pas forcément la chaîne L'Equipe.
00:04:10 - Et là, on voit que c'est fait. Ça y est, la situation est figée.
00:04:13 Le groupe 3, on va dire ce qui reste du peloton, est pointé à 2 minutes 30.
00:04:18 Vous avez vu cet écart ? L'écart est conséquent.
00:04:21 - Et l'on reprend l'échappée matinale. Cette échappée de 8 coureurs dans laquelle figurait...
00:04:25 Ce n'est pas l'échappée de 8 coureurs initiales ? - Si si.
00:04:28 - Dans laquelle figurait Mathis Lebert de l'équipe Arkea, BNB Hotel.
00:04:33 Mikhail Morkov de l'équipe Astana, vous savez, celui qui a été recruté par cette équipe en début de saison
00:04:39 pour retrouver finalement son sprinter fétiche Mark Cavendish.
00:04:43 Dries de Bont était là également.
00:04:46 Lui qui a rejoint à l'intersaison la formation d'Ekatlon, AG2R La Mondiale.
00:04:52 Yohann Jacobs pour l'équipe Movistar.
00:04:55 Kellen O'Brien pour l'équipe Jaikwa Iloula.
00:04:58 Hugo Houlle était également présent dans cette échappée.
00:05:01 Lui, l'ancien vainqueur de l'étape 2 fois sur les routes du Tour de France il y a un an et demi.
00:05:07 Bref, ils ont tous été maintenant repris. Ils sont...
00:05:10 - Crevaison pour Laurens Rex. - Laurens Rex, oui.
00:05:14 - Ah bah là, c'est... - Il était dans le premier groupe.
00:05:17 - Il était dans le premier groupe, oui. Il est dans le premier groupe.
00:05:19 - Il faut vite toucher. En plus, c'est la voiture neutre.
00:05:21 Shimano qui lui change la route, ce n'est pas la voiture de son équipe.
00:05:24 - C'est terminé. Terminé. Il ne pourra jamais revenir à la vitesse à laquelle ça roule à l'avant.
00:05:28 - Alors, on a dit que Benott, Tij Benott et Jan Tratnik, victimes d'une chute,
00:05:33 avaient été piégés dans ce groupe des 29. Ils ne sont pas présents.
00:05:37 A noter que Birniam Girmay de l'équipe Intermarché n'est pas non plus présent dans ce premier groupe.
00:05:43 C'est le leader précisément de...
00:05:45 L'un des leaders avec justement Laurens Rex de cette équipe Intermarché,
00:05:49 pourtant bien représentée puisqu'ils sont...
00:05:51 Enfin, ils étaient quatre dans ce groupe.
00:05:53 Il y a également Mathis Michels, Adrien Petit et Mike Tennyson.
00:05:57 - Là, je vous garantis qu'ils ne seront plus que trois.
00:05:58 Pierre l'a dit, là, c'est terminé. Il ne rentrera pas.
00:06:00 En plus, on voit là, ça continue de rouler très vite.
00:06:02 Il y a encore du vent de 3/4 d'eau favorable qui vient de la gauche.
00:06:06 Là, clairement, c'est terminé. Il va se retrouver intercalé entre les deux.
00:06:09 Alors que là, on nous annonce, donc on l'a dit, Jan Tratnik qui a abandonné.
00:06:12 Et Jasper De Jager aussi qui a abandonné.
00:06:15 - Alors, on peut...
00:06:16 Désormais, si on fait nos comptes, on a 38 coureurs devant.
00:06:20 Et je vais vous citer quand même les têtes d'affiches qui sont présentes.
00:06:22 Donc déjà, pour...
00:06:24 Vismali The Bike, on a Olaf Koei qui est bien présent.
00:06:28 Mais on l'a dit, Bennot et Tratnik ne sont pas là.
00:06:30 Il a deux équipiers avec lui, Van Der Sand et Van Dijk.
00:06:34 Il y a deux Van Dijk. Il s'agit de Mick Van Dijk.
00:06:37 Alors que Tim Van Dijk, lui, a été distancé.
00:06:39 Mathieu Van Der Poel, Jasper Philipsen possède un équipier, Janny Vermeersch.
00:06:43 Je vous l'ai dit, on a quatre coureurs de l'équipe intermarché.
00:06:46 Dont Lorenz... Enfin, trois désormais puisque Lorenz Rex a été malheureusement distancé.
00:06:53 Tim Merlier est le seul représentant de l'équipe sudale, mais c'est le leader.
00:06:56 Donc tout va bien, en tout cas pour Tim Merlier qui gagne beaucoup de courses cette saison
00:07:01 et qui est en forme actuellement.
00:07:02 Rappelez-vous la façon avec laquelle il avait réussi à remporter Noquerrey il y a dix jours.
00:07:10 On a deux coureurs pour la formation Arkea.
00:07:13 Vous les voyez ici à l'image.
00:07:15 Mathis Lebert et Luca Mozzato.
00:07:18 Attention, Luca Mozzato, on a parlé d'Arnaud Desmars,
00:07:20 mais c'est bien sûr l'autre leader de cette équipe Arkea BNB Hôtel.
00:07:24 Là, c'est le peloton des coureurs distancés qu'on a vu à l'image avec notamment Arnaud Desmars.
00:07:29 Donc ça mène la chasse pour les coureurs distancés.
00:07:32 Et là, c'est vraiment assez difficile.
00:07:35 On voit une bordure.
00:07:36 Ceux qui sont devant, ils sont à l'abri.
00:07:38 Ils ne prennent du vent qu'au moment où ils prennent des relais.
00:07:40 Et ceux qui sont à l'arrière, comme les coureurs dans la file indienne,
00:07:44 ils prennent autant de vent, voire plus que ceux qui roulent à l'avant.
00:07:47 Ça, c'est le peloton des coureurs distancés avec le groupe Desmars.
00:07:51 On voit Arnaud Desmars qui ne va pas tarder à prendre son relais derrière les Jayco Alhula.
00:07:55 C'est Michael Mathis, la carte en roulée.
00:07:57 Et les voitures qui doublent, ça veut dire qu'il n'y a plus d'une minute d'avance.
00:08:01 On nous remet encore une minute maintenant.
00:08:03 Alors que tout à l'heure, il m'en disait 2h30.
00:08:04 Il faut toujours...
00:08:05 C'est assez bizarre l'écart GPS.
00:08:06 Il y a quelque chose à savoir dans ces fameuses éventailles, ces fameuses bordures.
00:08:09 Il faut toujours rouler à l'avant.
00:08:11 Parce que si on n'est plus dans cette boule qui tourne, on est là à l'arrière.
00:08:16 Et je peux vous promettre que là, c'est vraiment très difficile.
00:08:19 Et on subit énormément.
00:08:21 Oui, Pierre, quand vous disiez qu'on fait autant d'efforts derrière,
00:08:24 les coureurs que vous voyez, que les coureurs devant,
00:08:27 les coureurs devant, quand ils prennent leur relais...
00:08:28 Ah oui, ça dure 20 secondes.
00:08:29 Les coureurs devant qui sont dans l'éventail, bien à l'arrière.
00:08:31 Ça dure 20 secondes.
00:08:32 Et on voit le Tudor, là, c'est impossible.
00:08:35 On ne peut pas résister.
00:08:36 On ne peut pas tenir cette vitesse dans le vent.
00:08:40 Pierre Gautra qui est en train d'essayer de faire la jonction.
00:08:43 Mais là, clairement, il est mal engagé.
00:08:46 Il est en sur-régime.
00:08:47 On voit là, il ne va pas pouvoir récupérer.
00:08:50 Devant lui, il y a une vingtaine de coureurs qui sont dans la file.
00:08:53 Ça ne s'écarte pas.
00:08:54 Pour l'instant, on ne va pas pouvoir bénéficier de l'abri.
00:08:57 Et Rex qui va se faire rattraper.
00:08:59 Je ne pense pas qu'il y ait 2 minutes 30 comme on l'a dit tout à l'heure.
00:09:04 Il y a bien une minute entre ce peloton.
00:09:06 Il y a peut-être un deuxième peloton à 2 minutes 30.
00:09:08 Mais on a un premier peloton qui est relégué visiblement à une minute.
00:09:12 Parce que Rens vient de se faire reprendre.
00:09:16 Le Rens-Rex qui a remporté cette année, fin février, le Grand Prix Samens.
00:09:21 Il s'accase dans le peloton avec les équipiers de Michael Matthews et d'Arnaud Desmarres.
00:09:27 Qui font le plus gros du travail dans ce peloton principal.
00:09:31 Alors là, on est où ?
00:09:36 On est dans le peloton encore ?
00:09:37 On est derrière le peloton.
00:09:38 J'ai l'impression qu'il y a eu une cassure.
00:09:40 Ou bien c'est la tête ?
00:09:45 Non, c'est le peloton qui est en train d'exploser à nouveau.
00:09:48 Oui, c'est bien ça.
00:09:49 C'est derrière le peloton avec un groupe qui se cinde.
00:09:52 Parce qu'encore une fois, au-delà des 20e positions, on ne peut pas s'abriter.
00:09:56 On peut d'autant moins s'abriter.
00:09:58 D'ailleurs, je ne suis pas sûr qu'il y ait 20 coureurs qui soient à l'abri.
00:10:00 Puisqu'effectivement, on ne roule pas sur le côté gauche.
00:10:02 On roule de façon à revoir la tête de ce peloton.
00:10:05 Maintenant, on roule bien à gauche.
00:10:07 Et tout à l'heure, ce n'était pas le cas.
00:10:08 On roulait un peu au milieu pour ne pas abriter tout le monde.
00:10:10 Niels Paulit, le coureur du AE, qui essaye de faire l'effort pour intégrer l'arrière du peloton.
00:10:15 Il reste en carafe entre les deux groupes.
00:10:17 On voit les voitures qui vont servir de point de mire.
00:10:21 Au peloton des mâles, on va l'appeler comme ça.
00:10:23 Au peloton des mâles Matthieu.
00:10:25 On a fait passer les voitures.
00:10:27 Et le but, bien sûr, des coureurs qui sont là, c'est de rejoindre la queue, de la file des voitures.
00:10:33 Pour pouvoir bénéficier d'un abri.
00:10:35 Même si on peut penser qu'à ce moment-là, les commissaires feront barrage.
00:10:37 Quand ils se rapprochent trop, ils vont faire garer les véhicules.
00:10:41 Mais après, il y a des petites stratégies au niveau des directeurs sportifs.
00:10:44 On peut essayer de faire ralentir un petit peu la file de véhicules.
00:10:48 Je verrais bien le directeur sportif d'Arkea essayer de tenter ça.
00:10:52 Pour favoriser le destin d'Arnaud Desmars.
00:10:54 Jaco Alola aussi, avec Michael Matthews dans les voix.
00:10:57 Ils sont très actifs dans les poursuites.
00:10:59 Il rentre dans les véhicules.
00:11:01 Pour ralentir la file des véhicules, c'est simple.
00:11:03 On laisse un petit peu plus de distance avec le véhicule qui nous recède.
00:11:06 La distance de sécurité.
00:11:07 Normalement, ils doivent rouler proche.
00:11:11 Ils doivent couler.
00:11:13 Si on laisse vite 40-50 mètres, le véhicule derrière laisse un peu de marge.
00:11:18 On imagine une quinzaine de véhicules.
00:11:20 Ça fait tout de suite de la distance.
00:11:23 Le point de mire, on sait que c'est très important.
00:11:26 Ça motive énormément.
00:11:28 Là, nous en voici avec le groupe de tête.
00:11:30 A nouveau, avec Stephen King.
00:11:32 On a parlé d'équipes Arkea BNB.
00:11:36 Mais les équipes françaises, si on parle de Groupama FDJ, Stephen King et Lewis Askey sont devant.
00:11:44 Et chez Cofidis, j'ai l'impression qu'on a Milan Frétin et Alexis Renard.
00:11:55 Alexis Renard qui est en très bonne forme.
00:11:58 Il a fait de très beaux résultats ces dernières semaines.
00:12:03 C'est un coureur français de la Cofidis.
00:12:07 J'ai oublié de vous citer...
00:12:09 Non, je crois que j'ai cité tout le monde.
00:12:12 Non, je n'ai pas cité pour l'équipe Total Energy.
00:12:15 On a vu un coureur qui a pris son relais et qui se laisse maintenant rétrograder.
00:12:27 C'est Van Ristel qui est dans ce groupe.
00:12:35 On a vu Turgis lui piéger dans le deuxième groupe.
00:12:40 Van Ristel marche très fort depuis le début de saison.
00:12:45 Et Decathlon qui compte sur le seul Driss De Bont.
00:12:48 Il était dans l'échappée.
00:12:50 Ils se sont bien fait piéger sur le gros coup de bordure dans le peloton.
00:12:56 Deux autres équipes qui se sont sous-représentées.
00:12:58 On peut parler de l'équipe Ineos.
00:13:00 Ben Turner est le seul représentant de cette équipe dans le premier groupe.
00:13:08 Les Lidl Trek sont représentés par trois coureurs.
00:13:12 Leurs leaders sont là.
00:13:14 Mats Pedersen, Jasper Stuyven et Jonathan Milan.
00:13:16 Tout va bien.
00:13:18 Si on fait un peu le point, il y a des équipes...
00:13:20 On a dit à Decathlon, deux Arles-Arles mondiales, un seul coureur.
00:13:23 Une Ineos Grenadier, un seul coureur avec Ben Turner.
00:13:25 Il y a un seul coureur avec Bischegger.
00:13:27 Tim Merlier est tout seul pour la Soudal Quick-Step.
00:13:30 La Baragne Victorius, ils n'ont personne.
00:13:32 Qui sait que j'ai vu l'autre aussi.
00:13:35 L'Autodestiny avec Arnaud Delis aussi.
00:13:37 Ils n'ont personne devant dans le premier groupe.
00:13:40 Total Energy, pareil.
00:13:42 On n'a pas parlé de Bora-Boransko.
00:13:44 Il y a deux coureurs, Jordi Meus et Dani Van Poppel.
00:13:48 Jordi Meus, qu'on peut considérer comme le leader de cette équipe Bora aujourd'hui.
00:13:54 Il y a de l'action aujourd'hui.
00:13:57 Ce n'est pas fini.
00:13:59 On va vite arriver dans les monts.
00:14:01 Dans 15 kilomètres, on est dans le premier mont.
00:14:04 Imaginez, on n'a pas encore franchi les monts.
00:14:08 Ça va très vite.
00:14:10 Il y aura les monts et il y aura aussi, après les premiers monts,
00:14:14 et après la première ascension du Mont Kemel, les Plougues Streets.
00:14:18 Il faut rappeler ce que sont les Plougues Streets.
00:14:20 Ce sont des chemins de terre qui ont fait leur apparition il y a quelques années sur Gant-Wevelgem.
00:14:26 Ils sont devenus une attraction.
00:14:28 Est-ce que ça impacte réellement la course, ces trois segments de chemin de terre,
00:14:34 par les conditions qui règnent aujourd'hui ?
00:14:36 On redoutait la pluie et un terrain très humide.
00:14:39 Si ça avait été humide, oui, ça aurait pu impacter la course.
00:14:42 Là, si ça impacte la course, c'est parce que tout simplement,
00:14:44 on va se retrouver sur des routes peut-être encore plus étroites que ce qu'on a là.
00:14:47 On a vu, il n'y a pas de la place pour tout le monde.
00:14:49 Ça va être certainement à découvert.
00:14:51 Souvent, ce type de chemin, c'est quand même bien à découvrir.
00:14:54 De toute façon, on ne va pas rester comme ça une quarantaine.
00:14:58 On est 37 devant.
00:14:59 On ne va pas, même à 38, avec Van Gestel.
00:15:02 Tout à l'heure, j'ai dit une erreur.
00:15:03 J'ai dit qu'il n'était pas devant, mais il est bien là.
00:15:05 À 38 coureurs devant, on ne va pas rester comme ça très longtemps.
00:15:09 Je pense qu'il va quand même se passer quelques trucs sur le chemin.
00:15:14 Et puis, il y a toujours le risque de crevaison.
00:15:16 Et on l'a vu, il n'y a pas toutes les voitures derrière.
00:15:17 On risque de les arrêter.
00:15:18 En plus, là, s'il y a 50 secondes, je pense qu'on ne va pas non plus trop prendre de risques
00:15:21 au niveau des commissaires avec les véhicules de directeurs sportifs.
00:15:24 Forcément, quand on pense au chemin, on pense à Mathieu Van Der Poel
00:15:27 et sa saison de cyclocross et aussi son collègue Yannick Vermeersch,
00:15:32 l'ancien champion du monde de gravel, le premier champion du monde de gravel de l'histoire.
00:15:37 Ce n'est pas pour leur déplaire, ces nouveaux chemins qui ont été mis en place il y a quelques années.
00:15:45 Tim Merlier aussi, adepte du gravel et du cyclocross.
00:15:49 Alors, on va voir ça.
00:15:50 Ça va être passionnant quand on va arriver sur le premier mont, qui sera le Scherpenberg.
00:15:55 Mais on a le temps auparavant de tourner une page de publicité.
00:15:58 Il faut en profiter parce que ça va être un peu compliqué, les pubs et les monts.
00:16:02 Mais on va essayer de faire bien.
00:16:03 Allez, première pub, c'est tout de suite.
00:16:05 Un Mavic Origin, fabricant français de vélos haute performance.
00:16:12 86e édition de Grand Wave Game, une course passionnante cet après-midi qu'on vous propose en direct sur la chaîne d'équipe.
00:16:19 Vous le voyez, encore 103 km à couvrir, 103 km de spectacle indécis.
00:16:26 Parce qu'à proximité d'Ypres, où l'on est revenu après être allé le long de la mer du Nord,
00:16:32 on voit un peloton fortement réduit.
00:16:34 On retrouve aux avant-postes un peloton de moins de 40 km/h.
00:16:39 Vous le voyez, le vent qui a fait son action.
00:16:44 Une échappée matinale qui a prématurément été reprise.
00:16:48 Et un peloton où ont été piégés les équipes.
00:16:52 Bahrein, où il n'y a aucun représentant aux avant-postes.
00:16:55 Matei Mohoric et ses équipiers ne sont pas là.
00:16:58 Également l'autodestinie, Arnaud Delis sur ses terres n'est pas présent aux avant-postes, tout comme ses équipiers.
00:17:05 Et on pourrait aussi, côté français, déplorer l'absence de coureurs de l'équipe d'Ecathlon AG2R La Mondiale.
00:17:11 À l'exception de Dries de Bonte, qui figurait dans l'échappée matinale et qui a été repris.
00:17:16 Ou l'équipe Q365 également, qui ne possède qu'un seul coureur, Cyrus Monck.
00:17:21 Mais qui lui aussi était dans l'échappée.
00:17:24 Ou l'équipe Une X, qu'on a vu active dans la poursuite.
00:17:28 Elle aussi avait un homme dans l'échappée.
00:17:30 Mais il n'y a personne de présente dans l'échappée.
00:17:34 C'est un petit peu dommage.
00:17:37 En revanche, trois hommes pour l'équipe Vismali The Bike.
00:17:40 Olaf Koei, Tosh Van Der Sande et Mick Van Dijk.
00:17:43 Cette équipe qui a vécu une chute pour Yann Tratnick, éliminé prématurément.
00:17:47 Mathieu Van Der Poel et Jesper Philipsen sont bien là pour l'équipe Alpecin.
00:17:51 Avec également Janny Vermeersch, dont Pierre Hollande nous disait qu'il sera à l'aise sur les plugs streets.
00:17:56 Puisque c'est le champion du monde du gravel.
00:17:59 Et puis l'équipe Intermarché avec quatre coureurs.
00:18:01 Mais en l'absence de Mignam Germay, qui lui n'a pas été présent.
00:18:05 Avec également Tim Merlier, seul représentant de l'équipe Sudal Quick-Step.
00:18:09 Les jours se suivent et sont toujours assez compliqués sur les classiques belges pour cette formation.
00:18:14 Ici sur cette aire.
00:18:16 On commence un peu à s'observer dans le groupe de tête.
00:18:19 Avant les premiers monts, il y a un petit round d'observation.
00:18:22 Et les coureurs qui étaient échappés ce matin, on tente de reprendre un petit coup d'avance.
00:18:27 Je pense qu'on a peur des attaques de Mathieu Van Der Poel.
00:18:31 La théorie de Christophe, dont ça va frotter, c'est le premier décollage de Mathieu Van Der Poel dans 20 km.
00:18:36 Donc on essaye de prendre un petit peu d'avance.
00:18:39 Et le peloton ?
00:18:40 Sur la première ascension du Mont Kemmel, c'est ce que vous avez prédit ?
00:18:43 Je ne sais pas pourquoi ça m'a échappé.
00:18:45 C'est bizarre.
00:18:47 Premier essorage.
00:18:48 Pour moi, ça allait démarrer de bonheur aujourd'hui.
00:18:52 C'est déjà de plus en plus le cas maintenant, et notamment sur les classiques.
00:18:55 J'allais dire, ça devrait être plus en avance aujourd'hui.
00:18:57 J'invente rien quand je dis ça.
00:18:59 Mais je pense que vu le scénario de la course, vu comment c'est en train de s'organiser,
00:19:06 pour moi, ça va déclencher très très tôt.
00:19:08 Alors vous voyez que les bordures ne sont pas forcément orientées de la même façon,
00:19:10 tout simplement parce que ça tournicote.
00:19:12 Et par conséquent, le vent n'est plus orienté de la même façon.
00:19:17 Ça désorganise un petit peu aussi bien la chasse derrière qu'ici aux avant-postes.
00:19:24 Il faut se recomposer.
00:19:26 Ça peut provoquer aussi des cassures, quoi qu'il en soit.
00:19:30 En tout cas, aujourd'hui, les conditions sont venteuses sur Gangwevel Game.
00:19:35 Et on est parti. La course est lancée maintenant.
00:19:37 On ne ralentira plus.
00:19:39 Il n'y aura pas vraiment de temporisation durant la fin de cette épreuve.
00:19:43 Gangwevel Game à suivre aujourd'hui.
00:19:45 N'oubliez pas également, mercredi, à travers la Flandre,
00:19:47 que l'on vous proposera en direct également sur la chaîne d'équipe.
00:19:50 Et dans le peloton, les équipes piégées, l'équipe Bahreïn, l'équipe Jai Kualula
00:19:55 et l'équipe Lotto Destini s'allient.
00:19:57 Chaque équipe met trois coureurs pour essayer de combler l'écart,
00:20:03 qui est de 40 secondes désormais.
00:20:05 Ils étaient revenus à 30 secondes.
00:20:07 Ils perdent un petit peu de temps dans cette partie avec du vent.
00:20:10 Trois quarts face. On voit que ça va un petit peu moins vite.
00:20:12 C'est bizarre, ça profite à Johan Jacobs qui ressort.
00:20:15 Je dis bien qu'il ressort, puisque Jacobs, qui est l'un des représentants de l'équipe Movistar,
00:20:20 avec Gaviria et Tchemolai, lui était présent tout à l'heure dans l'échappée matinale.
00:20:26 Le Suisse Jacobs, rappelez-vous, deuxième.
00:20:29 Il est piégé, il est un petit peu à l'arrière du peloton.
00:20:32 Et on ne s'embête pas, on remonte dans le vent pour Mathieu Van Der Poel.
00:20:36 Dans la roue de Molano.
00:20:39 Molano.
00:20:41 Ça accélère.
00:20:45 Mathieu Van Der Poel est déjà en tenue de combat.
00:20:51 Puissancourt, maillot court, pas de manchette, pas de chasume.
00:20:54 On ne s'embête pas avec ça. Les gants, c'est pour l'entraînement.
00:20:57 Je ne sais pas si vous l'avez signalé, mais moi j'ai omis de le faire.
00:21:00 Molano, seul représentant pour l'équipe UAE.
00:21:02 C'est ça, on l'a dit tout à l'heure.
00:21:03 Cette équipe UAE, Team Emirates, qui pouvait compter sur de solides coureurs
00:21:08 comme Alvaro Odeg, comme Michael Biak, comme Nils Polit.
00:21:12 Également, comme Ivo Livira, n'est représenté que par un seul homme aux avant-postes.
00:21:17 Matheo Trentin, le Tudor, le vétéran italien.
00:21:22 Seul représentant de son équipe, lui aussi, l'équipe Tudor.
00:21:26 Il y a eu une très belle interview d'ailleurs de Fabian Cancellara dans le journal L'Equipe.
00:21:31 Il expliquait son rôle au sein de la Tudor, les choix stratégiques,
00:21:36 le pourquoi ils n'ont pas participé aux Classiques belges les années précédentes.
00:21:40 C'est vraiment un projet construit très intelligemment avec Fabian Cancellara à sa tête.
00:21:46 Là, on resserre dès qu'on peut.
00:21:53 Les Little Treks sont bien placés.
00:21:56 Matt Spedersen y resserre pour durcir, pour que les coureurs qui ne participent pas subissent un petit peu.
00:22:03 Et on voit, on a entreaperçu le peloton qui se rapproche, difficilement, mais qui se rapproche.
00:22:09 On est en train de se réorganiser dans ce groupe-là.
00:22:11 On est en train de reprendre des relais un peu plus appuyés
00:22:14 parce que là, clairement, c'est en train de revenir de l'arrière.
00:22:17 On va arriver dans le premier mois.
00:22:21 On va y être là très bientôt.
00:22:23 Dries de Bonte, à l'image pour l'équipe d'Ecathlon AG2R, la mondiale.
00:22:27 Dries de Bonte, je vous l'ai dit tout à l'heure, seul représentant de son équipe.
00:22:30 Lui aussi était dans l'échappée matinale.
00:22:32 Dries de Bonte, 32 ans, qui était auparavant coéquipier de Mathieu Van Der Poel.
00:22:37 Il a passé 5 ans chez Alpecin, aux côtés de Mathieu.
00:22:42 Lui, il a encore la surveste.
00:22:46 Et là, avec le vent de côté, c'est compliqué désormais d'enlever les mains du guidon pour enlever une veste.
00:22:51 Allez, les poursuivants.
00:22:53 Et vous voyez, Barhain, l'autodestiny, Jaïko, Aïloula, se relaient en tête de ce peloton de poursuivants
00:23:00 pour essayer de réduire l'écart.
00:23:03 On avait tout à l'heure, on a eu une minute.
00:23:06 On a plus que 33 secondes. Le match poursuite se prolonge.
00:23:10 Qui va craquer en premier, le peloton devant, ou le premier peloton ou le deuxième ?
00:23:16 C'est à distance, mais le match est d'une intensité assez rare quand même.
00:23:20 Aussi loin de l'arrivée.
00:23:22 Là, on est dans le premier mont.
00:23:26 C'est un faux plat au début, puis après, ça va commencer à avoir un petit peu plus de pente.
00:23:32 Donc, il y a un mont asphalté, pas de pavé dans ce mont.
00:23:37 Le Scherpenberg. Regardez à nouveau le parcours.
00:23:41 On a fait cette grande boucle vers le nord, vers la mer du nord.
00:23:46 On est revenu du côté d'Ypres pour aller chercher les monts.
00:23:50 Avec le Scherpenberg en premier mont.
00:23:53 Et puis juste ensuite, on aura le Banneberg et l'enchaînement Montenberg-Kemmelberg par le Belvédère.
00:23:59 Ce sera tout simplement la première partie des difficultés.
00:24:03 Ensuite, il y aura les chemins de terre, les trois segments.
00:24:07 Cette incursion dans l'ENO, avant de revenir en Flandre avec à nouveau l'ascension.
00:24:14 Mais cette fois-ci seulement du Montenberg et du Kemmelberg par le même versant pour la deuxième boucle.
00:24:19 Et puis ensuite, on remontera le Scherpenberg, ce premier mont qu'on va escalader dans quelques instants.
00:24:25 Puis le Banneberg, qui auront tous les deux été escaladés en début de cette partie difficile.
00:24:33 Et on montera une dernière fois le Mont Kemmel, mais cette fois-ci par le Suer.
00:24:37 Au sommet du Mont Kemmel, il restera moins de 35 km pour rallier l'arrivée à Wemelgem.
00:24:43 35 km, une petite partie avec du vent de côté.
00:24:49 Et après tout le retour, vent dans le dos.
00:24:52 Donc si un coureur seul fait un écart confortable, ce sera très compliqué de le rattraper.
00:24:59 Donc avantage aux attaquants aujourd'hui avec ce retour, vent dans le dos.
00:25:03 Vous pensez à quelqu'un en particulier ? Quelqu'un qui attaquerait de loin, qu'on aurait du mal à reprendre dans le final ?
00:25:11 Oui, un type avec un maillot blanc.
00:25:14 Adrie quelque chose.
00:25:16 Il est en forme Pierre, il chambre. Si vous n'étiez pas là au début, tant pis.
00:25:22 Ça y est, je me suis corrigé, c'est bon. J'ai corrigé aussi ma start list.
00:25:27 Mathieu Van Der Poel.
00:25:30 C'est intense là.
00:25:39 Vous avez aperçu, vous le voyez ici à droite, il se retourne.
00:25:42 C'est Tris Van Restel, le coureur belge de la formation Total Energie.
00:25:50 Seul représentant aux avant-postes. Malheureusement, Tony Turgis n'a pas réussi à accrocher le bon wagon.
00:25:57 C'est le coureur le plus en vue de cette équipe totale.
00:26:01 Elle est solide là, au début de saison.
00:26:03 Vraiment très solide.
00:26:05 Ça enroule très vite encore.
00:26:08 Là on est en tête, bien sûr.
00:26:10 Little Trek est encore en train de mettre la pression sur ce groupe.
00:26:14 On ne prend pas toute la route.
00:26:16 C'est plusieurs fois qu'on le voit, qu'on le signifie.
00:26:19 On n'abrite peu de coureurs.
00:26:22 Regardez, à l'arrière, on parait de Van Restel.
00:26:25 Qui est là, dans la file, comme Dries de Monte, qui reste à l'arrière du groupe depuis tout à l'heure.
00:26:29 Et là, la relance, ça va faire mal.
00:26:31 Ce n'est pas évident de se faire une place dans un groupe comme ça, quand on est tout seul, coureur.
00:26:35 On refait l'effort également dans le peloton.
00:26:41 Parce qu'on va tourner sur la droite.
00:26:44 Le deuxième peloton, ils ne sont pas encore à ce point.
00:26:47 Et c'est Jaikho Ayloula qui roule actuellement en tête de ce peloton.
00:26:53 Jaikho Ayloula, qui n'a que Max Valchaïd aux avant-postes.
00:26:57 Mais aussi, Kjelland O'Brien, mais Kjelland O'Brien était dans le groupe d'échappée matinal.
00:27:02 Donc on ne va pas trop compter sur lui.
00:27:04 Matthews, Mesgech, Derbreech, Gronewegen se sont fait piéger.
00:27:09 Ça y est, on commence à manquer un petit peu de manœuvre.
00:27:14 Ce n'est pas la solution pour ramener Matthews.
00:27:20 Que de sortir, que d'isoler, d'être en chasse-patate.
00:27:23 C'est impossible de boucher 30 secondes sur un groupe de 30 coureurs.
00:27:27 Non mais là, on est sur la tête.
00:27:29 C'est la tête, là.
00:27:30 C'est Max Valchaïd qui est en train de sortir.
00:27:33 On temporise dans le groupe de tête.
00:27:35 Alors à quoi ça sert de sortir devant comme ça ?
00:27:39 Est-ce que c'est une manière de chercher à désorganiser le rythme de l'échappée, même s'ils sont une trentaine de coureurs ?
00:27:46 Non, je pense que c'est tout simplement qu'ils voient que c'est en train de temporiser,
00:27:49 que ça se regarde entre les principales équipes et les principaux favoris.
00:27:52 Du coup, ils veulent tout simplement anticiper.
00:27:54 On est dans la partie qui va être la partie difficile avec tous les monts qui vont s'enchaîner.
00:27:58 Tout simplement, je pense qu'il veut essayer de prendre un petit coup d'avance
00:28:01 avant qu'il y ait un gros coup d'accélérateur derrière.
00:28:04 Valchaïd, il fait 1m99.
00:28:07 Si vous êtes impressionné par son gabarit, c'est normal.
00:28:09 Il veut prendre un petit peu d'avance.
00:28:11 Vu son gabarit dans le Camp Elbéag, 20-30 secondes, ce serait bien vu.
00:28:15 Mais c'est vrai que c'est particulier de voir son équipe en train de chasser derrière le peloton pour Matthieu,
00:28:22 et lui qui anticipe.
00:28:24 Ils sont en train de se rapprocher, j'ai l'impression.
00:28:26 Pour la course, ce serait bien que tous se regroupent pour que Matthieu soit de nouveau dans le jeu,
00:28:34 Arnaud Delis soit de nouveau dans le jeu.
00:28:36 Aussi, côté français, Arnaud Desmars, on aimerait bien le voir revenir.
00:28:41 C'est le moment un petit peu ou jamais de rentrer avant le Camp Elbéag.
00:28:46 On va voir des coureurs de barrailles aussi revenir, Matheïm Moritz notamment.
00:28:49 Allez, toujours pour l'instant en tête Max Valchaïd.
00:28:55 Le coureur allemand de la formation.
00:29:00 Attention, il s'est fait une frayeur.
00:29:02 Un petit secteur pavé de ville, non répertorié.
00:29:08 Le Banneberg, 2 kilomètres, 5% de moyenne.
00:29:11 C'est loin d'être simple, on voit un max à 11%.
00:29:14 Après, il y a une possibilité dans le peloton qu'il y ait quelques coureurs qui tentent de faire le jump sur le groupe 2.
00:29:21 Mathieu Van Der Poel.
00:29:22 Clairement, Matthieu, Arnaud Delis, Moritz, tout ça c'est des coureurs qui doivent essayer de faire le saut.
00:29:28 Il n'y a plus que 10-15 secondes avec le groupe devant.
00:29:33 Là, les équipés ne vont pas pouvoir rouler comme ça encore pendant 15-20-30 kilomètres.
00:29:38 Arnaud Delis, je crois que c'était lui derrière.
00:29:40 Ils sont derrière, ceux qui ont roulé, les Jaiko Alula qui ont roulé en tête de peloton.
00:29:43 Le coureur de l'autodestinie et les coureurs de barrailles qui ont collaboré pour rapprocher.
00:29:47 Ça y est, eux c'est fini.
00:29:48 C'est terminé, eux ils vont mettre le clignotant.
00:29:51 C'est ceux que vous voyez tout à l'heure rouler en tête du peloton.
00:29:55 Le grand Reinders ici de Jaiko en compagnie de Kamil Gradek.
00:30:02 Le Polonais de la formation Bahein.
00:30:05 Pour la formation groupe AMA FDJ, on aperçoit également Fabien Lienaert
00:30:11 qui est un petit peu en difficulté, qui lui essaye de rester au contact.
00:30:15 Allez, on retrouve ici Yohann Jacobs.
00:30:20 Jacobs qui essaye de revenir sur Max Valseide.
00:30:24 Jacobs il était dans l'échappée matinale.
00:30:26 Vous savez que Jacobs a fait 2ème d'un Paris-Roubaix Espoir.
00:30:29 Derrière un certain Tom Pitcock.
00:30:32 Ça place le personnage.
00:30:35 Ça place aussi, on comprend son amour des classiques belges.
00:30:40 Donc ce mont asphalté et le prochain mont, le Kemmelberg sera pavé.
00:30:47 Ce sera un autre style.
00:30:49 On glisse dans l'oreillette, enfin dans le casque, que Yohann Jacobs c'est sa course.
00:30:53 Il est déjà échappé comme ça, il avait fait déjà des gros gros coups.
00:30:58 Il est coup du médif, il sait très mal comment ça se passe.
00:31:01 La largeur de la route, il n'y a vraiment pas de la place pour tout le monde.
00:31:05 Je pense que ça s'est peut-être regroupé.
00:31:10 Tout le monde n'a pas dû rentrer, mais je pense qu'il y a eu un regroupement entre les deux pelotons principaux.
00:31:14 Valseide s'est retourné, il a vu Jacobs.
00:31:17 À 2, ce sera peut-être un peu plus simple si l'on veut durer dans cette offensive aux avant-postes.
00:31:25 24 secondes indique le GPS.
00:31:30 J'imagine que c'est l'écart entre les deux pelotons et pas par rapport à la tête.
00:31:33 Si c'est le cas par rapport à la tête, ça voudrait dire que la jonction est tout à fait possible.
00:31:37 Je pense que c'est ça, c'est par rapport à tout être rentré.
00:31:41 Donc regroupement sur ce passage extrêmement étroit du Banneberg.
00:31:48 Là on est dans les passages les plus raides, on a vu tout à l'heure le passage à 11%.
00:31:52 On est au deuxième kilomètre zéro.
00:31:56 C'est un nouveau départ qui vient d'être donné.
00:31:59 Regardez cette image magnifique.
00:32:02 Voilà un mont Flandrien qui n'est pas pavé, certes,
00:32:06 mais avec ce déhanchement de tous les coureurs pour essayer de tenir leur place
00:32:11 ou de remonter pour ceux qui viennent d'opérer la jonction
00:32:13 parce qu'il faut revenir se placer impérativement dans les premières positions.
00:32:16 Accident mécanique pour le Dossard, 87.
00:32:19 C'est Zingler de Axel Zingler.
00:32:23 Là, ce n'est pas le bon moment.
00:32:26 Vu la largeur de la route, j'espère que sa voiture n'est pas trop mal placée dans la file.
00:32:29 Sur groupement, il va peut-être profiter aux deux hommes de tête.
00:32:33 Il y a un petit temps mort avant le Kamelberg,
00:32:36 mais je n'y crois pas trop parce qu'il va y avoir la guerre du placement au pied du Kamelberg.
00:32:41 Déjà pour le sommet de cette ascension, la descente.
00:32:44 Après, on va aller très vite sur ce mont pavé que les coureurs m'empruntent trois fois.
00:32:50 Champignon.
00:32:53 Et là, vous allez voir...
00:32:54 Champignon ?
00:32:55 C'est une pomme.
00:32:56 C'est une pomme derrière le boulin.
00:32:58 Ce n'est pas le même mont.
00:32:59 Vous vous êtes trompé.
00:33:00 On n'est pas sur le Tour des Flandres ou sur le Grand Prix E3.
00:33:03 Mais c'est vrai que de loin, une pomme, un champignon.
00:33:06 Moi, j'ai un tout petit écran, c'est pour ça.
00:33:09 Vous m'avez bien chambré tout à l'heure.
00:33:11 Je ne vais rien laisser passer.
00:33:13 La cabine, le chien arrive.
00:33:16 La grande route.
00:33:20 Et là, ça va fuser.
00:33:21 Désormais, 8 secondes.
00:33:23 Ils sont juste là.
00:33:24 On les voit à droite.
00:33:25 Ils vont se faire reprendre clairement.
00:33:26 Je n'ai pas l'impression qu'ils vont pouvoir faire illusion longtemps.
00:33:29 Parce que dans le Kamelberg, mais même avant, de toute façon, la jonction est en train de s'opérer.
00:33:35 Elle fait mal la relance.
00:33:36 On voit qu'il y a plein de micro-castures dans le peloton.
00:33:38 Ça roule très vite.
00:33:41 Mats Pédersen, encore à la manœuvre devant.
00:33:43 Il y a Philippe Sen aussi qui est là pour l'équipe Alpecin.
00:33:46 Et Janny Vermeer.
00:33:48 Mozarto aussi là pour l'équipe Arkea Bien Biotel.
00:33:51 Mozarto, ses courses, il les adore.
00:33:56 Il est toujours très bien placé.
00:33:58 Il adore frotter le positionnement.
00:34:00 Il put au sprint.
00:34:02 Le peloton qui était regroupé.
00:34:09 Il y a eu des cassures.
00:34:11 Il fallait absolument être dans les tout premiers du peloton pour raccrocher le bon wagon.
00:34:15 Parce que Michael Matthews n'a pas dû se faire piéger.
00:34:18 Il doit être devant désormais.
00:34:20 Demi-tour, droite.
00:34:22 C'est le fameux demi-tour quand vous êtes très mal placé dans le peloton et que vous voyez les premiers passer en face.
00:34:29 Il faut juste espérer que personne ne fasse la relance.
00:34:33 Mais ce n'est pas le cas.
00:34:35 Ça avait déjà cassé avant le virage.
00:34:38 Il y a une belle cassure.
00:34:40 Il va falloir combler.
00:34:42 Une première et une deuxième.
00:34:45 Tous ces coureurs qu'on voit là, qui sont dans cette cassure,
00:34:48 ce sont des coureurs qui viennent de rentrer.
00:34:50 On n'a pas eu le temps de se replacer.
00:34:52 On a vu que la route n'était pas large.
00:34:54 Ce sont des coureurs qui étaient déjà en difficulté, qui ont déjà fait énormément d'efforts.
00:34:57 Et là, se retrouver encore dans une cassure, redevoir faire l'effort.
00:35:00 Clairement, ça s'annonce compliqué.
00:35:02 Et c'est un peu compliqué de faire ça.
00:35:04 Mais il y a Anthony Turgis qui est remonté.
00:35:06 Lui, il a réussi à faire le saut.
00:35:08 Lui, il est revenu dans les premières positions.
00:35:10 On l'aperçoit.
00:35:12 Il est en total énergie.
00:35:14 Maillot blanc, casque jaune et bleu fluo.
00:35:17 Vous l'apercevez en huitième position.
00:35:19 Je pense qu'il va tenter d'anticiper.
00:35:21 C'est son style.
00:35:23 Il a deux kilomètres et demi pour être au pied de cette assaut.
00:35:27 Il va essayer de se replacer.
00:35:29 Il va essayer de se replacer.
00:35:31 Il va essayer de se replacer.
00:35:34 Il va essayer de se replacer.
00:35:36 Il va essayer de se replacer.
00:35:38 Il va essayer de se replacer.
00:35:40 Il va essayer de se replacer.
00:35:42 Il va essayer de se replacer.
00:35:44 Il va essayer de se replacer.
00:35:46 Il va essayer de se replacer.
00:35:48 Il va essayer de se replacer.
00:35:50 Il va essayer de se replacer.
00:35:52 Il va essayer de se replacer.
00:35:54 Il va essayer de se replacer.
00:35:56 Il va essayer de se replacer.
00:35:58 Il va essayer de se replacer.
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00:44:18 Il va essayer de se replacer.
00:44:20 Il va essayer de se replacer.
00:44:22 Il va essayer de se replacer.
00:44:24 Il se retrouve dans la casture.
00:44:26 Il ne sera pas devant pour l'instant.
00:44:28 Il va devoir attendre des conditions de course
00:44:30 un peu plus favorables pour revenir à l'avant.
00:44:32 Il n'a pas pu suivre dans la première ascension du Kemmel.
00:44:34 C'est assez impressionnant,
00:44:36 cette caméra fixe,
00:44:38 la vitesse dans cette descente.
00:44:40 Encore un moment.
00:44:42 Virage à droite pour prendre le vent de dos.
00:44:44 Ça s'est regroupé à l'avant.
00:44:46 On va avoir 3, 6, 7 coureurs devant.
00:44:48 7 coureurs, 3 little tracks.
00:44:50 Le coureur d'intermarché qui se retrouve en...
00:44:52 Rex, donc si je fais confiance.
00:44:54 Qui tout à l'heure a été victime.
00:44:56 13 secondes pour Rex.
00:44:58 Il a pris tous les risques dans le virage.
00:45:00 Il a failli tomber.
00:45:02 20 secondes pour ce groupe
00:45:06 ici assez consistant.
00:45:08 20 secondes déjà de retard.
00:45:10 On va tourner une page de publicité
00:45:14 et on refait le point juste après
00:45:16 avec Christophe Riblon et Pierre Roland.
00:45:20 Kilomètre de l'arrivée
00:45:22 de la 86e édition de Grand Vével Game.
00:45:24 77 kilomètres précisément.
00:45:26 Les Cadors sont aux avant-postes.
00:45:28 À commencer par Mathieu Van Der Poel,
00:45:30 le champion du monde.
00:45:32 Dès la fin de Grand Vével Game,
00:45:34 on filera Montpellier pour la finale
00:45:36 du championnat de France de tennis de table.
00:45:38 C'est une magnifique histoire qu'on accompagne
00:45:40 parce que Félix Lebrun affrontera
00:45:42 son frère Alexis Lebrun en finale.
00:45:44 Alexis qui a rejoint son petit frangin
00:45:46 en battant Akuzu en demi-finale.
00:45:48 C'était très serré,
00:45:50 très difficile.
00:45:52 Les frères Lebrun qui sous-soffrent
00:45:54 cette finale à partir de 17h.
00:45:56 Mais le parcours est essemé d'embûches.
00:45:58 C'est une grande finale, une grande histoire.
00:46:00 Elle vous attend à partir de 17h
00:46:02 dès la fin de Grand Vével Game.
00:46:04 Patrick, Christophe et Pierre
00:46:06 aux commentaires.
00:46:08 Ça s'excite en tête du peloton.
00:46:10 - On n'a pas de Français devant.
00:46:12 Mais ce n'est pas le championnat de France.
00:46:14 - C'est plus difficile.
00:46:16 - Mais quand même.
00:46:18 Le champion du monde, Adrie Van Der Poel
00:46:20 qui n'est pas en tête.
00:46:22 Mathieu Van Der Poel.
00:46:24 Je vous avais dit de me surveiller.
00:46:26 Mathieu Van Der Poel
00:46:28 qui est en train d'emmener
00:46:30 derrière lui
00:46:32 Mats Pedersen,
00:46:34 Laurence Pity,
00:46:36 dans ce groupe Jasper Stuyven,
00:46:38 Rasmus Stiller
00:46:40 et Tim Van Dijk
00:46:42 qui ferment la marche.
00:46:44 - C'est Mats Pedersen qui ferme la marche.
00:46:46 - Pourquoi ?
00:46:48 Parce qu'on en a un 3ème
00:46:50 qui se trouve aux avant-postes.
00:46:52 Qui a attaqué Jonathan Milan.
00:46:54 Celui qui a remporté il n'y a pas très longtemps
00:46:56 2 étapes sur Tirreno-Adriatico.
00:46:58 Regardez le trou derrière le groupe de contre-attaque.
00:47:00 Il est conséquent.
00:47:02 On a 52 secondes par rapport à la tête.
00:47:04 Et oui, la supériorité numérique
00:47:06 des Little Treks,
00:47:08 la supériorité collective des Little Treks.
00:47:10 Il n'y a que ça pour contrer
00:47:12 la supériorité physique
00:47:14 manifeste du talent
00:47:16 de Mathieu Van Der Poel.
00:47:18 Ça c'est le peloton.
00:47:20 - Et ça fait le boulot du côté de la Little Trek.
00:47:22 Ils sont présents à tous les échelons.
00:47:24 3 devant, les 4, 7 au départ.
00:47:26 Ils sont tous dans le jeu.
00:47:28 - Pour protéger le groupe
00:47:30 qui est à l'avant.
00:47:32 - Et évidemment ils ne vont pas relayer.
00:47:34 Au contraire, ils s'immiscent dans ce peloton
00:47:36 plutôt pour le désorganiser.
00:47:38 Et l'équipe sudale,
00:47:40 un petit peu à son habitude,
00:47:42 à contre-temps et impuissante
00:47:44 face à la puissance
00:47:46 de ces grosses formations
00:47:48 et surtout de cette formation Little Trek.
00:47:50 Alors maintenant parlons de Mathieu Van Der Poel.
00:47:52 Mathieu Van Der Poel,
00:47:54 tactiquement c'est compliqué.
00:47:56 Il est harcelé avec cette première attaque de Jonathan Milan.
00:47:58 On imagine que s'il y a regroupement,
00:48:00 évidemment Jasper Stuyven ou Mats Pedersen
00:48:02 seront là pour l'attaquer à nouveau
00:48:04 puisque pour l'instant il le laisse faire le travail
00:48:06 en poursuite derrière Jonathan Milan.
00:48:08 Est-ce que tactiquement
00:48:10 Mathieu Van Der Poel est piégé, Pierre Roland ?
00:48:12 - Il s'expose en tout cas.
00:48:14 Il s'est exposé en attaquant.
00:48:16 Il s'est retrouvé avec trois Little Trek
00:48:18 et très bien joué de leur part
00:48:20 d'essayer de jouer le surnombre.
00:48:22 Et Mathieu Van Der Poel,
00:48:24 entre la publicité et le sommet
00:48:26 du premier passage du Mont Kemmel,
00:48:28 il roule.
00:48:30 Il roule en tête, il roule tout seul,
00:48:32 il maintient l'écart.
00:48:34 C'est un peu compliqué.
00:48:36 - Il est capable de rouler
00:48:38 et dans le prochain secteur empierré
00:48:40 de partir tout seul.
00:48:42 - Il a trouvé un peu d'aide là quand même.
00:48:44 - Mais là il s'expose quand même.
00:48:46 - Van Dijk, Thiller, Lorenz Pitti
00:48:48 qui relaie.
00:48:50 - C'est la première fois qu'on le voit
00:48:52 recevoir du soutien de la part
00:48:54 des coureurs qui sont également dans ce groupe de contre-attaque.
00:48:56 - Il a un petit peu ouvert aussi
00:48:58 parce qu'il roulait.
00:49:00 Il essayait de mettre tout le monde dans le...
00:49:02 - Il perd un...
00:49:04 - Oui, tactiquement là il y a
00:49:06 bien mieux à faire.
00:49:08 Jonathan Milane, il reste
00:49:10 73 kilomètres. Jonathan Milane,
00:49:12 il n'est pas... Enfin, physiquement
00:49:14 on peut le laisser tout seul devant, il n'y a aucun problème.
00:49:16 Là il faudrait, de mon point de vue,
00:49:18 se relever et profiter du groupe
00:49:20 derrière.
00:49:22 - A la place des équipiers Van Der Poel,
00:49:24 vous attendez les poursuivants derrière.
00:49:26 - On attend les poursuivants, on fait rouler
00:49:28 ses équipiers pour que Jonathan Milane, on le maintient
00:49:30 à 30 secondes, 40 secondes, une minute,
00:49:32 même, il n'y aura aucun problème.
00:49:34 Et dans le prochain kmL, ou même dans le dernier
00:49:36 passage du kmL, il fera toute la différence
00:49:38 qu'il a envie de faire. Mais là, clairement,
00:49:40 il se retrouve quand même en difficulté.
00:49:42 Je pense qu'il y a beaucoup mieux
00:49:44 à faire. On rappelle quand même qu'il y a Philippe Seine derrière.
00:49:46 Et tout à l'heure on a vu l'image du peloton,
00:49:48 il y avait au moins 3 ou 4 coureurs d'Alpecin.
00:49:50 Et puis, il n'y aura pas qu'eux à rouler.
00:49:52 On a vu les Soudals qui roulent derrière.
00:49:54 En fait, tout le monde est piégé. Si on laisse que Milane devant,
00:49:56 tout le monde est piégé sauf Lévi-Lautrec.
00:49:58 Il va trouver du renfort. - Mais est-ce qu'il ne va pas faire ça
00:50:00 un petit peu plus tard ? Est-ce que là, il n'oblige pas
00:50:02 tout le monde à travailler, y compris
00:50:04 les adversaires de Jaspers Philippe Seine
00:50:06 en cas de regroupement pris ?
00:50:08 - C'est sûr que là, pour l'instant,
00:50:10 regardez, de toute façon, Lévi-Lautrec,
00:50:12 il est en train de faire barrage sur la petite route. Derrière, ça ne s'organise
00:50:14 pas du tout. Mais au-delà du "Bon, OK,
00:50:16 il fait travailler peut-être les autres équipes".
00:50:18 - On est sur le chemin de terre. - On peut envisager ça.
00:50:20 Le truc, c'est qu'il est quand même,
00:50:22 même avec tout Mathieu Van Der Poel que c'est,
00:50:24 il est quand même en train de s'épuiser beaucoup plus
00:50:26 que Mats Pedersen et Steuven.
00:50:28 Mats Pedersen et Steuven, c'est quand même des coureurs
00:50:30 très en forme, qui sont très forts,
00:50:32 qui ont un gros collectif autour d'eux. Steuven, il a quand même
00:50:34 fait 2e il y a 2 jours,
00:50:36 au Grand Prix E3.
00:50:38 Voilà, on a... Enfin, honnêtement,
00:50:40 eux, pour l'instant, ils font de la patinette. Derrière,
00:50:42 Van Der Poel, Pitti, Rasmus Thieler
00:50:44 et le 4e, je ne sais plus qui c'est,
00:50:46 mais c'est Van Dijk.
00:50:48 Donc, voilà.
00:50:50 Pour moi, là, il y a beaucoup mieux à faire.
00:50:52 - Le peloton est 20 secondes derrière. Pourquoi ne pas
00:50:54 attendre le peloton et profiter de ses équipiers ?
00:50:56 - Moi, j'ai l'impression, je ne sais pas ce que vous en pensez,
00:50:58 Pierre-Roland, - C'est un peu scénariste.
00:51:00 - C'est pas trop tard pour le faire,
00:51:02 mais on oblige, on fatigue un petit peu
00:51:04 tout le monde, surtout derrière. On les oblige
00:51:06 à travailler. En vue du final,
00:51:08 parce qu'on est quand même encore à 72 km.
00:51:10 Au moment où l'on rentre sur ces chemins de terre,
00:51:12 on a, pour ces coureurs, 180 km de course.
00:51:14 Déjà dans les jambes.
00:51:16 - Oui, il veut peut-être se mettre à l'abri
00:51:18 de ce peloton,
00:51:20 d'incident mécanique, avoir un petit coup d'avance.
00:51:22 S'il a une crevaison sur ses chemins,
00:51:24 il pourra repartir au pire avec
00:51:26 le plus gros du peloton.
00:51:28 - En tout cas, ce qui est sûr, c'est que tout à l'heure, on avait une vue d'hélico
00:51:30 et on voyait Mathieu Van Der Poel qui parlait à l'oreillette
00:51:32 quand il roulait justement devant.
00:51:34 Je pense qu'il y a eu un échange avec son directeur
00:51:36 sportif dans la voiture. On a fait le choix de continuer
00:51:38 à rouler à l'avant. Honnêtement,
00:51:40 moi, je suis un peu...
00:51:42 ça me laisse un peu circonstance, quand même.
00:51:44 La stratégie, même s'il est très très fort,
00:51:46 ça se trouve, il va gagner la course et puis
00:51:48 il va me faire mentir.
00:51:50 Mais honnêtement, je pense qu'il y a mieux à faire.
00:51:52 Il faut quand même utiliser ses équipiers derrière
00:51:54 et pas se retrouver comme ça en difficulté.
00:51:56 - Christophe, est-ce que tu crois qu'il a l'air à fond,
00:51:58 là, Mathieu Van Der Poel ? - Non, mais bien entendu,
00:52:00 c'est tout Mathieu Van Der Poel qu'il est.
00:52:02 On essaie quand même de lui trouver des défauts.
00:52:04 - En fait, dans la radio, on a dû lui dire "attends, attends",
00:52:06 mais il a dû dire "attends, je suis à..."
00:52:08 - Je suis en train de me relever, les gars ! - "Je suis à 40% !"
00:52:10 - "Ils ne veulent pas me rattraper, je roule tranquille,
00:52:12 je suis en récup' active."
00:52:14 - Regarde, derrière le peloton, il est en miniette,
00:52:16 et lui, il est tranquille.
00:52:18 - Notre remplissage munitif.
00:52:20 - Mathieu Van Der Poel, il est vraiment tellement au-dessus,
00:52:22 actuellement.
00:52:24 Il sort d'un stage de...
00:52:26 - Ah, ben voilà, il en revient. - Regardez, regardez.
00:52:28 - Il ne se relève pas vraiment, là. - Non, non, c'est bon.
00:52:30 - Il est en train de faire exploser tout le monde.
00:52:32 Van Dijk, ça y est, il vient de exploser.
00:52:34 - On avait bien l'écart, on avait 27 secondes d'avance
00:52:36 pour Jonathan Milan.
00:52:38 Et là, il est dans son élément.
00:52:40 Mesdames et messieurs, vous n'êtes pas sur Paris-Roubaix,
00:52:42 vous n'êtes pas sur les Stras de Bianche.
00:52:44 Vous êtes sur les Ploeg Street,
00:52:46 ici, sur ce Grand Wavel Game,
00:52:48 786e édition, et il y en a partout, maintenant.
00:52:50 - Pedersen, 1 mètre, 2 mètres.
00:52:52 - Par contre, Lorenz Pitti, c'est vraiment bien, quand même.
00:52:54 Lorenz Pitti, là, c'est impressionnant.
00:52:56 Il est là, là, juste derrière Mats Pedersen,
00:52:58 Stuyven qui est rentré, Rasmus Thiel un peu plus loin,
00:53:00 Van Dijk aussi un peu plus compliqué.
00:53:02 - Ouf, sur son carnet d'entraînement,
00:53:04 il avait marqué un effort de 30 secondes.
00:53:06 - À ce moment-là, t'es 11 km de valet.
00:53:08 - Voilà, ça s'est fait.
00:53:10 - Et derrière, Philippe Seine,
00:53:12 qui est là.
00:53:16 Qu'est-ce qu'il va faire ?
00:53:18 Est-ce qu'il va temporiser ?
00:53:20 - Pour l'instant,
00:53:24 Philippe Seine, il doit temporiser, normalement.
00:53:26 Bien sûr, il ne va pas bouger.
00:53:28 Il laisse faire, d'autant que l'équipe...
00:53:30 Enfin, les équipes piégées roulent.
00:53:34 Allez, on retrouve Mathieu Van Der Poel.
00:53:38 12 secondes.
00:53:40 Tout à l'heure, il y avait 27 secondes à l'entrée de ce chemin.
00:53:42 - Après, toutes les stratégies que j'ai dites tout à l'heure,
00:53:44 on va peut-être oublier,
00:53:46 parce qu'il est tellement fort, en fait,
00:53:48 que de toute façon...
00:53:50 - C'était bien. Il fallait jouer son rôle, là.
00:53:52 - Voilà, c'est ça.
00:53:54 - Il y avait Pierre, il y avait Christophe.
00:53:56 Moi, j'ai désigné Christophe.
00:53:58 Parce que Pierre n'était pas d'accord.
00:54:00 - Bien sûr.
00:54:02 - En fait, il n'y a plus de stratégie avec un spécimen.
00:54:04 - Il est tellement fort, il est en train de faire péter Mats Pedersen.
00:54:06 Il a un problème mécanique, je pense. Il a crevé.
00:54:08 - Ah, Mats Pedersen, légèrement décollé, effectivement, à l'arrière.
00:54:10 - Ah ben là...
00:54:12 - Ça va peut-être changer l'attitude des Little Treks, ça.
00:54:14 Attention.
00:54:16 - Et d'ailleurs, je dis Mats Pedersen, mais c'est peut-être Steven.
00:54:18 Parce que Mats Pedersen, il me semble qu'il a un vélo noir.
00:54:20 Eh ben, en tout cas, c'est sûr et certain.
00:54:22 Là, il y a un problème mécanique, pour le coureur de la Little Trek, là.
00:54:24 - Allez, on passe devant dans le dos.
00:54:26 - Regardez, là, comment il tourne.
00:54:28 - Un rond, trois quarts de face.
00:54:30 - Il est crevé. Il est crevé, je pense, de la roue arrière.
00:54:32 Alors que là, on est dans le "plug street" numéro 2.
00:54:34 - Oui.
00:54:36 - Là, on enchaîne directement.
00:54:38 - Allez, un petit zoom, là. Qu'on soit sûrs que ce soit bien Steven.
00:54:40 Ben non, on ne l'aura pas.
00:54:42 - Allez, d'abord, cet hommage traditionnel
00:54:44 aux combattants de la Première Guerre mondiale.
00:54:48 Et là, on revient sur ce coureur qui a effectivement des problèmes.
00:54:50 - C'est Steven qui a crevé.
00:54:52 - C'est Jasper Steven, crevaison de roue arrière.
00:54:54 - Eh ben voilà, en fait, le sort est en train d'aider
00:54:56 Mathieu Van Der Poel, aussi.
00:54:58 - Donc là, il va se retrouver avec plus que deux coureurs
00:55:00 de la Little Trek.
00:55:02 - Et le voici.
00:55:04 - Comment ça se prend, la pogue ?
00:55:06 - Repris par Rasmus Thiller et par Tim Van Der Ik,
00:55:08 qui avaient été distancés.
00:55:10 - C'est un chemin, là. C'est vraiment un chemin, là.
00:55:12 - Le vent est plein côté.
00:55:14 On voit, il est même un petit peu penché sur son vélo.
00:55:16 Il vient de la droite.
00:55:18 - Ici, à l'image, Jonathan Milan.
00:55:20 Derrière, au deuxième échelon, on retrouve
00:55:22 Mathieu Van Der Poel.
00:55:24 - Laurence Pitti et Matt Spedersen.
00:55:26 - Matt Spedersen et Laurence Pitti, dans cet ordre.
00:55:28 Et vous allez voir la différence.
00:55:32 Derrière, on avait bien sûr
00:55:34 Jasper Steven, qui a été repris
00:55:36 par Rasmus Thiller
00:55:38 et par Tim Van Der Ik.
00:55:40 Ces coureurs qui s'étaient détachés, tout à l'heure,
00:55:42 en compagnie de
00:55:44 Mathieu Van Der Poel, qui a fait le forcing dans la première ascension
00:55:46 du Mont Kemer.
00:55:48 - Le niveau qu'il a, Steven,
00:55:50 puisqu'il arrive à tenir les roues
00:55:52 en étant crevé de la roue arrière.
00:55:54 Il y aura des assistants ou des mécaniciens
00:55:56 à la sortie avec des roues, mais là,
00:55:58 le temps de lui changer la roue, il va se retrouver,
00:56:00 même pas dans ce groupe-là, il va se retrouver encore dans un troisième groupe.
00:56:02 C'est peut-être...
00:56:04 Il est certainement en train de perdre la course, là.
00:56:06 Jasper Steven... - C'est dommage, c'était lui le meilleur
00:56:08 derrière Mathieu Van Der Poel
00:56:10 lors du Grand Prix E3, il y a trois jours.
00:56:12 - Il a fait deuxième, donc là, clairement,
00:56:14 on est en train de perdre la course du côté de Steven.
00:56:16 - Steven, c'est vrai que cette saison,
00:56:18 c'est remarquable. Lui, l'ancien vainqueur de Milan-San Remo,
00:56:20 il y a quoi, 3-4 ans, 3 ans ?
00:56:22 - Oui, il est en train de perdre la course.
00:56:24 - Il est en train de perdre la course.
00:56:26 - Il est en train de perdre la course.
00:56:28 - Il est en train de perdre la course.
00:56:30 - Il est en train de perdre la course.
00:56:32 - Il est en train de perdre la course.
00:56:34 - Il est en train de perdre la course.
00:56:36 - Il est en train de perdre la course.
00:56:38 - Il est en train de perdre la course.
00:56:40 - Il est en train de perdre la course.
00:56:42 - Il est en train de perdre la course.
00:56:44 - Il est en train de perdre la course.
00:56:46 - Il est en train de perdre la course.
00:56:48 - Il est en train de perdre la course.
00:56:50 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:56:52 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:56:54 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:56:56 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:56:58 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:57:00 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:57:02 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:57:04 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:57:06 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:57:08 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:57:10 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:57:12 - Jaspers Stuyven a été obligé de laisser filer
00:57:14 - Dans le vent...
00:57:16 - Surtout sur le goudron
00:57:18 - Il perd du temps sur les chemins
00:57:20 - Le dernier chemin, c'est le chemin de la catacombe
00:57:22 - Il rentre dessus
00:57:24 - On va voir si Mathieu Van Der Poel est capable de boucher les 18 ou 19 secondes de retard qu'il possède
00:57:28 - Tout à l'heure l'écart était redescendu à 12 secondes
00:57:30 - Jeter un petit coup d'œil sur la droite
00:57:32 - Pour voir l'écart
00:57:34 - Constater de lui-même, même s'il a la formation
00:57:36 - Via l'oreillette
00:57:38 - On aime bien avoir le visu sur les adversaires directs
00:57:42 - On indique 16 secondes à l'entrée de ce dernier chemin
00:57:46 - Derrière Jonathan Milan
00:57:48 - L'italien
00:57:50 - Qui avait rejoint en début de saison la formation Lidl Trek
00:57:56 - Auparavant Milan était chez Parain Victorius, équipe qu'il avait fait passer professionnelle en 2021
00:58:02 - Et on revient sur la performance de Lawrence Petit qui est en train de relayer Mathieu Van Der Poel
00:58:08 - Lawrence Petit, gros gros début de saison, il confirme tout l'étendue de son talent
00:58:13 - Être là avec Matt Spedersen et Mathieu Van Der Poel, sacré numéro 1
00:58:17 - Allez, troisième échelon, pardon
00:58:19 - C'est deux hommes, Rasmus Thieler qui vient de passer en tête devant Tim Van Dijk
00:58:25 - Et Lawrence Petit, il ne fait pas petite erreur de relayer Mathieu Van Der Poel ?
00:58:30 - Parce qu'à mon avis là, Mathieu Van Der Poel il fait un petit peu de récup active avant de redémarrer dans pas longtemps
00:58:36 - Un peu de récup active
00:58:38 - Lawrence Petit qui avait fait 15ème de Milan Sanremo
00:58:42 - C'était la première fois qu'il participait à la première grande classique de la saison
00:58:49 - Pour une découverte, c'était quand même assez prometteur
00:58:53 - Et puis on n'a pas oublié sa victoire en tout début d'année en Australie
00:58:56 - Il a fait une très grosse performance sur l'une des premières classiques de la saison, remportée par Van Aert
00:59:05 - Il a réussi à accrocher Van Aert pendant très très longtemps
00:59:09 - Avant de subir une des dernières accélérations de Wood Van Aert
00:59:12 - Qui avait déclaré qu'il avait peur de Lawrence Petit et de sa vitesse de pointe
00:59:16 - Et il avait réussi à le décrocher
00:59:19 - Mais il avait fait une très très belle performance
00:59:23 - J'arrive plus à me souvenir du nom de cette course
00:59:26 - Kurn ?
00:59:27 - C'était sur Kurn
00:59:29 - Oui, Kurn qui est disputé au lendemain du Nussblatt
00:59:34 - Lawrence Petit avait fait le show, mais n'avait pas pu se placer
00:59:41 - Ça se regarde dans... Je vais appeler ça le peloton
00:59:45 - Parce que là, clairement, je ne sais pas s'il reste beaucoup de groupes derrière
00:59:48 - Mais c'est en train de se regarder dans ce groupe là
00:59:51 - C'est un groupe qui a une bonne quarantaine de secondes devant la cour
00:59:54 - On doit être en train de perdre un peu de temps
00:59:56 - On ne va pas être loin de la minute pour ce groupe là
00:59:58 - On voit Olaf Koi dans ce groupe
00:59:59 - Le peloton des sprinters, Sylvester Merlier
01:00:02 - Allez, hommage également à Antoine Demoitier
01:00:07 - Coureur belge malheureusement décédé sur cette course il y a quelques années
01:00:13 - Et tous les ans, on rend hommage à ce coureur
01:00:18 - Le peloton avait été marqué par...
01:00:21 - Elle avait été renversée par une moto de l'organisation
01:00:23 - Exactement, c'était en 2016
01:00:31 - Allez, on revient sur Mathieu Van Der Poel, Lorenz Pitti
01:00:35 - Et Matt Spedersen, 18 secondes
01:00:38 - Et oui, on a l'impression quand même qu'on plafonne derrière ce jeune coureur italien
01:00:43 - Jonathan Milam
01:00:44 - Il y a moins de 18 secondes, il était en haut du faux-plat
01:00:47 - On le voyait sur l'image, il y avait quoi ? Il y avait une centaine de mètres de retard
01:00:52 - Et derrière, on va trouver du renfort
01:00:54 - Attention parce que là, on a repris Van Dijk
01:00:56 - Donc je ne sais pas combien il y a de cours
01:00:58 - Il y a de la Jumbo Lisebaik, non, Visma pardon
01:01:01 - Visma et Lisebaik, ils sont trois dans ce groupe
01:01:04 - Ils sont trois, donc eux, obligatoirement, ils vont devoir rouler
01:01:06 - Ils vont avoir du renfort peut-être avec l'équipe Soudal
01:01:08 - Il y a des coureurs de l'équipe Ineos, là il y en a trois
01:01:11 - Il y a Benoît Coy
01:01:12 - Et un quatrième qui opère la jonction
01:01:17 - Mick Van Dijk, il y a deux Van Dijk, on vous le rappelle
01:01:19 - Tim et Mick, Tim qui est devant
01:01:22 - Et Mick qui est derrière, ce sont deux frères jumeaux
01:01:25 - Allez Jonathan Milam là, qui mange un peu
01:01:27 - Je pense qu'on va les apercevoir à droite
01:01:29 - Ils sont à 12 secondes, on l'annonce
01:01:34 - Je pense qu'il est en train de se relever, clairement
01:01:37 - Il s'alimente un gel, bienvenue à 64 km de l'arrivée
01:01:46 - Il faut quand même se rendre compte, c'est ça ce que j'allais dire
01:01:48 - Il reste 64 km quand même, 64 km, il reste combien ?
01:01:51 - Il reste au moins 5 Simon, dont deux fois le Kemel
01:01:56 - Tout le retour, les 38 km après Vendôme pour rentrer sur Vevel Game
01:02:00 - On est loin d'avoir tout vu encore dans cette course
01:02:02 - On va quitter cette province du Hainaut pour revenir en Flandre occidentale
01:02:11 - Puisque ces chemins tracés sur la course en hommage aux combattants de la guerre de 14-18
01:02:19 - Obligaient la course à faire cette petite incursion
01:02:23 - On va retourner du côté d'Ypres pour escalader le Monteberg et le Kemel
01:02:29 - Puis une dernière boucle avec le Scherpenberg, le Bannerberg et à nouveau le Monteberg
01:02:35 - Ultime montée de cette 86ème édition de Grand Vevel Game
01:02:41 - A l'arrière, en dernière position, Tish Bennett
01:02:44 - Qui est là dans ce groupe et qui va peut-être essayer de se replacer dans les premières positions
01:02:52 - Milan repris quasiment par ses poursuivants, par Mathieu Van Der Poel, par Lorenz Pitti et par Mats Pedersen
01:03:00 - 4 hommes en tête, les poursuivants, vous les avez ici à l'image ?
01:03:03 - On tourne une page de publicité, on se retrouve dans un instant
01:03:05 - 60 derniers kilomètres de cette 86ème édition de Grand Vevel Game
01:03:12 - Que nous vous proposons aujourd'hui en direct sur la chaîne d'équipe
01:03:16 - Pour l'instant, le groupe de poursuivants ici à l'image
01:03:19 - Avec devant 4 coureurs, le champion du monde Mathieu Van Der Poel
01:03:23 - En compagnie de Mats Pedersen et Jonathan Milan pour l'équipe Lidl Trek
01:03:28 - En compagnie de Lorenz Pitti, ce jeune et talentueux coureur néo-zélandais
01:03:33 - Qui court sous le maillot d'une équipe française, la formation Groupama FDJ
01:03:37 - 4 coureurs, mais attention, ils n'ont que 42 secondes d'avance sur leurs poursuivants
01:03:43 - Est-ce que aussi loin de l'arrivée, on a un espoir en compagnie de Mathieu Van Der Poel
01:03:49 - Pour aller jusqu'au bout, alors que bien sûr, vont se présenter bientôt
01:03:53 - Sous les roues des coureurs, dans moins de 4 kilomètres maintenant
01:03:57 - Le Monteberg qui sera suivi pratiquement immédiatement de la deuxième ascension du Mont Kenel
01:04:04 - Ben oui !
01:04:07 - Merci, merci Christophe Ribaud !
01:04:09 - On a Mathieu Van Der Poel devant, qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde ?
01:04:13 - C'est sûr et certain que, bien entendu, pour moi ce sera compliqué d'aller chercher Van Der Poel
01:04:18 - Jonathan Milan va exploser, c'est sûr, parce qu'il me paraît juste
01:04:22 - Mais Lorenz Pitti, Mats Pedersen et Mathieu Van Der Poel là devant, ça va être compliqué d'aller les chercher
01:04:28 - Clairement, d'être derrière, on s'est fait distancer à la pédale quand même
01:04:31 - Qu'est-ce qui va se passer dans le Mont Kenel ?
01:04:33 - Eh ben, deuxième ascension
01:04:34 - On rappelle que lors de la première ascension, Mathieu Van Der Poel a fait un écrémage qui a projeté aux avant-postes 7 coureurs
01:04:41 - Il ne sont plus que 4 désormais de ces 7 devant, il va recommencer à nouveau à la deuxième ascension ?
01:04:47 - La même, la même, deuxième effet qui se coule, Mathieu Van Der Poel dans 3 kilomètres, il va accélérer de nouveau
01:04:53 - Et je pense que seul Pedersen sera en mesure de le suivre
01:04:58 - Milan, c'est sûr, il va exploser, il va payer ses 10 ou 15 kilomètres d'effort max
01:05:05 - Et Pitti, c'est la bonne question, on espère, pour le coureur de l'équipe française, qu'il puisse s'accrocher
01:05:12 - Mais très honnêtement, je vois bien Pedersen seul survivant de la prochaine ascension du Kemmelberg
01:05:19 - Que c'est dur pour ces coureurs qui sont dans le groupe de poursuivants, mal placés sur ces routes étroites
01:05:26 - Un Grand Wavel Game marqué par des conditions venteuses, heureusement pas de conditions particulièrement humides
01:05:33 - Mais une course exigeante, pénible, éprouvante, 250 kilomètres, on le rappelle, Grand Wavel Game
01:05:41 - 240, 250, 53 kilomètres exactement
01:05:46 - Et effectivement, des coureurs qui ont été souvent à contre-temps, à l'image des coureurs de la formation L'Autodestinie
01:05:53 - A l'image de l'équipe Cofidis également, d'abord il y a eu cette énorme cassure dans le peloton à plus de 100 kilomètres de l'arrivée
01:06:00 - Ne s'était pas fait piéger déjà Mathieu Van Der Poel, qui est toujours à l'avant de la course
01:06:07 - Mais également les Little Trek, ceux qui étaient devant, étaient déjà devant à plus de 100 kilomètres de l'arrivée
01:06:13 - C'est vraiment une course éprouvante aujourd'hui que l'on est en train de suivre, je dirais que les visages se creusent
01:06:18 - Et qu'à l'arrivée, ils ne seront sûrement pas vous à voir
01:06:21 - Et on peut parler aussi des Soudal Quick-Step, encore à contre-temps, uniquement Tim Merlier dans la première bordure
01:06:28 - Là ils sont derrière, ils ne collaborent même pas à l'arrière, je pense qu'ils sont un petit peu dépassés
01:06:35 - Eux qu'on avait l'habitude de voir il y a quelques années, avoir la main mise sur ce type d'épreuve, un peu comme peut le faire Alpecine
01:06:43 - Désormais Alpecine de Queninck ou même Little Trek, on voyait cette équipe Quick-Step vraiment dominer ces Classiques Belges
01:06:50 - Et maintenant ils ont du mal à en remporter une seule sur toute la période
01:06:54 - On peut faire une réflexion un petit peu franchouillarde là, dire que quand même, Julien Laphilippe n'étant pas au départ
01:07:00 - Patrick Lefebvre, il va falloir qu'il remonte le moral de ses troupes, mais là il faudra qu'il trouve d'autres arguments
01:07:06 - Il a plus tendance à descendre qu'à remonter, j'ai l'impression, le moral de ses troupes
01:07:10 - Bon, on notera que cette équipe a vraiment changé de philosophie depuis que l'on a restructuré l'équipe autour d'un objectif
01:07:18 - Permettre à Remco Evenepoel de bien figurer sur les grands tours, il disputera son premier Grand Tour de France
01:07:25 - Alors il gagne des courses bien sûr, mais ce ne sont plus les belles courses qu'il gagnait auparavant
01:07:32 - Et l'équipe qui gagne le plus de courses actuellement, c'est l'équipe Visma, Visma Lisebaek
01:07:40 - Qui doit en être à 17 victoires depuis le début de l'année, aussi bien dans des courses par étapes que dans des courses d'un jour
01:07:48 - Même si elle est moins impériale sur les classiques qu'elle ne l'était l'année dernière
01:07:52 - L'année dernière, rappelez-vous, c'est d'ailleurs dans la deuxième ascension du Mont Kemmel que Christophe Laporte et Wout van Aert s'étaient échappés
01:08:00 - Et ils avaient failli doubler, et surtout Wout van Aert s'était sacrifié pour Christophe Laporte
01:08:05 - Qui allait d'ailleurs confirmer quelques jours plus tard en remportant à travers la Flandre
01:08:10 - Christophe Laporte n'est pas là, on vous le rappelle, souffrant, fiévreux au départ de Milan Sanremo
01:08:15 - On avait évoqué son possible retour à la compétition aujourd'hui, finalement on a différé cela de 3 jours
01:08:22 - Il rentrera à l'occasion d'à travers la Flandre, que vous pourrez vivre, et bien ce sera mercredi à travers la Flandre à 14h05 en direct sur notre antenne
01:08:32 - Parce que dimanche il y aura, à 15h, dimanche prochain, il y aura la Volta à Limbourg classique, qu'on a pris l'habitude de vous montrer
01:08:40 - Et puis ne ratez pas, juste après cette arrivée de Ganwé Welgem, en direct les championnats de France de tennis de table qui ont lieu actuellement à Montpellier
01:08:54 - Il y aura une finale messieurs, entre les frères Lebrun, 23h10 l'équipe du soir, et puis demain 20h55 en direct, le foot avec l'équipe de France Espoir de Thierry Henry
01:09:10 - Qui reçoit les Etats-Unis à ce show
01:09:16 - Dans le peloton on s'est bien organisé, on est revenu à 25 secondes, et Max Pedersen il est en train de condamner son dernier équipier
01:09:28 - On est dans le Montberg
01:09:30 - Déjà, il est déjà distancé ici
01:09:32 - Est-ce que Max Pedersen essaye d'impressionner Mathieu Van Der Poel, parce qu'il a quand même accéléré l'allure
01:09:40 - Est-ce qu'il ne ferait pas mieux de se réserver pour le Quai Mel, sachant que tout le monde attend une attaque de Mathieu Van Der Poel dans le Mont Quai Mel
01:09:48 - Et là ils ne savent pas quoi faire en vrai, parce que Mathieu Van Der Poel il fait un peu tout, il assume tout tout seul, et là on est un petit peu désemparé je pense pour Max Pedersen
01:09:59 - Il y a un truc à faire, Little Trey qui sont collectivement bien au-dessus, si on veut mettre Mathieu Van Der Poel en défaut, il faut essayer collectivement de le mettre en difficulté
01:10:11 - Il y a un truc à faire c'est de ne plus rouler avec Mathieu Van Der Poel, et se faire reprendre par ce groupe là, et après essayer de le mettre en défaut avec des attaques et puis de le piéger
01:10:22 - Mais clairement à la pédale, tu penses que Max Pedersen il va pouvoir le suivre, moi je ne suis pas sûr que Max Pedersen s'y rattaque dans le Quai Mel
01:10:29 - Vas-y Milan tu peux y aller, il y a pas de problème, il bouge un coup, Mathieu il bouge un coup, t'inquiète pas tu vas revenir tout seul
01:10:36 - Il faut qu'il prenne un petit peu d'avance avant le Quai Mel
01:10:40 - Il est quand même curieux Christophe Riblot, tout à l'heure il nous dit que Mathieu Van Der Poel ne doit pas rouler pour que le peloton revienne
01:10:47 - Parce que Jonathan Milan ce n'était pas un danger, et là c'est encore moins un danger, il n'y a pas de problème
01:10:53 - Mais on parle surtout de Max Pedersen
01:10:55 - Moi là, la situation s'est inversée parce qu'on a quand même perdu Steven qui était quand même là à la base, donc là la situation est maintenant différente
01:11:02 - Et Max Pedersen, on ne l'a pas vraiment vu en difficulté mais il ne me paraît pas non plus hyper arrière, on va voir peut-être que je me trompe
01:11:08 - Mais pour moi là dans le Quai Mel, si Mathieu il remet la même attaque que tout à l'heure, moi je ne suis pas sûr que Max Pedersen ait pas su le suivre
01:11:14 - Max Petit qui avec beaucoup de sagesse n'oublie pas de s'alimenter lui aussi en dernière position, parfois dans ses classiques Flandriennes, on l'a constaté souvent dans le passé
01:11:24 - L'action fait qu'on oublie parfois de manger parce qu'on est tellement tendu en permanence avec des rebondissements à chaque virage quasiment
01:11:35 - Et bien c'est là que les oreillettes aussi ont leur importance, rappeler aux coureurs de manger, de boire
01:11:41 - Allez on va aller à gauche
01:11:43 - Attention, décollage, Mathieu Van Der Poel
01:11:47 - Avant on serrait les calcules, là il n'y a pas besoin
01:11:50 - 3, 2, 1 et c'est parti
01:11:54 - Derrière vous Jonathan Milan qui est juste devant ses 3 coureurs, il a attaqué il y a quelques instants
01:12:02 - Et Mathieu Van Der Poel assis sur sa selle qui pour l'instant revient à la pédale, je n'ose pas dire tranquillement sur le tête
01:12:12 - Pour l'instant on ne s'attaque pas, on reste au tempo
01:12:15 - Si ça monte comme ça, regardez derrière ça en train de rentrer
01:12:22 - Alors pas tout le monde effectivement
01:12:25 - On a Trentin, on a un coureur de l'équipe, Ben Turner, Kirsch le champion de Luxembourg
01:12:32 - On a Stéphane Küng aussi qui est là, Anthony Tjorgis là-bas au fond
01:12:36 - Germay également pour intermarché
01:12:39 - Je n'ose plus dire, c'est Adrien Petit ou c'est Laurence Rex ?
01:12:45 - Non ce n'est pas du tout Adrien Petit, on a aussi Olaf Koei qui est là, on a toujours Mozato
01:12:51 - Sturivin il est revenu, il est là Sturivin
01:12:54 - Il a toujours été dans ce groupe
01:12:56 - Non mais parce que tout à l'heure vous savez il a changé sa roue donc je pensais qu'il serait dans un groupe un peu plus derrière
01:12:59 - Regardez Laurence Petit avec Mats Pedersen qui accélère finalement, c'est Mats Pedersen qui accélère
01:13:05 - On s'est rendu compte peut-être que Van Der Poel n'était pas si bien
01:13:09 - Bon, je me tais
01:13:11 - Alors là il se passe quelque chose regardez, et derrière on n'abdique pas les Lidl Trek qui font l'effort
01:13:16 - Incroyable, alors Milan là il va être repris
01:13:19 - On veut voir ce qui s'est passé devant
01:13:21 - Ah bah oui il faut revenir devant
01:13:23 - On a vu Van Der Poel qui était quand même en troisième position et apparemment dans une situation délicate
01:13:29 - Non il est là quand même, il est là, il revient sur, enfin il essaye de rester, il reste au contact de Mats Pedersen
01:13:35 - Mais Mats Pedersen impressionne tout le monde, à commencer probablement par Adrie Van Der Poel
01:13:40 - Ou alors là on a un super...
01:13:41 - Mathieu, Mathieu, Mathieu
01:13:42 - Ah Mathieu Van Der Poel, je suis vraiment désolé, je vous prie de m'excuser parce que même moi ça me fait plus rire
01:13:46 - Mathieu Van Der Poel qui, et bien finalement, soit il bluffe et il va nous faire un numéro dans la dernière ascension
01:13:55 - Je vois qu'il se passe quelque chose dont les coureurs auraient pris conscience dans le trio de tête et peut-être pas mieux
01:14:00 - Ah ça fait quand même 30 kilomètres que les Little Treks le mettent un peu à contribution
01:14:05 - Il s'emploie, donc il reste humain, tout Mathieu Van Der Poel qui soit
01:14:10 - Mais je serais pas surpris d'un petit coup de bluff quand même dans cette ascension
01:14:15 - Et on n'oublie pas que derrière il y a Philippe Sen qui est là en cinquième position du peloton
01:14:20 - Chute de Kirsch, là à la relance, il a relancé trop vite, il a touché la pédale, il est passé par dessus le vélo
01:14:27 - Oh alors qu'il était justement placé
01:14:30 - Attention, écarte-écarte parce que là il y a des coureurs qui arrivent, qui se passent pas percutés
01:14:33 - À la sortie de ce virage effectivement on vire un peu large forcément
01:14:35 - Et du coup il y a une cassure, du coup Olav Koi qui se retrouve pris dans une cassure avec Tiges Benoût
01:14:41 - Et Anthony Kyrgis aussi dans ce groupe là
01:14:47 - Ecoutez le bruit des machines
01:14:50 - On va revoir la chute dont il a été victime
01:14:53 - Il est là le champion du Luxembourg, regardez en fait il repédale trop tôt et hop la pédale qu'il touche et il passe par dessus
01:14:59 - Chute impressionnante et derrière effectivement les Wismal et The Bike sont gênés parce qu'ils étaient dans son sillage
01:15:07 - Par la chute du luxembourgeois
01:15:10 - C'est ce qu'on appelle faire un soleil
01:15:13 - Alors tout de suite il parle par le biais de l'oreillette à son directeur sportif ou à ses équipiers pour dire qu'il est tombé
01:15:21 - Allez il reste 50 km, on voit les panneaux sur la gauche
01:15:24 - Alors là je sais plus quoi dire en fait, je sais plus quoi penser de ce qu'on vient de voir
01:15:30 - Oui parce que c'était ça quand même avant la chute dont on parlait
01:15:33 - Cette accélération de Mats Pedersen qui rappelons-le avait déjà durci la course dans le Monteberg
01:15:38 - Il en a porté une première accélération, il en a porté une deuxième dans le Kemmel et on a senti un Van Der Poel sur la défensive
01:15:46 - Certes il n'a pas plié mais il a eu un petit moment de délicatesse
01:15:50 - On l'a senti un peu en difficulté quand même, il sort le sommet en troisième position, il avait même un petit peu de mal j'ai l'impression à prendre la roue de Lorenz Pitti
01:15:57 - C'était très curieux ce qu'on a vu
01:15:59 - C'est normal, Mathieu Van Der Poel tous les efforts qu'il a fait, Pedersen il était dans la roue tout le temps que Milan était devant
01:16:07 - Et c'est en train de rentrer en plus, il y a tout le groupe qui est en train de rentrer, on voit 18 secondes
01:16:11 - On va avoir du renfort en plus du côté de Mats Pedersen
01:16:14 - Trentin qui se trouve - Mais oui tu as raison Pierre, ça se trouve c'est ça, c'est clairement ça
01:16:18 - Il en a trop fait - Mathieu Van Der Poel en a peut-être trop fait
01:16:21 - 20 kilomètres à chasser derrière l'italien - Allez Trentin, n'obtédez pas d'assister
01:16:25 - A voir mais ce que j'évoquais tout à l'heure, à laisser partir Milan et à attendre ses équipiers pour se servir de ses équipiers pour justement combler l'écart ou maintenir l'écart avec Milan
01:16:36 - On va voir ce qui va se passer par la suite mais ça aurait été peut-être un peu plus judicieux
01:16:40 - On rappelle que dans ce groupe de poursuivant il y a son équipier Jasper Philipsen, vainqueur de Milan Sanremo
01:16:46 - Et rappelez-vous à Milan Sanremo, lorsque Mathieu Van Der Poel n'avait pas réussi finalement à faire la décision dans le podium
01:16:54 - Et bien il avait fait la course pour son coéquipier Jasper Philipsen qui s'était imposé au sprint
01:17:00 - On attend pour l'instant, ça continue de rouler, certes on n'est pas au maximum en devant mais on continue à rouler à l'avant, on n'attend pas le peloton
01:17:09 - Ça va s'enchaîner beaucoup plus vite que sur le passage précédent, il n'y aura pas assez chemin, on va enchaîner avec trois nouvelles ascensions
01:17:21 - Oui qu'on a vu tout à l'heure, le Scherpenberg qui était le premier mont, le Banneberg qui suivait juste derrière
01:17:27 - Et ensuite on ne montera pas le Monteberg parce qu'on arrive par un autre versant sur le Kemmel, le versant de l'OSU-R
01:17:34 - Quelle intensité depuis la prise d'antenne, pas de temps mort, pas de pause pipi, rien de tout ça sur ces classiques
01:17:46 - Et une course finalement beaucoup plus passionnante, Pierre Roland, que par exemple il y a quelques jours avec le Grand Prix E3 où il avait fait un numéro sur une chute
01:17:54 - Oh là là c'est pas possible !
01:17:55 - 83 !
01:17:56 - Emmet de Gendt qui est tombé pour le coup
01:18:00 - Non non, le poids ne le portait pas par les poils !
01:18:03 - Oh là là, s'il a la clavicule là, le monsieur vient complètement de lui déboîter l'épaule
01:18:08 - C'est Emmet de Gendt qui est tombé pour l'équipe Cofidis alors qu'il était en compagnie d'un compagnon d'infortune, Rasmus Thiller, qui lui est reparti
01:18:17 - Allez, 3 hommes en tête, on a 18 secondes entre ces 3 hommes et leurs poursuivants, Mats Pedersen, Mathieu Van Der Poel et Lorenz Pitti ensemble
01:18:27 - Pour résister ou pour se faire rejoindre, vous le saurez après cette page de publicité
01:18:34 - Et derrière les hommes de tête, et pour l'instant c'est toujours un numéro de Mathieu Van Der Poel en compagnie surtout de l'équipe Littletrack
01:18:43 - Et là il va falloir quand même composer avec cette équipe, regardez l'écart n'est que de 22 secondes
01:18:47 - Alors évidemment, l'équipe Littletrack là, à l'échelon du peloton, elle est discrète
01:18:53 - Mais il reste encore à 43 km de l'arrivée, je souris parce que 43 km de l'arrivée ça parait interminable
01:19:01 - Alors qu'on a l'impression qu'on est dans le final depuis son board, en quelque sorte
01:19:04 - Lorenz Pitti, Mathieu Van Der Poel et Mats Pedersen
01:19:09 - Il y avait tout à l'heure Jonathan Milan, coéquipier de Mats Pedersen, pour cette équipe Littletrack, il a disparu
01:19:15 - Mais surtout on a vu Mathieu Van Der Poel qui payait les efforts qu'on sentit, peut-être durant tous ces kilomètres
01:19:22 - Notamment la poursuite de Jonathan Milan qui avait lancé une attaque une fois la première ascension du KML dépassée
01:19:30 - Mathieu Van Der Poel a-t-il bluffé ? Mathieu Van Der Poel est-il au contraire élimé par cette course échevelée dans laquelle il a été le principal acteur ?
01:19:40 - La réponse sera donc le juge de paix, et le juge de paix ce sera à l'occasion de l'ascension du Mont KML à 34 km de l'arrivée
01:19:47 - Auparavant il y aura le Scherpenberg et le Banneberg, le Scherpenberg on va y arriver au pied, dans quelques instants
01:19:54 - Il ne faut pas oublier que Mathieu Van Der Poel il y a deux jours a gagné le Grand Prix E3 en faisant 40 ou 50 km tout seul
01:20:02 - Donc il est peut-être un petit peu émoussé de sa course d'il y a deux jours, c'est très court pour récupérer
01:20:09 - Et en faisant la sélection d'El Patersberg à 80 km de l'arrivée
01:20:12 - Il a commencé à piquer à 80 km de l'arrivée
01:20:15 - C'est une course très intense, mais pour moi quand même Mathieu Van Der Poel je soupçonne d'avoir bluffé, mais pas avoir tout donné
01:20:25 - Parce que Mathieu Van Der Poel quand il est à bloc il rentre la tête dans les épaules, il tire sur le guidon très fort et il va pisser la tête
01:20:34 - Il va rentrer la tête dans les épaules, et moi je ne l'ai pas vu dans cet état de fatigue, de souffrance on va dire
01:20:40 - Donc pour vous il n'a pas encore tout donné ?
01:20:42 - Non, il a encore un peu de jeu, il est tranquille, il soulage le dos, les reins, parce que tout à l'heure il va avoir tiré fort
01:20:48 - Ah pardon, c'est le Banneberg maintenant
01:20:51 - En tout cas s'il était à fond, je ne comprends pas pourquoi il continue de relier, c'est clairement s'il peut être mis en difficulté dans les prochains
01:21:01 - Philippe Senn, pour l'instant là ils n'ont pas à travailler derrière
01:21:04 - Philippe Senn son équipier qui lui est au sein du peloton
01:21:08 - Qui joue clairement sur les deux tableaux, lui c'était le plan, il l'a dit en interview
01:21:13 - Moi je vais tenter ma chance, je vais jouer ma carte, j'espère gagner
01:21:17 - Et si je n'arrive pas à creuser un écart conséquent, on a Philippe Senn derrière
01:21:22 - Et ils ont aussi un autre coureur qui va très vite, ils ont Greg Andersen
01:21:26 - Il est là en plus, Philippe Senn là sur la droite
01:21:28 - Qui est dans ce peloton, je l'ai identifié, il va très bien, donc voilà ils sont multi-cartes
01:21:35 - Il reste deux ascensions seulement pour créer assez d'écarts, parce qu'après ça va se réorganiser dans le peloton
01:21:43 - Oui et puis ce que tu disais Pierre, il a fait quand même un numéro il y a deux jours, il y a certainement un peu de fatigue
01:21:48 - Aujourd'hui il y a plus de 250 km à faire, il est peut-être aussi tout simplement en préparation, en rodage aussi
01:21:54 - Il y a le Tour des Flancs la semaine prochaine, ça clairement c'est l'objectif pour lui maintenant, à court terme
01:22:00 - Donc il est peut-être aussi là pour faire des efforts, pour continuer à creuser
01:22:05 - Son troisième jour de course, avec 26 secondes, c'est le grand Fedorov qui est en train d'accélérer pour Astana
01:22:13 - Ben Turner qui revient sur lui, ça se regroupe, on ne s'entend pas très bien quand même dans la poursuite derrière ces trois hommes de tête
01:22:21 - Il y a une équipe qui est bien représentée, qui se fait clairement oublier, c'est les Sudals Quick-Step, ils sont là, on les voit en milieu de seconde
01:22:29 - Il y a Merlier, et je pense Lampard, est-ce que Asgreen est là ?
01:22:34 - Asgreen est là, Lampard, on a identifié quatre, j'en ai repéré quatre
01:22:40 - C'est pas habituel de les voir si discret au moment...
01:22:44 - Non mais eux, pour gagner la course c'est simple, ils n'ont qu'une carte, c'est Team Merlier
01:22:48 - Donc pour eux là, il faut rester groupé au maximum, passer le quai Mel et après on verra ce qu'il y a devant, qu'il faut aller chercher, s'il faut rouler ou pas
01:22:55 - On va les voir rouler mais après le quai Mel, clairement
01:22:57 - Il restera encore 35 kilomètres après le quai Mel
01:22:59 - Après on a le temps de pouvoir essayer d'inverser la situation, mais là clairement pour eux, il n'y a rien à faire, dans les prochains mois, ils n'ont pas le niveau de pouvoir faire la différence
01:23:09 - Donc voilà, la seule carte qu'ils ont c'est Team Merlier-Auspient
01:23:12 - Vous voyez que c'est pas si plat le coin, il y a même des remonts de pente
01:23:18 - Il y a une piste de ski ?
01:23:22 - Evidemment qu'il y a une piste de ski en Belgique, je ne comprends même pas votre... Bon il n'y a pas beaucoup de neige
01:23:27 - Alors, regardez bien, les trois hommes de tête et derrière le public attend évidemment au sommet du Banneberg l'arrivée
01:23:37 - Des poursuivants qui ne sont pas très loin, derrière d'abord deux coureurs qui se présentent puisque vous apercevez Ben Turner et Hugo Page
01:23:47 - Et qui sont ensemble à la poursuite des trois hommes de tête
01:23:52 - Voilà, et c'est pas fini puisqu'un homme... - C'est Arnaud Desmarres !
01:23:59 - Eh bien, eh oui, Arnaud Desmarres qui est sorti
01:24:02 - C'est Arnaud Desmarres qui va le sortir
01:24:03 - Façon d'anticiper peut-être sur l'ascension du Kemel
01:24:08 - Regardez derrière, ça fait rideau
01:24:10 - Ah ça fait rideau, oui
01:24:11 - Et les équipes représentées à l'avant qui se sont...
01:24:16 - Qui font un petit peu le frein à l'avant du peloton
01:24:19 - C'est pas un champignon en sapé, je vous le rappelle
01:24:25 - C'est une pomme avec le sponsor, Idle Trek
01:24:29 - Allez, Hugo Page ici qui s'est glissé dans une belle contre-attaque derrière les trois hommes de tête
01:24:40 - Alors avec 16 secondes d'avance peuvent-ils rentrer ?
01:24:44 - Hugo Page qui avait terminé cinquième du Grand Prix de Denain
01:24:50 - Sur les pavés de Denain, porte du Hainaut, côté français bien sûr
01:24:55 - Il y a 10 jours exactement
01:24:58 - Et 12 secondes derrière à peu près, derrière ce duo
01:25:08 - Eh bien on retrouve le peloton Fred Wright ici en première position pour la formation Bahrein
01:25:15 - Souvent à contre-temps dans ce Grand Wave Game
01:25:19 - Ça doit être Stephen Kuhn qui est en deuxième position
01:25:24 - Et toujours les coureurs de l'équipe Idle Trek bien placés également
01:25:32 - Pour gêner la poursuite derrière Matt Spedersen qui a pris le relais en tête de la course devant Mathieu Van Der Poel
01:25:40 - Et Lawrence Pity qui est un peu l'invité, le jeune invité de cet échappé
01:25:51 - Lawrence Pity qui de course en course nous surprend agréablement
01:25:55 - Bon bah allez, on va aller chercher la dernière ascension du KML
01:26:01 - Là on va avoir des réponses sur les trois coureurs à l'avant
01:26:04 - Est-ce que Mathieu a bluffé ?
01:26:06 - Gopache qui se retourne pour évaluer son avance, on indique 14 secondes de GPS
01:26:14 - Pour l'instant on n'arrive pas à combler cet écart
01:26:17 - Alors que Garance nous indique seulement 25 secondes d'avance pour le trio de tête par rapport aux deux hommes que l'on avait à l'image
01:26:28 - Voilà, dernière ascension du KML, 700 m à 11,4%
01:26:34 - Donc voilà, une vraie ascension pour puncher
01:26:39 - C'est quand même très très raide, 11,4% sur des pavés
01:26:44 - Allez, l'écart est bon en ce qui concerne le retard du peloton
01:26:52 - Sven-Erik Biström qui ferme la marche dans ce peloton, juste devant lui on avait Harris Winnie
01:27:00 - Et on revient sur les trois hommes de tête, l'approche du Mont KML par le SUER cette fois-ci
01:27:08 - Dernière des trois ascensions, la plus difficile, bah déjà de toute façon la plus difficile parce qu'elle intervient
01:27:16 - Après une longue distance, les coureurs au pied du Mont KML auront 216 km de course dans les jambes
01:27:24 - Franchement si Mathieu Van Der Poel n'était pas dans un bon état, il ne ferait pas ce qu'il est en train de faire actuellement
01:27:36 - Laurent Spiti qui saute quelques relais
01:27:39 - Laurent Spiti, c'est ce que j'allais dire, j'ai encore regardé
01:27:41 - Il faut se mettre à sa place, il est avec un champion du monde sur route, multiple champion du monde de cyclocross
01:27:47 - Et un ancien champion du monde, Matt Pedersen, je dois se dire que je suis invité à une belle table
01:27:52 - Je suis invité surprise, c'est à vous de jouer messieurs, si j'arrive à vous accrocher après le KML Berg, on verra si je vous donnerai quelques relais
01:28:00 - N'oublions pas que c'est un coureur rapide au sprint, Laurent Spiti qui a multiplié les places d'honneur et qui avait commencé la saison par une belle victoire en World Tour
01:28:09 - C'était en Australie, pas très loin de la Nouvelle-Zélande bien sûr, son pays natal
01:28:13 - Il avait obtenu la victoire dans la Cadel Evans Great Ocean Race
01:28:19 - Alors que Turgis est en chasse patate, il vient de sortir du peloton, Anthony Turgis, seul à la poursuite, non pas de ses trois hommes de tête mais à la poursuite du duo composé de Ben Turner et Hugo Page
01:28:38 - Dans le peloton, on a besoin de souffler
01:28:41 - Qu'est-ce qui s'est passé ? On nous remonte cette image au ralenti avec Matt Pedersen, est-ce qu'il a un problème de dérailleur ?
01:28:48 - La batterie ce serait quand même incroyable, s'il doit rester sur le grand plateau, ça va être difficile le KML
01:28:55 - Les batteries sont amovibles sur ce type d'équipement
01:28:59 - Il faut en avoir une, il faut qu'il aille là pour qu'on soit sûr
01:29:03 - On rappelle qu'il n'y a pas de voiture derrière ces trois hommes de tête
01:29:08 - Il n'a pas l'air plus paniqué que ça, peut-être quelque chose qui s'est décroché au niveau du porte-bidon ou du dérailleur avant, c'est possible
01:29:19 - On peut peut-être expliquer quand même les batteries, on rappelle quand même que les dérailleurs fonctionnent
01:29:24 - Ce n'est pas des vélos électriques
01:29:26 - Le dérailleur fonctionne avec des batteries électriques
01:29:29 - On peut dire que Mathieu Van Der Poel est l'équipé de Shimano, Matt Pedersen est l'équipé du groupe SRAM
01:29:35 - Le groupe SRAM, ce sont des batteries amovibles, ce sont des petites batteries qui font 3 cm sur 1,5 cm
01:29:40 - Qu'on défait du vélo, qu'on vient brancher sur un petit socle, il y en a une à l'avant, une à l'arrière, elles sont intervertibles
01:29:47 - Et ça peut arriver que le petit cran qui la permet de la tenir en place avec les pavés, avec les vibrations, se défasse
01:29:54 - C'est une possibilité, en tout cas dans la voiture qui suit Maths Pedersen, elle ne le suit pas parce que l'écart n'est pas assez grand
01:30:01 - Mais c'est sûr et certain que le mécano a des batteries de secours
01:30:04 - Je vous interromps parce que là le peloton fait rideau, regardez, on ne roule plus, on a laissé Anthony Turgis sortir et augmenter son avance par rapport à ce peloton
01:30:14 - Est-ce qu'il reprend du temps en revanche aux hommes de tête ? Ça, ça demande à être confirmé
01:30:18 - On fait rideau, personne ne veut entamer ou poursuivre la poursuite, tout à l'heure, il n'y a pas si longtemps, on était à 25 secondes seulement de la tête de la course
01:30:30 - Et là j'ai l'impression que c'est terminé pour le peloton, on verra, on verra, attention, il y a quand même 35 km encore de course alors que l'on aborde le Mont Kemel avec Maths Pedersen en première position
01:30:42 - Je vous rappelle que cette fois-ci ce n'est pas le même versant que lors des deux ascensions précédentes
01:30:46 - Maths Pedersen qui accélère, dès qu'on est rentré sur les pavés, Maths Pedersen accélère, Lorenz Pitti en difficulté
01:30:54 - Alors que pour l'instant Mathieu Van Der Poel tient le choc dans la roue de l'ancien champion du monde, le nouveau et l'ancien
01:31:02 - Là il met un petit peu la tête dans les épaules quand même, on est presque au sommet
01:31:06 - Maths Pedersen il fait mal à Mathieu Van Der Poel
01:31:09 - Regardez Lorenz Pitti qui avait tout donné, il est presque obligé de monter en zigzagant, tant il n'arrive pas à tenir le rythme, tant il a donné auparavant
01:31:17 - Maths Pedersen toujours aussi impressionnant comme lors de l'ascension précédente
01:31:22 - Mais cette fois, regardez, Mathieu Van Der Poel, il tient le choc, il reste dans la roue de Maths Pedersen, il a peut-être souffert, mais il n'a pas été distancé
01:31:33 - Il a souffert, c'est sûr et certain, il a souffert, clairement il s'est accroché, s'il avait pu faire autrement il l'aurait fait
01:31:41 - Alors les deux se sont retournés, ils ont constaté que Lorenz Pitti avait disparu
01:31:46 - C'est beaucoup mieux à 2 pour les relais, pour collaborer, un match à 2 c'est mieux qu'un match à 3
01:31:54 - Alors on a l'impression que Turgis est en train de rentrer, mais attention, la perspective n'est pas tout à fait juste
01:32:00 - On est loin pour le peloton, plus de la minute
01:32:03 - Fred Wright en première position pour l'équipe Bahrein, mais personne ne veut prendre réellement en charge
01:32:10 - Désormais la poursuite, on est cuit dans ce peloton
01:32:14 - On est cuit, la Soudal Quick-Step c'est eux qui vont avoir les clés, avec peut-être les Wismali The Bike
01:32:21 - Et on voit Olaf Koei qui est tout au fond là-haut pour la Wisma
01:32:25 - Attendez, on a dit que même 2 minutes ? Non c'est faux, ça c'est pas possible
01:32:28 - On doit pas être loin de ça, parce qu'ils sont dans la bosse, ça fait un moment qu'on est passé pour Van Der Poel et Mats Pedersen
01:32:38 - Il est là Olaf Koei, ce qui est pas lui au fond
01:32:47 - C'est un peu la grimace, immédiatement vous l'avez vu, Mathieu Van Der Poel au relais, Mats Pedersen
01:32:53 - En tente parfaite entre ces 2 grands coureurs
01:32:58 - Et Lorenz Pitti est là, il est quoi ? Il est 10 secondes derrière peut-être ?
01:33:01 - Est-ce qu'il peut rentrer Lorenz Pitti ? 7 secondes nous indique Garens Ferro, notre chef d'édition, 7 secondes seulement de retard pour le Néo-Zélandais
01:33:10 - Impossible, ils le laisseront pas revenir, il va revenir à 20-30 mètres mais ils vont accélérer soit Mats Pedersen soit Mathieu Van Der Poel
01:33:17 - Lorenz Pitti ça va vite au sprinteur
01:33:19 - Oui et pour essayer de rester 2, c'est beaucoup mieux de faire un final à 2, on se partage les relais, à 3 il y en a toujours un
01:33:26 - En plus Pitti a refusé les relais avant l'ascension du Kamelberg, donc si on le laisse revenir on sait qu'il va avoir du mal à collaborer
01:33:34 - Oui c'est la seule chance qu'il a de s'approcher, c'est de revenir et d'attendre le sprint
01:33:39 - Il est vraiment pas loin, il est pas loin la sortie de ce virage, il va apercevoir les 2 hommes de tête
01:33:44 - S'il rentre il met clairement en danger les 2 grands coureurs qui doivent maintenant absolument s'entendre pour repousser ce retour du jeune Néo-Zélandais
01:33:55 - Derrière toujours Hugo Page en compagnie de Ben Turner, le premier coureur de l'équipe Intermarché, le deuxième pour la formation Ineos Grenadiers
01:34:02 - Et n'oublions pas que derrière ces 2 coureurs il y a le Français Anthony Turgis
01:34:09 - 2 Français dans le final quand même, Hugo Page pour l'équipe Intermarché, Anthony Turgis qui est juste derrière également
01:34:16 - On est quand même beaucoup plus loin, là on a 53 secondes de retard pour ces 2 poursuivants et probablement la minute pour Anthony Turgis
01:34:34 - Il est à 40 mètres des 2 hommes, on va se retrouver à 3 à la rencontre
01:34:39 - Et le peloton, on cherche le peloton, il est loin, il est loin, et quand même il n'y a pas 2 minutes comme c'était indiqué tout à l'heure
01:34:46 - Non mais il y a bien une 20 quand même, une 15, une 20
01:34:49 - Alors est-ce qu'on peut refaire en 30 km une minute 20 de retard ?
01:34:53 - Avec qui ? Qui c'est qui va rouler ?
01:34:54 - C'est ça le problème, effectivement on ne verra pas les Little Trackmen
01:34:57 - Le Smallest of I qui peuvent rouler pour Lafcoy
01:34:59 - Et on ne verra pas les Alpecin même si l'on a Philippe Seine évidemment puisque Mathieu Van Der Poel
01:35:04 - Soudal et Jai Kualula pour Mathieu, Soudal pour Timmerie, Vismin pour Olafcoy, voilà c'est 3 équipes qui devraient essayer de revenir
01:35:15 - Après s'ils reviennent sur un premier temps sur Hugo Page, il y a également les Intermarché qui vont se mettre à rouler pour Guirmet
01:35:23 - Il y a beaucoup d'équipes qui ont intérêt de rouler, il n'y a que 2 équipes à l'avant au final en position de gagnée, les Alpecin et les Little Track
01:35:29 - Ça va être long ces 30 derniers kilomètres, ça va être très long pour les hommes de tête
01:35:34 - Pour lui surtout, pour Laurence Pity là il va commencer à trouver le temps long, voilà 9 secondes, 11, 13
01:35:40 - Là il sait, ça y est je pense qu'il a compris
01:35:44 - Pierre Roland, il se passe exactement ce que vous aviez annoncé
01:35:47 - On ne peut pas le laisser revenir, on fait rentrer le loup dans la bergerie, si on le laisse revenir, il ne passait pas de relais avant le Kemmelberg, il va vite au sprit
01:35:55 - Ah le loup, Laurence Pity, un petit renard quoi
01:35:59 - En revanche, on a dit que c'était juste lui qui allait rentrer sur le corner
01:36:05 - Ça c'est bien vu, à 3 ils seront plus efficaces
01:36:07 - Et sur Hugo Page
01:36:09 - Ils ont 20 secondes d'avance sur le peloton, ils sont un peu...
01:36:15 - Ce n'est pas une position confortable la position de Hugo Page et Anthony Turgis
01:36:20 - Non la position confortable désormais c'est celle des deux hommes de tête tout simplement
01:36:23 - Max Pedersen et Mathieu Van Der Poel qui s'entendent à merveille évidemment
01:36:30 - Ça y est, il ne les attend plus, ça y est, l'écart est reparti à la hausse, Laurence Pity là, c'est fini, il ne rentrera plus
01:36:37 - Il avait une petite opportunité, une petite fenêtre de tir pour rentrer au pied de la descente
01:36:41 - On rappelle qu'il n'a que 21 ans ce coureur
01:36:44 - C'est un talent, il aime ses courses, on va le revoir régulièrement
01:36:49 - Pour l'instant il y a des champions, des Max Pedersen, des Wood Van Aert, des Mathieu Van Der Poel qui sont un petit cran au-dessus
01:36:56 - Mais à force de se battre avec eux, il va les accrocher de plus en plus loin dans la course
01:37:01 - Et un jour ou l'autre il va réussir à terminer avec eux et remporter une de ses belles classiques
01:37:06 - C'est une évidence
01:37:07 - Recruté par l'équipe continentale, l'équipe réserve de groupes à Maf DJ et au sein de cette formation principale depuis l'année dernière
01:37:19 - Alors on va suivre les écarts en haut à gauche avec le troisième groupe qui pointe à 1 minute 05
01:37:26 - Ben Turner qui incite Hugo Page et Anthony Turgis à se joindre à lui
01:37:31 - Les Soudal les attendent parce qu'il y a du monde, il y a encore un coureur derrière ou deux
01:37:36 - On attend, ça va faire 5 Soudal Quick-Step, on attend que tous se regroupent et après on va s'organiser le mieux possible
01:37:44 - Alors on n'a pas l'écart qui s'affiche mais on a estimé tout à l'heure l'écart à 1 minute 40 de retard pour le peloton par rapport au groupe Van Der Poel
01:37:52 - Là on est en train de s'organiser clairement, tu l'as dit Pierre pour la Soudal
01:37:55 - On attend les deux là
01:37:56 - On a vu au Lavecoye aussi parler à l'oreillette, je pense qu'on va trouver des alliés de circonstance
01:38:01 - Maintenant il faut vite y aller là quand même parce que 29 km il y a 1 minute 40, là on est encore en train de perdre du temps
01:38:08 - A mon avis on va être pas loin des 2 minutes quand on va mettre en route
01:38:10 - Ça va pas être agréable comme effort de chasser derrière Pedersen et Van Der Poel
01:38:16 - Oulala mais finalement Lampard il est reparti à rouler trop vite, derrière on n'est pas rentré
01:38:22 - Il y a de la patience, parce qu'on sait que de toute façon les kilomètres défilent, on entre maintenant dans les 30 derniers kilomètres
01:38:28 - On la vente d'eau, ça va rouler vite
01:38:31 - Ça va rouler très vite effectivement derrière ces deux hommes de tête, Miles Pedersen et Mathieu Van Der Poel
01:38:36 - Je vous rappelle que vous êtes piégés maintenant devant votre poste de télé, vous allez pas nous quitter évidemment pour le final de Gondwil Game
01:38:42 - Derrière il y a le championnat de France de ping pong avec les frangins, les jumeaux, Félix et Alexis, tous les deux opposés l'un à l'autre en finale
01:38:49 - Ils sont pas jumeaux, mais moi je les ai fait jumeaux, voilà, ils sont pas jumeaux effectivement
01:38:53 - Félix et Alexis qui vont se battre pour un titre de champion de France, mais ils se ressemblent quand même beaucoup
01:38:58 - 23h10 évidemment ce sera l'équipe du soir et puis demain 20h55 en direct le foot avec l'équipe de France Espoir de Thierry Henry
01:39:07 - Qui reçoit cette fois-ci les Etats-Unis, ce sera à Sochaux
01:39:10 - Côté vélo, c'est pas fini évidemment puisque mercredi vous le savez, on diffusera mercredi après-midi à partir de 14h05 à travers la Flandre
01:39:18 - Ca sera à peu près la même chose, ça va être du spectacle du début jusqu'à la fin et puis il y aura aussi, ça ça passe peut-être plus inaperçu
01:39:26 - La Volta à Limbourg classique dimanche à partir, non c'est samedi à partir de 15h, samedi et non pas dimanche, samedi la Volta à Limbourg
01:39:34 - C'est pas mal parce que comme ça, samedi vous regardez la Volta à Limbourg, dimanche si vous voulez vous regardez une petite course qui s'appelle le Tour des Flandres
01:39:40 - Allez finalement on n'a pas attendu, les deux coéquipiers derrière, on a fait le choix de rouler et voilà, Tige Benoute pour la Vismalize-Eau-Bai qui roule
01:39:47 - La Soudal - Mais même Merlier roule - Pour Merlier, ouais même Merlier là, il vient prendre un ou deux relais
01:39:53 - Il y a d'autres équipes je pense qu'ils doivent avoir un intérêt à rouler quand même
01:39:57 - Ouh attention là quand ça rabat comme ça parce que là on voit, il y a encore du vent, pour l'instant on a le vent 3/4 d'eau qui vient de la gauche, enfin de la droite de l'écran mais de la gauche pour les coureurs
01:40:08 - Regardez, ça pète derrière, ça pète
01:40:11 - On a fait une erreur, on aurait mieux fait de perdre encore 10 secondes de plus et avoir deux équipiers supplémentaires, ça c'est mon point de vue, là ils sont que 3, ils auraient pu être 5, les Soudal Quick-Step
01:40:24 - Oui enfin ils ont attendu, on a bien vu tout à l'heure qu'ils attendaient - Ils s'énervent, ils s'énervent, là c'est...
01:40:31 - Ah ouais puis Lampard il s'énerve - Il est sanguin - Il est très sanguin lui
01:40:36 - On a vu il y a deux coureurs de la J-Eau-Lola aussi, il doit y avoir Michael Mathews avec un de ses coéquipiers donc ça se trouve on va aussi peut-être mettre un coureur à rouler, la Vismali The Bike on roule mais le problème c'est qu'on n'est pas beaucoup
01:40:47 - Non il y a juste en fait le Tige Benoîte qui passe, le Cogney en 4ème position il laisse faire
01:40:53 - Allez retour sur la tête de la course avec Matt Spedersen et Mathieu Van Der Poel, Mathieu Van Der Poel on vous le rappelle il vient de remporter de brillante façon le Grand Prix E3
01:41:06 - Et puis Matt Spedersen à Stackour qui est d'une régularité assez impressionnante, 4ème demi-lance en Rémo et auparavant sur Paris-Nice, il n'avait pas réussi à remporter d'étape puisqu'il était tombé sur un Olaf Koy au sprint qu'il avait devancé aussi bien au Muro qu'à 6th rond
01:41:28 - Mais auparavant en France on l'avait vu gagner, vous vous en souvenez sûrement, l'étoile de Bessèges dont il avait remporté l'étape Prenne et puis également le Tour de la Provence avec deux victoires d'étape là aussi à Martigues, pardon deux non trois, trois étapes à Marseille, à Martigues et à Manosque
01:41:49 - Et c'est un ancien vainqueur de Grand Wavel Game également, Mathieu Spedersen, c'était en 2020 donc aussi bien l'un que l'autre connaissent effectivement très bien cette course vous vous en doutez, Mathieu Van Der Poel qui espère remporter une troisième fois le Tour des Flandres le week-end prochain
01:42:18 - A noter quand même que Mathieu Van Der Poel s'il a un solide palmarès avec les deux Tours des Flandres, avec Milan-Sanremo, avec Paris-Roubaix, avec l'Helmstelgaul Race, avec l'Estrade Bianche, avec à travers la Flandre, et bien Mathieu Van Der Poel n'a à ce jour encore jamais remporté Grand Wavel Game
01:42:36 - Qu'on parle de Mathieu Van Der Poel, Patrick, on peut peut-être parler, on n'a pas parlé de son nouveau contrat là, qui vient de signer un contrat de cinq ans avec sa formation actuelle, Alpecin, ça fait jusqu'en 2028 et un contrat de dix ans avec la marque Canyon et il a une spécificité dans son contrat qui vient de signer avec Alpecin, il est autorisé à mettre la route entre parenthèses pendant une saison s'il le désire
01:43:01 donc je pense que du côté de Mathieu Van Der Poel, si on n'est pas champion olympique de VTT en 2024, on va tout tenter pour l'être en 2028, je pense qu'il a ça dans un coin de sa tête, c'est la seule chose qui lui manque, le titre olympique
01:43:14 - On se souvient effectivement qu'à Tokyo il avait fait une très vilaine chute sur un passage technique et malheureusement il n'avait pas pu disputer ses chances
01:43:23 - Ça l'a lancé il y a pas un moment, tout l'année qu'il a suivi il avait eu des gros problèmes de dos
01:43:28 - En tout cas c'est dire la confiance qu'on a du côté de son équipe, de son équipementier, pour lui, imaginez quand on a un ambassadeur comme Mathieu Van Der Poel qui brille dans toutes les disciplines, pour une marque de cycle c'est quand même quelque chose d'extraordinaire
01:43:50 - Et une minute désormais sur le groupe turgis, page 1.30 pour le peloton, ça bouge pas, ça bouge pas et on se dit évidemment à 24km de l'arrivée que si derrière, je pense surtout au sein du peloton, on est pas capable de réduire l'écart, et bien c'est pas gagné puisqu'il va falloir se départager
01:44:09 - Mais en tout cas ce sera soit Mathieu Van Der Poel, soit Max Pédersen qui selon toute vraisemblance devraient se disputer la victoire
01:44:16 - Et on a repris Lorenz Pitti dans ce groupe de compte, le groupe Turmer, Turgis, Hugo Page, on a repris Lorenz Pitti
01:44:24 - Il s'est relevé intelligemment, parce que la meilleure chance de faire un résultat c'est avec ce groupe désormais, chassé contre les deux, c'était mission impossible
01:44:34 - Allez on est dans la ville de départ, la ville de Ypres, et c'est là où on va tourner sur la droite et là on va avoir vent plein d'eau pour aller jusqu'à l'arrivée à Veuve El Guem
01:44:45 - Et au sprint y'a match entre Pédersen et Mathieu Van Der Poel ?
01:44:50 - J'espère que Van Der Poel il va pas perdre
01:44:53 - Sur le papier j'ai quand même envie de dire que Max Pédersen est plus véloce que Mathieu Van Der Poel
01:44:59 - Franchement je sais pas
01:45:02 - Mais après 250 km c'est difficile quand même de définir une logique
01:45:08 - Mathieu Van Der Poel il a une petite particularité, c'est qu'il utilise un braquet que peu utilisent, il utilise 56,10 à l'année, il a ça sur son vélo et un petit plateau de 43 ou 44
01:45:22 - C'est quand même des développements assez énormes, quand il met tout à droite ça fait 12 mètres 50 presque 13 mètres
01:45:30 - Pour ne rien rater des 20 derniers kilomètres, une dernière page de publicité, on se retrouve juste après avec Pierre Roland, bien sûr avec Christophe Riblon pour vivre ensemble le final
01:45:40 - Veuve El Guem 86ème édition, on se dirige vers un duel pour l'instant en tête entre Mathieu Van Der Poel et Max Pédersen
01:45:50 - Et dès la fin de Veuve El Guem à 17h, c'est un autre duel qui nous attend, les frères Lebrun en finale du championnat de France de tennis de table
01:45:57 - Félix face à Alexis, 17h la grande finale en direct et pour l'instant on est avec vous Patrick, Christophe et Pierre pour ce final qui s'annonce fou entre Mathieu Van Der Poel et Pédersen
01:46:07 - Est-ce que ça va continuer comme ça d'ailleurs ? C'est un grand duel qui nous attend ou pas ? Ou ça va revenir derrière ?
01:46:12 - Je ne sais pas si ça va revenir mais déjà entre ces deux là ça va être énorme, ça va être énorme parce qu'on a une guerre des nerfs évidemment
01:46:17 - Regardez Mathieu Van Der Poel en deuxième position, derrière en revanche on va être repris, le groupe Ben Turner, Anthony Turgis, Lorenz Pitti et Hugo Page sont sur le point
01:46:26 - D'être repris sous l'impulsion des Sudels Quick-Step qui ont réagi dans les 30 derniers kilomètres, une fois franchi toutes les difficultés pour essayer de lancer un match poursuite
01:46:36 - Mais un match poursuite qui était déjà très important puisqu'ils avaient pratiquement 1 minute 40 de retard sur le duo de tête
01:46:44 - Donc qu'est-ce qu'il va se passer ? On va sûrement avoir messieurs déjà un regroupement là et puis derrière on va continuer mais on va venir mourir, on n'arrivera pas à reprendre les deux hommes de tête
01:46:54 - Qu'est-ce que vous en pensez ? A moins qu'on s'observe devant et que Mathieu Van Der Poel ne refuse les relais à Mats Pedersen
01:47:00 - C'est ça, la clé c'est quand ils vont s'approcher du sprint, est-ce qu'on va s'observer ? Est-ce qu'on va continuer à collaborer jusqu'aux derniers kilomètres ?
01:47:09 - Est-ce qu'on va commencer à se regarder un petit peu auparavant ? Si on se regarde trop, derrière les Sudels Quick-Step, les Vismali The Bike, ils vont se livrer à 100%
01:47:18 - Il y a aussi les Jaikwa Lula qu'on ne voit pas trop pour le moment mais eux peut-être ils se réservent pour mettre le dernier coup d'accélération
01:47:26 - Parce qu'il y a Michael Matthews
01:47:28 - Michael Matthews qui va très vite, deuxième de Milan Sanremo pour 3 cm, il est en grande forme, le suspense est total
01:47:36 - Et n'oublions pas pourquoi effectivement Mathieu Van Der Poel ne relayerait plus Mats Pedersen car dans ce peloton il y a son équipier Jasper Phelipsen
01:47:46 - Et parce que la pointe de vitesse de Mats Pedersen est redoutable donc il a peut-être deux raisons de ne plus relayer l'ancien champion du monde
01:47:55 - Parce qu'on a devant et l'ancien champion du monde et le nouveau champion du monde
01:47:59 - Et pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'il y a quelques minutes on a eu une image assez surprenante d'un Mathieu Van Der Poel appelant son directeur sportif
01:48:09 - Qu'est-ce qu'ils se sont dit là ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Alors on a juste pris un bidon et regardez à 20 km on n'a pas le droit d'être ravitaillé après 20 km
01:48:17 - Alors il le prend, il en rend un parce qu'on n'est pas dans une zone de dérestage donc on ne peut pas jeter le bidon dans la nature
01:48:25 - Et il était temps, c'était seulement ça où il avait besoin aussi d'une information selon lui
01:48:31 - L'information il peut l'avoir directement via l'oreillette
01:48:34 - D'ailleurs il l'avait demandé sur l'image juste avant, il avait parlé à l'oreillette, à voir ce qu'il y aura des conséquences à ça
01:48:41 - On ne le voit peu Mathieu Van Der Poel appeler sa voiture, se faire ravitailler à la voiture
01:48:48 - Donc voilà c'est une image qu'on a gardée, je ne sais pas si ça aura des conséquences mais ce n'est pas commun de voir Mathieu Van Der Poel parler à l'oreillette, appeler sa voiture comme ça pour du ravitaillement
01:48:57 - Après il y a une petite tolérance quand les voitures ont du mal à passer pour le ravitaillement, il aurait été ravitaillé à 18-19 km
01:49:04 - On n'aurait rien dit, au pire il aurait pris un petit avertissement dans le communiqué de ce soir mais ça c'est aucune incidence
01:49:10 - Et le dernier bidon c'est souvent un bidon important à charger en sucre, on appelle ça des bidons de Betafuel avec beaucoup beaucoup de sucre
01:49:18 - C'est très important surtout après 250 km, il le faut, c'est un outil indispensable du final
01:49:26 - On a repris les poursuivants, on va peut-être voir une nouvelle équipe aussi rouler, Intermarché, je ne sais pas si tu l'as dit pire, Intermarché-Wanty qui va certainement venir rouler
01:49:34 - Bignam-Guirmet dans ce groupe
01:49:37 - Si on veut reprendre les deux zones de tête on n'a pas le choix, en tout cas une seule équipe ne parviendra pas à faire le job sans le soutien d'autres formations
01:49:46 - Pour l'instant il y a 3 équipes qui roulent, il y a Wismali The Bike, il y a Soudal Quickstep et il y a aussi un courant de l'équipe Bora qui est en train de rouler
01:49:54 - Jordi Meus, François Pell
01:49:57 - Le suspect va être total dans ces 10 derniers kilomètres que l'on va vivre, si vous nous rejoignez maintenant, c'est dommage, parce que vous avez raté 2-3 trucs
01:50:05 - Ça fait 90 km
01:50:07 - On vous rappelle qu'il y avait comme d'habitude une échappée matinale, reprise prématurément parce qu'il y a eu des bordures, le vent très présent notamment lorsqu'on est allé du côté de la mer du Nord
01:50:17 - Et bien ça a provoqué des cassures au sein du peloton, on a eu une trentaine de coureurs qui ont réussi à opérer la jonction sur l'échappée matinale de façon prématurée
01:50:26 - Déjà lors de cette énorme cassure, ce premier peloton d'une trentaine de coureurs, on avait devant Mathieu Van Der Poel, on avait devant Max Pedersen, on avait aussi d'autres grands coureurs
01:50:37 - On sait que certaines équipes s'étaient fait piéger comme Bahrein notamment, et finalement ce premier peloton a été repris
01:50:47 - Ça n'a pas empêché, ça n'a pas découragé Mathieu Van Der Poel d'accélérer lors de la première ascension à 80 km de l'arrivée, l'ascension du Kemmel
01:50:54 - Il a fait un écrémage, sont sortis à l'issue de cet écrémage 7 coureurs, qui n'étaient plus que 4 avec notamment 2 coureurs de la formation Little Trek, Jonathan Milan et Max Pedersen
01:51:06 - Milan qui a accéléré, qui a obligé Mathieu Van Der Poel à faire un effort en poursuite derrière l'équipier de Max Pedersen, il a réussi à le rejoindre
01:51:15 - A ce moment là, Milan évidemment avait fait le boulot, il a cédé, il ne restait plus que Lorenz Pitti, Max Pedersen et cet homme que vous avez ici en gros plan, Mathieu Van Der Poel
01:51:24 - Et puis dans la dernière ascension du mont Kemmel, les 2 dernières ascensions d'ailleurs, on a vu curieusement, non pas Mathieu Van Der Poel surpuissant, mais on a vu cet homme, Max Pedersen, à chaque fois accélérer
01:51:37 - Et même mettre en difficulté Mathieu Van Der Poel et même parvenir à faire céder Lorenz Pitti lors de la dernière ascension de ce mont Kemmel par le suer à 35 km de l'arrivée
01:51:50 - Ils ne sont depuis que 2 et comme vous l'avez dit Pierre-Roland, à 2 c'est peut-être plus facile de bien s'entendre, on ne s'observe pas, 2 coureurs de grands talents, ils ont été tous les 2 champions du monde
01:52:01 - Enfin il y en a un qui l'est actuellement, ça se voit à son maillot, les 2 portent l'Elysée, ce sont 2 coureurs qui se respectent, ce sont 2 coureurs qui ont compris qu'ils n'avaient pas le moyen de tergiverser et de s'observer s'ils veulent avoir une chance de remporter Grand Wevel Game
01:52:16 - Max Pedersen l'a déjà fait alors que dans la lecture de son palmarès impressionnant, Mathieu Van Der Poel n'a jamais réussi à le faire
01:52:24 - C'est la première confrontation entre ces 2 hommes
01:52:31 - On verra dans le final pour aller chercher la victoire, c'est vrai que tout à l'heure on se disait peut-être qu'ils étaient un peu hâtifs, on verra à l'issue que sur le papier Mathieu est probablement plus rapide que Van Der Poel
01:52:48 - En fait ils n'ont jamais fait de sprint côte à côte à la régulière, Mathieu est un coureur capable de gagner des sprints massifs avec beaucoup de frottement, de vitesse, il faut être capable de se positionner
01:53:03 - Mathieu Van Der Poel, son rôle depuis 1 an et demi c'est de lancer Philippe Sen sur ses arrivées, il va faire les arrivées en montée, en faux plat montant, en boss, on va le faire pour lui
01:53:13 - Mais les arrivées sur du plat, on fait pour son équipier depuis un petit moment, c'est vrai qu'on n'a jamais eu la confrontation, je suis curieux de voir les 2 côte à côte sur un beau sprint à la régulière, ça va être spectaculaire
01:53:28 - Parce que Mathieu Van Der Poel s'il ne se sentirait pas capable de l'emporter, je pense qu'il roulerait en dedans pour que ça revienne, mais là 1 minute à 9 km, normalement le théorème est plié, mais on ne sait jamais
01:53:48 - Les Soudal sont 5, ça a dû revenir, les coureurs un peu distancés ont dû réussir à revenir avec l'abri des véhicules
01:53:59 - Après dans des confrontations à 2, on se souvient que Mathieu Van Der Poel a commu des grosses désillusions, rappelez-vous en 2021 sur le Tour des Flandres face à Kasper Asgreen, ils étaient tous les 2, on pensait que Mathieu Van Der Poel n'allait faire qu'une bouchée de Kasper Asgreen et finalement c'est le coureur danois qui s'était imposé dans ce sprint à 2
01:54:22 - L'année d'après il avait battu Van Aert à 2 en grossir, il sait faire quoi, c'est ça que je voulais dire
01:54:29 - Et il risque qu'il n'avait pas sous-estimé son adversaire ce jour là
01:54:32 - C'est sûr qu'il avait sous-estimé Kasper Asgreen, c'est une certitude
01:54:35 - En lançant je crois le sprint un peu trop loin effectivement
01:54:39 - En tout cas oui ça va être intéressant à voir, ce qui est sûr
01:54:43 - C'est qu'il va respecter son adversaire aujourd'hui, il ne va pas le sous-estimer, c'est sûr
01:54:46 - Mais de mon point de vue, Mathieu Van Der Poel est plus tonique, comme tu le disais Pierre, pour moi Max Pégerson il est plus fort que Van Der Poel dans un sprint en peloton
01:54:58 - Parce que ça va très vite, c'est sur du un peu plus long, là honnêtement sur un sprint qui va se faire peut-être sur 150 mètres, maximum 200 mètres, je ne pense pas qu'on va lancer plus loin
01:55:07 - Pour moi Mathieu devrait prendre l'avantage dans des conditions normales, maintenant on va voir dans quel état de fatigue il est
01:55:14 - Au vu de ce que tu viens de dire, il faudrait que Mathieu réussisse à ralentir un maximum le rythme
01:55:19 - A retarder le sprint
01:55:21 - A le ralentir, qu'il ne démarre pas à 40 km/h le sprint mais plus à 35-36 km/h, ça l'avantagerait avec le démarrage qu'il a et surtout Max Pégerson avec son développement XXL
01:55:33 - Il n'a pas le même démarrage, mais ils ne peuvent pas trop ralentir parce que seulement une minute, derrière on se livre à 100%
01:55:39 - La minute là, 55 secondes on annonce
01:55:43 - Et quelle classe de ces deux coureurs, regardez ces deux beaux athlètes magnifiques dans les forts depuis près de 80 km qui se livrent
01:55:55 - Et Kasper Asgreen on le voit, lui qui avait crucifié Mathieu Van der Poel au Tour des Flandres
01:56:02 - Quelle belle course on aura vue cet après-midi sur GWG, cette 86ème édition avec un final royal entre deux des meilleurs coureurs du moment
01:56:25 - Qui sont maintenant avec moins d'une minute d'avance à 7 km de l'arrivée, ça va être normalement favorable aux deux hommes
01:56:35 - Mais attention, on a eu tellement de rebondissements dans ce GWG qu'il n'est pas exclu que l'on ait un ultime rebondissement qui pourrait pourquoi pas venir de ce peloton
01:56:46 - Même si à mesure que l'on approche de l'arrivée, on se rend compte que devant on est conscient de l'enjeu, du risque d'un retour d'un peloton bien organisé derrière
01:56:56 - Notamment sous l'impulsion des coureurs de la formation sudale au quick-step
01:57:02 - On se parle, on s'encourage peut-être, allez on y va, on ne s'observe pas, je ne sais pas ce qu'on peut se dire
01:57:10 - Non mais on ne s'encourage pas, on se dit qu'il faut rouler, bien sûr
01:57:14 - Oui vas-y tu vas gagner, vas-y
01:57:16 - C'est bien battu, ça a l'air bien battu, allez
01:57:20 - Je pense qu'il faudrait mettre une quatrième ascension du Mont Kemel quand même
01:57:24 - Il y a des époques quand ça parlait comme ça à quelques kilomètres, c'était pour choisir le vainqueur, on peut se le dire
01:57:30 - Ce n'était pas pour s'encourager
01:57:32 - Tenez pas loin, là non, on se donne des écarts, on se donne aussi des informations sur qui mène la chasse
01:57:40 - Et là clairement on se dit qu'il y a cinq sudales quick-step qui roulent, c'est important, on ne peut pas s'observer
01:57:48 - Et je pense que du côté de Pedersen, c'est ce qu'on doit lui dire à Mathieu Van Der Poel, on ne peut pas s'observer longtemps
01:57:54 - Donc roule, roule, roule
01:57:56 - Une information qu'on n'a pas donnée, et je remercie d'ailleurs Stéphane Raud de nous la livrer
01:58:01 - C'est que Arne Desmars a été victime d'une crevaison, il n'est plus présent dans ce peloton que vous apercevez ici à l'image
01:58:08 - Pour Arkea, il y a Arkea BNB, il y a Luca Mozzato
01:58:13 - L'autre leader de cette équipe, Arkea BNB Hotel
01:58:18 - Juste derrière les Minoix, toujours bien placé, c'est le seul représentant d'Arkea BNB Hotel
01:58:24 - Et dans cinq kilomètres à l'issue de cette arrivée, je vous rappelle qu'il y aura la finale des championnats de France de tennis de table
01:58:31 - Qui ont lieu cette année à Montpellier, finale qui oppose les deux frères Lebrun, Félix et Alexis
01:58:38 - Ce sera en direct juste après, ne ratez pas ce fil rouge qui nous a tenu en haleine tout au long de cet après-midi
01:58:45 - C'est en train de péter là, à l'avant du peloton, clairement, il y a de la fatigue, regardez là
01:58:50 - Les coureurs, on est en train de se... c'est qui ? C'est Lampard qui a pris un gros relais là il me semble
01:58:55 - On va commencer à jouer le podium, il y a une troisième place
01:58:58 - Une troisième place sur le podium à prendre, c'est important, il y a des points UCI très précieux pour les équipes
01:59:05 - Il n'y en a pas que pour les trois premiers, des points il y en a jusqu'à la 60ème place
01:59:09 - Bon, cinq petits points, c'est pas beaucoup, donc là ils vont tous mettre des points alors ?
01:59:13 - Oui, c'est un peu ça, ils doivent être 60, ils ne sont pas...
01:59:17 - Je crois qu'entre la 40ème et la 60ème place, il y a cinq points effectivement
01:59:25 - Vous connaissez bien les classements à points
01:59:28 - Mais vous aussi, je vous vois bien dans le final d'une course avec le directeur sportif, il ne l'oublie pas les cinq points, c'est ça
01:59:36 - Cinq points UCI, c'est important pour une équipe quand on joue la montée-descente
01:59:41 - Ça dépend, pour Littletrack ou pour Alpecin, il n'y en a pas beaucoup
01:59:44 - Ils sont bien, eux ils vont mettre les 400, les 500, c'est pas un problème, on ne se préoccupe pas de ça
01:59:50 - On se préoccupe de remporter la course et on appuie toujours les relais
01:59:55 - Côté de Mats Pedersen
01:59:57 - Allez, 3,5 km encore pour ces deux hommes, l'écart continue de diminuer mais pas dans des proportions assez rapides
02:00:12 - Et pourtant on n'est pas résigné, on vient de passer sous la banderole des 4 km en ce qui concerne le peloton
02:00:19 - Heureusement qu'on roule bien devant, heureusement qu'on ne se regarde pas trop pour l'instant
02:00:23 - Parce que là, clairement, derrière, ça roule très très vite
02:00:26 - Regardez les drapeaux, 23/4 d'eau pour les deux hommes de tête et leur poursuivant
02:00:31 - On a garé la voiture neutre, la voiture Shimano qui s'est garée pour ne pas servir de point de repère, de point de mire
02:00:38 - Donc 40 secondes, c'est bien sûr moins d'un kilomètre
02:00:42 - 600 mètres d'écart, Mathieu Van Der Poel a conservé ses deux bidons et Mats Pedersen il s'est allégé au maximum
02:00:51 - Mathieu Van Der Poel, il ne faut pas qu'il perde de 3 cm avec ses deux bidons
02:00:57 - Ah, t'as écouté !
02:00:59 - On est connecté, on est...
02:01:01 - Ah, il nous écoute !
02:01:03 - Bien suivi !
02:01:05 - C'est important, les détails, là il va commencer à ajuster le maillot, peut-être il va resserrer les chaussures
02:01:13 - Ah oui c'est sûr
02:01:14 - Prochain step, il resserre les...
02:01:15 - On va commencer à prendre des temps quand même, parce que...
02:01:17 - Attention les vagues...
02:01:18 - 34 secondes me dit Garance, attention ça revient très vite maintenant !
02:01:22 - Si on s'observe ne serait-ce que quelques instants dans le dernier kilomètre, on mettra en péril l'issue de cette échappée pour les deux coureurs de tête, Mathieu Van Der Poel et Mats Pedersen
02:01:34 - Allez, le panneau des deux kilomètres en vue pour Mathieu Van Der Poel
02:01:45 - A quel moment l'un ou l'autre va refuser les relais ? C'est là la clé, l'issue avec le peloton
02:01:56 - Ça viendra dans le dernier kilomètre, très certainement
02:02:01 - De toute façon, Mats Pedersen il ne va pas refuser de rouler, parce qu'il n'a pas un Philipsen lui derrière
02:02:11 - Non, exactement
02:02:13 - Est-ce que Mathieu va reprendre un relais ou va laisser maintenant la charge, la responsabilité à Pedersen ?
02:02:20 - Et non, il collabore encore
02:02:24 - De toute façon, là ils n'ont clairement pas le choix, s'ils se regardent à 1,5 km de l'arrivée, ils vont se faire reprendre, parce que Dahas est en train de revenir très vite
02:02:31 - Je pense qu'il y a moins de 30 secondes, j'avais pris un écart sur la banderole des deux kilomètres, on ne l'a pas montré pour le peloton, mais pour moi on est sous les 30 secondes
02:02:40 - C'est la cité dans laquelle les coureurs entrent maintenant
02:02:45 - On est à la flamme rouge de cette 86ème édition
02:02:50 - C'était le dernier relais
02:02:52 - Oui, c'est bien ça, c'est ce qu'il a dû dire à Mats Pedersen en se tournant à ses côtés, le dernier kilomètre
02:02:59 - Mathieu Van Der Poel ne passera plus
02:03:03 - J'aimerais bien qu'on nous affiche maintenant l'écart GPS, parce qu'on risque d'avoir un retour express
02:03:10 - Je pense qu'on a enlevé les motos, donc on l'aura plus
02:03:13 - Les deux coureurs ont les mains en bas du guidon, ils sont prêts, Mathieu Van Der Poel avec un bras qui est plus petit, plus véloce que Pedersen en tête
02:03:23 - L'organisateur ne veut pas nous montrer la flamme rouge
02:03:28 - On n'a pas de GPS, on n'a pas d'écart, on n'a plus de vue du peloton, on va peut-être le voir arriver derrière
02:03:33 - Non, ce n'est pas le cas, pour l'instant, dans cette dernière ligne droite à 500 mètres de la ligne
02:03:38 - Ça va se faire quand même, on a bien maintenu l'allure pour Mats Pedersen
02:03:42 - 400 mètres, regardez, Mats Pedersen comme un pistard, qu'il ne veut pas se laisser surprendre
02:03:47 - Il prend un côté
02:03:48 - Toutes les 5 secondes pour essayer de voir son adversaire
02:03:51 - Et c'est lui qui lance le très très loin, incroyable de lancer ce split aussi loin
02:03:55 - Mats Pedersen est-il en confiance ou a-t-il peur ?
02:03:58 - Redoute-t-il la remontée de Mathieu Van Der Poel ?
02:04:01 - Mathieu Van Der Poel qui essaye de remonter, Mathieu Van Der Poel qui débarque, et c'est pas le cas
02:04:04 - Et bien non, finalement, Mathieu Van Der Poel laisse la victoire à Mats Pedersen
02:04:09 - Qui remporte pour la deuxième fois de sa carrière, go Wemmelgem !
02:04:14 - Oh, qu'est-ce qu'il était fort, regardez derrière Stöger, Milan
02:04:17 - Un deuxième little trick sur le podium avec Milan, Goll
02:04:21 - Jean-Claude Méusse aussi
02:04:22 - Non, c'est Jonathan Milan, non, finalement, finalement, c'est Jasper Philipsen qui est venu chercher le 3ème
02:04:28 - Je sens que c'est Jordi Méusse, je sens que c'est bon
02:04:30 - Il y a Philipsen, Méusse
02:04:32 - Et on est content évidemment du côté de cette formation américaine avec le succès de Mats Pedersen
02:04:39 - Battre le grand favori, battre Mathieu Van Der Poel en lançant à quoi ?
02:04:44 - 350 mètres
02:04:45 - 350 mètres de la ligne, le split, c'est un truc de dingue
02:04:48 - Qu'est-ce qu'il est fort, incroyable, déjà dans les deux dernières ascensions du Kemmel, il avait mis à la rupture Mathieu Van Der Poel
02:04:54 - Et là au sprint, il a abdiqué
02:04:56 - On rappelle qu'un sprint, souvent, ça se lance...
02:04:58 - C'est rare de voir Mathieu Van Der Poel abdiquer comme ça
02:04:59 - Un sprint à 2, ça se lance à 200 mètres habituellement
02:05:02 - Et lui, c'est sur ses qualités, on en a parlé tout à l'heure, le pire, s'il attend trop, il va se faire surprendre par la vélocité et la giclette de Mathieu Van Der Poel
02:05:11 - Donc lui, il a lancé de loin, et en lançant de loin, c'est lui qui a eu raison
02:05:16 - Extraordinaire, Patrick, Christophe, Pierre, on va le décrypter, le débriefer, le voir et le revoir encore ce sprint magistralement maîtrisé par Pedersen
02:05:25 - Et que ré Van Der Poel si ça, c'est pas une performance aujourd'hui
02:05:29 - Toutes les réactions bien sûr, le podium avec Claire Bricolle, notre envoyée spéciale sur place avec Charles-Antoine Norat
02:05:34 - Mais que s'est-il passé, Van Der Poel, pourquoi il craque comme ça, il abandonne, il lâche l'affaire, expliquez-nous
02:05:40 - Il lâche pas l'affaire, c'est simplement...
02:05:42 - Il avait pas envie je crois
02:05:43 - Si, bien sûr qu'il avait envie, mais ce sprint très long était tout simplement parfaitement bien maîtrisé par Mats Pedersen
02:05:52 - S'il se rassoit, c'est qu'il sait qu'il n'y a plus d'espoir de s'imposer
02:05:55 - Et derrière, au final, c'est finalement Danny Van Poppel pour Bora Hansgrohe et non pas Jordi Meos
02:06:02 - Danny Van Poppel qui va aller chercher la troisième place sur le podium, mais en tout cas pour Mats Pedersen
02:06:09 - Eh bien il montre que tout simplement, le grand favori, quand il n'arrive pas seul, quand il ne sort pas aussi loin comme il l'avait fait sur le Grand Prix E3
02:06:18 - A beaucoup plus de difficultés à s'imposer et que la force collective que vous annonciez d'ailleurs avant même que l'on regarde les premières images
02:06:26 - Pierre Roland de l'équipe Little Trek s'est parfaitement bien vérifiée aujourd'hui et a permis justement de vaincre le champion du monde
02:06:32 - Ils l'ont usé les Little Trek avec le travail de Jonathan Milan
02:06:39 - Au tout début de course à 80km de l'arrivée, il est parti 20km, il a dû chasser tout seul Mathieu Van Der Poel
02:06:45 - Et je pense que c'est ça la clé, c'est le travail collectif et encore il y a eu une crevaison de Thunz un moment donné, ils étaient 3 contre lui, 3 sur 7
02:06:55 - Donc vraiment le collectif a eu raison de la force individuelle
02:06:59 - Stuyven - Stuyven, ils ont eu raison de la force individuelle de Mathieu Van Der Poel

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