"Télés Dimanche" du 10 avril 1994 avec Breugnot, Chazal, Ockrent, Bravo, Sidaction

  • il y a 6 mois
L'émission "Télés Dimanche" du 10 avril 1994 était consacrée à la lutte contre le SIDA.

L'émission était présentée par :

Pascale Breugnot
Claire Chazal
Christine Ockrent
Christine Bravo

L'émission a reçu de nombreux invités, dont :

Line Renaud
Pierre Bergé
Elisabeth Kübler-Ross
Luc Montagnier

L'émission a permis de sensibiliser le public au SIDA et de récolter des fonds pour la recherche contre la maladie.
Transcript
00:00 ♪ ♪ ♪
00:12 ♪ ♪ ♪
00:15 - René Château vidéo "La mémoire du cinéma français"
00:19 vous présente Télé Dimanche.
00:21 ♪ ♪ ♪
00:32 ♪ ♪ ♪
00:35 - Salut! Les journalistes et les animateurs
00:37 qui font beaucoup d'audience ne sont pas toujours
00:39 les plus connus. Vous en aurez deux exemples
00:41 dans cette émission. L'un est à Clermont-Ferrand,
00:43 l'autre à Moscou. Deux reines de l'info sont ensemble
00:45 à Télé Dimanche, Claire Chazal et Christine O'Krane,
00:47 face à face pour parler de leur métier.
00:49 Présentatrice du journal télévisé, regard croisé
00:51 sur cette profession particulière où il y a peu de place
00:54 pour beaucoup de candidats. Christine Bravo sera là
00:57 en fin d'émission pour répondre à Thierry Hardisson
00:59 après le divorce du couple qui dirige "Froufrou".
01:01 La première invitée est Pascale Brugnaud, patronne
01:03 des reality shows et des documentaires sur TF1.
01:05 Son territoire s'agrandit au dépend des émissions
01:07 de variété en perte de vitesse. Nous reviendrons, bien sûr,
01:10 sur la soirée interchaine "Tous contre le sida"
01:12 avec un reportage de Véronique Jacquinet.
01:14 Soirée présente également dans le zapping de la semaine.
01:17 *Musique*
01:31 Oui, je voulais... Enfin, c'est une bêtise, c'est un truc bête
01:33 que j'ai envie de faire depuis le début,
01:35 parce que, après tout, on est là pour s'unir,
01:37 les séropositifs, les pas séropositifs,
01:39 les homosexuels, les pas homosexuels,
01:41 et j'ai envie de faire un truc con,
01:43 mais j'ai envie d'embrasser le monsieur qui est derrière moi
01:45 sur la bouche, voilà.
01:47 *Applaudissements*
01:49 - Est-ce que j'ose ? - Il a de la chance, le monsieur.
01:51 *Applaudissements*
01:58 Non, je le crois pas, mais, encore une fois,
02:00 j'ai pas l'intention de m'excuser d'avoir choisi
02:02 de faire de la politique. Jean-Marie Kavada,
02:04 je n'en fais pas par hasard. Je ne suis pas rentré
02:06 dans une pièce, j'ai vu de la lumière,
02:08 il y avait une petite chaise qui était là, je me suis assis,
02:10 on m'a laissé bien seoir, je me suis battu.
02:12 Non, je n'ai pas cette forme de snobisme
02:14 qui consiste à dire qu'on est là par hasard,
02:16 que j'ai vu de la lumière,
02:18 il y avait un fauteuil qui était là,
02:20 je me suis assis, puis voilà. Non.
02:22 J'ai profondément voulu ce que j'ai fait,
02:24 j'ai beaucoup travaillé pour y arriver,
02:26 je continue à beaucoup travailler.
02:28 *Musique*
02:38 Et pour conclure ce journal, une autre histoire de foot,
02:40 sans commentaire.
02:42 *Cris de joie*
02:44 *Cris de joie*
02:46 *Cris de joie*
03:14 Pour retracer l'extraordinaire carrière
03:16 de celui qui fut président de la République
03:18 quatre années de suite, je me retourne
03:20 vers Yves, qui va
03:22 nous en dire quelques mots.
03:24 Alors,
03:26 Georges Pompidou, c'est
03:28 évidemment un grand président
03:30 moderne, dans une France
03:32 jeune. Georges Pompidou
03:34 c'est également le concorde Marie d'Or,
03:36 le concorde moderne
03:38 et le concorde jeune, rapide.
03:40 C'est également, bien sûr, vous
03:42 l'avez tous sur le bout des lèvres,
03:44 la voix expresseur Yves Droit, dite
03:46 Georges Pompidou. *Bruit de téléphone*
03:48 A chaque instant, ils doivent répondre aux journalistes, tenir des conférences
03:50 de presse.
03:52 *Bruit de télé*
03:54 *Bruit de télé*
03:56 *Bruit de télé*
03:58 *Bruit de télé*
04:00 *Bruit de télé*
04:02 *Rires*
04:04 *Bruit de télé*
04:06 *Musique*
04:08 *Musique*
04:10 *Musique*
04:12 *Musique*
04:14 *Musique*
04:16 *Musique*
04:18 *Musique*
04:20 *Musique*
04:22 Moi, les américains, bah en France, dans le capo de Le Camp,
04:24 ils baisent toutes nos femmes et puis nous, les pauvres mecs,
04:26 à côté d'eux, tous les bistrots, c'est américain,
04:28 on rentre là-dedans, y'a que, y'a que, on met des
04:30 dix à la radio, là, c'est des dix américains,
04:32 on peut, on est aussi, hein, puisqu'on est en France, on est en Amérique,
04:34 alors c'est dégueulasse, quoi.
04:36 Il faut rien leur lécher sous les mains, autrement ils corrent tout.
04:38 Ils font un beau
04:40 conduire, avec leur bagnole, ils gueulent
04:42 comme des ânes.
04:44 Alors, moi, j'ai déjà posé la question,
04:46 ça va quand les sylènes effichent Le Camp,
04:48 qu'on en soit débarrassé. Ils sont aussi bien
04:50 chez eux comme d'être chez nous.
04:52 Enfin, cette fois, c'est sûr,
04:54 Lady Di est en pleine dépression.
04:56 Formidable, ça, ouais.
04:58 On retrouvera Pierre Tornade, oui,
05:00 dans le rôde-phare
05:02 de cet officier américain qui
05:04 fraternise les... une tribu.
05:06 Wouhouhouhouhouhou !
05:08 De Sioux, naturellement,
05:10 à laquelle sera constitué
05:12 Henri Gubert, Bernard Menez
05:14 et les récibles Patrick Topalov.
05:16 La sortie de "Tu danses
05:18 avec les relous" est prévue
05:20 pour les fêtes ! Ouais !
05:22 Ouais !
05:24 Dans 3 minutes,
05:26 Pascal Brugnaud, d'ici là, Marc-Olivier Faugiel.
05:28 Le droit de savoir,
05:30 c'est fini, c'est Pépé D à lui-même qui l'a dit
05:32 mercredi dernier à la fin du journal de 20h.
05:34 Dans un instant, la météo d'Alain-Gilot-Pétré
05:36 suivie de sacrées soirées
05:38 à 22h45, le dernier droit de savoir.
05:40 Vers minuit, les rendez-vous
05:42 de l'entreprise avec Alain Vellaire et Nicolas Béthout.
05:44 Une phrase passée inaperçue mais qui s'explique
05:46 par les problèmes que Pépé D a rencontrés cette
05:48 semaine avec les directions de l'Info de la Une
05:50 qui a décidé mercredi dernier de supprimer une séquence
05:52 concernant Bernard Tapie dans le reportage
05:54 sur l'assassinat de Yann Pia. Conséquence,
05:56 Pépé D a donc décidé d'interrompre sa collaboration
05:58 à l'émission.
06:00 De nouvelles concernent cette semaine Jean-Marie Cavada.
06:02 La première est bonne, c'est sa nomination à la tête de la nouvelle chaîne
06:04 du savoir et de la connaissance. La deuxième peut être
06:06 bonne ou mauvaise, c'est à voir.
06:08 C'est son arrivée dans les guignols de l'Info. La marionnette est en
06:10 courte fabrication et elle devrait voir le jour dans le courant
06:12 du mois d'avril.
06:14 Les interventions d'Isabelle Adjani à la télé sont suffisamment rares
06:16 pour mériter d'être signalées. Alors le 6 mai, à l'occasion
06:18 de la sortie du film de Patrice Chéreau,
06:20 Isabelle Adjani devrait participer à un bouillon de culture
06:22 spécial Reine Margot sur France 2, donc
06:24 à 22h30.
06:26 En attendant de revoir Arthur à la télé, on pourra le retrouver bientôt
06:28 dans les librairies, tout d'abord sous la forme d'une BD
06:30 intitulée Arthur et les pirates, et également
06:32 sous la forme d'un roman qui s'appellera Antinéa
06:34 et les pirates, qui sortira au mois de mai.
06:36 Et pendant une semaine, du 24 au 30 avril,
06:38 France 2 vivra à l'heure libanaise.
06:40 Trois ans après l'arrêt des combats, plusieurs émissions
06:42 de France 2 se feront en direct de Beyrouth.
06:44 Michel Fildi installera son cercle de minuit,
06:46 Bernard Pivot son bouillon de culture, et les émissions
06:48 religieuses se feront également de là-bas.
06:50 Voilà, dans un instant, Michel Deniso reçoit Pascal
06:52 Brognio dans Télé Dimanche.
06:56 - Pascal Brognio dirige sur TF1 l'unité des magazines
06:58 et des documentaires. Les émissions vedettes
07:00 de Pascal Brognio sont perdues de vue.
07:02 Moi numéro un, bonjour. - Bonjour.
07:04 - Tout est possible et bientôt pour une nuit ou pour la vie.
07:06 Vous accédez de plus en plus au créneau de 20h30,
07:08 au départ des émissions de divertissement.
07:10 Pourquoi ?
07:12 - Peut-être parce qu'il y a beaucoup de places de libre.
07:14 Actuellement, sur le 20h30, ce qui marche bien,
07:16 c'est les fictions, c'est certaines
07:18 réalités chaudes qui rendent service au public,
07:20 mais c'est vrai que les autres émissions ont du mal
07:22 à tenir la distance, et on est en train de
07:24 faire des choses à tenir la distance.
07:26 Moi, je ne suis pas un joueur d'échec.
07:28 Je ne cherche pas à avoir seulement le roi.
07:30 Je suis un joueur de go qui va un peu
07:32 là où il y a de la place.
07:34 Tant mieux si je prends le roi en plus.
07:36 Mais je pense qu'il y avait de la place dans cette case-là.
07:38 J'ai essayé de trouver des émissions qui étaient
07:40 à la fois des émissions de société
07:42 et des émissions qui sont quand même divertissantes.
07:44 Dans les périodes moroses, on a besoin de se rire.
07:46 - Les Colisses du destin, ça a été
07:48 un long travail avant d'en arriver là.
07:50 L'émission va-t-elle évoluer ?
07:52 - Oui, c'est ça. Le premier numéro, c'était avec Bernard Tapie.
07:54 C'était un bon succès d'audience, même un très grand succès d'audience.
07:56 Mais partout où va Tapie, il y a un succès d'audience.
07:58 Le numéro 2, c'est avec l'abbé Pierre.
08:00 Là, vous prenez quelqu'un qui est en tête des sondages
08:02 de popularité aussi.
08:04 - L'idée de l'émission, c'est de questionner des personnes
08:06 qui sont justement en tête de sondage et qui sont des leaders
08:08 moraux, politiques ou autres,
08:10 pour essayer de trouver le parcours
08:12 de l'homme derrière sa réussite.
08:14 Et simplement, dans cette seconde émission,
08:16 on a retrouvé de façon plus claire
08:18 le concept qu'on avait mis sur pied au départ.
08:20 C'est-à-dire que l'invité principal
08:22 fait des rencontres sur le plateau.
08:24 Des rencontres avec des personnes avec lesquelles
08:26 il a envie de discuter. - Alors, vous en parlez dans le détail
08:28 parce que l'émission a déjà été enregistrée.
08:30 Elle sera diffusée le 14 avril. - Oui.
08:32 - Et Bernard Briançon et Franck Bâtard vous ont suivis au travail
08:34 pour voir quel est votre rôle et comment vous êtes perçus
08:36 par votre équipe. - T'as pas de pantalon ?
08:38 - Sans chemise... - Sur le plateau
08:40 des coulisses du destin, échange aimable
08:42 entre Pascal Brugnaud et Guillaume Durand.
08:44 Pascal Brugnaud a été chargé par Patrick Lelay
08:46 il y a un an de reprendre en main
08:48 Guillaume Durand avec une consigne ferme
08:50 retravailler le concept.
08:52 D'ailleurs, l'intéressé n'est pas mécontent du résultat.
08:54 Pascal Brugnaud est la première à lui parler
08:56 enfin le langage de la franchise.
08:58 - Elle est surtout plèche-cul. J'ai déjà vu
09:00 dans...
09:02 sa vie engueuler les patrons de la chaîne
09:04 et les traiter de tous les noms, les journalistes importants,
09:06 etc. Elle est incroyablement
09:08 entière. - Franche.
09:10 - Franche, oui. C'est pas une fille qui essaye de vous faire
09:12 passer une émission d'audience
09:14 pour une émission culturelle. Elle fait son job
09:16 et elle est extrêmement franche.
09:18 Pascal Brugnaud a des convictions, souvent critiquées d'ailleurs.
09:20 Celle, par exemple, qu'il est possible,
09:22 tout en faisant du spectacle, de traiter
09:24 de problèmes de société. En gros, faire du reality show
09:26 et elle l'assume.
09:28 Elle dirige aujourd'hui "Les coulisses du destin".
09:30 Émission débat, concept, un invité
09:32 de marque dont on espère un langage fort
09:34 et une langue qui ne sera pas de bois.
09:36 Aujourd'hui, l'abbé Pierre. - Je vous propose pas de vous maquiller.
09:38 C'est pas la peine.
09:40 - Vous êtes habitué à se faire le maquiller ?
09:42 - On mettra un peu de couleur
09:44 avant le tournage, peut-être.
09:46 - C'est vos affaires.
09:48 - On est d'une docilité.
09:50 Aujourd'hui, incroyable.
09:52 L'abbé Pierre est quelqu'un qui, précisément, a toujours
09:54 accordé son action à sa parole.
09:56 C'est pas simplement quelqu'un qui a des idées,
09:58 qui écrit, qui discours. C'est quelqu'un qui est
10:00 manumétrarie au cœur des choses.
10:02 Moi, j'aime principalement les hommes d'action.
10:04 Les hommes qui ont une réflexion et qui la mettent en action.
10:06 L'abbé Pierre, pour moi,
10:08 est quelqu'un d'exceptionnel, de remarquable.
10:12 Une innovation par rapport à la première émission.
10:14 Ici, d'autres invités viennent témoigner,
10:16 soit en raison des liens qu'ils ont avec l'abbé Pierre,
10:18 soit en raison de leur actualité.
10:20 Pascal Brouniou dit avoir fait retrouver la confiance
10:22 à Guillaume Durand et lui avoir apporté la discipline.
10:24 Pendant les pauses publicitaires,
10:26 elle donne ses conseils, tout pour l'efficacité.
10:28 - Il a tendance à s'endormir, là.
10:30 Il a tendance à s'endormir.
10:32 - Tu nous remènes, tu écoutes Turbo.
10:34 - De toute façon, tu chantes avec le père.
10:36 Ici, elle suggère à l'animateur Difoul, de Fun Radio,
10:38 une question.
10:40 - Avec l'abbé, sur sa vie amoureuse,
10:42 si tu pouvais arriver à lui en poser...
10:44 - Et c'est sous le regard de ses 2 principaux collaborateurs,
10:48 Bernard Boutier et Patrick Meunet,
10:50 qu'elle prodigue ses derniers conseils à Guillaume Durand.
10:52 - ...un tout petit peu la fin pour la boucler.
10:54 Ce sera plus facile pour nous.
10:56 - La principale qualité de Pascal Brouniou, au fond,
10:58 c'est... - Quoi?
11:00 - Remettre toujours tout en cause.
11:02 - Puis une vraie autorité, aussi, je crois.
11:06 Une vraie autorité sur les gens, sur les choses,
11:08 sur les concepts.
11:10 Le principal défaut,
11:12 remettre toujours tout en cause.
11:14 Une vraie autorité.
11:16 - C'est pas toujours du gâteau, alors, de travailler avec lui.
11:18 - Je trouve, on s'amuse plus que ça, je crois, quand même.
11:20 - Vous avez longtemps attendu
11:22 avant de remettre Guillaume Durand à l'antenne.
11:24 Pourquoi?
11:26 - Parce que c'est lent de trouver un concept.
11:28 C'est vrai qu'on a... On est... On est arrivés
11:30 à plusieurs choses différentes, et...
11:32 Et quand on s'est sentis bien dans une idée,
11:34 on l'a mise à l'épreuve.
11:36 - Qui avait eu envie de travailler avec lui, lui, avec vous,
11:38 ou c'est la chaîne qui vous l'a demandé?
11:40 - C'est Patrick Lelay qui a dit à Guillaume Durand,
11:42 "Tu vas chez Brognaud." Et Brognaud...
11:44 - Comme on dit, "On va en pension"?
11:46 - Non, mais ça s'est trouvé que...
11:48 Parfois, Patrick Lelay dit,
11:50 "Prenez un tel dans votre...
11:52 "Prenez un tel dans votre équipe."
11:56 Mais j'accepte pas toujours.
11:58 C'est vrai qu'il y a des gens avec qui j'ai des affinités.
12:00 Guillaume, c'était un plaisir.
12:02 - D'accord. Alors, votre prochaine création,
12:04 "Pour une nuit ou pour la vie",
12:06 Maurandine nous en a dit quelques mots l'autre jour.
12:08 On a envie d'en savoir un petit peu plus.
12:10 C'est quoi? C'est une émission avec des couples, encore des couples?
12:12 - Oui, mais c'est comme le journal télévisé.
12:14 On ne s'en lasse pas, des couples.
12:16 Je pense qu'on est à cheval
12:18 entre une émission de société,
12:20 une émission de psychologie,
12:22 de divertissement. En fait, ce sont
12:24 deux couples qui viennent dans cette émission
12:26 qui ne sont pas mariés, bien sûr,
12:28 qui ne vivent pas encore ensemble,
12:30 et qui vont essayer de savoir si c'est pour une nuit ou pour la vie.
12:32 C'est-à-dire qu'on les soumet à des tests,
12:34 à des épreuves qui sont des épreuves
12:36 qui sont du jeu, du jeu de rôle.
12:38 - C'est jouer avec la vie, quand même.
12:40 - C'est jouer avec la vie. Ils ont quand même...
12:42 - Avec la vie des autres.
12:44 - Oui, enfin, ils sont demandeurs.
12:46 Ça ne se prend pas la tête.
12:48 On n'essaie pas de leur faire un diagnostic
12:50 trop grave, mais c'est vrai
12:52 qu'ils y croient un peu, quand même.
12:54 - Témoin numéro un, qui est une des autres émissions
12:56 dont vous avez la responsabilité,
12:58 Richard Michel, qui travaillait avec vous, est parti
13:00 parce que, dit-il, vous ne travaillez plus avec la justice.
13:02 - Pas du tout. Les règles du jeu n'ont pas changé.
13:04 Nous travaillons toujours en bonne intelligence
13:06 avec la chancellerie. Nous donnons la parole
13:08 dans cette émission à la fois au juge et au procureur
13:10 pour qu'ils fassent des appels à témoins
13:12 pour relancer les enquêtes en panne.
13:14 Et naturellement, tous les témoignages
13:16 qui nous arrivent sont remis directement au juge
13:18 dans le secret de l'instruction. Simplement, dans cette émission,
13:20 nous souhaitons aussi donner la parole aux gens.
13:22 C'est-à-dire que les familles des victimes
13:24 peuvent aussi s'exprimer et témoigner
13:26 sur leur inquiétude et sur leur désir que justice soit faite.
13:28 C'est sur ce point-là que nous avons eu un différent.
13:30 Et je pense qu'une émission,
13:32 nous ne sommes pas auxiliaires de justice.
13:34 C'est-à-dire qu'une émission, c'est une émission aussi de société.
13:36 Et que sur des faits graves
13:38 que nous évoquons dans ces émissions,
13:40 la façon dont les familles vivent ces faits,
13:42 c'est une chose importante aussi
13:44 pour la connaissance du sujet et pour le public.
13:46 - Alors, Dominique Cancien,
13:48 qui est directrice artistique à TF1,
13:50 disait ici, il y a quelques semaines,
13:52 que toutes les émissions qui étaient sous sa responsabilité
13:54 n'étaient pas forcément de son goût,
13:56 mais de l'aigu du public. Est-ce que pour vous, c'est pareil ?
13:58 Ou est-ce que toutes les émissions que vous faites,
14:00 vous les aimez sincèrement ?
14:02 - Je les aime toutes sincèrement.
14:04 Je ne mettrai jamais à l'antenne une émission
14:06 avec laquelle je ne sois pas d'accord.
14:08 J'ai un oeil très vigilant,
14:10 même sur des parties d'émissions,
14:12 des séquences d'émissions,
14:14 si elles dérivent ou si elles n'ont pas un contenu suffisant.
14:16 Non, j'aime les émissions que je fais
14:18 et je n'en mettrai jamais à l'antenne
14:20 avec lesquelles je ne sois pas d'accord.
14:22 - Est-ce que vous êtes bien à TF1 ?
14:24 - Oui, je suis bien à TF1.
14:26 - Vous êtes bien à TF1.
14:28 - Oui, je suis bien à TF1.
14:30 - Vous êtes bien à TF1.
14:32 - Oui, je suis bien à TF1.
14:34 - Vous êtes bien à TF1.
14:36 - Oui, je suis bien à TF1.
14:38 - Vous êtes bien à TF1.
14:40 - Oui, je suis bien à TF1.
14:42 - Vous êtes bien à TF1.
14:44 - Oui, je suis bien à TF1.
14:46 - Vous êtes bien à TF1.
14:48 - Oui, je suis bien à TF1.
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14:52 - Oui, je suis bien à TF1.
14:54 - Vous êtes bien à TF1.
14:56 - Oui, je suis bien à TF1.
14:58 - Vous êtes bien à TF1.
15:00 - Oui, je suis bien à TF1.
15:02 - Vous êtes bien à TF1.
15:04 - Oui, je suis bien à TF1.
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15:08 - Oui, je suis bien à TF1.
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15:12 - Oui, je suis bien à TF1.
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15:18 - Vous êtes bien à TF1.
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15:22 - Oui, je suis bien à TF1.
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16:12 - Vous êtes bien à TF1.
16:14 - Oui, je suis bien à TF1.
16:16 - Vous êtes bien à TF1.
16:18 - Oui, je suis bien à TF1.
16:20 - Vous êtes bien à TF1.
16:22 - Oui, je suis bien à TF1.
16:24 - Vous êtes bien à TF1.
16:26 - Oui, je suis bien à TF1.
16:28 - Vous êtes bien à TF1.
16:30 - Oui, je suis bien à TF1.
16:32 - Vous êtes bien à TF1.
16:34 - Oui, je suis bien à TF1.
16:36 - Vous êtes bien à TF1.
16:38 - Oui, je suis bien à TF1.
16:40 - Vous êtes bien à TF1.
16:42 - Oui, je suis bien à TF1.
16:44 - Vous êtes bien à TF1.
16:46 - Oui, je suis bien à TF1.
16:48 - Vous êtes bien à TF1.
16:50 - Oui, je suis bien à TF1.
16:52 - Vous êtes bien à TF1.
16:54 - Oui, je suis bien à TF1.
16:56 - Vous êtes bien à TF1.
16:58 - Oui, je suis bien à TF1.
17:00 - Vous êtes bien à TF1.
17:02 - Oui, je suis bien à TF1.
17:04 - Vous êtes bien à TF1.
17:06 - Oui, je suis bien à TF1.
17:08 - Vous êtes bien à TF1.
17:10 - Oui, je suis bien à TF1.
17:12 - Je pense qu'il y a un gouffre entre la façon dont les spectateurs vivent les émissions que nous leur proposons à l'antenne et la façon dont la presse, les critiques, les annonces, l'opinion de la presse est complètement différente de celle du public.
17:28 - C'est-à-dire que vous avez plus le public pour vous et la presse contre vous.
17:32 - Bien sûr, incomparablement, oui. Bien sûr. Mais c'est bien comme ça. Je préfère ça que l'inverse.
17:36 - Merci, Pascale Brugnaud.
17:38 - Avant de recevoir Claire Chazal et Christine O'Krent, une avant-première.
17:41 - Samedi prochain, France 2 diffusera à 20h30 un spécial "Un pour tous" au bénéfice de l'action internationale contre la faim.
17:47 - Émission présentée par Sandrine Dominguez et Christian Morin.
17:50 - Véronique Jaquinet.
17:52 - Cette fois-ci, donc, le jeu, c'est "Un pour tous".
17:55 - Les stars invitées à jouer bénévolement sont dans la brochette que vous voyez défiler là.
17:59 - La cause humanitaire, c'est...
18:01 - L'action internationale contre la faim.
18:03 - Merci. Et le plateau, celui de Taratata.
18:05 - Je vous offre 12 tout de suite parce que moi, je vais...
18:07 - Lui dire ses affaires et en attendant le début de l'enregistrement, je vous laisse admirer le beau décor tout neuf.
18:12 - Voilà. Et hop, dans le public, ça va démarrer.
18:16 - Eh, monsieur. - Oui ?
18:17 - Vous pouvez pas avoir un t-shirt ?
18:19 - Un t-shirt ? Un t-shirt "Un pour tous" ?
18:21 - Oui, on l'a pas encore celui-là.
18:23 - Ouais. - Ouais.
18:25 - On est sur France 2, on n'est pas sur TF1.
18:27 - Et alors ?
18:28 - Attention pour le début de l'émission, s'il vous plaît. On va commencer.
18:31 - Et c'est justement là que va commencer la véritable épreuve pour Sandrine Dominguez et Christian Morin.
18:36 - Bonsoir !
18:37 - Avec 4 équipes prestigieuses, avec des personnalités formidables, je vous dis ça parce que si je dis le contraire, je vais avoir un petit problème.
18:44 - Et si vous le permettez, on va recommencer parce qu'on a... Stop, stop, stop, stop.
18:48 - C'est très gênant. Je m'adresse à cette caméra et je te vois en plein au cercle et...
18:52 - C'est un peu chiant, c'est tout.
18:54 - Allez, on y retourne pour les applaudissements, s'il vous plaît.
18:58 - C'est le 2e essai pour Christian Morin.
19:01 - J'entends rien.
19:02 - Ce coup-ci, c'est un problème de son. Enfin, au bout du 5e essai, l'émission a pu commencer quand soudain...
19:07 - T'as quoi ? C'est un reflet sur ton collant, là, Sandrine ?
19:09 - Non, non, c'est pas un reflet.
19:11 - Bah, c'est quoi alors ?
19:12 - Elle a un bas qui a filé.
19:13 - Ah, quel guigne ! Bon, après les épreuves techniques, on passe aux épreuves sportives.
19:17 - 3, 2, 1, partez !
19:20 - Oh, oh !
19:24 - Ah, là, là, là, là, là, là !
19:25 - On vous l'a dit, c'est très difficile. Il y a une grande pression sur tous les sportifs qui tentent cet exploit.
19:31 - Les 5 premiers 1 000 francs, ils sont difficiles. Pour le moment, pas de réussite.
19:35 - Là, là, je peux vous le dire, et je pense que vous l'avez compris, nous comptons tous...
19:40 - ... sur les stars intellos pour remplir la cagnotte de l'ICF.
19:43 - Alors, vous allez me proposer ici Nina Brato pour le tango argentin. Eh bien, non.
19:48 - Oh !
19:49 - Oh, encore raté !
19:50 - C'est Marie Adam !
19:52 - Bon, alors, les sportifs, vous allez la remplir, cette fameuse cagnotte ?
19:55 - Attention, Christophe, pour les 5 autres 1 000 francs.
19:59 - 3, 2, 1, partez !
20:01 - Ah !
20:04 - Raté !
20:05 - Eh non, les blanches ne sont pas cassées. Malheureusement, 5 000 francs dans la cagnotte.
20:08 - Bah, il va pas être bien gros, le chèque pour l'ICF.
20:10 - Ce sont les premiers gestes du cœur des sportifs qui sont avec nous ce soir.
20:13 - Bon, on retourne aux têtes.
20:14 - 5 000 francs dans la cagnotte.
20:15 - Et il y a ici...
20:17 - Ouais.
20:18 - ... le voyage en montgolfière. Eh bien, c'est Yves Duteuil, en réalité.
20:21 - Ah, va falloir se ressaisir. Ça fait très mal, là.
20:24 - Non, je me suis pas fait mal, mais c'est la foirée, quoi.
20:26 - Eh !
20:27 - C'est dommage.
20:29 - Eh ouais, mais c'est la loi du sport, hein. On peut pas tricher.
20:32 - Il n'est pas question de tricher. C'est justement ça, le problème de ce genre d'émission.
20:35 - Allez, on s'en essaye un petit dernier. Sandrine ?
20:38 - C'est Thierry Girard.
20:40 - Et je vous l'ai dit, lorsque la roue arrière de son vélo aura atteint les 3 escaliers,
20:44 - ... alors nous arrêterons le chrono, qui est pour le moment à 11 secondes de la fin.
20:49 - 9 secondes, 8 secondes...
20:52 - Oui !
20:53 - Ouais, bravo, France 2, qui va pouvoir diffuser son spécial "Un pour tous" à 20h50,
20:56 - ... samedi prochain.
20:58 - Deux reines de l'info sont à télé dimanche, Claire Chazal et Christine Ockrent.
21:01 - Avant d'être réunies sur notre plateau, Claire Chazal et Christine Ockrent,
21:05 - ... l'étaient avec le Tout Télé, jeudi soir, au Zénith, pour la soirée "Tous contre le SIDA".
21:09 - Bonjour à toutes les deux.
21:11 - Bonjour.
21:12 - On va voir dans un instant avec Véronique Jacquinet l'audience de cette soirée, les coulisses de cette soirée.
21:16 - Quelle est votre opinion sur cette soirée "Tous contre le SIDA" ?
21:19 - D'abord qu'elle a été longue. Ensuite que c'est formidable que ça ait eu lieu.
21:23 - Et c'est un peu dommage, d'abord, qu'il n'y ait pas eu plus d'argent récolté.
21:27 - Je trouve que c'est vraiment grave.
21:29 - Oui, il faut espérer que les chiffres vont monter.
21:31 - Il y avait des bromes devant l'écran, en tout cas.
21:33 - Ce que je regrette, c'est qu'on ait parlé des toxicomanes qu'après une heure du matin,
21:38 - ... alors que, sur le fond, c'est le problème essentiel qui doit concerner tout le monde.
21:43 - Et la prise de conscience doit se faire là, parce qu'on sait que c'est par eux, malheureusement, que passe.
21:48 - En France, on a le record d'Europe d'augmentation du SIDA à cause de la toxicomanie.
21:54 - Donc c'est un peu dommage, c'est mon seul regret. Sinon, je trouve ça très bien.
21:58 - Claire ?
21:59 - Moi aussi, bien sûr, formidable que toutes les chaînes soient mises ensemble.
22:02 - Il faut marquer beaucoup de monde, tu vois.
22:04 - Il y a eu, même très tard, près de 10 millions de gens qui regardaient ça.
22:07 - Donc je crois qu'on est content, je suis d'accord avec Christine sur les longueurs.
22:10 - Je crois que, peut-être, si on avait donné un aspect un peu plus... peut-être moins dramatique,
22:15 - montrer que la vie continuait aussi, je... Peut-être moins aimer des séquences, peut-être presque plus gays,
22:21 - au début, en tout cas, pour le démarrage. Mais voilà.
22:24 - Alors, on va voir les coulisses de cette soirée avec Véronique Jacquinet.
22:27 - Plus de 200 stars parmi 4500 invités, filmées par 16 caméras,
22:31 - entourées d'une centaine de techniciens pour une émission de 6 heures et 30 minutes,
22:34 - ayant coûté dans les 10 millions de francs et eu en moyenne 10 700 000 téléspectateurs.
22:39 - Voici le premier bilan chiffré de la soirée "Tous contre le SIDA",
22:43 - diffusée jeudi dernier par 7 chaînes de télé françaises.
22:46 - Bon, le plateau, je crois que c'est pas la peine de vous le montrer à nouveau.
22:49 - Voilà ce que ça donnait de là où on était, vu qu'on a passé notre soirée backstage,
22:52 - à épier les stars dans leur loge pour voir ce qu'elles faisaient pendant que vous regardiez la télé.
22:56 - Alors, William Scheller, qu'est-ce que vous regardez, là ?
22:58 - C'est... C'est une anti-sèche que je vais mettre sur le piano, quand je me tromperai.
23:01 - C'est les mots bleus de... de Christophe, qu'on va chanter avec... Voilà.
23:05 - Chant fort, je crois. Bon, je vous ferai réciter tout à l'heure.
23:08 - Je crois qu'à côté, il y a Suni MC qui écrit son texte. Alors, vous en êtes où, jeune homme ?
23:12 - Je sais pas. Je suis pas sûr de ma diction, de mon phrasé, mais bon, je vais essayer.
23:15 - C'est bien. - Objectif prioritaire du tour "Tous contre la maladie",
23:18 - "Le malade imaginaire n'est plus ce qu'il était jadis",
23:20 - "Le virus, la science en ralentissant sa progression",
23:23 - "Élucidons donc ce mystère en unissant nos dons".
23:26 - Yopla ! - À peu près ça.
23:28 - Bon, je relève les copies dans une... - OK, maîtresse.
23:31 - À tout à l'heure. Je vais voir Nougarou et Pani où ils en sont.
23:33 - Ah, très bien, répète.
23:36 - Tu le lavé de tes doigts...
23:39 - Bien. Bon, alors vous êtes prêts ?
23:42 - C'est ma gueule. - Non, non, bougez pas, on reviendra vous chercher tout à l'heure.
23:45 - Bon, qu'est-ce qu'il fabrique à côté, MC Solar et ses copains ?
23:48 - C'est parti pour un tour de magie.
23:50 - Alors, salle rouge, c'est le sida.
23:53 - Et la soirée, il va tenter de le faire disparaître.
23:56 - Échec arrive.
24:00 - Donc, c'est hop !
24:06 - Vous en voulez pas, on revient.
24:08 - Nous, on reste là, on ne bougera pas. - Parfait.
24:11 - Voilà. - Bon, ça, c'était pendant la 1re partie de la soirée,
24:14 entre 20h50 et 22h30.
24:16 Et à ce moment-là, vous étiez en moyenne près de 21 millions scotchés devant votre télé.
24:20 2 heures plus tard, vous n'étiez plus que 13 400 000,
24:23 mais toujours autant de stars dans l'enceinte du Zénith.
24:25 On retourne aux loges. Ah, un scoop !
24:27 Enfin, le téléphone se regroupe.
24:29 Allez, on retourne voir Scheller. Ça fait rien que 3 heures qu'il attend tout seul.
24:33 Ça va toujours, William ? - Ça va. Je mémorise.
24:37 - Comment je pense qu'ils ont gardé 200 stars comme ça, enfermés, pendant 6h30 ?
24:41 - Voilà, comme des bêtes de scène.
24:43 - Et après votre passage, on vous remet là ?
24:45 - Et après, ah non, après, nous avons le droit de sortir du sida.
24:49 - L'émission aura débordé d'1h30, mais aucune chaîne l'a décrochée.
24:52 Et à ce moment-là, vous étiez encore plus de 3 000 noirs gardés.
24:54 - Alors, faut-il renouveler une telle soirée ?
24:57 - Enfin, je suis pas tout à fait d'accord. Moi, je ne suis pas sûre.
25:00 Je crois que c'était très important pour le sida, qui était jusqu'ici, dans l'opinion,
25:04 un sujet un peu tabou, un peu à part.
25:07 C'était très important que les chaînes s'unissent. C'était formidable.
25:11 Je ne suis pas sûre qu'il faille répéter cette espèce d'union,
25:15 parce que je crois que les gens ont aussi droit à la diversité.
25:18 Je crois que c'est pas nécessairement mieux qu'on impose, finalement, à tout le monde le même programme.
25:25 En revanche, qu'il y ait une espèce de coordination entre les chaînes,
25:30 pour que, thème par thème, il y ait encore une fois un enchaînement,
25:35 qu'une chaîne fasse une grande soirée, qu'une autre en fasse une autre 6 mois après, pourquoi pas ?
25:38 - Mais toujours sur des thèmes, effectivement, tout à fait déterminants et exceptionnels.
25:42 - Mais il faut laisser le choix aux gens. J'ai aucune raison non plus de revenir à l'ORTF, à une chaîne.
25:48 - On est assez heureux qu'il y ait une concurrence, bien sûr.
25:50 - On va parler de la concurrence dans un instant.
25:52 On se retrouve juste après la pub et on va parler de vous.
25:55 Alors, Télé Dimanche, avec Claire Chazal et Christine Ockrent, réunis sur notre plateau,
26:01 est-ce que vous vous regardez mutuellement ?
26:03 Autrement dit, est-ce que vous, Christine Ockrent, vous regardez le 20h de TF1 ?
26:06 Est-ce que vous, Claire Chazal, vous regardez le soir sur la 3 ?
26:08 - Moi, je regarde, oui, très très fidèlement, oui.
26:11 D'abord, j'ai besoin d'un... En plus, je suis une grosse consommatrice de télévision,
26:14 donc je n'ai pas énormément de mérite, mais j'aime bien avoir un autre regard
26:18 après le journal qu'on a fait ou que Patrick a fait.
26:21 Et puis, en plus, je trouve que Christine a installé une autre forme de journal.
26:24 Donc, pour nous, c'est très complémentaire et très utile.
26:26 Donc oui, forcément, je regarde, oui.
26:28 - Et moi, je regarde bien évidemment les 20h.
26:30 - Oui, vous zappez ou... - Les 2 ? Ah non, non.
26:32 - Vous regardez les 2 ? - Non, non.
26:33 Ma grande difficulté, c'est de zapper des guignols au vrai.
26:36 - Oui. - Là, j'ai un gros problème parce que...
26:39 - On n'a pas ce problème-là, comme c'est juste avant.
26:41 On ne zappe jamais, on ne regarde pas.
26:43 - Quoique au maquillage à TF1, 20h moins 5, c'est sur les guignols.
26:46 - Je zappe entre les guignols et le 20h.
26:49 Je ne vous dis pas quel 20h.
26:51 - Est-ce que vous aimeriez parfois être à la place l'une de l'autre ?
26:54 - Non, moi, je ne peux pas dire oui parce que je serais assez hypocrite
27:00 puisque j'ai un journal très regardé,
27:03 une chaîne qui a énormément de moyens et qui laisse une grande liberté.
27:07 Donc moi, je suis heureuse.
27:08 Donc je n'ai pas d'envie particulière.
27:11 Mais je trouve que c'est un très beau journal, voilà.
27:14 - Moi, je suis très heureuse.
27:15 Je n'ai pas d'envie particulière, sauf d'avoir beaucoup plus de moyens.
27:18 J'ai eu la chance de faire un 20h longtemps qui était très regardé,
27:24 qui m'a procuré beaucoup de satisfaction, beaucoup de fierté,
27:29 beaucoup d'incertitude et de doute aussi sur ce que ce genre d'exercice veut dire
27:34 à la longue, à la longue, année après année.
27:37 Et je crois que voilà, ce qui est formidable dans nos métiers,
27:41 c'est de vivre ces expériences.
27:42 Et en ça, il faut aussi savoir changer.
27:44 Il faut savoir s'arrêter et essayer d'inventer autre chose.
27:47 - Quels sont les avantages que vous pouvez envier l'une à l'autre professionnellement ?
27:53 - Moi, c'est ce que je dis, c'était pouvoir aborder des sujets plus à fond,
27:57 plus profondément, plus pointus.
27:59 C'est quelque chose que je ne peux pas faire dans le 20h.
28:02 Voilà. Il y a des vraies frustrations, forcément.
28:05 - Oui, moi, je crois... - Par exemple.
28:06 - Oui, non, ce que je peux...
28:09 Non, c'est d'avoir fini à 20h45.
28:12 Ça, c'est formidable.
28:13 C'est vrai que j'ai une vraie nostalgie des vraies soirées.
28:16 De ne pas rester au bureau jusqu'à 23h30.
28:19 - Moi, qui fais le 23h longtemps sur la 2, c'était plus tard que le journal de Christine.
28:23 Mais c'est vrai que c'est une vie particulière.
28:25 - Quel est l'avantage pour vous d'être une velette ?
28:29 - Moi, je dirais qu'il n'y a pas de désavantage, contrairement à ce qu'on pense souvent.
28:33 On nous dit souvent la notoriété, c'est de nous rapporter.
28:36 Très personnellement, moi, je n'en souffre pas.
28:38 Je trouve qu'au contraire, les témoignages sont des témoignages de sympathie de la part des gens, du public.
28:43 C'est mon expérience personnelle.
28:44 Donc, je trouve qu'on a d'immenses privilèges de faire ce métier.
28:47 On a la chance de pouvoir rencontrer les gens où on veut, d'accéder au spectacle où on veut, à Paris surtout.
28:54 Donc, pour moi, il n'y a pas de désavantage.
28:57 - Je me demandais quels étaient les avantages.
28:59 - Est-ce que je vais jusqu'à dire qu'il y a des avantages ?
29:01 La vie apporte d'autres satisfactions que cette simple notoriété.
29:04 Ce n'est pas une source de plaisir absolue.
29:07 Ce sont des chances, des privilèges.
29:10 Une vie facilite.
29:12 - Comment réagissez-vous quand vous voyez que votre changement de coiffure est un événement national ?
29:16 Et traité comme tel en tout cas.
29:18 - Ça me fait sourire.
29:19 Parfois, je me dis que c'est bien que les gens, finalement, arrivent à s'attacher à des choses moins tristes que l'actualité qu'on leur sert.
29:25 - Surtout quand on en dit du bien.
29:27 - Si on en disait du mal, ce serait plus dur.
29:30 Tu sais, ça doit payer à partager la France en deux.
29:34 - Et vous, Christine, les avantages de la notoriété ?
29:37 - Les avantages de la notoriété, je crois que c'est surtout de continuer à faire le métier qu'on aime faire.
29:42 Et je crois que ce qui permet finalement de durer et de continuer à avoir le goût de faire.
29:50 Parce qu'on est des artisans.
29:52 Vous, comme nous.
29:54 On fabrique quelque chose qui est en plus éminemment jetable.
29:57 On fabrique et puis les gens consomment plus ou moins.
29:59 Et puis on jette et on passe à autre chose.
30:01 Parce que le vrai privilège, en fait, c'est de continuer.
30:04 Et c'est de continuer à entretenir ce goût qu'on a.
30:07 - Alors nous allons voir un reportage de Daniel Wolfram sur un présentateur de journal télévisé en France qui fait 40 à 45 % de part de marché.
30:14 Quel est son nom ?
30:15 - Il est sur France 3, c'est sûr.
30:17 - Oui.
30:18 - Oui.
30:19 - Je ne connais pas son nom.
30:20 - C'est Laurent Bignolas.
30:21 Il a 32 ans.
30:22 Il est journaliste à la station régionale de Clermont-Ferrand.
30:24 Il fait le même métier que vous.
30:26 Mais sa vie, vous allez le voir, est un peu différente.
30:28 France 3 Auvergne, il y a un studio d'enregistrement.
30:30 - Une action d'ouvrage d'aménagement de la Loire et de ses affluents, notamment pour l'écrétage des crues et la constitution...
30:35 - Une journée ordinaire pour la région.
30:37 - C'est l'établissement public.
30:38 - Non, je crois qu'il vaut mieux que tu inverses.
30:40 Que tu commences d'abord, ce sera plus clair.
30:42 - Ah bon, je rappelle l'histoire.
30:44 - Non, mais tu sais, tu parles de l'Épala, mais je crois qu'il faut simplifier.
30:46 D'abord, on a l'impression que c'est bancal.
30:48 On ne comprend pas ce que ça vient faire.
30:49 Et c'est que là qu'on comprend le début de la phrase.
30:51 Mais malheureusement, on l'a déjà oublié.
30:53 Que tout le monde n'est pas d'accord.
30:54 Pourquoi ?
30:55 - Dans le rôle du rédacteur en chef, Laurent Bignolas, il est également présentateur du journal régional.
30:59 - Parce que les solutions sont extrêmes dans la région.
31:01 - Moi, je manque de billes là-dessus.
31:03 C'est pour ça que je suis embêté.
31:05 Parce que je n'arrive pas...
31:06 Je n'ai pas assez d'informations, moi, sur les raisons des oppositions, tout ça, tu vois.
31:11 - Coucou !
31:14 Déjà !
31:17 - C'est l'enquête d'humeur.
31:20 - Une minute d'image dans la réunion, tu vois, c'est presque...
31:23 - On est en laissé faire seulement une minute d'image.
31:25 - Oui, mais sans son.
31:26 - Laurent, un présentateur qui s'intéresse comme ça au montage et au sujet, c'est rare.
31:30 - Non.
31:31 - Non, c'est logique.
31:32 - L'enquête de l'enferant, Laurent Bignolas, on part tout de suite pour l'OM. Bonjour.
31:36 - Bonjour, deuxième semaine européenne...
31:38 - Laurent Bignolas est donc une sorte d'homme orchestre.
31:40 Tout sauf un présentateur distant, bien à l'abri dans sa tour d'Ivoire régionale.
31:44 Même si son journal dépasse quelquefois TF1 à la même heure.
31:47 - ... et de logistique, aujourd'hui.
31:49 - Au bout d'une dizaine d'années, on se dit, bon, qu'est-ce que je suis devenu ?
31:54 Est-ce que c'est vraiment bien ce que je fais ?
31:56 Je veux dire, il ne faut pas se fier uniquement à l'audience.
31:58 On fait les choses avec conviction.
32:00 - En parlant d'audience, là, vous êtes un des journaux les plus regardés en région.
32:03 - Oui, c'est vrai.
32:05 On fait mieux que certaines émissions nationales à la même heure.
32:08 Coucou.
32:09 - Coucou, c'est-à-dire ?
32:10 - Par exemple, De Chavannes, on est déjà passé devant.
32:14 - En parlant de De Chavannes, on va voir si vous êtes aussi connu que lui dans la rue.
32:17 - Oui, on l'étonnerait. Il est passé ici.
32:19 - Allez.
32:20 Une rue piétonne du centre de Clermont-Ferrand est la démonstration immédiate de cette théorie
32:25 sur l'anonymat relatif d'un présentateur régional.
32:28 - Bonjour, vous le connaissez ?
32:31 - Non.
32:32 - Vous le connaissez ?
32:33 - Ah, non.
32:34 - Non ?
32:35 - Non.
32:36 - Vous connaissez ?
32:37 - Ah, oui.
32:38 - C'est qui ?
32:39 - Le présentateur de la DF3.
32:41 - Vous le connaissez ?
32:43 - Ah, non, non, non.
32:44 - Non ?
32:45 - Regardez-le bien.
32:46 - Ah, oui.
32:47 - À la télé, peut-être ?
32:51 - Il est de la télé.
32:52 - Il me semble, oui.
32:53 - C'est cruel, hein ?
32:54 C'est cruel.
32:56 Amusant, mais cruel.
32:57 - Monsieur, vous le connaissez ?
32:59 - Non, non.
33:00 - Non ?
33:01 - Non.
33:02 - Et vous, monsieur, vous le connaissez ?
33:03 - Vous avez l'impression que si vous étiez présentateur national, les gens s'arrêteraient plus ?
33:07 - Ah, mais c'est complètement différent, je crois.
33:10 Parce qu'effectivement, un présentateur national,
33:14 c'est quelqu'un qu'on ne voit qu'à la télévision.
33:16 Et si on le voit dans la rue, ça devient un événement pour la personne qu'il rencontre.
33:20 En ce qui nous concerne, nous, en région,
33:23 en tout cas en ce qui me concerne, moi,
33:25 je crois que je vis assez proche des gens.
33:27 Je suis avec eux, dans leur ville, etc.
33:29 Donc, ils m'ont aussi bien dans la région, à la campagne, en ville, etc.
33:33 que dans le poste.
33:34 Donc, pour eux, c'est la proximité, quoi.
33:35 - Ils ne sont pas étonnés de vous voir ?
33:37 - Oui, non, pas du tout.
33:38 Oui, c'est logique.
33:39 Oui, oui.
33:40 - Vous faites partie du décor.
33:41 - Oui, c'est ça, le décor.
33:43 - Vous êtes où à 8h moins 1 ?
33:44 - Du soir.
33:46 - Du soir ?
33:47 - Oui.
33:48 En général, évidemment, un peu tendu.
33:50 Ça dépend beaucoup aussi des journaux.
33:52 Il y en a qui sont lourds à faire parce qu'ils sont très chauds,
33:55 parce que les choses ont beaucoup bougé jusqu'à 8h,
33:57 parce qu'on sait qu'on a beaucoup d'interventions en direct.
33:59 Tout ça est beaucoup plus difficile à manier
34:02 qu'un journal, je dirais, traditionnel, tranquille,
34:06 qui, bon, se fait finalement dans le calme.
34:09 Ça dépend évidemment de l'actualité, de son état de fatigue, en fait, de tas de choses.
34:12 - On va parler de la bourse maintenant,
34:13 puisque depuis septembre dernier, c'est fini sur TF1.
34:16 Sur France 2, ça continue, bien sûr.
34:17 C'est au journal Le 13h, à la fin du JT de 13h.
34:19 Explications, Michel Royer, et on va retrouver Claire Chazal.
34:23 Avez-vous remarqué que TF1, depuis septembre dernier,
34:26 a remplacé sa traditionnelle chronique boursière de fin de journal
34:29 par une séquence généraliste, présentée par Jean-Marc Sylvestre,
34:32 sur tous les problèmes d'argent ?
34:33 Non, il s'agit pourtant d'une révolution.
34:36 Depuis les années 60, en effet, et l'installation à la bourse
34:38 par la Chambre syndicale des agents de change
34:40 d'un studio de télévision complet,
34:42 loué infranc-symbolique à la première chaîne,
34:44 tous les journaux de la mi-journée se concluaient, rappelez-vous,
34:46 par l'image rituelle du journaliste financier de service
34:49 qui commentait les quotations du jour.
34:50 - Nous allons voir quels sont les cours de l'automobile,
34:52 aujourd'hui, à la Bourse de Paris.
34:54 Nous retrouvons Michel Tardieu.
34:55 - Michel Tardieu, le pionnier officiat jusqu'en 76.
34:58 - Vous montrez tout de suite les cours d'automobile.
34:59 D'ailleurs, je dois dire que dans un marché qui est mauvais,
35:01 puisque la bourse n'est pas bonne aujourd'hui...
35:02 - Suivi, entre autres, par Gérard Auger.
35:04 - Parole n'est pas avec les points.
35:06 - La bourse continue sur sa lancée d'hier.
35:08 - Ou encore par Luc de Molnard.
35:10 - On assiste même à quelques hausses importantes aujourd'hui.
35:13 - Dont les apparitions à l'écran correspondaient bien souvent,
35:15 pour tous ceux que les quotations ne concernaient pas,
35:17 au signal de retour au travail ou de début de sieste.
35:20 - Il nous reste à jeter un coup d'oeil sur ce qui se passe
35:23 à la Bourse de Paris, en ce début d'après-midi.
35:26 François Donati.
35:27 - Vingt ans suite, le duo tendron Donati,
35:29 rendu célèbre surtout grâce au fouillage de Mourouzi.
35:32 - Benoît se dirige tranquillement vers la Bourse de Paris,
35:35 où il va... Poum ! Il est tombé sur Donati.
35:38 - Il est tombé là-bas.
35:39 - Eh non, c'est sur tendron, c'est peut-être pour ça.
35:41 Il y a eu méprise, alors il a chuté.
35:43 Ici la Bourse de Paris, à vous, Yves Mourouzi.
35:46 - Merci, François de... René Tendron, et regardez...
35:49 - Au début des années 80, Antenne 2 s'y met à son tour.
35:52 - Jean Le Baird en direct de la Bourse. Jean, nous vous écoutons.
35:55 - Un calcul rapide d'Antenne 2. - Oui, c'est ça.
35:57 - J'ai des problèmes de voix.
35:59 - Bon. Ça va plus du tout, Jean Le Baird, apparemment.
36:02 Là, vous êtes submergé, mais ils ont beaucoup du vent.
36:04 - Je termine... - Oui, oui.
36:06 - Je termine sur l'or.
36:08 L'inusable Jean Le Baird, filmé ici lors de la dernière séance de 84,
36:12 est remplacé le temps d'un été par une petite débutante.
36:15 - À Paris, le lingot.
36:17 - Je crois que ça baisse sensiblement, ce matin.
36:20 - Eh bien, écoutez, il faut plutôt dire que la Bourse de Paris
36:23 marque une pause, aujourd'hui.
36:25 Le marché est calme, en léger recul, certes, mais c'est un peu les vacances.
36:28 - Fin des années 80, les 2 chaînes isolent du journal La Chronique Boursière,
36:31 dans le but, notamment, de la faire sponsoriser.
36:34 - Bonjour, je ne sais pas si le commissaire Maigret est allé à la Bourse.
36:37 - L'audience de la rubrique chute en 92 sur TF1,
36:40 qui ne trouve plus de sponsor. La Bourse disparaît de la 1re chaîne.
36:43 A l'heure du Minitel, de Cronoval et de la cotation continue,
36:48 seule France 2 maintient aujourd'hui la tradition.
36:51 - La suite vous attend au téléphone et, bien sûr, sur votre Minitel.
36:54 36.15, France 2, à demain.
36:56 - Dernière question à vous 2. - Vous voulez un mot, monsieur Raboud ?
36:59 - Oui, bien sûr. - C'est que dans cet excellent journal
37:02 qu'ils appellent "Le Soir sur la 3", nous avons un petit tableau
37:05 qui donne les cotations de Wall Street qui ferment.
37:08 Non mais qui ferment, qui viennent fermer, donc c'est utile,
37:11 enfin pour ceux qui s'intéressent à la Bourse.
37:14 Et puis nous avons quand même, grâce à Jean-Marc Sylvestre,
37:17 on le disait tout à l'heure, une rubrique qui continue quand même.
37:20 - Alors, quelles sont, c'est la dernière question,
37:23 quels sont les sujets d'actualité sur lesquels vous êtes béton
37:26 et vous avez toujours commencé ? - Donc je dis le foot.
37:29 - D'accord. - Voilà. - Sur le foot, vous connaissez bien.
37:32 - Oui, je connais rien. - Rien, ah d'accord.
37:35 - Rien, peu de choses pour ma part, sur le foot aussi.
37:38 Enfin, je connais le PSG. - Oui, c'est bien.
37:41 - Donc quand arrive une dernière nouvelle sur le sport, sur le foot,
37:44 là, vous vous contentez de la dépêche.
37:47 - Oui, enfin, si c'est un match qui a eu lieu dans la journée,
37:50 on a suivi un peu, enfin, donc ça va bien,
37:53 qu'on ne nous demande pas de faire des commentaires, c'est ça.
37:56 Moi, j'ai longtemps cru que jouer à l'extérieur, ça voulait dire jouer en plein air.
37:59 Mais c'est Gilles Das qui... - C'est surprenant, j'allais vous dire, c'est une histoire belge.
38:02 - Presque. Mais c'est Gilles Das qui me l'a expliqué quand même.
38:05 Donc je lui en sais une reconnaissance éternelle.
38:08 - Et quels sont les sujets sur lesquels vous êtes, vous attendez de pied ferme l'actualité ?
38:11 - Moi, j'aime bien la politique et l'économie.
38:14 L'économie parce que c'est ma formation et la politique par goût.
38:20 Honnêtement, aucun.
38:23 Enfin, je veux dire, par là, il y a des espèces de notions qu'on accumule forcément,
38:28 mais je crois que ce qui maintient, encore une fois, l'appétit dans ce métier,
38:32 parce que sinon, c'est quand même très fastidieux,
38:34 à faire trois lignes pour lancer un sujet, on attend la fin du sujet, on fait trois lignes.
38:37 Ce qui maintient l'appétit et le goût de ça, c'est au fond de découvrir.
38:41 Et donc, je crois qu'on n'est jamais totalement serein,
38:45 on ne se dit jamais qu'on possède vraiment quelque chose.
38:49 Je crois, vraiment.
38:51 - Alors, je vais maintenant vous faire découvrir un animateur qui a 250 millions de téléspectateurs.
38:55 Ce n'est pas sur FR3, clairement, Féron, cette fois-ci.
38:57 Il s'appelle Leonid Yakubovich, il a 48 ans, il anime la "Roue de la fortune" pour la télévision soviétique.
39:03 C'est aujourd'hui un personnage qui compte dans la Nouvelle-Russie.
39:05 Son audience est à la dimension de l'ex-continent et va même au-delà de l'ex-continent soviétique.
39:10 Daniel Wolfram est à Metzel, à Moscou.
39:15 Cet ancien ouvrier modèle devenu ingénieur dans la plus belle tradition soviétique avait une passion secrète.
39:20 Le cinéma, l'image, la télévision pour laquelle il écrivait des scénarios.
39:25 Puis un jour, pendant une émission, il est repéré et devient l'animateur le plus populaire du RSS.
39:30 C'était il y a peu de temps, en 1991, depuis Leonid Yakubovich est devenu une star.
39:37 Le secret de sa réussite, le voici.
39:40 Ce plateau astiqué laborieusement par les babouchkas de service,
39:43 universellement connu, c'est "Trou de la fortune", donc version russe,
39:47 incarnée maintenant depuis 3 ans par Leonid Yakubovich.
39:50 Il a l'oeil à tout, Leonid. Il s'occupe de tout, il chauffe même son public.
40:09 Plus qu'un simple animateur, c'est une sorte d'homme-orchestre.
40:12 "Sarou de la fortune" est un véritable spectacle.
40:16 Dans cette séquence, les concurrents sont tous d'anciens cosmonautes, de véritables héros encore aujourd'hui.
40:22 Leonid s'adapte donc aux circonstances.
40:25 C'est une sensation très étrange.
40:29 Tout d'un coup, tout le monde me connaît.
40:32 J'ai aussi cherché des célèbres acteurs,
40:37 j'ai demandé des autographes, je leur ai dit ce que j'avais vu hier,
40:41 et j'ai reçu de très bon plaisir.
40:43 C'est ce plaisir que je ressens aujourd'hui
40:48 pour ceux qui sont dans le cadre de cette séquence.
40:52 Je ressens ceux qui me voient.
40:57 Les escaliers du Palais de la Jeunesse,
40:59 pour l'enregistrement d'une autre émission,
41:01 une de plus, mais aussi une des plus populaires de Russie.
41:04 Il s'agit d'un concours opposant diverses universités,
41:07 cette fois-ci, Leonid Yakubovich est membre du jury.
41:11 Autre ambiance, Leonid anime une soirée privée
41:24 pour l'anniversaire d'une grosse banque d'affaires russe,
41:27 atmosphère compassée, sans chaleur.
41:30 Un parterre de nouveaux riches,
41:39 issus pour la plupart des rangs de l'ancienne nomenclatura soviétique.
41:42 A l'image du crooner, ils étaient jeunes, sous le règne de Brejnev.
41:46 Le jour où les enfants sont enceintes,
41:48 les enfants sont enceintes,
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