Category
✨
PersonnesTranscription
00:00 Tu te souviens de Silent Hill 2, ce jeu qui a lui seul à redéfinit l'horreur psychologique
00:05 dans le monde du jeu vidéo.
00:06 Sorti en 2001, ce chef d'oeuvre de Konami nous plonge dans les brumes épaises et les
00:11 ruelles sombres de la ville de Silent Hill où chaque coin de rue semble cacher un nouveau
00:14 cauchemar.
00:15 On y incarne James Sunderland qui reçoit une lettre de Mary, sa femme décédée, lui
00:19 demandant de la retrouver à Silent Hill, une ville enveloppée d'un épais brouillard.
00:23 Élément fort de la série Silent Hill, le brouillard est à la base une contrainte
00:28 technique.
00:29 Si le jeu ne pouvait pas afficher une distance d'affichage suffisante, ils ont donc utilisé
00:32 cette faiblesse pour en faire une force.
00:34 Et d'ailleurs, ce n'est pas le seul élément qui a été réfléchi par l'équipe derrière
00:37 le jeu.
00:38 Le compositeur Akira Yamaoka a créé une bande son qui non seulement complète parfaitement
00:42 l'atmosphère oppressante du jeu, mais qui a aussi marqué les esprits au point de devenir
00:46 une référence en matière de musique de jeu vidéo.
00:49 Silent Hill 2 a été développé avec un soin particulier au détail.
00:52 Absolument rien n'a été laissé au hasard.
00:55 Chaque détail compte, qu'il s'agisse d'un élément du décor, d'un objet trouvé,
00:58 d'une créature rencontrée, tout est chargé de significations multiples et ce sera à
01:02 vous de faire votre propre interprétation.
01:04 Silent Hill 2 est un voyage dans les tréfonds de l'âme humaine, une exploration des regrets,
01:09 de la culpabilité et de la rédemption.
01:10 Vous vous souvenez de Pyramid Head ? Devenu la figure terrifiante de la série, il a été
01:15 conçu par l'artiste Masahiro Ito et représente la culpabilité de James, son besoin de châtiment
01:20 pour ses actes passés, mais aussi un obstacle à surmonter pour progresser dans son voyage.
01:24 Si jamais vous n'avez jamais touché à un Silent Hill de votre vie, le 2 pourrait être
01:28 un bon point de départ.