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#DALS #InesReg #info #actu #hetq

© Hugo & Quentin 2024

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News
Transcription
00:00 En janvier dernier, j'ai intégré l'aventure "Danse avec les stars".
00:04 Pour vous expliquer comment ça se passe au quotidien,
00:06 on va tous répéter dans un énorme hangar où dedans il y a plusieurs studios de danse.
00:11 Et les studios de danse sont tous côte à côte.
00:14 Et du coup, on entend les musiques des uns et des autres.
00:17 Ce qui est tout à fait normal.
00:19 Ça s'appelle la cohabitation, les règles du jeu.
00:21 C'est normal d'entendre la musique des autres.
00:24 Et souvent, les uns et les autres vont toquer en disant
00:27 "Est-ce que tu peux baisser ta musique, s'il te plaît ?
00:29 Parce qu'on est suivis à chaque fois par un cadreur et un caméraman.
00:33 Et parfois, quand on est en train de danser, quand on s'arrête, on nous pose des questions.
00:37 "Alors, comment tu te sens ? Est-ce que tu penses que tu vas y arriver ? Est-ce que c'est dur ?"
00:41 Et du coup, pour qu'on puisse s'entendre et pour que dans les micros qu'on a ici,
00:44 on n'entende pas la musique des autres, ça vient toquer dans les salles en disant
00:47 "Excuse-moi, est-ce que pendant 5-10 minutes, tu peux baisser ta musique ?"
00:52 Les règles de base, c'est ça.
00:55 Maintenant, je vais vous raconter ma journée du 31 janvier dernier.
00:59 Moi, pour le coup, j'ai jamais demandé à personne de baisser la musique.
01:04 Voilà, parce que c'est un truc qui ne me dérange pas.
01:06 Et puis sincèrement, du monde, j'ai compris dernièrement qu'être gentille, ça ne payait pas
01:12 et que beaucoup de personnes, du moins, ne croyaient pas en la gentillesse sincère.
01:17 Mais pour le coup, c'est vrai. Je pars du principe simple.
01:20 On est tous dans ce hangar. C'est normal d'entendre la musique des uns et des autres.
01:25 C'est normal. Donc je ne suis jamais partie demander à quelqu'un de baisser la musique.
01:29 Je suis très souvent à côté de la salle de Natacha Saint-Pierre et de Antoine Nicolette.
01:34 Et donc, très souvent, on entend la musique de l'un et de l'autre et il n'y a pas de souci.
01:39 Natacha vient souvent toquer à la porte pour demander de baisser la musique,
01:43 ce qu'on comprend parce qu'elle fait des ITV, etc., avec son journaliste.
01:46 Et donc, on baisse la musique.
01:48 Jusque-là, OK. Ce jour du 31 janvier...
01:52 Je suis désolée parce qu'en fait, j'ai tellement honte de t'avoir raconté ça, tellement c'est ridicule.
01:57 Mais il faut que je le fasse. Donc je vais le faire.
01:59 Donc le 31 janvier, Natacha vient souvent, je ne sais pas, deux, trois fois,
02:05 toquer pour demander de baisser la musique.
02:08 Donc on la baisse tout le temps, on écoute.
02:11 Désolée, je suis vraiment une enfant, j'écoute vraiment les règles
02:15 et je veux vraiment dans ma vie ne jamais me faire remarquer.
02:18 C'est ma ligne de conduite, donc je baisse toujours la musique.
02:22 Et sauf qu'à ce moment-là, la dernière fois où elle vient toquer et qu'on baisse la musique,
02:28 derrière, elle met sa musique encore plus fort.
02:31 Et c'est mon journaliste et mon cadreur qui s'en plaignent
02:35 puisqu'ils sont en train de nous filmer et qu'on ne s'entend pas.
02:38 Et même avec Christophe Licata, là, ça devient un peu compliqué
02:41 parce qu'effectivement, on n'arrive pas à faire cette ITV.
02:43 Et donc du coup, ça souffle et ils disent "Ah, là, il faut qu'on aille leur dire."
02:48 Parce que moi, je ne dis jamais et donc là, ils ont un délire de "Oui, là, il faut quand même le dire."
02:52 Donc je dis "OK, je vais aller demander à ce qu'ils baissent leur musique."
02:56 Et du coup, je vais dans la salle de Natacha.
02:59 Donc je me retrouve à ce moment-là à aller dans la salle de Natacha et Anthony
03:04 avec mon journaliste, mon cadreur et Christophe.
03:07 Et au moment où on rentre dans la salle, Christophe, lui, est attrapé par Jordan Mouyorac.
03:14 Ils doivent discuter d'un truc. Il dit "Christophe, je t'ai pas dit."
03:16 Il le retient et du coup, je rentre dans la salle seule avec le journaliste et le cadreur.
03:23 Jusque-là, ça fait une semaine que je suis là.
03:25 Bonjour, au revoir, des sourires. Ça se passe correctement.
03:30 Voilà, on est des collègues, en fait, au travail, donc tout va très bien.
03:33 Et donc je toque, je rentre et je vais demander à baisser la musique
03:38 parce qu'on est en ITV et que du coup, on s'entend pas.
03:41 Je rentre dans leur salle, la musique est à fond.
03:45 Anthony me voit, il arrive, il coupe la musique.
03:50 Et je dis "Excuse-moi, est-ce que vous pouvez baisser le son ? Parce que du coup, on s'entend pas."
03:55 Ce à quoi il me répond "Ça vous fera pas de mal."
03:59 Ça fait une semaine qu'on est là, tout va bien depuis le début. Bonjour, au revoir, etc.
04:05 J'avoue que quand il me dit ça, je me dis "Waouh, chelou, mais tranquille."
04:09 Donc du coup, je dis "Ecoute, je pense qu'il doit y avoir une fenêtre peut-être entre nos deux studios qui sont ouverts. Viens, on regarde."
04:15 Je sais plus ce qu'il me répond à ce moment-là. Un truc piquant.
04:19 Je me souviens rire, rire parce que j'ai préféré rire que ça se voit qu'en fait, j'ai été vexée, je voulais pas, donc je rigole.
04:26 Cette scène est filmée, cette scène existe. J'ai rigolé.
04:30 Et du coup, il me dit "Ça te fait rire, tu pourras la mettre dans ton prochain spectacle."
04:33 Ok, et donc là, je réponds à mon tour.
04:37 "Ah ok, j'ai compris, Anto, en fait, toi t'es le mec piquant du couple et Natacha, c'est la mignonne."
04:41 Voilà exactement.
04:42 Donc voilà ce que je dis. "Ok, Anthony, dans le couple, toi t'es le mec piquant et Natacha, c'est la nana mignonne."
04:49 À ce moment-là, Natacha est à ma droite, elle a la tête baissée.
04:53 Et elle dit tout de suite après cette phrase-là, elle regarde par terre comme ça et elle dit "Écoute-moi bien, petite salope."
05:00 Comme ça. Ça s'est passé comme ça. J'ai honte, honte de vous le raconter.
05:05 Exactement comme ça. Je ne l'oublierai jamais.
05:09 "Écoute-moi bien, petite salope. Les amis de mes ennemis de mes ennemis, ce fameux truc, mes amis de mes amis sont mes ennemis."
05:17 Vous voyez de quelle phrase je parle ?
05:19 Elle dit ça et je vous jure qu'au moment où elle m'a dit "Écoute-moi bien, petite salope", j'ai vu un éclair.
05:30 Un éclair, c'est devenu tout blanc.
05:33 Et le seul truc que je me suis dit, c'est "Ne pleure pas. Ne pleure pas. Ne montre rien. Ne pleure pas, ne dis rien."
05:41 Je vais vous expliquer pourquoi c'est violent pour moi à ce moment-là.
05:45 C'est parce qu'on y croit ou qu'on n'y croit pas.
05:49 Désolée, j'ai 31 ans, mais je me considère comme une enfant.
05:52 Et j'ai un respect, je suis très mignonne.
05:55 Oui, je suis cette meuf-là. Ça existe, c'est vrai. Je suis cette meuf-là.
06:00 Ça m'a fait tellement mal.
06:02 Parce que pour moi, à ce moment-là, Natacha, c'est la dame de "Tu trouveras".
06:06 C'est... Tu sais, quand je rentre des... Je suis une enfant, je suis...
06:11 Je l'ai vue à la télé, etc. C'est trop violent. J'y crois même pas d'avoir entendu ça.
06:16 Et je me rappelle, donc, voir cet éclair blanc.
06:18 Regarder tout de suite la caméra, mais même pas la caméra, le caméraman et le journaliste, en mode...
06:23 "Ça s'est passé ou est-ce que je suis en train de devenir dingue ? Est-ce que... Est-ce que..."
06:28 Et je vois le journaliste et le caméraman affolés, genre...
06:32 "Mais vraiment, ils ont fait ça, je vous assure."
06:35 Outré, ne pas savoir réagir.
06:37 Et moi, les lames veulent couler.
06:38 Et je vous jure, dans ma tête, à ce moment-là, je me dis juste... Ne pleure pas. C'est juste ça.
06:43 Je retire mes lames et je dis... "Oh, wow !"
06:47 Voilà, c'est la seule chose qui sortira de ma bouche.
06:50 "Oh, wow !"
06:52 Elle m'attrape ensuite par le bras, comme ça, elle met son bras en dessous du mien.
06:57 Et elle dit... "Et maintenant, tu sors."
06:59 Et elle me sort de la pièce.
07:02 Voilà ce qui s'est passé le 3e jour.
07:06 Y a eu aucune menace de mort.
07:08 Je sais même pas comment.
07:11 Les gars...
07:13 Pas d'insultes, pas de... Rien.
07:16 Rien de tout ce que je lis, de tout ce...
07:19 D'autant ma gueule.
07:21 C'est taré.
07:23 Ça s'est vraiment juste passé comme ça.
07:28 Cette scène est filmée.
07:30 Et je vais me calmer, je vais tout continuer à vous raconter.
07:34 Ça s'est simplement passé comme ça.
07:36 Et quand je suis sortie, je suis directement entrée dans ma salle, j'ai pris mes affaires.
07:39 Et j'ai voulu descendre très vite et juste partir.
07:42 Quand je prends mes affaires, je vais pour descendre.
07:45 En fait, quand je sors, le cadreur m'arrête.
07:48 Et il est choqué.
07:50 Il me dit... "Attends, Inès, on comprend pas."
07:52 Il essaie de me parler pour me consoler.
07:55 Et je vais même pas lui répondre, je vais juste lui faire...
07:58 Comme ça, parce que...
08:00 En fait, n'importe quelle phrase qui arrivait après...
08:02 Vous connaissez ça et on le vit tous des fois au quotidien.
08:05 C'est que tu sais que tu vas pleurer et j'ai pas envie de montrer ma faiblesse.
08:09 C'est un truc que j'aime pas dans ma vie.
08:12 Et je fais tout le temps la nana trop forte.
08:14 Et trop... Et juste drôle.
08:16 Et trop... Haha, et vive la vie.
08:18 J'ai pas envie de montrer ça de moi.
08:20 Et en fait, je le regarde en mode genre...
08:22 Ne dis rien, je vais mourir de larmes.
08:24 Et je m'en vais, je descends.
08:27 Parce qu'à côté de la cantine, il y a comme une salle de repos.
08:30 Et du coup, je décide d'aller là-bas pour pleurer.
08:33 Pas devant les gens.
08:37 Juste ça.
08:38 Entre temps, Christophe me rejoint.
08:40 Il est au courant, le cadreur journaliste lui a raconté.
08:43 Il me dit "C'est pas possible, d'où, mais comment, nanani...
08:46 Enfin, c'est choquant, pas les insultes, mais pourquoi, etc. nanani nanana".
08:50 Il part en parler à Natacha.
08:53 Du coup, Natacha descend pour me rejoindre.
08:57 Et elle me dit "Écoute, je suis désolée, je pensais qu'on jouait une petite sénette...
09:02 ...et que moi j'avais le rôle de la méchante.
09:05 Et je vous jure que...
09:07 C'est fou, c'est fou, le moment je le vois très bien, mais...
09:11 Je suis comme défoncée, je me dis "Quoi ?
09:14 On se connait pas, tu m'insultais de petite salope ?
09:18 D'ailleurs, tu me dis une sénette ? Comment...
09:21 Je sais pas, tu venais de... Waouh !
09:23 Je suis désolée.
09:25 Et en fait, je dis ça à mes amis, et pour moi, comme j'ai l'habitude de te voir à la télé...
09:29 ...et que t'as ce côté hyper friendly, amical, bah, je t'ai pensée pour mon ami, donc je t'ai dit "petite salope".
09:34 Je dis "Mais Natacha, on se connait pas !
09:36 On se connait pas, je dis pas à mes amis "petite salope"".
09:38 Je lui ai dit que moi j'ai des amis que je connais depuis 15 ans, 20 ans, et que je les ai jamais insultés de salope.
09:44 On m'a même jamais insulté de salope dans ma vie.
09:47 Je sais pas la définition de ce mot, c'est...
09:52 Et ce moment, quand elle vient s'excuser, je suis pas agressif, j'ai pas de haine, j'ai les yeux écarquillés...
09:59 Je suis juste très mal, et je réponds que "OK, OK, oui, je suis désolée, OK, j'espère que tu me pardonneras, OK, OK, OK".
10:08 Je dis juste "OK".
10:09 Et quand elle veut qu'on s'arrête, et qu'elle veut me regarder dans les yeux et m'expliquer, je lui dis "Pas maintenant".
10:16 C'était y a genre 2 minutes, le "petite salope".
10:19 Je peux pas... Quel humain pourrait ? Ça a pas de sens, quelqu'un que tu ne connais pas t'insulte.
10:24 Je peux pas dire "OK, je te pardonne", et ça passe.
10:27 Ça peut pas passer comme ça, c'est grave ce qui s'est passé.
10:29 Si moi j'avais dit "petite salope" à Natacha, si moi Inès...
10:34 Attendez...
10:35 Si moi, Inès Rey, petite nana de 31 ans, qui habite dans le 93, et qui est d'origine algérienne,
10:46 et je précise tout ça parce que tout ça est très bien ressorti,
10:49 j'avais dit à une maman de 43 ans qu'elle était une "petite salope".
10:55 Je vous laisse imaginer, et vous avez même pas besoin d'imaginer très longtemps,
11:03 parce que c'est ce qui est en train de m'arriver alors que j'ai rien fait.
11:06 Je vous laisse imaginer ce qu'on aurait pu dire de moi.
11:09 Ce qu'on est en train de dire de moi, alors que je n'ai été que victime dans l'histoire.
11:16 Mais là, elle vient, elle s'excuse, et du coup je dis genre "OK".
11:20 Je lui pardonne pas. Je lui dis pas "je t'excuse".
11:23 Je lui dis juste "OK, là, ne parle pas avec moi.
11:27 Viens, on re-rend chacune dans notre salle et on enchaîne".
11:31 Voilà ce qui s'est passé le 31 janvier.
11:33 À ceux qui pensent que je suis une artiste TF1,
11:37 que TF1 c'est mes producteurs ou qui me produisent ou je ne sais guère quoi de tout ce que j'ai pu lire,
11:44 sachez que je suis ma propre productrice et que je suis en coproduction avec une production qui s'appelle "Decibel"
11:51 qui n'est pas une production TF1.
11:53 Je ne suis pas protégée par TF1. Je ne suis pas une artiste TF1, rien du tout.
11:58 Le soir quand je m'endors, ce fameux 31 janvier, je m'endors avec une boule au ventre,
12:02 persuadée que cette histoire va m'échapper parce que je suis la jeune de l'histoire.
12:10 Je suis... ça va être hyper dur, il va falloir le dire.
12:15 Je suis l'arabe de cette histoire et je suis la nana du 93 de cette histoire.
12:23 Et ouais, ça paraît tellement dingue que ce soit pas la nana du 93 qui ait dit "petite salope" à une adulte,
12:29 à quelqu'un de plus grand, à une maman.
12:32 Je savais que personne n'allait...
12:34 Le lendemain, j'ai eu au téléphone la BBC. "Danse avec les stars" est un programme de la BBC,
12:41 donc BBC France. J'ai eu au téléphone les producteurs TF1 de "Danse avec les stars".
12:48 Ils ont visionné les images, ils les ont vues, ils étaient choqués aussi.
12:54 Et j'ai dit de point au bruit les guillemets, je ne retournerai pas dans l'émission.
13:00 Je pars de moi-même. Je veux pas qu'on me retienne genre à la secret story,
13:05 chez mes valises, je pars, ça y est. Non, non.
13:07 Je pars parce que j'ai peur, parce que je suis triste, parce que je connais ce monde.
13:13 Et je sais que tout le monde va raconter l'histoire d'une autre manière.
13:16 Il va y avoir ce qu'on appelle des small talk.
13:18 Je n'ai pas envie, je serai la perdante de cette histoire, je le sais.
13:22 Vous avez les vidéos, vous les avez vues.
13:25 Ils étaient outrés, il n'y a pas une seule personne de la production qui m'a pas dit
13:29 qu'ils étaient outrés et avoir bien vu que ça ne ressemblait en rien à une blague
13:33 et que le ton était très sérieux de Natacha.
13:35 La production me dit à ce moment-là qu'il faut régler ça, c'est une entreprise,
13:40 on est des collègues et qu'il faut régler ça comme dans une entreprise.
13:45 Et du coup, ils vont mettre une sanction à Natacha.
13:48 Après avoir visionné la vidéo, pas sur Mediaire, pas sur...
13:53 Non, après avoir visionné la vidéo, après avoir vu le cadreur
13:56 et le journaliste qui nous accompagnaient dans la salle,
13:59 c'est en regardant cette vidéo et après avoir entendu les témoignages
14:03 qu'ils ont décidé de mettre trois jours de mise à pied à Natacha Saint-Pierre.
14:08 J'ai la lettre où il est expliqué, l'histoire, etc.
14:13 et on dit qu'on va mettre les trois jours de mise à pied à Natacha Saint-Pierre.
14:18 Et je demande à ce moment-là à la production de passer les images le soir à TF1.
14:23 On me répond que dans cette Lestar est une émission feel good, familiale
14:28 et que ça n'a rien à faire là.
14:29 Et en même temps, je le comprends, ils ont raison,
14:32 mais j'ai envie que ces images soient passées à la télé à ce moment-là.
14:35 Moi, pourquoi je voulais que vous voyez ces images,
14:38 pourquoi je voulais que ça passe à la télé,
14:41 c'est parce que cette semaine, elle a été hyper dure de répète
14:45 quand il s'est passé ça avec Natacha.
14:48 Parce que pour revenir, je disais, je vais danser,
14:50 je vais me donner de ouf et je vais devoir être normale
14:54 et personne ne va savoir ce qui s'est passé.
14:56 C'était fou dans ma tête, je me disais,
14:59 en fait, il faut montrer que ce n'est pas des blagues.
15:04 On n'a pas le droit de dire aux gens "petite salope" et dire que c'est une blague.
15:07 Ce n'est pas ça des blagues.
15:09 On ne va pas me dire à moi ce qu'est une blague.
15:11 Dire "petite salope" à quelqu'un qu'on connaît depuis quelques jours
15:14 n'a jamais ressemblé à une blague, sans même un rictus.
15:17 Et même si on avait eu 18 000 des rictus,
15:20 ce n'était pas une blague.
15:22 On ne peut pas se permettre de parler comme ça.
15:24 Pas dans ce monde où déjà, tout part dans tous les sens.
15:29 Mais respectons-nous au moins nous.
15:32 La prod me dit que comme c'est une émission feel-good et familiale,
15:39 on ne peut pas faire ça, on ne peut pas montrer les images.
15:42 Et j'avoue, dans ma tête, j'avais imaginé cette scène-là,
15:45 où les images passent, et ça montre que pendant toute la semaine,
15:49 ça a été hyper compliqué, mais je suis quand même là,
15:51 et on s'excuse, et on se fait un câlin,
15:55 et ça y est, l'histoire s'arrête là, et on reprend "Dals".
15:58 C'est fou d'avoir cru que ça, c'était possible, j'avoue.
16:02 Et d'ailleurs, ils me disent "au-delà de ça, on ne peut pas le faire",
16:05 parce que imagine la vague de haine que Natacha va recevoir
16:10 si on montre ces images, si on montre qu'elle a parlé comme ça.
16:14 La blague, elle est maintenant, et l'humour, c'est maintenant, les gars.
16:17 Parce que c'est moi qui ai mangé la vague de haine.
16:20 Sans images, sans preuves.
16:23 C'est moi qu'on insulte tous les jours, de grosses, d'arabes, de ragailles.
16:29 C'est moi.
16:30 Je décide donc d'être adulte quand ils me répondent ça,
16:34 et je décide de continuer l'aventure,
16:38 et je me dis qu'ils ont été très intelligents de me dire ça,
16:41 parce que qu'est-ce que c'est nul de se montrer en victime,
16:45 de faire toute une histoire.
16:46 J'avais pas envie que mon entrée dans "Dals"
16:49 soit entachée par cette histoire, etc.
16:52 Et du coup, je me dis "OK, j'y retourne", et du coup, j'y retourne,
16:54 et j'y retourne avec le sourire,
16:55 et j'ai pas le droit de montrer rien du tout,
16:57 et surtout, je décide d'être en mode "OK, adulte".
16:59 Les gars, ils ont mis trois jours de mise à pied.
17:02 Pendant les trois jours de mise à pied, moi non plus, j'y suis pas allée.
17:05 Pendant les trois jours où Natacha Saint-Pierre n'a pas répété,
17:08 j'ai pas répété non plus,
17:09 parce que j'avais peur de retourner...
17:12 J'ai honte de dire ça, un truc de dingue,
17:16 mais j'avais peur.
17:18 Donc j'y suis pas retournée,
17:20 j'ai chialé pendant trois jours.
17:22 Mon équipe, à ce moment-là, m'a dit
17:24 "La seule chose que tu peux faire,
17:26 c'est aller porter plainte.
17:28 L'histoire, elle est folle."
17:30 On me dit "La seule chose que tu peux faire,
17:32 c'est aller porter plainte."
17:34 On me dit "La seule chose que tu peux faire,
17:36 c'est aller porter plainte ou te mettre une main courante.
17:38 Tu ne peux régler ça que par la justice."
17:40 J'étais sur cette table-là.
17:42 Là, je suis chez moi, j'étais sur cette table
17:44 quand on me dit ça, quand mon équipe me dit ça.
17:46 Ce à quoi je réponds...
17:48 Y a des meufs qui se font taper par leur mari,
17:53 y a des gens qui souffrent d'injustice,
17:56 qui se font voler, qui se font cambrioler,
17:59 qui se font violer,
18:01 qui se font... Il se passe des dingueries.
18:04 Et moi, je vais aller au commissariat dire
18:06 "Natacha Saint-Pierre, elle m'a insultée."
18:08 J'en ris quand ils me le disent.
18:10 Et je dis "C'est pas grave, les gars.
18:12 On a décidé d'accepter qu'on est dans une entreprise,
18:15 trois jours de mise à pied, c'est OK.
18:18 OK, go, on y retourne et on sourit."
18:20 Et je suis retournée à la danse avec les stars
18:23 et je suis venue sur ce parquet
18:25 et j'ai fait ma toute première danse,
18:27 mon contemporain sur Lara Fabian.
18:29 J'ai... Voilà, c'est tout.
18:32 J'ai oublié de vous dire que du coup,
18:34 le 1er février, le lendemain de l'histoire du 31 janvier,
18:37 l'histoire de "Petite salope",
18:39 Natacha Saint-Pierre avait demandé mon numéro
18:41 et elle m'a envoyé un message d'excuse
18:43 que je vous posterai à la fin de cette story
18:45 et auquel je n'ai pas répondu.
18:47 Voilà. Je retourne sur le plateau,
18:49 on danse et tout, etc., tout est bien.
18:52 Et je ne raconte cette histoire à personne.
18:55 Je ne raconte pas cette histoire à Djalner,
18:57 à Nico Capone, je ne raconte à personne l'histoire.
19:00 C'est un truc qu'ils nous regardent,
19:02 Natacha et moi, ça s'est passé, c'est un fait.
19:04 Je ne vous cache pas qu'on ne se parle pas
19:06 quand on se croise, on ne se regarde pas.
19:08 Voilà, il faut que... Il faut que ça...
19:10 Comme avec un collègue, il faut que l'eau coule sous les ponts,
19:13 il faut qu'on s'apaise et ça va passer
19:16 et on va finir par rigoler
19:18 parce que je suis tellement pas rancunière.
19:20 Et putain, maintenant que vous savez cette histoire,
19:22 mais voyez à quel point je suis pas rancunière.
19:25 Voyez chaque Vendredi soir, voyez tout.
19:29 Voyez, s'il vous plaît.
19:31 Avant de continuer cette story,
19:33 parce que je vais tout vous dire et tout vous raconter,
19:36 je veux que vous sachiez que je n'ai aucune haine
19:40 envers personne, ni envers Natacha,
19:43 ni envers Anthony, ni envers...
19:46 Je veux dire, jusqu'à aujourd'hui,
19:48 je comprends la réaction de la production,
19:50 je comprends la réaction de TF1,
19:52 je comprends la réaction de la BBC.
19:54 Je n'en veux à personne.
19:56 Si ça s'est passé comme ça, c'est que ça devait se passer comme ça,
19:58 c'était écrit comme ça,
20:00 c'est que ce qui m'arrive doit m'apprendre quelque chose,
20:03 va amener à quelque chose de bien.
20:05 D'ailleurs, chaque malheur, il y a un truc positif.
20:07 D'ailleurs, chaque épreuve, il y a quelque chose de positif.
20:10 Ça va me faire grandir, ça va me faire...
20:12 Je sais pas, mais je sais qu'il y a quelque chose de bien
20:14 au bout et au final,
20:16 et j'en veux à personne.
20:17 Et aujourd'hui, quand vous m'avez vu au Prime dernier,
20:20 prendre Natacha dans les bras,
20:22 la checker, la vidéo qu'on a faite, tout ça,
20:24 c'est sincère.
20:26 C'est du passé.
20:28 Les médias ont fait leur rôle de médias.
20:30 C'est tout.
20:31 La semaine d'après,
20:33 c'est la semaine où je danse le Bollywood,
20:35 et sur ce Prime là,
20:37 je sens que tout a changé.
20:40 On ne sourit plus,
20:45 on ne parle plus avec moi,
20:47 et je comprends très vite du coup que...
20:49 Enfin, je me dis que l'histoire a été racontée,
20:51 et en même temps,
20:53 ce moment, je suis persuadée que ce n'est pas Natacha
20:55 parce que je me dis...
20:56 Elle sait ce qui s'est passé.
20:58 Elle n'a pas pu raconter d'une manière
21:00 qui fait que tout d'un coup, les gens ne veulent plus me parler,
21:02 rire avec moi, être mon amie ou un peu mémé.
21:04 Ce n'est pas possible,
21:06 parce qu'on a vécu la même chose.
21:07 Elle sait que je sais,
21:08 elle sait pour le message, l'excuse.
21:10 Elle sait, elle sait tout.
21:11 Elle sait pour les trois jours de mise à pied, etc.
21:13 Elle sait, ça n'a pas de sens.
21:15 Et en même temps, il se passe vraiment ça.
21:17 Il se passe que quand quelqu'un finit de danser,
21:19 on se lève, on l'applaudit,
21:21 on le prend dans nos bras.
21:22 Et quand moi, je finis de danser mon Bollywood,
21:23 les deux seules personnes à se lever,
21:25 c'est Jordan Mouyarac et Black M.
21:27 Et personne d'autre se lève.
21:29 J'ai pleuré pendant tout le Prime.
21:34 Ce Prime du Bollywood,
21:36 j'ai pleuré pendant tout le Prime.
21:38 J'ai essayé de garder la face,
21:40 de sourire,
21:41 d'essayer de faire genre que tout allait bien.
21:44 C'était horrible.
21:46 Ça m'a fait rappeler le collège.
21:48 Tu sais, le harcèlement scolaire
21:50 où quand personne ne t'aime,
21:52 tout le monde te tourne le dos
21:54 alors que tu n'as rien fait, etc.
21:56 Et je trouve ça horrible.
21:58 Et quand ça s'unit, je cours dans la loge,
22:00 il y a toute ma famille et je pleure.
22:02 Et je croise même Camille Combalt dans les escaliers
22:05 et qui me demande
22:06 "Il se passe quelque chose ou pas, la NS ? Pourquoi ?"
22:08 Parce que je ne sais pas,
22:09 j'ai bien vu le délire où personne se lève, etc.
22:12 Et ce n'est pas le Pâques.
22:13 Et j'ai juste une seule peur,
22:15 c'est que ça se voit.
22:16 Et je le dis d'ailleurs à ce moment-là à la prod.
22:18 Ça va se voir à la télé.
22:21 Les gens vont dire
22:22 "Ça doit être une connasse Inès,
22:24 puisque personne ne se lève pour elle."
22:26 Il faut faire quelque chose.
22:28 Il faut aller parler avec tout le monde,
22:30 expliquer l'histoire.
22:31 La semaine d'après a été la semaine
22:33 où j'ai dansé un tango.
22:35 Cette semaine a été horrible.
22:36 Je m'en excuse encore auprès de Christophe Licata.
22:39 J'ai pleuré à tous les entraînements.
22:42 Et j'étais hyper malheureuse
22:43 parce que tout le monde m'avait tourné le dos.
22:46 Et du coup, ça ne pouvait plus durer.
22:49 Et c'est comme ça que je me suis retrouvée
22:51 dans une salle de danse
22:53 auprès de tous les danseurs
22:54 et de toutes les stars
22:56 à venir expliquer ce qui s'était passé
22:59 en leur disant
23:00 "J'ai commencé, écoutez,
23:02 je sens bien qu'il y a quelque chose.
23:03 Personne ne s'est levé au praline dernier.
23:05 Je sens qu'il y a des non-dits.
23:07 Vous avez tous entendu la version de Natacha.
23:10 Il faut que je vous raconte ma version.
23:12 Il ne faut plus que ça continue comme ça.
23:14 C'est horrible et ça me bouleverse
23:16 et ça me rend triste."
23:17 Et je me retrouve face à tout le monde
23:18 à expliquer ce que je viens de vous expliquer en story.
23:20 Et à tous leur expliquer ma version des faits
23:23 avec le fameux cadreur
23:24 et le fameux journaliste qui était là ce jour-là.
23:27 Et je raconte tout à tout le monde.
23:29 Ce jour-là, je précise devant tout le monde,
23:32 je précise à Natacha,
23:34 je suis obligée de raconter l'histoire.
23:36 Et aujourd'hui, Natacha,
23:37 je n'ai aucune haine envers toi.
23:39 Tout ça s'est passé, etc.
23:41 Je raconte l'histoire.
23:44 Natacha se lève, me prend dans les bras,
23:46 me dit qu'elle, elle n'y est pour rien,
23:48 qu'effectivement, les gens ont entendu l'histoire
23:51 et qu'en fait, ce qui les a vexés,
23:54 c'est qu'elle, elle a eu trois jours de mise à pied
23:57 et que moi, je n'ai rien eu.
23:58 Et je lui dis, mais c'est normal que je n'ai rien eu
24:00 parce que moi, je ne t'ai pas insultée.
24:03 Et donc, il y a tout un truc où on s'explique
24:05 et la prod décide de prendre chaque artiste de son côté
24:08 et de leur expliquer, en fait,
24:10 qu'il faut que ça s'arrête
24:11 et que c'est une émission feel good
24:12 et qu'à la base, c'est un jeu.
24:14 Ce que je n'arrête pas de le répéter,
24:16 c'est que dans le télépoche, il y a écrit divertissement
24:18 et que moi, je suis venue comme des vacances de kiff
24:21 et je suis venue juste kiffer, profiter.
24:23 Vous vous rappelez de cette story où je vous dis,
24:24 on y va, on y va pas, on le fait.
24:26 Je suis venue que pour rigoler.
24:27 Et donc, la prod parle avec tout le monde.
24:29 La production va prendre chaque artiste de son côté
24:33 et dire qu'est-ce qui se passe,
24:34 pourquoi vous réagissez comme ça avec Inès, etc.
24:37 Ils me raconteront après que certains disent,
24:39 oui, elle est protégée par la prod.
24:42 On sait que c'est une artiste eff,
24:43 donc ils doivent démentir que je ne suis pas une artiste eff,
24:46 que machin, il y en a qui assument avoir eu un mauvais comportement,
24:48 qui disent franchement, c'est ridicule, etc.
24:51 Ce qu'on a fait, nanani.
24:53 Et au prime du tango, ce qui était fou,
24:56 c'est qu'en plus, on dansait sur "Sì, ma nevità"
24:59 et dans les paroles, ça disait, genre,
25:01 pourquoi se taire alors qu'on souffre et tout.
25:03 Et c'est pour ça que cette danse,
25:04 je me suis donnée de dingue et que ça cartonnait
25:07 que je suis arrivée première du classement,
25:08 mais c'est parce que j'ai dansé avec ce que j'avais là, en fait.
25:11 Et ce soir-là,
25:14 tout le monde s'est levé et c'était trop cool.
25:20 Et je me suis dit, putain, ça y est.
25:22 C'est pas grave, c'était trop après une série.
25:25 Maintenant, on s'entend, on s'aime, on s'kiffe,
25:27 et ça va être génial.
25:28 Le prime du tango, pour moi, c'est le prime de la délivrance
25:32 parce que tout le monde me prend dans ses bras,
25:34 parce que ça y est, je fais partie intégrante
25:37 de cette équipe parce qu'on s'entend,
25:39 parce que les gens m'ont entendu, m'ont compris.
25:42 On comprit Natacha, on s'est compris.
25:44 Je me dis, ça y est, tout ça, c'est derrière nous.
25:46 L'après-midi, Natacha vient avec son fils.
25:48 Elle me demande si je peux faire une photo avec lui
25:50 parce qu'elle me dit, il te kiffe.
25:52 Je fais la photo avec son fils.
25:53 C'est genre, ça y est, tout est passé.
25:56 Je passe un prime incroyable et je me sens bien.
25:59 Et je me dis, wouah, ok, là, l'aventure, elle commence.
26:02 Et ça y est, la Dash Family, je suis dedans, elle existe.
26:06 On est une grande famille et c'est trop bien.
26:08 Pour moi, ça y est, tout était fini à ce moment-là
26:12 et c'était le début du kiff ultime.
26:14 Ce que je m'entends bien avec tout le monde,
26:17 c'est trop cool.
26:20 Et ce soir-là, c'est le soir des duels.
26:22 Et donc, du coup, moi, je suis contre Keiona.
26:25 Elle est première du classement, je suis deuxième.
26:27 On se retrouve toutes les deux face à face.
26:29 Et on n'a pas d'interview ensemble
26:32 dans le doc qui passe avant nos danses.
26:34 On nous voit toutes les deux ensemble.
26:36 Pour la simple et bonne raison
26:38 que nos emplois du temps n'ont jamais concordé dans la semaine.
26:41 Keiona est ma copie.
26:43 On s'entend bien, on rigole tout le temps.
26:46 Elle me fait mourir de rire, elle est hyper drôle.
26:49 C'est une bombe de meuf.
26:51 Il y a genre zéro débat.
26:53 On est les seuls à ne pas la voir.
26:56 Pour nous, ça nous paraît tout à fait normal.
26:58 On ne s'est pas croisés, il n'y a pas de souci.
27:01 Et le lendemain...
27:03 Je crois que ça, c'est encore une partie plus dure.
27:08 Laissez-moi 30 secondes.
27:09 C'est les duels.
27:10 On nous met en concurrence.
27:12 Je suis là pour m'amuser.
27:14 Je ne veux même pas rentrer dans la concurrence.
27:17 Le moment des notes est un moment hyper dur pour moi.
27:19 Le truc de voter, de "toi, t'es meilleure".
27:21 Je vous l'avais dit que c'était même pour ça que je ne voulais pas le faire.
27:23 Quand on dit "alors et tout",
27:25 quand on est toutes les deux et que Camille Combal nous demande,
27:28 la seule chose que je dis, c'est
27:30 "meuf, tu déchires, tu shines, t'es une bombe".
27:33 Il n'y a pas de débat.
27:34 C'est la numéro 1.
27:36 Et il n'y a pas de souci.
27:37 Je suis en mode...
27:38 Je suis en full love.
27:39 Et je vous jure, ça vous saviez,
27:40 les barres constables quand on est posés ensemble,
27:43 quand on est tous en train de regarder les courriers.
27:45 Tout va très bien avec Eliana.
27:47 Mais le lendemain,
27:51 un journaliste a décidé de tweeter
27:54 "Inès n'a pas fait...
27:59 n'a pas fait cette ITV parce qu'elle est homophobe.
28:03 Parce qu'elle est transophobe,
28:06 parce qu'elle est homophobe,
28:08 pour des questions d'image".
28:09 Quelle image !
28:10 Quelle imbécile !
28:12 Mais qu'est-ce que c'est grave de dire ça ?
28:15 Je vais devoir aujourd'hui vous regarder et vous dire
28:18 "je ne suis pas homophobe,
28:20 j'en suis là, je suis arrivée là,
28:22 dans ma vie, je dois dire ça,
28:25 pour des questions d'image".
28:27 Mais si pour des questions d'image,
28:29 j'avais pas envie de faire des choses avec Keïona,
28:31 mais d'où je me retrouverais sur le plateau avec elle ?
28:33 D'où je ferais dalle ?
28:34 D'où... qui sont ces...
28:36 Je veux vraiment pas prendre le temps de m'expliquer sur ça,
28:41 parce que ça c'est encore plus grave.
28:43 Sachez juste que Keïona et moi,
28:46 je l'ai appelée,
28:47 quand c'est sorti,
28:48 je l'ai appelée direct au téléphone.
28:50 Elle m'a demandé comment j'allais,
28:52 parce qu'elle sait,
28:53 je lui ai dit "ma go",
28:54 deux points pour les guillemets "ma go".
28:56 J'espère juste que toi tu sais.
28:57 Elle dit "mais de quoi tu me parles ?
28:59 Les gens ils sont là,
29:00 ils veulent faire des vues,
29:01 ça les fait vivre,
29:02 on s'en moque".
29:03 Je dis "on s'en moque,
29:06 mais c'est dur pour moi,
29:07 c'est mon dos à moi là".
29:08 Au moment de l'histoire là avec Keïona,
29:12 je suis à Picard,
29:14 j'ai la prod au téléphone,
29:15 qui me dit "mais putain c'est incroyable,
29:18 elle est désolée",
29:19 et qui s'excuse et qui dit "mais c'est pas possible,
29:21 et on comprend pas,
29:22 mais c'est comme ça,
29:23 chaque année à Dalle,
29:24 ça invente des histoires".
29:26 Chaque année ça invente des histoires,
29:28 ça cherche des pouts,
29:29 c'est comme ça,
29:30 ça tombe sur toi cette année,
29:31 on est désolés.
29:32 Ok ?
29:34 Je dis "ouais les gars ça fait beaucoup,
29:35 mais go, go, go,
29:36 on se sert,
29:38 et on continue,
29:39 jusqu'à ce fameux jeudi,
29:42 où j'apprends
29:44 que Natacha Saint-Pierre
29:46 a déposé une main courante
29:49 pour
29:54 agression, outrage.
29:56 Il nous disait "chaque année ça se passe comme ça Inès,
30:05 la presse invente des faux dossiers sur les trucs".
30:07 Ok, ok, là c'est bon,
30:09 je sais que tout est bon, ok.
30:11 Derrière je dis "j'apprends".
30:12 Comment j'apprends pour la
30:14 pour la main courante ?
30:16 J'apprends parce que
30:17 le journaliste du Parisien
30:19 essaye de joindre mon attaché de presse,
30:21 et mon attaché de presse m'appelle, il me dit
30:23 "Inès, Natacha a mis une main courante".
30:25 Ecoutez-moi cette histoire de dingue.
30:27 Je rigole,
30:29 puisqu'elle m'appelle alors que
30:31 deux minutes avant j'étais avec Natacha,
30:33 on se disait "ça se passe comment toi, ta semaine,
30:35 ta Corée, nanana", on se prenait dans les bras et tout.
30:37 J'entends ça, je me dis "waouh,
30:39 les médias c'est trop,
30:40 allez les gars je peux plus, je vais mourir,
30:42 je vais mourir,
30:44 je n'en peux plus".
30:46 J'appelle Natacha,
30:48 je la cherche dans les coulisses,
30:49 elle est partie, je l'appelle,
30:51 et je dis exactement ça.
30:53 Et tout ce que je vous dis c'est enregistré, c'est filmé,
30:55 parce qu'une fois que tu te fais attaquer, après bah t'enregistres
30:57 et tu filmes, pour être sûre d'avoir des preuves
30:59 à toujours pouvoir sortir, tu rentres dans ça,
31:01 d'accord ?
31:03 Je l'appelle, elle me répond la toute première scènerie,
31:05 et j'ai honte, parce que
31:07 je suis persuadée qu'il n'y a pas
31:09 de main courante.
31:11 Je suis persuadée puisque j'ai vécu cette histoire.
31:13 Je l'appelle et j'ai...
31:17 Dana, je suis désolée, j'ai honte,
31:19 je vais te dire un truc, mais enfin je sais que voilà.
31:21 Mais je sais pas, il y a les journalistes
31:23 du Parisien qui essayent de me joindre parce que
31:25 ils disent que tu aurais posé une main courante.
31:27 Et elle me répond.
31:33 "Moi, ça va, j'ai posé une main courante,
31:35 je fais demi-tour avec le taxi,
31:37 j'arrive, et je t'explique
31:39 pourquoi j'ai fait ça".
31:41 Quand j'entends après cet appel,
31:43 je suis affolée, j'ai peur,
31:45 j'ai honte, j'ai jamais eu affaire à la police.
31:47 Je vais devoir raconter ça à ma famille.
31:51 Je sais pas vraiment ce qu'est une main courante.
31:53 Je suis en panique,
31:55 on me rassure, on m'explique.
31:57 Elle arrive, et elle me dit qu'elle a fait ça
31:59 parce que quand elle a vu la réaction que j'ai eue,
32:01 tout d'abord, elle m'a dit
32:03 "Oui, tu te rends pas compte,
32:05 t'as pas répondu à mon message quand je me suis excusée,
32:07 et du coup,
32:09 on se croisait pas, c'était froid,
32:11 j'avais peur que t'envoies des gens
32:13 me casser les jambes".
32:15 Je suis désolée, je vais me mettre un ton très impartiel.
32:17 Quand elle m'a dit ça, je lui ai dit
32:21 "Mais regarde-moi bien, quand je connais des gens
32:23 qui cassent des jambes,
32:25 je fais 1m50, j'ai aucune dégueule,
32:27 mais regarde-moi, mais qu'est-ce que je suis pour que...
32:29 C'est un film,
32:31 on est sur Netflix,
32:33 qu'est-ce qu'il se passe ?"
32:35 Elle me dit "Oui, mais en France, il y a déjà eu ça avec la patineuse,
32:37 et avec la footballeuse, et je croyais que voilà,
32:39 et moi j'ai que ça, et si tu me casses les jambes..."
32:41 Elle me dit ça, quand je lui dis que j'ai pas de dégaine,
32:43 comment ça je ferais ça, elle me dit "Oui, mais c'est par rapport
32:45 à ton équipe, je suis entourée,
32:47 mon équipe, il y a mon manager,
32:49 la personne qui me filme au quotidien, avec laquelle
32:51 du coup je fais les vlogs que vous voyez,
32:53 et il y a mes amis,
32:55 j'avoue, pendant un long moment,
32:57 après l'altercation avec Natacha,
32:59 j'allais plus toute seule aux répètes,
33:01 et donc j'y allais avec mes amis et tout, c'était pour pas être seule,
33:03 personne ne me parle, personne ne m'a changé,
33:05 j'arrive en équipe,
33:07 et vous les connaissez, vous me suivez, vous les voyez,
33:09 vous êtes les seuls qui traînent avec moi, vous avez vu la tête qu'ils ont,
33:11 ils sont tout mignons, le seul truc c'est quoi ?
33:13 C'est que, ok, mon manager,
33:15 c'est un noir, il est Martinique,
33:17 le gars qui me filme c'est un arabe, c'est un marocain,
33:19 et les autres ils ont des...
33:21 Qui ? Et quoi ? Et parce que...
33:23 Et je lui dis ça, je lui dis "Mais Natacha,
33:25 mon équipe, tout le monde les aime, ils rigolent avec tout le monde,
33:27 avec les 4 heures, les journalistes,
33:29 je vous jure, à chaque fois où on va,
33:31 les gens nous aiment, ça se passe bien,
33:33 et je dis la seule chose pour laquelle t'as eu peur,
33:35 c'est parce que c'est des noirs et des arabes,
33:37 c'est ça, tu peux me répondre que ça,
33:39 c'est pas possible."
33:41 Non, elle me répond que non, et je dis pas qu'elle est raciste,
33:43 parce que du coup elle me dit "Non, c'est pas ça,
33:45 mais j'ai eu peur, faut me comprendre."
33:47 Et là elle arrive à me dire "Moi j'ai que ça,
33:49 j'ai que la chanson,
33:51 voilà, toi t'es quittée,
33:53 les gens ils te connaissent, t'as du monde et tout."
33:55 Et du coup je me suis dit "Quand j'ai vu..."
33:57 Et je vous jure qu'elle m'a dit cette phrase exacte,
33:59 écoutez cette dinguerie.
34:01 Elle m'a dit "Quand en fait
34:03 j'ai vu que du coup tu faisais rien,
34:05 quand je suis rentrée chez moi j'avais peur et tout."
34:07 Et c'est horrible qu'elle ait pu penser ça,
34:09 et que je puisse amener à croire ça.
34:11 Mais genre, j'avais peur et tout, qu'on me casse les jambes et tout,
34:13 et quand j'ai vu que tu faisais rien,
34:15 ça m'a encore plus fait panique, et je me suis dit
34:17 "Comme t'es une artiste TF1, en fait tu continues
34:19 à sourire et à faire genre que tout va bien,
34:21 parce que tu vas me dégager de l'émission."
34:23 Je me suis... Elle a pleuré de vrai, je lui ai dit "Mais Natasha,
34:25 je suis pas artiste TF1,
34:27 je suis ma propre productrice,
34:29 c'est pas vrai, je suis pas,
34:31 j'ai jamais fait ça, j'enlèverai jamais du taf à quelqu'un,
34:33 et ça n'a pas de sens, t'as eu tes 3 jours
34:35 et là t'es là, mais qu'est-ce que...
34:37 Mais c'est... Les gars, je vis quoi là ?
34:39 C'est quoi cette histoire ?
34:41 Bref, on s'explique à ce moment-là,
34:43 on finit d'expliquer, je pars,
34:47 respirer, je reviens,
34:49 elle s'excuse,
34:51 vraiment, elle dit "Je suis désolée,
34:53 je réponds exactement à cette phrase,
34:55 je lui dis "C'est pas grave",
34:57 elle me dit "Ne me dis pas que c'est pas grave,
34:59 j'ai été nulle, c'est nul d'avoir fait ça,
35:01 je pensais pas que ça allait sortir,
35:03 j'ai posé ma main courante dans un
35:05 petit commissariat, même pas à Paris,
35:07 je l'ai fait pour me protéger parce que j'ai eu peur,
35:09 voilà.
35:11 Elle s'est excusée,
35:13 elle me dit, moi j'ai dit "C'est pas grave",
35:15 vraiment elle s'est excusée,
35:17 elle me tenait la main, parce que je pleurais,
35:19 je tremblais, elle me tenait la main,
35:21 elle était là,
35:23 "C'est pas grave, je suis plus dans un truc,
35:25 vraiment, je dois répéter, j'ai pas de haine,
35:27 je veux pas de la haine, je veux rien, je veux juste
35:29 venir, on arrête,
35:31 on danse, on dit,
35:33 la danse elle était bien, le costume il lui est entré
35:35 dans le boule ou pas, on parle que de ça,
35:37 mais de rien d'autre, ok ?
35:39 Et du coup,
35:41 c'est là qu'on décide de faire cette story
35:43 "On est toutes les trois", où on décide de mettre
35:45 "One, two",
35:47 la musique de Beyoncé,
35:49 et on décide de danser, Kéyonna,
35:51 elle et moi, Natacha et moi,
35:53 et qu'on décide de mettre fin à tout ça,
35:55 et de se dire "C'est du passé, c'est ressorti après"
35:57 Et...
35:59 Ok,
36:01 c'est pas grave, venez, on danse,
36:03 et avec Kéyonna, il y a tellement
36:05 rien qu'en fait,
36:07 pour nous c'était juste normal de faire cette story,
36:09 et avec Natacha,
36:11 il s'est passé ce qu'il s'est passé,
36:13 et ça a pris une ampleur de dingue, et c'est sorti de partout,
36:15 et elle me dit, je te promets que je l'ai dit à personne,
36:17 j'ai fait dans un petit commissariat, il y a que trois personnes
36:19 qui sont au courant, elles me parlent des prods de l'émission,
36:21 et du juridique de l'émission,
36:23 et qu'elle a jamais ébruté cette affaire,
36:25 et qu'elle sait pas comment c'est sorti, etc,
36:27 on se prend dans les bras,
36:29 tout le monde rentre chez soi,
36:31 je suis la dernière à sortir,
36:33 et avant de sortir,
36:35 mon manager arrive avec son téléphone,
36:37 et me montre l'article du Parisien "Menace de mort,
36:39 Inès Rex sur Natacha Saint-Pierre"
36:41 Quand je suis sortie du studio,
36:43 et que j'ai vu l'article,
36:45 je me suis effondrée,
36:47 menace de mort, les gars,
36:51 je me suis effondrée,
36:53 j'ai appelé ma mère et ma soeur,
36:55 en visio,
36:57 je leur ai dit, voilà ce qu'il se passe,
36:59 mais je suis forte, et il y a rien,
37:01 et je me suis expliqué avec Natacha,
37:03 et elle a paniqué, et effectivement,
37:05 on a d'autres manières de voir nos carrières chacune,
37:07 et elle s'est dit que j'étais jeune,
37:09 et que elle était,
37:11 que peut-être, je sais pas ce qu'elle s'est dit,
37:13 et je sais à la fois ce qu'elle s'est dit,
37:15 de ce truc de carrière,
37:17 et que moi je viens pas pour ma carrière,
37:19 et je viens que pour danser,
37:21 parce que ça fait des années que je dis à tout le monde que je sais danser,
37:23 et que les gens me disent, oui tu sais danser en soirée,
37:25 mais c'est tout, et moi je suis là pour montrer aussi à mes potes,
37:27 genre les gars regardez,
37:29 genre je vous mentais pas,
37:31 j'étais sûre de savoir danser,
37:33 et je suis là juste pour kiffer,
37:35 c'est le moment de ma vie où j'ai besoin de kiffer,
37:37 je voulais juste kiffer,
37:39 je comprends qu'on puisse penser carrière,
37:41 mais c'est pas mon cas, et j'ai 31 ans,
37:43 et c'est jeudi soir, et les 22h30 passées,
37:45 et je suis en story,
37:47 je suis en visio,
37:49 en train de raconter à ma mère,
37:51 bah ouais,
37:53 y a tout, non,
37:55 t'as fait dans un commissariat pour menace de mort,
37:57 et c'est pas vrai, tu le sais,
37:59 c'est pas grave, on est fort, y a rien,
38:01 t'inquiète,
38:03 et après je revois tous les gens
38:05 qui ont eu des sauces, et qui disent,
38:07 c'est pas pour moi, c'est pour ma famille,
38:09 et que je comprenais jamais cette phrase,
38:11 et c'est vrai, parce qu'on sait pas comment ils réagissent,
38:13 et ma soeur elle fait genre, elle me sourit,
38:15 elle me demande tous les jours si ça va,
38:17 et je suis en train de me demander si ça va,
38:19 parce qu'en fait ça va pas, mais faut que je lui dise que ça aille,
38:21 parce que je veux pas que elle ça aille pas,
38:23 et je vous jure que ça va,
38:25 c'est pas grave,
38:27 je fais pas des menaces de mort,
38:29 je suis pas cette meuf là,
38:31 je suis juste putain, oui je suis gentille,
38:33 merde, je suis gentille, c'est vrai,
38:35 y a rien, et c'est pas grave,
38:37 arrêtez juste, s'il vous plaît,
38:39 et arrêtez de dire que j'ai changé,
38:41 depuis que j'ai maigri,
38:43 arrêtez de me renvoyer à mon poids,
38:45 je vais regrossir, c'est ma vie, depuis toujours,
38:47 je fais des yo-yo, et c'est pas grave,
38:49 et je mange mes émotions, et j'aime quand je suis grossée,
38:51 j'aime quand je suis mince, et je suis même pas mince,
38:53 les gars, j'ai toujours regardé,
38:55 vous parlez de quoi,
38:57 arrêtez de me renvoyer à mon divorce,
38:59 n'ayez pas cette rage,
39:01 que dans la vie les choses peuvent bien se passer,
39:03 je m'entends avec Évine, et je lui parle tous les jours,
39:05 et on se voit, et on mange ensemble,
39:07 et ça va rester toute ma vie, mon ami,
39:09 arrêtez de dire que parce que j'ai divorcé,
39:11 ou parce que j'ai maigri,
39:13 me renvoyez à rien d'autre,
39:15 à mon art, à ce que je vous donne,
39:17 et si vous me trouvez pas drôle,
39:19 c'est pas grave, ne vous mentez pas,
39:21 vous-même avec cette vidéo des paillettes,
39:23 j'ai rempli tous les élus de France,
39:25 j'ai fait Bercy, j'ai vendu 500 000 billets,
39:27 les gens ne seraient pas là si j'étais pas drôle,
39:29 et vous avez le droit de me trouver pas drôle,
39:31 mais ne me renvoyez pas au fait que je suis grosse,
39:33 parce que vous me trouvez pas drôle,
39:35 ou que j'ai divorcé parce que j'ai été une mauvaise femme,
39:37 vous ne connaissez rien, vous ne savez rien,
39:39 merci de retenir juste ça,
39:41 je suis pas une victime,
39:43 je suis forte,
39:45 j'en veux à personne,
39:47 Natacha si tu vois cette story,
39:49 tu sais à quel point je t'en veux pas,
39:51 je veux qu'on aille le plus loin possible,
39:53 qu'on rigole le plus longuement possible,
39:55 et si tout s'ébrille,
39:57 c'est pas grave,
39:59 c'est pas grave,
40:01 c'est passé,
40:03 on s'en fiche,
40:05 on s'en fiche,
40:07 on s'en fiche,
40:09 feel good,
40:11 mais nous on reste sur ce qu'ils ont dit en fait,
40:13 c'est une émission familiale,
40:15 c'est une émission feel good,
40:17 je suis là pour danser, pour kiffer avec mon danseur,
40:19 pour kiffer avec mes collègues,
40:21 pour kiffer avec la dals family,
40:23 apaiser mon coeur,
40:27 apaiser mes souffrances,
40:29 arrêtez juste de parler de tout ça,
40:31 et de dire des choses qui sont complètement fausses,
40:33 faut que ça s'arrête,
40:35 tout ça ça y est,
40:37 au dernier prime,
40:39 celui que vous avez vu, là où j'ai dansé un cha cha,
40:41 j'ai prié Dieu,
40:43 je vous jure c'est vrai,
40:45 je l'avais même dit à mon journaliste,
40:47 à Christophe Licata,
40:49 mon cadreur,
40:51 je rêvais de ne plus être au début du classement,
40:53 parce que je me dis, tout ça,
40:55 c'est arrivé de ça, parce que les gens ils sont là,
40:57 genre c'est sûr elle a fait des cours de danse,
40:59 c'est sûr elle s'est préparée,
41:01 non les gars,
41:03 c'est cool les gars,
41:05 je suis petite, je fais 1m50 alors que j'ai 31 ans,
41:07 je fais des yo-yo,
41:09 je suis grosse, j'ai divorcé,
41:11 venez je suis pas drôle, venez on me laisse la danse,
41:13 c'est un truc, c'est inné,
41:15 je fais plein de fautes et plein d'erreurs,
41:17 et je suis pas incroyable, mais ok j'ai le rythme,
41:19 c'est moi juste qui fais ça,
41:21 ça me l'enlevait pas,
41:23 dites pas que je me suis préparée,
41:25 dites pas que j'étais gymnaste,
41:27 mais est-ce que j'ai le body d'une gymnaste les gars,
41:29 faut savoir je suis grosse, je suis une gymnaste,
41:31 je suis...
41:33 Cette story va durer 24h,
41:35 après ces 24h là,
41:37 je ne veux plus jamais parler de cette histoire,
41:39 plus jamais, plus jamais, plus jamais,
41:41 je n'en parlerai plus jamais,
41:43 et pour moi elle aura jamais existé,
41:45 Danse avec les stars c'est une vraie famille,
41:47 et je suis sincère quand je vous dis ça,
41:49 parce que dans les familles, on s'aime,
41:51 on se déchire, il y a des jours on parle plus à nos oncles,
41:53 à nos tantes, à nos frères, à nos soeurs, à nos parents,
41:55 et on s'aime, on s'aime,
41:57 et on se reparle, et on se rabiboche,
41:59 et voilà, c'est une vraie famille,
42:01 on s'entend tous bien, on rigole bien,
42:03 on s'est rabiboché, on s'est compris, on s'est expliqué,
42:05 stop, stop,
42:07 que de la danse,
42:09 que du rire, que du partage d'émotions,
42:11 que du kiff,
42:13 de voir que chaque semaine,
42:15 on est encore plus fort, on est encore plus beau,
42:17 et on y arrive de plus en plus,
42:19 et on se prend de plus en plus au jeu,
42:21 et on pleure quand il y en a qui partent,
42:23 et parce qu'ils vont nous manquer,
42:25 et parce qu'on crée des vrais liens,
42:27 juste,
42:29 faites attention,
42:31 quand vous lisez des choses,
42:33 faites attention quand vous écrivez des choses,
42:35 le parisien,
42:37 je vous parle,
42:39 avec mes yeux et mon coeur d'enfant,
42:41 moi je vois mes parents lire
42:43 le parisien,
42:45 j'achète le parisien,
42:47 vous n'avez pas le droit
42:49 de communiquer de fausses informations,
42:51 de créer des articles avec des "on dit"
42:53 quand vous citerez "menace de mort",
42:55 c'est très grave,
42:57 et je dis le parisien,
42:59 mais tout le monde l'a fait,
43:01 donc maintenant j'ai un avocat,
43:03 et donc je vais régler ça
43:05 en adulte,
43:07 comme tout le monde a réglé ça en adulte.
43:09 P.
43:13 Je vous jure, juste P.
43:15 Merci à ma communauté,
43:17 merci pour vos mots,
43:19 merci de m'avoir poussée,
43:21 et de m'avoir encouragée à faire cette émission,
43:23 merci pour
43:25 tous les commentaires d'amour,
43:27 de force et de joie
43:29 partagés, je ne garde
43:31 que ça. Merci à la production,
43:33 si même parfois
43:35 j'ai pas compris, et que j'étais en mode
43:37 "faites quelque chose",
43:39 j'ai compris aujourd'hui,
43:41 merci d'avoir été là,
43:43 parce qu'ils ont été là malgré tout,
43:45 vraiment.
43:47 Merci de,
43:49 quand je finis une chorégraphie,
43:51 de venir me voir et de me féliciter,
43:53 d'avoir vos yeux aïris,
43:55 de "dis-nous la vérité, t'es sûre
43:57 t'as pas fait de la danse ?" et tout, c'est incroyable,
43:59 et de me donner autant de force,
44:01 et merci de me faire des câlins, parce que je sais que
44:03 quand on est des adultes, on fait pas des câlins, mais que
44:05 dès que quelqu'un me fait un compliment dans la prod, et c'est des grands adultes
44:07 de 50 ans, et que je les prends dans les bras,
44:09 merci de l'amour que vous me donnez,
44:11 et à tous les gens
44:13 qui m'ont harcelée,
44:15 qui ont mis des mauvais commentaires,
44:17 qui ont fait preuve de
44:19 racisme avec moi, de
44:21 grossophobie, et j'en passe,
44:23 j'ai effectivement
44:25 supprimé tous les commentaires, et bloqué
44:27 toutes les personnes qui
44:29 m'insultaient ou qui parlaient mal de moi,
44:31 à tous ces gens-là,
44:33 vous verrez pas du coup ce message, parce que je vous sais bloquées,
44:35 mais apaisez-vous,
44:37 et
44:39 vous ne m'aimez pas, et vous ne m'aimerez
44:41 jamais, et c'est pas grave, y'a plein
44:43 de gens qu'on aime pas dans la vie, et c'est pas grave,
44:45 mais vous ne pouvez pas me retirer ma gentillesse,
44:47 ouais je parle avec les mains,
44:49 j'écarquille les yeux, et on a l'impression
44:51 que j'en fais trop, mais non.
44:53 J'ai,
44:55 j'exprime mes sentiments comme un enfant
44:57 de 5 ans.
44:59 J'ai une nièce de 5 ans, et
45:01 du coup je le sais, je suis comme elle,
45:03 et c'est chiant, les gens comme ça,
45:05 peut-être y'en a qui aiment pas,
45:07 mais c'est mon caractère, c'est mon
45:09 comportement.
45:11 Tant pis, c'est pas
45:13 grave, je ne suis
45:15 ni votre soeur, ni vos... Ne me regardez
45:17 pas, vous n'êtes pas obligés,
45:19 et bref, je vous en veux
45:21 même pas, y'a
45:23 tellement de choses positives,
45:25 dans ce game, dans ce jeu que j'ai
45:27 choisi, dans ce métier
45:29 que j'ai choisi, que c'est pas grave si
45:31 c'est ça.
45:33 Je vous aime, je vous fais des gros bisous,
45:35 et je vais dormir, parce que
45:37 demain je vais m'entraîner,
45:39 parce que cette semaine je vais danser sur une rumba
45:41 les gars.
45:43 Désolée,
45:45 pardon,
45:47 paix, joie, kiff, bonheur,
45:51 y'a que ça, c'est déjà
45:53 trop dur autour de nous, ok ?
45:55 Et je vous assure que j'en rigole déjà
45:57 de cette histoire,
45:59 et que j'en prépare un sketch fou,
46:01 où on va juste rire,
46:03 et merci pour tout, merci pour l'amour.
46:05 J'ai pas fini,
46:11 mais...
46:13 Paix, je vous en supplie,
46:15 je vous devais les explications,
46:19 ne grossissez rien,
46:21 ne faites rien, n'envoyez pas
46:23 de messages méchants à qui que ce soit,
46:25 c'est horrible à vivre,
46:27 pour soi, et pour tout son entourage,
46:29 vraiment les gars, faites pas ça.
46:31 Et du coup,
46:33 je veux quand même dire, merci à mon équipe,
46:35 merci à mon attaché de presse, merci à ma maman,
46:37 merci à ma soeur, merci à toute ma famille,
46:39 merci d'avoir continué à faire la fête,
46:41 et d'avoir supporté que des fois, pendant la fête,
46:43 je boude, parce que j'étais triste,
46:45 merci d'avoir accepté
46:47 toutes les moments de colère, où je suis en mode,
46:49 "Mais vous voyez pas, je suis en train de sourire,
46:51 je suis en train de donner du love, alors qu'on dit
46:53 que je suis homophobe, que je suis une connasse."
46:55 Et du coup, ils devaient rigoler,
46:57 et être tristes quand j'étais triste.
46:59 Bref, et merci à Kévin aussi.
47:01 Merci à tout le monde.
47:05 Stop à partir de...
47:07 C'est 24h, on a dit, OK ?
47:09 Bisous. Et genre, dès les 24h,
47:11 je recontinue les stories drôles et tout.
47:13 Bisous tout le monde. Merci aussi
47:17 à Alicata, et merci aux cadreurs
47:19 et aux journalistes, même si je vous ai disputés,
47:21 parce que j'étais triste que vous ne disiez rien,
47:23 parce que vous avez assisté à la scène.
47:25 Mais c'est pas grave, maintenant on est tous des amis, OK ?
47:27 Bisous, bonne journée !

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