• il y a 9 mois

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00:00 Il est ressorti qu'il faut continuer le travail. Il y a encore un besoin d'expliquer les démarches,
00:10 d'expliquer comment ça peut ne pas être un parcours du combattant et que l'enfant soit
00:19 pris en charge par ceux qui ont cette responsabilité de dénuquer un enfant dans
00:24 un environnement scolaire ou médico-social et que les choses se passent bien.
00:29 Donc aujourd'hui ça a été un premier niveau de retour, un baromètre de terrain.
00:34 Il y a encore des choses à faire mais il y a beaucoup de choses qui ont évolué positivement.
00:38 Il y a quand même quelques accusations de la maire de Saint-Denis, vous répondez quoi ?
00:41 Ce ne sont pas des accusations en tant que telles, ce sont des difficultés qui sont
00:45 remontées. Ce sont des difficultés qui peuvent être conjoncturelles ou d'autres structurelles.
00:50 Ça fait partie de la place de l'enfant en situation de handicap en France,
00:54 pas seulement à La Réunion. Nous à La Réunion, nous avons quasiment 6000 enfants en France qui
01:00 déposent un dossier chaque année, dont quasiment la moitié ne sont pas connus encore par la MDPH.
01:06 Ce que nous avons rappelé de façon importante dans cet échange, c'est qu'il faut que les gens
01:13 comprennent deux choses. La première, c'est que ce n'est pas la MDPH qui pose les diagnostics du
01:19 handicap. Ce n'est pas notre compétence que de dire "cet enfant est diagnostiqué autiste,
01:25 résumé 21 ou autre chose". La MDPH, son travail, c'est d'évaluer les conséquences dans la vie de
01:32 tous les jours, donc dans la vraie vie, de cet enfant qui a été diagnostiqué et de voir comment
01:38 ses conséquences peuvent bénéficier d'une compensation pour ce qui est du besoin de
01:42 scolarisation d'un enfant. Donc ça c'est la première chose, c'est qu'il ne faut pas venir
01:46 voir la MDPH sans avoir fait au préalable un diagnostic. Et ce n'est pas la MDPH qui fait
01:50 le diagnostic, ce sont les professionnels de santé, du secteur sanitaire qui le font.
01:54 La deuxième chose qui me paraît importante de dire au moment de cet échange d'aujourd'hui,
02:00 c'est qu'il n'y a pas de dossier de scolarisation qui arrive de façon imparfaite. C'est-à-dire
02:09 les dossiers, quand ils arrivent chez nous, ils arrivent de façon bancale, il manque des pièces
02:14 majeures sur lesquelles nous ne pouvons absolument pas démarrer la mission d'évaluation. Et il nous
02:19 paraît important aujourd'hui, pour les parents qui le peuvent, c'est de leur dire de porter eux
02:23 mêmes l'ensemble du dossier avec les accompagnateurs, y compris la MDPH, pour que les
02:30 choses se passent bien. Et la deuxième chose, c'est que les parents qui peuvent être en
02:34 difficulté, c'est de solliciter tous les acteurs que l'on connaît pour qu'ils puissent eux-mêmes
02:40 porter la démarche d'évaluation pour bénéficier d'une aide au prénom du cash.
02:45 Comment on réduit ce délai ?
02:48 On réduit ce délai à partir du moment où, sur certaines situations, un travail en amont est fait,
02:57 et que ce travail en amont fait qu'il n'y a pas de perte de temps pour personne. On réduit ce délai
03:04 si on arrive derrière à avoir un partenariat suffisamment puissant pour accompagner les
03:12 enfants dans leurs besoins de scolarité. Et on réduit ce délai lorsque on parviendra, chacun
03:19 ensemble, mais de manière très cohérente et complémentaire, à accompagner la personne comme
03:24 étant un parent au centre d'une démarche auprès de la MDPH ou des dispositifs de droit commun.
03:31 !

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