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00:00 La cause pour la dernière réunion et résultat ?
00:06 Résultat, je crois qu'on est maintenant prêt à rencontrer le préfet et on a regardé un petit
00:13 peu les invités. On s'est dit que lors de cette réunion sur la sécurité qui est provoquée par
00:19 le préfet, il manque des acteurs et parmi ces acteurs il manque notamment le recteur,
00:24 je crois qu'il est important qu'il soit présent, l'éducation. Il manque aussi un représentant de
00:28 la justice et il manque aussi pour nous les barrières sociaux parce que c'est aussi dans
00:33 des quartiers où les barrières sociaux sont implantées que nous avons aujourd'hui ces
00:37 phénomènes de violence urbaine. Donc je crois que si on veut vraiment avancer sur ce sujet,
00:42 nous devons tous y travailler et au-delà des maires, des parlementaires ou encore des
00:47 présidents de PCI, il y a d'autres acteurs qui doivent être mis autour de la table.
00:50 Quelles actions concrètes vous attendez de l'État ?
00:52 Alors moi je pense et j'insiste là-dessus, le problème de sécurité c'est l'État et
01:00 l'ordre républicain qui doit être posé par l'État. Donc c'est un souci de manque de moyens peut-être
01:06 humain, aussi bien dans les forces de jardinerie, des forces de police, mais aussi des moyens de
01:11 la justice parce qu'on voit bien aussi que parfois nos forces de l'ordre sont découragées lorsqu'ils
01:16 interpellent, lorsqu'ils emmènent devant la justice, on retrouve parfois ces personnes de
01:22 nouveau et très rapidement dans la rue. Donc il y a ce sujet qui est important, qu'il faut qu'on
01:27 arrive à discuter, à débattre. Et puis le département de La Réunion qui est déjà présent
01:33 avec les assistants sociaux ou les médiateurs sociaux, le président du département a rappelé
01:36 qu'il allait positionner d'autres moyens sur Saint-Benoît. Je pense qu'il va falloir aussi
01:41 mettre plus de moyens tout simplement parce qu'il n'y a pas, je le dis, il n'y a pas Saint-Benoît,
01:45 il y a des problèmes dans les 24 communes de La Réunion.
01:48 Concernant les bailleurs sociaux, qu'est-ce que vous attendez ?
01:52 Je crois que les bailleurs sociaux, et on avait déjà dans le sud notamment, marqué un peu notre
01:57 différence avec les bailleurs sociaux en leur demandant de reprendre en main leur groupe
02:02 d'habitation. C'est-à-dire qu'aujourd'hui nous n'avons plus de concierge dans les groupes
02:06 d'habitation parce que ces concierges permettaient aussi d'être un peu les
02:09 seules personnes qui avaient un œil sur ce qui se passait dans leur bâtiment et on voit bien
02:15 qu'aujourd'hui que le phénomène est en train de s'aggraver et il manque peut-être des relais
02:20 dans ces groupes d'habitation pour justement alerter sur les difficultés qu'on rencontre.
02:26 Et quand on dit que les choses sont en train de s'aggraver, on en a parlé de phénomènes de bandes,
02:29 de clans, on a peur que ça dérive sur des problèmes de gang avec tout ce que cela peut
02:36 supposer derrière. Vous parlez régulièrement et nous disons la presse, nous écoutons la presse,
02:40 des problèmes de drôme de plus en plus durs, des problèmes de personnes aujourd'hui qui
02:46 exploitent d'autres. Ça peut être l'exploitation des enfants mais aussi des exploitations par le
02:50 prostitution, on l'a entendu. Donc on a aussi cette crainte et il n'est pas trop tard pour
02:56 vraiment se mobiliser et travailler sur ces sujets extrêmement sensibles parce que notre volonté
03:02 c'est de montrer à notre population qui était exaspérée face à ces phénomènes de violence,
03:07 il faut qu'on arrive rapidement à mettre en oeuvre des mesures pour les rassurer.
03:11 Mais la part des mairies, on parle l'état ou la part des maires sociaux ?
03:17 Mais les mairies nous sommes déjà extrêmement présents d'abord par les services publics,
03:20 nous sommes là, c'est nous qui assurons quand même le lien avec notre tissu associatif. Je
03:25 crois qu'il faut à un moment donné arrêter de tout reporter sur les maires. Les maires nous
03:29 sommes c'est vrai les premiers piliers de la République mais si la République n'est pas là
03:33 quand on a besoin d'eux c'est comme si nous n'existions pas également. Donc je crois qu'à
03:36 un moment donné il faut qu'on remette des choses à leur place et quand chacun sera mis à sa place
03:42 peut-être qu'on arrivera à mener des actions coordonnées.
03:45 Est-ce que vous agirez aussi au niveau des frontières ?
03:46 Ça dépend de quoi on parle puisque quand on est, on voit, on a parlé de l'océan indien
03:54 mais il y a des français d'abord, c'est un vrai sujet. Il y a surtout le problème je crois
04:00 d'accompagnement des personnes qui arrivent, qui se retrouvent parfois sans repère et c'est là où
04:06 l'action sociale doit être menée.
04:08 Merci.
04:09 [SILENCE]