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SportTranscription
00:00 *Musique*
00:08 Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast NB Extra.
00:13 Aujourd'hui pour vous accompagner pendant cette demi-heure, Rémi Réverchon et Jacques Monclar.
00:18 Bonsoir messieurs.
00:19 Bonjour messieurs.
00:19 Salut Baptiste, salut coach.
00:21 Bonjour Baptiste, Rémi, Rémi que j'ai déjà vu ce matin mais...
00:24 On croise tout le temps, on passe notre vie ensemble Jacques Monclar, c'est beaucoup trop d'ailleurs.
00:27 Oui je trouve aussi mais je parlerai à votre maman.
00:30 Merci, je suis mal barré.
00:32 Bon au menu cette semaine on a décidé de faire le bilan du marché des transferts
00:37 qui s'est terminé il y a un petit peu plus d'un mois avec la trade deadline.
00:41 Qui sont les gagnants, les perdants ?
00:43 C'est toujours intéressant de voir ceux qui ont fait des bonnes affaires
00:46 avant le début des playoffs qui commencent à approcher.
00:51 Ensuite on lancera un débat, non sans une pointe de nostalgie,
00:54 est-ce que c'est cette saison le début du déclin annoncé des légendes ?
00:59 LeBron James, Kevin Durant, Stephen Curry qui domine la ligue depuis une quinzaine d'années.
01:04 Et puis on finira sur un petit point NCA avec le March Madness
01:08 qui a commencé depuis la semaine dernière et qui rentre dans le Sweet 16.
01:12 On fera un petit point.
01:13 Allez petit jingle et on démarre.
01:14 Il va chuter, il va chuter.
01:15 Oh oui ! Oh oui !
01:17 Imaginable !
01:19 Un peu moins de deux mois, le timing nous est paru approprié
01:22 pour tirer un premier bilan de la dernière période de transfert
01:25 qui s'est conclue sans véritable trondement de terre,
01:28 il faut le dire, le 8 février dernier.
01:30 Alors voilà, je me disais, je vous cite quelques équipes messieurs
01:34 et puis vous me dites si c'est plutôt positif ou négatif.
01:39 Bon, on commence par les Nicks.
01:42 Coach, il y a eu quand même pas mal de transferts sur les derniers jours.
01:46 Oui, ça a bougé.
01:48 Bien sûr, Koji Hanenobi a été un super coup.
01:52 Mais globalement, c'est le cœur de l'équipe qui a continué à fonctionner.
01:58 Ce n'est pas un Artenstein, ce n'est pas un nouveau.
02:01 Non, je trouve que les Nicks,
02:03 là, ils ont trouvé du recrutement à l'intérieur de leur équipe
02:09 parce que Miles McBride, personne n'attendait à ce niveau-là
02:11 à part sans doute Tom Thibodeau et lui-même.
02:15 Voilà, les Nicks, c'est une équipe dont le collectif prime surtout
02:20 autour d'individus certes, et d'un individu, Jolene Brunson,
02:24 dont on débattra peut-être dans les semaines à venir
02:29 de sa position dans le 5 All NBA.
02:32 Moi, perso, je suis borderline de le mettre premier ou deuxième.
02:36 Voilà, premier, ce ne serait pas un scandale.
02:40 Et deuxième, même s'il y a Donchik et SGA qui mettent la barre très haut,
02:45 il est dans le deuxième 5 à mon avis All NBA.
02:49 Sur cette équipe des Nicks, toujours ?
02:50 On avait l'interrogation Bogdanovich qui semblait être une belle pioche.
02:57 C'est vrai, tu as raison, je suis assez d'accord,
02:58 qui au final est un trade assez incolore, inodore,
03:02 un petit peu les venues d'Alec Burks et de Bojan Bogdanovich
03:05 qu'on annonçait comme un gros plus,
03:07 vétéran réputé, fortshooter, l'expérience de Bogdanovich.
03:12 C'est vrai qu'il tarde à se montrer dans ce roster où il joue peu finalement.
03:14 Il joue sa dizaine, douzaine de minutes.
03:16 Il est obligé de jouer en 4.
03:18 Tu sais, ce n'est pas facile Rémi de passer de 30 minutes de temps de jeu à 17.
03:25 Il y a peut-être 3, mais l'équipe qui est la meilleure.
03:27 Burks a plus performé que lui.
03:29 Bogdanovich ne met pas dedans en ce moment.
03:32 Mais ça reste Bogdanovich et il vaut mieux avoir lui sur le banc que d'autres.
03:37 Oui, c'est vrai, c'est toujours un peu tôt.
03:39 Voilà, oui.
03:40 C'est vrai que c'est marrant dans ce que tu dis Jacques
03:42 et tu as raison que l'équipe au final n'a pas été bouleversée par cette trade deadline.
03:46 C'est une équipe qui est forte cette année, qui est très forte, même,
03:48 qui montre plein de belles choses et qui a fait des très gros changements.
03:52 Moi, je trouve, ils ont quand même fait une croix sur RJ Barrette.
03:54 C'est un projet depuis longtemps et Emmanuel Quigley,
03:57 qui pour des raisons contractuelles, ils ont laissé filer.
04:00 Mais tu dis que c'est un bouleversement dans l'équipe quand même.
04:02 Et puis, au final, ça n'a pas bouleversé cette équipe du tout.
04:05 Anunobi, qui même est blessé dernièrement, mais qui est un plus évident,
04:08 va faire du bien à cette équipe.
04:09 C'est une évidence.
04:11 - On perd, on perd, Lennox perd Mitchell Robinson, tout le monde s'affole et tout.
04:17 Artenstein performe, Artenstein est blessé, Randall se blesse,
04:21 Artenstein revient et Pritchou Sachoua, qui est aussi arrivé,
04:25 il a largement, enfin je ne sais pas si c'est son cœur de New Yorkais,
04:29 mais les mecs, ils performent parce que je dirais que c'est,
04:33 si on est discipliné et volontaire, c'est un peu comme à Miami.
04:36 Tu arrives là-bas, tu te refais la cerise.
04:38 Bogdanovich, je ne suis pas loin de penser,
04:40 je vais peut-être être un peu sévère pour sa franchise précédente,
04:44 qui me fatigue un peu en ce moment.
04:46 Enfin, le coach, je sais de franchises que la franchise est belle.
04:49 Il rejoue au basket, quoi.
04:54 Il rejoue au basket, les mecs à Miami, à New York,
04:57 en ce moment, il rejoue au basket.
04:59 Je parlais de mon petit Williams, je ne suis pas du tout apprécié,
05:01 on ne l'a pas traité dans l'émission.
05:05 OK, il a joué à New York.
05:07 - Il a dit Williams ?
05:08 - Je crois.
05:09 - Il faudra vérifier.
05:11 - Je crois que tu n'as pas à dire ça.
05:15 Et la réponse de Josh Hart, elle est impeccable.
05:17 - Cette espèce de rivalité toute neuve là.
05:20 - Oui, mais je crois qu'en plus,
05:23 il peut être frustré de la performance de ses joueurs.
05:25 Il peut être frustré.
05:27 Quand un mec joue des records, tout le monde joue des records.
05:29 Moi, je vois que Sabonis, il a tapé le record des doubles-doubles.
05:32 On le remet alors qu'il y a +25 ou -25,
05:35 juste pour qu'il fasse des stats.
05:36 - Il peut s'y faire un paquet de fois, chercher ses 30 points alors qu'il n'en a pas besoin.
05:40 - Oui, tu as raison.
05:41 - Donc, ça va.
05:43 - Quelles autres équipes ?
05:45 Peut-être Dallas ?
05:46 On dit souvent que Dallas s'est renforcée.
05:48 - C'est la vraie question.
05:48 Enfin, Rémi, moi, j'ai envie de dire...
05:50 - C'est du très court terme.
05:50 - Est-ce que...
05:51 Ah non, ça, je m'en fous, moi.
05:53 - Oui, il faut qu'il y aille avec eux, de toute façon.
05:54 - Est-ce que Dallas peut aller aux finales NBA avec leur restructuration ?
05:58 C'est ça la question.
05:59 - En tout cas, c'est l'équipe qui a le plus bougé.
06:00 Si ton thème de départ dans le podcast du jour, Baptiste, c'est ça, c'est d'évaluer la trade deadline un mois après.
06:05 Ce qui est marrant, c'est qu'avec le recul, on se rend compte qu'au final, cette trade deadline,
06:08 elle est à ce que je vous disais tout à l'heure, elle est un peu inodore à colore.
06:10 J'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de grand bouleversement.
06:13 Tu vois, j'ai vu plein de trades qui, au final, pourtant, moi, ça me fait mal au cœur.
06:16 Mais Gordon Howard a oké, si, ça ne change pas grand-chose.
06:19 - Dean Wheatley, dans le contexte sans LeBron, permet aux Lakers d'être positifs.
06:25 Et Anthony Davis, bien sûr, d'être positif pour la première fois de la carrière de LeBron.
06:29 Son équipe est positive sans lui.
06:32 - Oui, ça, c'est vrai.
06:32 - 6-4.
06:33 - Ça, c'est vrai.
06:34 Il y a eu ça, il y a eu Terry Rosier à Miami, il y a des trucs comme ça.
06:37 Mais dans l'ensemble, il n'y a pas eu de bouleversement.
06:39 Dallas, pour le coup, c'est un bouleversement.
06:41 Dallas, ils ont reformé leur raquette quasi entièrement, à part le rookie, à part Lively, évidemment.
06:47 Mais ils sont séparés de Grant Williams.
06:49 Ils font venir PJ Washington-Gafford.
06:50 C'est un positif évident.
06:52 On est tous d'accord que c'est un upgrade.
06:54 Et en ce moment, ils gagnent des matchs.
06:56 Écoute, là, pour le coup, on est sûr.
06:58 - Pardon Rémi, mais pour compléter, ils changent des statuts.
07:02 Hardaway devient un joueur de banc.
07:04 Pour l'instant, Kleeber, bah, Xigleber, reste dans le 5.
07:07 Mais la question se pose.
07:09 Voilà, il y a une équipe qui est en train de naître.
07:11 Est-ce qu'elle est capable de faire une finale de conférence comme elle a fait il y a 2 ans, 3 ans, 2 ans ?
07:17 - 2 ans maintenant.
07:18 - L'année de Boston, ouais.
07:20 L'année de Boston et de Warriors.
07:21 - De l'autre côté.
07:23 - 2022.
07:25 - Hé, la question se pose.
07:27 - C'est l'objectif pour une équipe qui a Dontige.
07:29 Ils étaient obligés d'agir, puisque c'est ce qu'on dit à chaque fois,
07:31 c'est que quand t'as Lucas Dontige dans ton équipe, t'es obligé de jouer pour le titre.
07:34 Tu peux pas faire autrement.
07:35 Le drame de l'année dernière de rater les playoffs a mis la pression terrible sur Nico Harrison, le GM,
07:40 pour faire quelque chose.
07:41 Ils se sont aperçus, et ça, moi, je leur donne du crédit là-dessus,
07:43 ils se sont aperçus en début d'année que ça fonctionnait pas.
07:45 Grand William, ça marchait pas, la raquette était trop faible.
07:47 Et les mecs ont agi dans l'urgence.
07:49 Et parfois, quand t'agis dans l'urgence, tu fais des conneries.
07:52 Là, ils ont tenté un truc qui, pour l'instant, prend.
07:54 Alors le juge de paix, Jacques Harrison, sera les playoffs, on verra.
07:57 Mais ils ont tenté un truc.
07:57 Aujourd'hui, t'es obligé de leur donner du crédit,
07:59 puisque c'est mieux aujourd'hui que ça l'était en novembre-décembre.
08:02 - Et ce qui est intéressant, c'est que c'est pas forcément très sexy de base,
08:05 mais c'est intelligent.
08:08 - Gafford et Lively, il faudrait que vous fassiez la moyenne,
08:10 mais je pense que ça fait 20 points 15 rebonds par match.
08:14 Donc, c'est pour un poste 5, c'est un bon rendement.
08:18 PJ Washington est un joueur qui peut être irrégulier en adresse,
08:21 mais qui, dans l'opposition, apporte des choses.
08:24 Il y a quand même le cœur de cette équipe, avec les cleveurs, Hardaway,
08:28 des mecs comme ça qui servent.
08:31 Derrick Jones aussi.
08:33 Il est bien là, Derrick Jones, où je dis ?
08:35 - Oui, il est bien là.
08:36 - Et puis, les deux artistes.
08:38 - Mais il leur fallait...
08:39 - Mais ils font des rôles.
08:40 Et c'est pas facile de jouer des rôles à ce jeu-là.
08:44 C'est pas facile.
08:46 C'est la grosse forte d'Enix.
08:47 C'est la grande force de Boston, où je vois Pritchard à un niveau incroyable.
08:53 Eux, l'édition, pareil.
08:55 Je suis un peu déçu, moi, de ce qu'ils ont ajouté à Boston avec Tillman.
09:00 - Oui, ça change pas grand chose.
09:01 - Phoenix aurait dû bouger aussi, prendre un vrai meneur.
09:05 Parce que, pour moi, Brad, les Bill et Booker,
09:09 je vais pas dire qu'il y a incompatibilité,
09:11 parce que les mecs s'entendent très bien, sans doute.
09:13 Mais dans le jeu, c'est compliqué.
09:16 C'est compliqué d'avoir deux mecs au six-corers,
09:19 qui ont les mêmes endroits, un peu le même jeu, quelque part.
09:24 C'est gênant, voilà.
09:25 - Fini aussi, qui prend Buddy Hill, on se demande après...
09:27 - Et Kylo E, pour la...
09:29 Mais qui leur sert bien en ce moment, pour gratter des matchs de voleurs.
09:34 - Mais qui sont masqués par l'absence d'ambit de toute façon,
09:36 donc au final, on a du mal à évaluer ça.
09:38 - Le truc marquant, quand même, qui est en train de s'installer,
09:42 quand il est bon, il gagne, et il joue moins basket de falabrac,
09:46 c'est Pascal Siakam.
09:48 - C'est ce que je voulais en venir, à Indiana.
09:50 - Pascal Siakam à Indiana, là, ça fait quelques matchs
09:53 qu'il performe très très fort.
09:55 Il prend l'équipe sur ses épaules,
09:57 Ali Borton était moins bien, il reste toujours irrégulier,
10:00 même si l'autre jour, il a pris une crise à trois points.
10:02 Voilà, mais Siakam, Rémi...
10:04 - C'est surtout gage d'avenir, je pense, pour cette équipe-là.
10:06 Je pense qu'ils ont leur structure, on en parlait avec Jacques,
10:08 on a eu la chance de rencontrer deux, trois mecs là-bas,
10:10 à Indianapolis, pendant le All-Star Week-end.
10:12 Miles Turner, qui nous a offert une discussion très sympa.
10:14 Et je pense qu'il y a vraiment, pour les fans des Pacers,
10:19 des motifs d'espoir pour l'avenir.
10:20 Moi, j'y crois, cette équipe, dans les deux ans qui viennent,
10:23 je crois que ça peut devenir un contender à l'Est.
10:25 - Cette année, ce sera...
10:26 - Pas pour cette année, c'est court.
10:27 Mais tu vois, t'as des cycles qui se font.
10:30 Milwaukee, on peut se poser des questions.
10:31 Si ça se passe mal en play-off cette année, je sais pas trop.
10:34 Bon, voilà, Philly, les blessures d'Ambi, la répétition.
10:37 Je sais pas, je pense qu'Indiana, vraiment,
10:39 dans les deux ans qui viennent, aura une carte à jouer.
10:41 - Et Bud Hill, justement, c'est quand même une perte aussi pour Indiana.
10:46 - Non.
10:47 - Avec Mathurin, peut-être que...
10:49 - Non, Mathurin, il joue pas, là.
10:50 - Oui, justement.
10:51 - Mais avec Neymar, avec TJ McConnell, qui peut donner des minutes,
10:56 et il y en a un autre, là, c'est Kelly Moustache, Shepard.
10:59 Ils ont largement de quoi...
11:02 Tata...
11:03 Non, non, il sait pas.
11:05 Bud Hill, c'est un super joueur, on l'adore.
11:08 Chavano, Regnier, Hilde.
11:11 Dibbidi est son nom de chien, mais...
11:16 Regarde, c'est un shooter à risque.
11:19 - Ils en ont.
11:20 - C'est sa vie.
11:21 Sacramento respire pas mal depuis qu'il y est plus.
11:24 - Oui.
11:25 - Alors, je suis pas sûr que ça fasse partie d'une pièce...
11:27 C'est pas une pièce maîtresse pour une construction d'avenir, je te dis.
11:30 - Non, d'avenir, non.
11:31 - Non, ce qui est étonnant, dans la traite d'Ed Line,
11:34 et maintenant, on se rend compte sur le marché,
11:36 qu'il n'y a pas de précipitation.
11:38 Des gens voulaient que les Spurs recrutent.
11:40 Toujours, il y a des gens qui voudraient que les Spurs jouent le titre en 6 mois.
11:43 C'est pas dans l'état d'esprit.
11:45 Parce qu'il faut pas non plus que, par exemple,
11:48 Victor arrive en play-off, en finale de conférence,
11:52 sans être tout à fait prêt.
11:54 LeBron n'était pas prêt en 2007, finalement.
11:57 - Pourtant, ça faisait déjà 4 ans qu'il était au MDF.
11:58 - Et ça faisait 4 ans.
11:59 C'est pour donner les repères.
12:01 Michael était à peu près prêt, lui, quand il y est arrivé.
12:04 - Mais vous avez dû vous organiser, c'est clair.
12:06 - Eh oui, plus longtemps. 7 ans.
12:08 Des joueurs d'impact, il y a des blessures qui ont généré.
12:15 Même FIS a inventé des joueurs, là,
12:17 depuis la traite d'Ed Line, les Gigi Jackson et compagnie.
12:20 Il y a des joueurs qui profitent de cette période.
12:23 Voilà, on peut parler aussi,
12:25 parce qu'il y a un Français qui a été bougé, c'est Evan Fournier.
12:28 Bon, il a des minutes qui sont irrégulières,
12:31 mais elles sont au début de match.
12:32 Quand il est bon, il a tendance à rester.
12:34 Il a mis 15 points au Gardens, la défense était plus contestable.
12:38 On est content qu'il joue, il faut qu'il reste dans le truc.
12:41 Et voilà, c'est pas facile pour lui.
12:43 Le niveau NBA est impitoyable.
12:45 Donc voilà, le petit rupère, lui, il profite des essais de fin de saison.
12:50 Et c'est bien, il le fait bien.
12:52 - On a fait le tour.
12:54 On parlait de LeBron, justement.
12:57 Plus le temps passe, plus ça devient inévitable.
12:59 Il faut bien se mettre à l'évidence.
13:01 LeBron, Kevin Durant et Stephen Curry approchent à grands pas.
13:05 Alors normalement, il devrait être encore là la saison prochaine, heureusement.
13:10 Mais ça fait quand même depuis plus de 15 ans qu'ils sont là.
13:15 - Ils trustent les titres.
13:17 Et les finales.
13:18 Nous, on a fait combien ? 4 finales de suite, Cleveland ?
13:21 - 5, non ?
13:22 - 5 Warriors vs. Casa Films.
13:24 - Non, c'est 5 Warriors.
13:26 - 5 avec 2022, oui, t'as raison.
13:27 5 Warriors avec Toronto.
13:29 - Et 4 fois contre les Cavs.
13:31 - Et le même, la même.
13:33 Bien sûr qu'ils dominaient.
13:35 Maintenant, ils sont plus capables.
13:36 - Est-ce que c'est le déclin ?
13:37 - Evidemment, mais ce déclin-là, les gens qui aiment le sport vont piger ce que je veux dire.
13:41 Je pense qu'on a annoncé pendant 10 ans le déclin de Rafael Nadal et de Roger Federer.
13:47 Eux, c'est un peu la même histoire.
13:49 Parce que le déclin de Stephen Curry, il a été annoncé avant le titre de 2022.
13:53 Le déclin de LeBron, il est annoncé depuis un certain temps.
13:57 Et KD, les blessures font naturellement le déclin aussi.
14:01 Et quelque part, il a pris une décision basket abominable en quittant la baie de San Francisco.
14:08 - Et en n'allant pas chez l'Enix !
14:10 - Alors là, double peine.
14:12 Mais sa carrière s'en est largement ressentie.
14:16 Largement ressentie.
14:18 Après, c'est la première année où LeBron James...
14:21 Donc, les Lakers ont joué 10 matchs sans lui, ils en ont gagné 6.
14:26 Stephen Curry a beau être très bon jusqu'à un All-Star Game excellent jusqu'au All-Star Game,
14:32 les Warriors, ils sont dans la panade.
14:34 On rajoute qu'on pourrait presque mettre Clay Thompson, Draymond Green dans cette génération-là qui dominait.
14:40 Parce qu'ils dominaient en gagnant des titres !
14:42 Et il a fallu que Tatum devienne évanescent pour que Boston ne gagne pas en 2022.
14:52 Quand on y repense, c'est le... Voilà.
14:56 LeBron, il y a dans son équipe des joueurs qui, quand il n'est pas là,
15:02 performent. Est-ce qu'ils sont capables de performer jusqu'à gagner des titres ?
15:07 Je ne pense pas.
15:08 Est-ce qu'ils ont besoin de LeBron pour éventuellement retourner en finale de conférence, au moins comme l'année dernière ?
15:14 Je pense.
15:15 Mais je ne pense pas que LeBron puisse être maintenant considéré comme une base d'équipe, sauf sur un one-shot d'une saison.
15:23 Et quand j'entendais les rumeurs de re-signer 2 ou 3 ans à 60 millions par an,
15:30 on s'est tiré une balle dans le pied.
15:32 Voilà. Quant à Stephen Curry, physiquement, ça n'a jamais été un monstre, mais il a toujours fait courir tout le monde.
15:40 Et les joueurs comme lui, comme LeBron, comme Kevin Durant, quand ils font des saisons,
15:44 elles ne s'arrêtent pas le 15 avril.
15:47 Elles vont jusqu'au 20 juin.
15:49 Et chaque année, ça vous tire dessus.
15:51 Ça n'a rien à voir d'être, avec tout le respect que j'ai pour les joueurs qui s'arrêtent à la fin de saison régulière,
15:57 que d'être un mec qui va jusqu'au mois de juin.
15:59 Les voyages, la pression, la concentration, le physique.
16:04 Pfff...
16:05 Bien sûr.
16:06 C'est une ligue de visages, la NBA.
16:10 C'est pour ça qu'on aime ça, parce qu'elle a cette capacité à toujours avoir des visages à mettre en avant.
16:15 Et tu as raison, les noms que tu cites là, LeBron, KD, Stephen Curry, évidemment,
16:19 nous, on est bercé par ces mecs-là depuis 15 piges.
16:22 C'est un long règne dans le sport d'avoir pendant 15 piges les mêmes mecs.
16:27 Alors, tu as eu la fin de Kobe dans les 15 ans, tu as eu des choses quand même.
16:30 La fin des Spurs.
16:31 La fin des Spurs aussi, bien sûr, qui ont été là-dedans.
16:34 Mais LeBron, clairement, est le visage de la NBA depuis 15 ans.
16:38 Stephen Curry, il l'est depuis une dizaine d'années.
16:41 Puis le 10 ans, 2014, leur premier titre.
16:43 En plus, 2015, leur premier titre.
16:45 Et Kevin Durant a traversé ces générations-là et est forcé de constater que,
16:52 malgré les perves de ces mecs-là qui sont encore sur Alice,
16:54 et je pense en particulier à LeBron James qui est autour de...
16:57 Je ne sais même pas, 27, 28 points, je n'ai même pas regardé,
16:59 mais qui est encore sur un niveau surnaturel.
17:01 On est obligé de constater qu'on est à l'aube d'une génération.
17:04 Et moi, je n'y vois rien d'inquiétant parce que la NBA a cette capacité à se renouveler.
17:09 Il y a 37 autres visages qui attendent derrière pour prendre la relève.
17:13 Et cette ligue est entre de bonnes mains, je n'en doute pas.
17:16 Mais il y a un peu de nostalgie parce qu'on est obligé de reconnaître que ces années LeBron,
17:21 il est tellement fort qu'on a tous envie de croire que l'année prochaine, il sera encore très très fort.
17:26 Mais l'année d'après, s'il va encore jouer...
17:28 Mais la mécanique Queen, un peu, au niveau de ses chevilles...
17:31 Et comme dit Jacques, moi ce que je vois de Steph Curry depuis le All-Star break,
17:34 alors oui, dans les highlights, quand vous regardez, il met des shoots à 9 mètres, c'est incroyable.
17:37 Il en mettra toute sa vie, je pense qu'à 60 ans, il en mettra encore des shoots à 9 mètres.
17:40 Mais la réalité, c'est que sur une durée de match, il n'est plus aussi performant en ce moment
17:44 parce que physiquement, il est sans doute cramé.
17:47 Il y a des athlètes, par exemple, un marathonien, ce n'est pas son âge, c'est le nombre de marathons.
17:51 Un des quatre-lettres, c'est pareil, il arrive un moment où...
17:57 Ce n'est pas la date de péremption d'un yaourt, mais il y a un côté un peu comme ça de...
18:02 Je ne fais plus la différence tout seul, ça n'empêche pas.
18:05 Oscar Robertson a gagné son premier titre à la fin avec Karim Abdul-Jabbar à l'époque.
18:11 Karim Abdul-Jabbar, voilà, le bronze qu'il fait à 39-40 ans, c'est insensé.
18:17 Les perfs de Curry, elles restent magnifiques, mais ils ne sont plus absolus.
18:21 Ce n'est plus létal.
18:23 Et quand en plus, autour d'eux, ça a vieilli aussi.
18:27 Curry, etc.
18:29 - C'est les Warriors le meilleur exemple, bien sûr, parce que les Hickers, encore, ils essayent de renouveler.
18:33 Mais oui, il faut l'accepter, c'est comme ça, c'est la loi de l'univers, en fait.
18:36 Il y a un renouvellement permanent des choses, on n'est pas éternels nous non plus,
18:39 ils ne le sont pas eux non plus, et il va falloir accepter que cette ligue,
18:42 dans deux, trois ans, quand il n'y aura plus...
18:44 Parce que dans deux, trois ans, il n'y aura plus Steph Curry, il n'y aura plus LeBron James,
18:48 probablement plus Kevin Durant,
18:50 il y aura Yanis Antetokounmpo, il y aura Nikola Jokic...
18:53 - Toujours Embiid.
18:55 - Toujours Embiid, et puis dans cinq, sept ans...
18:57 - Mais ce sont des internationaux, ce qui, au niveau image de la ligue, est différent.
19:01 C'est là où il va falloir que la génération...
19:04 Alors il y a l'épiphénomène Jamorant, qui est un des visages de cette ligue.
19:09 - Qui était censé le devenir, en tout cas.
19:11 - En tout cas, qui était censé le devenir.
19:13 - Il y a d'autres mecs, Anthony Edwards...
19:15 - Anthony Edwards, ça a bien repris le flambeau.
19:17 - La génération Carl Anthony Towns, Anthony Davis, n'a jamais eu l'impact de la génération d'avant.
19:24 - Et sans doute pas celui de la génération d'après, dont on vient de parler.
19:27 - Voilà, parce que LeBron, autour de lui, c'est D-Wade, c'est toute la bande,
19:32 Chris Bosh, c'est le Banana Boat...
19:35 - Et s'il ne devait y en avoir qu'un qui pourrait, selon vous, reprendre le flambeau,
19:40 comme il se doit, il n'y en aura pas qu'un.
19:43 - Il n'y aura pas LeBron ou Michael Jordan.
19:45 - Aujourd'hui, le seul auquel on peut penser, mais ce n'est pas pour la génération d'après,
19:48 c'est pour celle d'encore après, c'est Victor.
19:50 - On peut penser à Victor dans ce registre-là.
19:52 - Mais dans les générations qui viennent, les noms qu'on t'a cités là,
19:54 Yokeach, ce ne sera pas le visage de la Ligue à lui tout seul.
19:57 - Don Cheech.
19:59 - Don Cheech a son potentiel pouvoir.
20:02 - Il n'y a pas de Rikin, je cherche en même temps Rikin, Rikin.
20:06 - Le premier auquel on va penser, mais ça arrive dans longtemps, c'est Anthony Edwards.
20:09 - Et il a du chemin avant d'en arriver à ça.
20:11 - Donc, bon, pas évident.
20:13 - Et Tatum et Booker qui pouvaient peut-être...
20:16 - Qui sont d'énormes joueurs. Tatum peut-être plus que Booker, j'ai l'impression,
20:19 mais posséder la Ligue, comme la possède Steph Curry ou LeBron James.
20:23 - Ah non, Tatum, moi je l'adore, mais il n'a pas ce type de plein.
20:26 - Et puis Tatum, il faut être très très grand, il faut être comme Magic, comme Karim,
20:32 comme Kobe, pour le Shaq, pour mettre une franchise derrière ta personnalité.
20:39 Et quand tu es à Boston...
20:41 - Et c'est ça.
20:43 - Et puis on va être honnête, Tatum n'est pas un mec qui a un charisme débordant non plus.
20:47 - Non, non, non.
20:49 - Il n'a pas ce leadership inné en lui qu'a LeBron James, tu vois, il n'a pas ça.
20:54 - Enfin, ceci dit, à Boston, globalement, la franchise, ils avalent pas un clown tous les matins.
20:58 - C'est vrai que la River n'était pas non plus...
21:01 - C'est pas l'ambiance civilisation Green Nation, et j'adore cet endroit et cette franchise.
21:07 - Et on serait ravis d'y retourner en juin si jamais ça doit être le cas.
21:09 - Oui, oui, oui, bien évidemment.
21:11 - Et puis les trois ont révolutionné.
21:13 - Les Red Sox ont gagné hier, je surveille.
21:15 - C'est vrai, surveille, du coup, voilà, tu vois, Jacques, il se tient au courant.
21:17 - Et il y a des matchs la première semaine.
21:19 - Parfait. C'est vrai, il t'a regardé ? Il t'a regardé le cordon, c'est génial, j'en étais sûr que c'était vrai.
21:23 - On ne dit pas qui est le favori selon Jacques pour les finales à l'Est.
21:27 - A priori, c'est le favori de tout le monde, j'imagine en tout cas.
21:30 - Ce serait une énorme surprise.
21:32 - Juste pour terminer...
21:33 - Ça peut arriver.
21:34 - Sur le sujet, je me faisais la réflexion quand même que ces trois-là devraient quand même être au JO cet été
21:40 et que sans eux, Team USA, est-ce qu'ils seraient vraiment autant favoris qu'ils le seront avec eux ?
21:47 C'est là où on voit quand même que...
21:49 - Favoris ils le seront, quoi qu'il arrive à Baptiste, favoris ils le seront.
21:53 - Non mais l'exemple du championnat du monde sans eux montre que...
21:57 - Oui, non mais il n'y avait pas que eux, il manquait beaucoup.
21:59 - Il y avait dans la liste où si tu fais les meilleurs joueurs, tu es descendu bas dans la liste quand tu es arrivé au championnat du monde ?
22:04 - Si tu n'enlèves que Lebron, Curry et KD, tu restes quand même difficile à jouer.
22:08 - Ok.
22:09 - Maintenant, si tu ne les mets qu'eux avec une bande de pimpins, ça va plus souffrir parce qu'il y a la répétition.
22:15 Même si cette année, le tournoi olympique, ça n'est que six matchs.
22:18 Donc par contre, il ne faut pas faire la sieste, ils ne joueront que le soir.
22:23 Mais il faut surtout bien entamer les matchs en FIBA, c'est important de mettre les chaînes tout de suite.
22:27 Il va falloir par exemple, les ricains c'est difficile, il y a un truc qui est difficile pour toutes les équipes américaines.
22:33 Alors on dit, ils viennent trois heures avant s'échauffer, c'est vrai, certains c'est vrai.
22:37 Ils font des routines magnifiques, je m'en régale depuis quinze piges.
22:40 Mais à l'inverse, au début du match, ce n'est pas la guerre.
22:45 Alors que la FIBA, chaque possession compte.
22:48 C'est la grosse, pour moi la plus grosse différence.
22:52 - Mais avec des joueurs comme ça, on peut imaginer qu'ils sont sérieux du début à la fin.
22:56 - Oui, mais c'est les plus âgés, ils auront parfois peut-être, je veux dire, le brone.
23:01 Jouer tous les deux jours en FIBA, ils ont l'impression de jouer dans une cage.
23:06 Le terrain est un peu plus petit, les règles font que ça va moins vite, c'est plus sifflé.
23:12 On va leur siffler des marchés quand même à force.
23:14 Enfin bref, tout un tas de choses qu'il faut pour se mettre en rythme.
23:18 Et un joueur NBA n'est jamais aussi fort que quand il est en rythme.
23:21 Ils ont besoin de temps, il vaudra mieux qu'ils s'échauffent un peu.
23:24 - On verra ça.
23:26 On passe d'une compétition à l'autre, des JO à la NCAA,
23:31 qui a donc commencé la semaine dernière avec le March Madness.
23:34 On débute le Sweet 16, qui est donc...
23:40 - Les 8e de finale. - Les 8e de finale, en gros.
23:43 - Les 16 meilleures équipes. - Il faut en gagner deux pour aller au Final Four.
23:46 - Voilà. Ce week-end, ça marche par week-end, t'as le Sweet 16, puis les Elite 8.
23:50 - 4 pour être champion, y'a pas de 3e chez eux, je crois.
23:53 - Non, ils font pas ça, ils s'en foutent. Y'a pas trop d'emplace.
23:56 - Et donc c'est parti sur l'échappot de roue avec l'élimination de Ken Tuki,
24:00 mais on va peut-être revoir avec vous qui sont pour vous les favoris.
24:05 - OK. - Rémi, vas-y.
24:09 - Déjà, c'est pour moi le meilleur moment de cette saison entière.
24:13 March Madness, on connaît tous, maintenant on aime tout ça.
24:15 Le premier week-end est adorable parce que t'as les matchs qui s'enchaînent,
24:17 t'as les surprises, c'est les premiers jours de Roland-Garros
24:20 où tu passes d'un match à l'autre, c'est cool.
24:22 Mais quand t'arrives au Sweet 16, t'arrives au vrai haut niveau de compétition
24:25 et t'as quand même plein de matchs et tu peux avoir des surprises.
24:27 Donc pour moi, c'est le meilleur week-end de NC et le Sweet 16, Elite 8.
24:31 Surbin, donc nous sur le Sweet 16, on va suivre deux affiches qui seront très cool.
24:34 On va suivre un remake de la saison passée qui sera San Diego State,
24:37 de la finale de la saison passée, San Diego State contre Yukon.
24:40 - C'est ça. - Champion en titre, ça sera jeudi soir.
24:42 - À minuit et quarante. - Et vendredi matin pour ceux qui veulent
24:44 à 9h15 en français. Et vendredi soir et samedi matin à 9h15,
24:48 on suivra Houston qui pour moi serait peut-être le favori de cette année
24:51 face à Duke, fac mythique, mais qui ne sera pas favori de cette année.
24:55 Donc là, il y a deux trucs sympas. Il y a Yukon qui a l'opportunité de réaliser
24:59 ce qu'on appelle un repeat, un back to back qui est rarissime à l'échelle universitaire.
25:03 - Ça date de Joachim, je crois que ça date des Gators.
25:05 - Florida, 2006-2007. - 2007.
25:09 - Joachim Noah et les Gators qui avaient fait ça en effet.
25:13 - Alors Ford, Cory Brewer. - Torreon Breen, Cory Brewer, tous ces mecs-là.
25:16 - Et Billy Donovan. - Et Billy Donovan, le coach des Bulls aujourd'hui
25:19 qui était là à l'époque. Et donc ils ont l'occasion de faire ça,
25:21 mais pour ça, il faut déjà passer face à cette équipe de San Diego State
25:24 qui est la fac historique de Kawhi Leonard, qui a un big man qui est très très fort.
25:27 Jayden le dit, qu'on a vu la semaine dernière, donc on va surveiller ça.
25:31 Le lendemain, Houston contre Duke, ce sera l'occasion aussi de voir
25:34 les derniers gros prospects pour la draft, voir les côtes monter et descendre.
25:38 Tennessee va jouer ce week-end, il y a un mec à Tennessee qui s'appelle Dalton Connect
25:42 qui est un transfert, Jacques Monclar, de Northern Colorado, qui avait commencé là-bas.
25:46 - Il a quitté l'ours. - Il a tout explosé là-bas.
25:49 Il était clairement beaucoup trop fort pour cette fac et il a été pris par Tennessee.
25:52 Il est en train de tout cartonner, meilleur marqueur de cette saison.
25:54 Donc on va surveiller ça. Top 7-8 de la prochaine draft.
25:58 Donc c'est l'occasion de voir un petit peu tout ça et c'est un week-end qui est plein de charme
26:02 parce que moi je trouve qu'il y a du romantisme dans cette March Madness
26:05 de voir ces mecs tellement passionnés. Parfois on se plaint du manque de passion
26:09 dans la saison régulière NBA, là t'en as de la passion.
26:11 Voir les mecs effondrer sur un tir à la fin d'un match, c'est un peu pour ça qu'on aime le basketball.
26:15 La March Madness, c'est que des matchs sets.
26:19 Tu fais toute une série sur un match.
26:21 Il y a des gamins qui voient leur vie qui s'arrête.
26:26 En tout cas, il va falloir changer de mode instantanément.
26:29 Moi cette année, j'ai envie presque que Yukon fasse le doublé.
26:34 Et je vais aller plus loin. Garçons et filles, pourquoi pas.
26:39 - Ils peuvent le faire ? - Ils peuvent le faire.
26:41 On en dira peut-être un petit mot, c'est rigolo aussi cette année avec l'attraction.
26:45 Kaitlyn Clark, Juju Watkins, Yukon qui joue bien au ballon.
26:51 Enfin bref, et puis je trouve que j'ai beaucoup aimé la manière dont Gonzaga joue.
26:56 Je trouve que Gonzaga-Purdue va être aussi une rencontre magnifique.
27:02 On a un petit coup de cœur pour ça, parce qu'on a eu la chance au Week-end All-Star
27:05 d'aller voir Purdue jouer dans leur salle.
27:08 - Vous êtes fan maintenant de Paris ? - Houston, je ne suis pas persuadé.
27:13 - Il y a le Crier qui est un très bon joueur. - Ils ont Jamal Shed qui est un arrière à la 13 Corer.
27:18 Et puis il y a un gars qui s'appelle Crier aussi, il est dédié.
27:21 - Il faut que j'aille refouiller là-dedans. - Je ne me souviens plus de tous les noms.
27:24 En tout cas, je ne fais aucun effort.
27:27 Le truc, je trouve quand même, c'est que cette année, dans une draft aussi bizarre
27:32 qui nous attend là, très très bizarre, il y a des joueurs qui peuvent avancer.
27:37 Je pense vraiment à Eaddy, le Canadien de Purdue, qui peut avancer, qui va jouer gros lui dans l'individu.
27:46 Et puis moi j'ai envie de finir, donc je vous ai dit, "You can double",
27:49 finir son comme ça, c'est plus pratique, ils fêteront ensemble.
27:54 Et puis je voudrais féliciter Paris et Bourg, les deux coachs, les présidents, les fans,
28:00 tout le monde, les joueurs bien sûr.
28:02 Et je me dis que le niveau universitaire, quand on voit des matchs de demi-finale,
28:06 le Coupe d'Europe, le rendement de Zachary pendant trois minutes,
28:09 où il prend feu hier, cinq minutes où il se prend en main,
28:12 alors qu'il était un peu dans le dur, il fait des choses magnifiques,
28:16 le petit Nadir qui progresse à ce niveau-là, je veux dire c'est un bel apprentissage.
28:21 Aussi cette March Madness-là, et quand je vois le niveau universitaire,
28:26 alors il y a des bons joueurs, mais pas que.
28:29 - Très inégal, mais tu as raison, Jacques a raison, il faut les féliciter,
28:32 on a envie de voir ces deux clubs en finale, moi j'ai eu la chance,
28:34 j'étais hier soir au match 1 de Paris face à Londres,
28:38 ils l'ont marché dessus en deuxième mi-temps, c'était un régal.
28:40 - Défoncé !
28:41 - Coupe la deuxième mi-temps, ils n'ont pas existé, pourtant c'est une belle équipe Londres,
28:43 ils ont Sam Decker qu'on a bien connu, ils ont Matt Morgan qui était en France au moment,
28:47 qui était incroyable, David Nwaba, tu te souviens de David Nwaba ?
28:50 Qui a fait une belle carrière NBA, ils l'ont marché dessus.
28:53 Et respect à ces deux équipes, parce qu'avoir deux clubs français
28:56 à un match d'une finale d'Eurocup, moi je n'ai pas grandi avec des résultats pareils dans le basket français.
29:02 - Et au match retour, éventuellement le match d'appui à domicile,
29:06 donc là ce sera aussi une possibilité, au match retour ça soufflera sans doute
29:10 un petit peu plus dans le semi-Airden Dom, pas semi-Airden, le Sinan Airden.
29:16 - Sinan Airden Dom, oui.
29:17 - Airden Dom à Istanbul qu'à Londres, même si à Londres il y aura de l'ambiance,
29:22 je ne sais pas où ils jouent, mais ça ne sera pas pareil.
29:25 À Istanbul c'est à Besiktas en plus, qui est un gros club.
29:28 - Vendredi les matchs retour.
29:29 - Oui, ça va être mignon. Bravo à tout le monde qui continue.
29:33 - On va suivre ça de près, et tout ça a un lien avec la draft.
29:37 - Oui, parce que...
29:38 - On aura le temps de reparler plus tard.
29:40 - La draft, tu ne sais pas le moment d'en parler, d'autant qu'on a des gamins,
29:44 moi je n'ai pas envie de leur mettre une pression supplémentaire,
29:46 j'ai un avis très précis là-dessus.
29:48 C'est une draft qu'on va dire pour l'instant floue.
29:52 Je pense que le tournoi NCAA peut changer les choses à la draft pour pas mal de joueurs.
29:57 Parce que quand ce môme-là il passe à travers ça,
30:00 savoir jouer à la mort subite, c'est quelque chose.
30:05 Être bon dans la mort subite, ça donne quand même un profil de joueur
30:08 qui s'y fait les efforts, pourra jouer au-dessus.
30:11 Ceux qui sont bons à la March Madness...
30:16 - On a pas mal d'exemples.
30:18 - Et bien voilà, je pense qu'on a fait le tour.
30:21 En tout cas, vous pourrez retrouver les deux prochaines rencontres de NCA sur BIN,
30:26 comme Rémi vous l'a dit.
30:28 N'hésitez pas à commenter et liker ce podcast sur toutes les plateformes.
30:32 Et puis on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode.
30:35 Merci messieurs.
30:36 - Merci à vous.
30:38 Bonne fin de semaine.
30:39 - Ciao.
30:41 Oh my goodness, my goodness.
30:43 Oh my goodness, il faut l'enfermer.
30:45 C'est pas possible, c'est pas possible.
30:47 C'est pas possible.
30:49 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
30:52 [Musique]