Toute la beauté et le sang versé

  • il y a 7 mois
Photographe de renom, Nan Goldin s'est fait connaître dans les années 1980 grâce à ses oeuvres représentant des membres de son entourage. Dans les années 2010, après avoir vécu plusieurs drames personnels, l'artiste devient dépendante à l'oxycodone, un opioïde puissant prescrit massivement aux Etats-Unis. Sortie d'affaire, elle mène un combat depuis 2017 face à l'un des mastodontes de la pharmacologie qui commercialise ce dangereux antalgique, Purdue Pharma, propriété de la famille Sackler, qu'elle estime responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers d'Américains.
Transcription
00:00 ♪ ♪ ♪
00:08 La photographie est comme un bruit d'euphorie
00:11 et m'a donné une voix.
00:13 Une fois que j'ai commencé à partager mon travail,
00:16 il y avait une résistance très forte,
00:18 surtout des artistes et des galleristes masculins
00:22 qui disaient que ce n'était pas de la photographie.
00:24 Personne ne photographie sa propre vie.
00:28 ♪ Danse, danse, danse ♪
00:29 La photographe Nan Goldin, elle a un nom important dans le monde de l'art.
00:33 Le travail était incroyablement politique.
00:37 C'était un sujet de pouvoir,
00:39 et particulièrement le pouvoir que les hommes ont sur les femmes.
00:42 - 100 000 morts ! - 100 000 morts !
00:46 ♪ ♪ ♪
00:49 - Il y a la famille Sackler, le monde de l'art,
00:52 le monde du musée,
00:53 et puis il y a la grande ferme de marketing,
00:56 l'addiction et la mort.
00:58 - Ma haine contre la famille Sackler, c'est personnel.
01:03 Quand on pense à la profiteuse de la douleur des gens,
01:07 on peut se faire fière.
01:09 - On doit demander au musée de Met
01:12 de quitter les sacs,
01:13 de refuser les donations des Sacklers
01:16 et de prendre leur nom.
01:18 ♪ ♪ ♪
01:22 - Les riches ont peur qu'on va s'intégrer
01:24 dans l'evil de leur vie.
01:26 - Les Sacklers mentent !
01:28 - Les Sacklers mentent !
01:29 - Ils sont en colère !
01:31 - Ils sont en colère !
01:33 - Les choses malheures sont gardées secrètes dans la société.
01:37 Et ça détruit les gens.
01:39 ♪ ♪ ♪
01:42 [Musique]

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