• il y a 7 mois
On en parle sans arrêt, la saison rookie de Victor Wembanyama est surréaliste. J’ai donc trouvé qu’il était intéressant d’aller creuser dans le passé pour comparer sa saison rookie aux meilleures saisons rookie de tous les temps. À quelle place la campagne de Victor peut-elle se situer en termes de productivité ? On fait appel à la team tableur et on analyse ça ici !

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#AnalyseNBA #Wemby

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Transcription
00:00 Au vu des résultats très parlants sur le dernier sondage que je vous ai proposé sur le canal Instagram
00:04 Les votes étaient unanimes, vous vouliez que je vous parle de Victor Wemba Niyama aujourd'hui
00:08 La team tableur était bien présente et vous étiez chaud pour que je compare sa saison rookie
00:12 aux meilleures saisons rookie all time en NBA
00:14 Vous l'avez compris, il est donc l'heure de grimper dans la DeLorean et de partir en mode overtime
00:19 Et donc vous connaissez, dans ce format, comme d'habitude, je fais appel aux chiffres
00:27 En fait là, pas de sentiment, on va vraiment aller chercher des stats purs
00:30 et regarder dans l'histoire quel rookie a fait la saison la plus productive de tous les temps
00:34 Pour ça, comme à chaque fois, évidemment, j'ai fait des critères et des barèmes que je vous détaille juste après
00:38 Ce qu'il s'est passé en tout cas, c'est que je suis allé chercher 80 rookies
00:41 Tous les rookies de l'année, mais aussi quelques noms de bonus qu'il me paraissait intéressant d'étudier
00:45 Pour tout cela, j'ai rentré les données dans mon tableur, j'ai rentré les formules que je voulais
00:49 et je n'ai plus eu qu'à observer le résultat
00:51 Et vous savez quoi ? En plus de ça, vous allez être content, j'ai bien suivi vos remarques lors de la dernière vidéo overtime
00:56 Plusieurs d'entre vous m'avaient demandé l'accès au tableur, et c'est vrai que ça aurait pu être intéressant
01:00 Malheureusement, je n'avais pas prévu, je n'avais pas de version propre
01:03 et il y a pas mal de données en plus de ça que j'avais supprimées
01:05 histoire de faire de la place, mieux m'organiser et garder l'essentiel et mon top 6
01:09 Bref, en d'autres termes, il était hors de question que je vous partage ça
01:12 Sauf que cette fois-ci, j'ai réfléchi en connaissance de cause
01:14 et pour tous ceux que ça intéressera d'avoir l'intégralité des calculs et de mon tableur
01:18 tout se passera dans la description, il y aura un lien
01:20 Que vous dire de plus ? Je sais pas, rien je pense, alors on y va
01:23 Où se situe la saison Rookie Wemby parmi les toutes meilleures de l'histoire NBA
01:28 Alors pour commencer, vous connaissez, la première chose à faire c'est de vous présenter mes critères
01:50 Cette fois-ci, je vais aller vite parce qu'en vrai c'est super simple
01:52 Pour commencer, logique, un rookie productif, il doit jouer
01:55 Plus tu as joué de match dans ta saison rookie, plus tu obtiens d'étoiles
01:58 J'ai ensuite attribué des étoiles pour les points, les rebonds, les passes décisives et les stats défensives
02:02 Les contres et les interceptions, que j'ai additionnés
02:04 De plus, quand on parle de productivité en NBA, les points me semblent essentiels
02:07 Ils peuvent donc rapporter jusqu'à 10 étoiles, ils comptent double en gros
02:10 Enfin, vu qu'à mon sens, il est plus difficile d'être productif dans une équipe ambitieuse
02:13 que dans une équipe de fond de tableau, j'ai attribué une étoile bonus aux joueurs
02:16 qui évoluaient dans des teams présentant un bilan de 50% de victoire ou plus
02:19 Vous remarquerez que je n'ai volontairement pas pris en compte l'adresse au shoot
02:22 Trop fluctuante à mon sens à travers les époques
02:24 Et pas forcément cohérente, je trouve, pour évaluer la productivité d'un rookie
02:28 Bon après j'aurais pu tout détailler, vous apporter encore plus de précisions
02:30 Mais je pense pas que ce soit la peine, à mon avis vous avez compris
02:33 Et pour tous ceux qui les voudront ces précisions
02:35 Il suffira de revenir sur le visuel que je vous ai diffusé juste avant, y'avait tout
02:38 Par contre, sachez quand même qu'aujourd'hui je vais procéder un petit peu différemment
02:41 que ce que je le fais habituellement
02:42 Oui, aujourd'hui le but est de situer la saison de Wembley par rapport aux autres
02:46 Pas de vous présenter un simple top 6
02:47 Alors pour commencer on va parler de lui, et on va voir combien d'étoiles il obtient dans mon système
02:51 Et pour ça pas le choix, vous l'avez compris, pour ça on va parler de ses stats
02:54 Plus de 20 points et plus de 10 rebonds par match, déjà c'est costaud
02:57 A côté de ça, en tournant à 3,5 passes de moyenne par rencontre
03:00 Il ne passe qu'à une demi-passe de choper une étoile supplémentaire
03:03 Et c'est pareil pour ce qui est du total d'interceptions et de contre
03:05 En arrivant à un total de 4,7, il ne passe qu'à 0,3 petites unités de faire le perfect
03:12 Et de choper 5 étoiles
03:13 Bon par contre, bien sûr, au vu de la situation des Spurs actuellement
03:16 Qui sont à moins de 25% de win, il n'obtient pas d'étoile bonus
03:19 Pas grave, ça lui donne tout de même un très joli total de 16 étoiles
03:21 Qu'il place par exemple devant d'autres joueurs, comme Alen Iverson, 15 étoiles
03:25 Ou encore Lebron James et Luka Doncic, 14 étoiles chacun
03:27 Qui pourtant, déjà, rappelez-vous, avaient fait des saisons rookie de grande qualité
03:31 Bon je ne vais pas non plus tous les refaire, ceux qui sont derrière
03:33 Mais ces 3 là, je les trouve quand même intéressants
03:35 Sachant qu'il ne leur manque vraiment pas grand chose pour se retrouver à la hauteur de Wembley
03:38 Pour Alen Iverson, avec ses 23,5 points et 7,5 passes de moyenne
03:42 Ça partait plutôt bien, mais finalement, les rebonds et les stats défensives
03:45 Lui auront été fatales, lui qui n'obtient pas non plus le point bonus
03:48 Lebron lui, remplissait toutes les cases
03:50 Et en tournant à plus de 25-5, sa polyvalence était folle
03:52 Cependant, en plus du scoring, il lui manquait une vraie spécialité
03:55 Comme les rebonds, les contres ou les passes, pour vraiment tout exploser
03:58 Doncic, c'est un peu la même, très complet
04:00 Mais comparé à Wembley, il manque de volume dans certaines colonnes statistiques
04:03 Pour passer devant lui dans mon système
04:04 Et là, il faut se rendre compte, en plus de ça, qu'on parle de joueurs
04:07 Qui étaient méga jeunes lors de leur saison rookie
04:10 Et qui se sont largement développés par la suite, avec la maturité et l'expérience
04:13 Néanmoins, comme j'expliquais un petit peu plus tôt
04:15 Plutôt que de regarder tous ceux qui sont classés derrière Wemba Nyama
04:18 Je pense que le mieux, c'est d'aller voir ceux qui sont classés devant lui
04:20 Et comme vous le voyez, ici, on a déjà toute une bande de dinosaures
04:23 Qui ont joué dans les années 50, 60 ou 70
04:25 On a Will Chamberlain, rookie de l'année en 1960
04:28 Oscar Robertson, Roy en 61
04:30 Wild Bellamy en 62
04:32 Lew Alcindor en 70
04:33 Et Elgin Baylor en 59
04:35 Tous ont fait des choses complètement exceptionnelles
04:37 A une époque où les contres et les interceptions n'étaient même pas encore comptabilisés
04:40 Ouais, du coup, ils obtiennent 0 étoile dans le domaine
04:42 Ça peut être handicapant, mais c'est pas grave
04:44 Vu qu'à l'époque, il n'était pas rare de voir des rookies à plus de 30 points
04:47 Ou à plus de 15 rebonds, ils ont quand même réussi à compenser autrement
04:50 Et évidemment, le king parmi eux, c'est Will Chamberlain
04:53 En tant que rookie, il a lâché une masterclass à plus de 37 points et 20 rebonds de moyenne
04:57 Tout ça dans une équipe à 65% de victoire
05:00 La productivité est complètement folle
05:02 Même pas besoin de contre ou d'interception
05:04 Pour vous expliquer pourquoi il termine à 22 étoiles
05:06 Ouais, et puis, il faut le préciser, en tant que rookie, il avait terminé MVP
05:10 Ça veut tout dire
05:10 Ensuite, derrière lui, on a 3 joueurs ex-Echo avec 19 étoiles
05:13 Un gros total, là encore
05:15 Ici, Oscar Robertson, qui tournait déjà presque un triple double par match en tant que rookie
05:18 Wild Bellamy et ses immenses stats de 31 points et 19 rebonds de moyenne
05:22 Et Lou Alcindor, Karim Abdul-Jabbar, qui quand il est arrivé au Bucks
05:25 A livré une saison très complète à plus de 28 points, 14 rebonds et 4 passes
05:28 Dans une équipe à 68% de win
05:30 Enfin, toujours parmi les dinosaures, derrière eux, avec 17 étoiles
05:33 Elgin Baylor, des Lakers
05:34 Qui, en 1959, a terminé sa campagne rookie à 25 points, 15 rebonds et 4 passes
05:38 Du très très lourd
05:39 Sauf que bon, bien sûr qu'il est important de citer le nom de ces légendes
05:42 Mais aujourd'hui, il faut le constater, le basket se joue autrement
05:45 Même si en termes chiffrés, tous ces joueurs, lors de leur saison rookie
05:48 Ont été plus productifs que Wemby
05:50 Il paraît quand même beaucoup plus cohérent de comparer les chiffres du français
05:53 A ceux de joueurs issus d'une époque un petit peu plus moderne
05:55 J'irais quand même au moins chercher une époque à partir de laquelle
05:58 Les stats au contre et aux interceptions étaient comptabilisés
06:01 Pour plus de sens
06:02 C'est à dire à partir de la saison 1973-1974
06:05 Et dans ce groupe de joueurs plus récents, ce que l'on voit
06:07 C'est qu'il y a 4 gars avec autant d'étoiles que Wemby
06:10 Alvan Adams, Ben Simmons, Ralph Samson et Magic Johnson
06:13 Dans cette époque plus moderne, si l'on exclut les dinosaures donc
06:15 Ils se partagent la 6ème place, avec Victor
06:17 Bien sûr, encore une fois, on va dire un petit mot sur chacun
06:20 A commencer par Alvan Adams, a priori le moins connu
06:22 Parce que ouais, après une première campagne à plus de 19 points, 9 rebonds et 5 passes de moyenne
06:26 Qu'il a mené au All-Star Game, le pivot n'a ensuite plus jamais fait si bien
06:29 Même s'il a su se construire une carrière honorable à côté de ça
06:31 Dans la liste de ceux qui ont déçu aussi après une grosse saison rookie
06:34 Ben Simmons évidemment
06:35 Malgré des soucis au shoot déjà présents
06:37 Sa campagne à 15-8-8 avec des contres et de bons chiffres défensifs
06:40 Dans une équipe à 63% de win lui permet lui aussi d'atteindre les 16 étoiles
06:43 Malheureusement, après des débuts hyper prometteurs, il s'est ensuite écroulé
06:46 Puis pour Ralph Samson, c'est un petit peu la même
06:48 16 étoiles aussi grâce à une saison rookie à 21 points, 11 rebonds et 2,4 comptes de moyenne à Houston
06:53 Lors de la campagne 1983-1984
06:55 Cependant, après 4 sélections All-Star pour lui
06:58 Des blessures sont venues gâcher la suite de sa carrière
07:00 Du coup, sans aucun doute, la plus grosse légende parmi les rookies qui arrivent à égalité avec Victor
07:03 Dans ce classement, c'est Magic Johnson
07:05 18 points par match, plus de 7 passes, plus de 7 rebonds, 2,4 interceptions
07:09 Et tout ça dans une équipe à 73% de victoire
07:11 Et encore là-dedans, on ne prend pas en compte ses prestations en play-off
07:14 Son titre NBA et son trophée de MVP des finales cette saison-là
07:17 Avec ça, il aurait sûrement visé bien plus haut
07:19 C'est fou quand même de se dire qu'en 1980, Magic n'avait pas été rookie de l'année
07:23 Mais il faut dire qu'il avait quand même en face de lui un sacré concurrent
07:26 N'empêche que mine de rien déjà, à côté de Wemby, on a de très beaux noms
07:29 Même si tous ont connu des destins divers
07:31 J'avoue que ça peut faire un peu bizarre de retrouver Ben Simmons là-dedans
07:33 Vu ce qu'il est devenu, mais il faut se l'avouer
07:35 En tant que rookie, en termes de productivité, il envoyait du lourd
07:37 Dommage qu'il n'ait plus jamais progressé après cette campagne
07:40 Quoi qu'il en soit, si vous avez bien compté, ça veut dire que dans la période que j'ai nommée la période moderne
07:44 Il nous reste encore 5 noms à classer devant Victor Wemba Niama
07:47 Et là, à la 4ème place ex-aequo, nous retrouvons deux joueurs de très grande qualité encore
07:51 Vu qu'ils apparaissent tous les deux dans mon top 10 all-time
07:53 Tim Duncan et Larry Bird, avec 17 étoiles chacun
07:56 Parce que oui, si Magic Johnson n'a pas obtenu le trophée de rookie de l'année en 1980
07:59 C'est parce que c'est Larry Bird qu'il a obtenu
08:01 Il faut dire aussi que le Celtic a montré tout de suite qui il était en NBA
08:04 21 points par match, une confiance absolue, pas de qualité athlétique
08:08 Mais une science du jeu incroyable, une grosse dureté
08:10 Qui lui permettait de prendre sa dizaine de rebonds, mais aussi 4,5 passes de moyenne par match
08:14 Bird faisait vraiment tout cette saison là à Boston
08:17 De 29 victoires la saison précédente, son équipe avec lui est passée à 61 la saison suivante
08:22 Ça veut dire beaucoup de choses
08:23 A son compteur, il possède d'immenses matchs, comme ce jour il a planté 45 points
08:27 Et pris 13 rebonds, à 19 sur 32 au tir
08:29 Ce jour là, Boston avait perdu d'un petit point
08:31 Alors il s'était vengé deux semaines plus tard avec une autre masterpiece
08:34 A 41 points, à 17 sur 29, 13 rebonds et 7 passes
08:38 Cette fois-ci dans une victoire par 3 points d'écart
08:41 Ouais, si l'on écarte les dinosaures, je trouve ça totalement cohérent
08:44 Totalement logique de retrouver Larry Bird si bien classé dans ce top
08:47 Et à côté de Larry Legend, Tim Duncan
08:49 Qui lui aussi a clairement tout pété en tant que rookie
08:51 21 points, 12 rebonds, 2,5 contre, aucun match loupé
08:55 La productivité était sacrément présente
08:57 Cette année là, son arrivée couplée au retour de blessure de David Robinson
09:00 A permis aux Spurs de passer de 20 victoires à 56
09:04 C'est ultra violent
09:05 Et puis Duncan, vous le connaissez, ce n'est pas le joueur qui suscite le plus de hype
09:08 Ce n'est pas le joueur le plus flashy
09:10 Mais c'est un joueur super efficace
09:11 Et ça a commencé dès sa saison rookie
09:13 Tout au long de l'exercice, le temps de trouver ses marques, il est monté en puissance
09:16 Finissant sa campagne à 57 doubles-doubles
09:18 Et des perfs de mammouth de plus en plus fréquentes
09:21 Genre 35 points, 17 rebonds et 5 contre
09:23 Ou encore d'autres à plus de 20 rebonds
09:24 Sur le mois de février, dans une équipe compétitive en plus
09:27 Il a tourné à plus de 26 points, 13 rebonds et 3 contre
09:30 Une totale dinguerie
09:31 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ?
09:32 Il est totalement logique de retrouver le Big Fundamentals ici
09:35 Du coup on dévoile la troisième place
09:36 Et juste au-dessus, avec 18 étoiles, il est temps de retrouver Michael Jordan
09:40 Un mec qui, on peut le dire également je pense, a connu une grosse carrière
09:43 Ouais lui, quand il est arrivé en NBA, ça a été n'importe quoi
09:46 Directement, en scorant plus de 28 points par match
09:48 Il a montré qu'il était là pour tout péter
09:50 Et pour le faire salement en plus
09:51 Puis quand on voit qu'en parallèle il tournait également à plus de 6 rebonds
09:54 Plus de 5 passes et plus de 2 interceptions
09:56 Difficile de dire qu'il était un scoreur unidimensionnel
09:58 Malgré les 38 petites victoires des boules
10:00 Cette saison-là, l'équipe avait tout de même réussi à se qualifier pour les playoffs
10:03 Mais là-bas, elle fut vite éliminée
10:05 3-1 par les Bucks
10:06 MJ a eu beau faire super impression
10:08 Avec des moyennes à plus de 29 points et 8 passes par rencontre
10:10 Sur ce premier tour, ces choses-là ne sont pas prises en compte dans mon ranking
10:13 Cependant, ses 7 perfs à 40 points ou plus sur la saison régulière
10:16 Montrent qu'en termes de scoring
10:18 Il est sans aucun doute le rookie le plus productif de l'ère moderne
10:21 Et pourtant, malgré ses qualités démentes pour mettre la balle dans le panier à MJ
10:25 Deux rookies finissent encore devant lui
10:27 Et celui qui arrive à la deuxième place, c'est Shaquille O'Neal en 1993
10:30 Au sein d'une équipe d'Orlando super hypante autour de lui
10:33 Avec Scott Skiles, spécialiste de la passe à la mène
10:35 Mais aussi des shooters pour lui écarter le jeu
10:37 Comme Nick Anderson et Dennis Scott
10:39 Sauf que le game changer dans le lot, c'était le Shaq
10:41 Et avec le chantier qu'il a fait dès son arrivée en NBA
10:44 Il obtient 19 étoiles
10:45 Et quand je parle de chantier, le concernant, je ne mâche pas mes mots
10:47 23 points, 14 rebonds, 3,5 contre de moyenne
10:50 Un seul match manqué
10:51 Sa puissance était phénoménale
10:53 Jamais la NBA n'avait connu un athlète avec un physique pareil
10:56 Avec lui, le Magic a terminé sa saison avec 20 wins de plus que la précédente
11:00 Et a même réussi à terminer avec un bilan à l'équilibre
11:03 41 victoires pour 41 défaites
11:05 Malheureusement, Orlando avait quand même manqué les playoffs
11:07 Mais Shaq pouvait quand même être grandement satisfait de la domination
11:10 Dont il avait pu faire preuve lors de sa saison rookie
11:12 Avec des matchs de titans à 46 points, 21 rebonds et 5 contre
11:16 Il était déjà prêt à redéfinir la notion de pivot en NBA
11:19 Et d'obliger la ligue à changer ses règles pour s'adapter à sa domination
11:23 Ouais, définitivement, Shaquille O'Neal a pondu l'une des plus belles saisons rookie de toute l'histoire
11:27 Normal donc, à mon sens, de le retrouver si haut
11:30 Mais alors, on a déjà parlé de Magic
11:32 On a déjà parlé de Tim Duncan
11:33 On a déjà parlé de Larry Bird
11:34 On a déjà parlé de Michael Jordan
11:36 Et là, on vient de parler de Shaquille O'Neal
11:38 Qui peut se retrouver devant tous ces noms ?
11:40 Est-ce que vous avez anticipé qu'il allait terminer à la première place ?
11:43 Je vous laisse encore quelques secondes, c'est le moment, je vais vous le dire tout de suite
11:46 Il s'agit de David Robinson
11:48 Est-ce que vous l'aviez prévu ?
11:49 Perso, pas forcément moi au départ
11:51 Puis quand j'ai regardé ses chiffres, je me suis rendu compte à quel point il remplissait toutes les cases
11:54 Pour aller décrocher un énorme total de 20 étoiles
11:57 Ce qui, même si on prend en compte les dinosaures, le placerait à la deuxième place all-time derrière Will Chamberlain
12:01 Alors comment ça se fait qu'il arrive si haut ? Je vais l'expliquer
12:03 Déjà, l'Amiral, cette saison-là, c'est 82 matchs joués
12:06 Aucun manqué, ça fait 5 étoiles gratos
12:09 Après, statistiquement, ses chiffres de 24 points, 12 rebonds et 2 passes, c'est ultra propre
12:12 Mais par rapport aux autres que l'on a étudié aujourd'hui, ça ne fait clairement pas rêver
12:16 Alors ok, il a obtenu une étoile bonus pour avoir participé avec Terry Cummings
12:19 A faire passer son équipe de 21 victoires à 56 cette saison-là
12:22 Mais ça ne suffit pas pour faire la différence
12:24 Non, ce qui fait la différence pour David Robinson, ce sont ses stats défensives
12:27 Qui sont juste ultimes pour un rookie
12:29 Écoutez bien, sa saison, il l'a terminée à 3,9 contre et 1,7 interception
12:34 Soit un total de 5,6
12:35 Victor, deuxième all-time pour ce qui est des stats défensives dans mon ranking, dans mon tableur
12:39 N'arrive lui qu'à 4,7, avec ses moyennes de 3,4 contre et 1,3 interception
12:44 Et ouais, avec l'amiral, on parle probablement de l'un des meilleurs défenseurs all-time
12:47 Et ça a commencé dès sa campagne rookie
12:49 C'est ça en fait qui fait la différence avec les autres
12:51 Puis mise à part les passes, en plus d'avoir obtenu le bonus de victoire collectif
12:54 Robinson coche vraiment bien dans tous les domaines, dans tous les critères que j'ai listés dans mon tableur
12:59 En vrai, il faut l'admettre, en termes de productivité, quand on regarde ses chiffres
13:02 Le pivot mérite cette première place parmi les rookies de l'ère moderne
13:04 Tant ce qu'il a montré, c'est montré prometteur
13:06 On parle d'un gars qui pour son premier match en NBA a compilé 23 points, 17 rebonds et 3 contres
13:11 Dans une victoire face aux Lakers de Magic Johnson qui sortait tout juste d'une finale NBA perdue face à Détroit
13:16 Le mec en tant que rookie, il a fait des triple-double à 27 points, 15 rebonds, 11 contres
13:20 Et par un seul isolé, il en a fait 3 de ce type avec les blocs
13:23 Il a aussi fait des matchs à 41 points et 17 rebonds
13:25 Il était trop vif, trop athlétique et il avait une vraie présence des deux côtés du terrain
13:29 Donc ouais, au final, hors dinosaure, je trouve ça assez logique de retrouver David Robinson
13:34 Au sommet de mon classement all-time des rookies en termes de productivité
13:37 Sauf que vous vous rappelez, nous à la base, même s'il joue dans la même équipe
13:40 Je ne voulais pas parler de David Robinson, mais plutôt de Wemby
13:43 Alors revenons un petit peu sur lui
13:44 Et déjà, le concernant, même si sa saison n'est pas encore terminée
13:47 On peut se rendre compte que selon mon système, sa campagne peut clairement faire partie des toutes meilleures all-time
13:52 Et rien que ça c'est prometteur
13:53 Maintenant, on le sait, avec ce genre de système, il faut prendre énormément de recul
13:57 Ça ne reste que des chiffres
13:58 Ici en plus, et c'était voulu pour évaluer la productivité
14:01 Les différentes époques, avec leurs différents rythmes de jeu, n'ont pas été pris en compte
14:04 Et l'adresse c'est pareil
14:06 Ceci dit, il faut s'en rendre compte
14:07 Une autre vision est potentiellement possible avec d'autres critères
14:10 Sauf que là, même si cette étude chiffrée ne peut absolument pas suffire
14:13 Pour savoir qui a réalisé la meilleure saison rookie de tous les temps
14:15 Elle apporte, je trouve, des éléments intéressants en termes de productivité
14:18 Et ce que je trouve encore plus intéressant, regardez
14:20 C'est l'âge qu'avaient les joueurs les mieux classés dans ce ranking
14:23 C'est parlant
14:23 Seul Magic Johnson et Shaquille O'Neal ont réussi à avoir une aussi bonne
14:27 Ou une meilleure productivité que Victor au même âge
14:29 Au final, ces trois joueurs, Wemby, Magic et Shaq
14:31 A seulement 20 ans, rivalisaient déjà avec des monstres de 23 ou 24 ans
14:35 Je trouve ça ultra fort
14:36 Et que dire de LeBron James, qui se retrouve juste derrière eux
14:39 Et qui lui, avait à peine 19 ans lorsqu'il a terminé sa campagne rookie
14:43 Alors pour conclure, on va aller droit au but
14:45 Non, Wemby n'est pas le joueur, en tout cas selon mon tableur
14:48 Qui a réalisé la saison rookie la plus productive de l'histoire
14:50 Cependant, à 20 ans, et avec déjà un tel volume de jeu des deux côtés du terrain
14:55 Il est probablement l'un des rookies les plus prometteurs all-time
14:58 Et ça, pourvu que ça dure
14:59 C'est en tout cas tout ce que je peux lui souhaiter
15:01 Ainsi qu'au San Antonio Spurs et à l'équipe de France
15:03 *Musique*

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