• il y a 9 mois
Cette semaine, Voyons Voir s’intéresse à la santé et à la prévention dans notre région.
Depuis début mars, le « Bus Prévention Santé » sillonne les routes et s’arrête dans les lycées afin de sensibiliser les jeunes aux risques du papillomavirus et à l’importance de la vaccination.

Pendant 4 jours, le véhicule s’est stationné dans la cour du lycée professionnel Notre Dame du Château à Monistrol sur Loire en Haute-Loire.
Pour que le message passe de manière pédagogique, des ateliers interactifs ont été créés avec notamment un quiz, élaboré en partenariat avec le centre Léon Bérard de Lyon.

Pour se protéger des HPV, le meilleur rempart reste le vaccin. En France, depuis 2007 pour les filles et 2021 pour les garçons, il est officiellement recommandé de vacciner les jeunes entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage possible entre 15 ans et 19 ans révolus. Dans ce cadre, le vaccin est pris en charge par la Sécurité sociale et les mutuelles

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Transcription
00:00 La région Auvergne Rhône-Alpes vous présente Voyons voir.
00:07 Cette semaine Voyons voir s'intéresse à la santé et à la prévention dans
00:24 notre région.
00:25 Depuis début mars ce bus sillonne les routes et s'arrête dans les lycées
00:29 afin de sensibiliser les jeunes au risque du papillomavirus
00:33 et à l'importance de la vaccination.
00:35 Pendant quatre jours le véhicule s'est stationné dans la cour du lycée
00:38 professionnel Notre-Dame-du-Château à Monistrol-sur-Loire en Haute-Loire.
00:43 Répartis sur 22 créneaux, 300 jeunes au total, provenant aussi du lycée
00:48 général et technologique, ont pu profiter des informations et rappels
00:52 essentiels autour des HPV qui se transmettent par contact intime.
00:56 HPV c'est pour les papillomavirus humains, c'est une grande famille de virus
01:01 et il en existe 200 types différents.
01:04 Il y en a qui sont plus dangereux que d'autres.
01:06 Dans 90% des cas en fait ça va être éliminé naturellement de quelques mois
01:10 jusqu'à deux ans.
01:11 Mais du coup dans 10% des cas c'est ce qu'on va appeler des infections persistantes.
01:16 Donc à terme on va dire le plus grand danger ça va être de créer des cancers.
01:20 Pour que le message passe de manière pédagogique, des ateliers interactifs
01:24 ont été créés
01:26 avec notamment un quiz élaboré en partenariat avec le centre Léon Bérard de Lyon.
01:32 Les jeunes jouent en équipe par tablette afin de favoriser le dialogue.
01:36 Ça a permis de vérifier qu'on avait bien écouté, qu'on savait les risques
01:40 qu'on prenait et surtout réaliser à quel point ça touchait tout le monde.
01:43 Je retiens qu'il y a eu des nouveaux cancers il y a 6400 cas.
01:47 C'est vrai que je trouve ça énorme.
01:49 À la fin il y a du coup un livret récapitulatif de tout ce qu'on a dit
01:52 avec en plus une FAQ.
01:54 Si jamais ils ont d'autres questions plus tard,
01:56 ou même ça peut faciliter aussi le dialogue avec leurs proches ou leur famille, etc.
02:01 Pour se protéger, le meilleur rempart reste le vaccin.
02:05 En France depuis 2007, pour les filles, et 2021 pour les garçons,
02:10 il est officiellement recommandé de vacciner les jeunes entre 11 et 14 ans,
02:14 avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans révolus.
02:18 Dans ce cadre, le vaccin est pris en charge par la Sécurité sociale et les mutuelles.
02:23 Si pour l'instant la couverture vaccinale reste largement insuffisante dans le pays,
02:28 on observe que la pédagogie procure ses effets à l'issue des ateliers.
02:32 Oui, je pense que je vais me faire vacciner, c'est important quand même,
02:34 parce qu'il faut se protéger pour protéger les autres aussi.
02:38 En dessous de 18 ans, il faut avoir l'accord des parents.
02:42 La démarche pourra donc être enclenchée par la suite.
02:45 Nous on ne vaccine pas sur place, parce que comme on a dit,
02:46 notre message c'est vraiment l'information, la sensibilisation,
02:50 mais on propose quand même des ressources.
02:51 On leur indique par exemple qu'ils peuvent se faire vacciner auprès des sages-femmes,
02:55 des pharmaciens, des pharmaciennes, infirmiers, infirmiers,
02:58 auprès des médecins traitants,
03:00 et qu'il existe aussi certains centres de vaccination où ils peuvent derrière, eux, y aller.
03:05 Une enseignante, elle-même directement touchée, trouve la démarche intéressante.
03:09 J'ai été impactée quelques années plus tard dans ma vie d'adulte,
03:13 suite au papillomavirus, et j'ai dû être opérée.
03:16 Alors moi, mes jeunes, je leur dirais, foncez,
03:18 allez faire ce vaccin qui est un dolor et qui n'a aucune conséquence,
03:21 si ce n'est d'éviter une future maladie, voire un cancer plus tard.
03:26 Pendant la phase pilote, entre mars et juin, 15 lycées au total
03:31 vont voir le bus prévention santé de la région s'arrêter dans leur enceinte.
03:35 À l'été 2024, un premier bilan sera dressé.
03:38 Il permettra d'adapter si besoin le format et les messages à partir des retours terrains.
03:44 Je crois qu'on est le deuxième établissement dans la grande région,
03:46 au Vergue-Gronalpes, à accueillir ce dispositif.
03:49 Et pour nous, c'est une vraie chance pour nos jeunes.
03:52 En fait, nos jeunes sont des personnes à part entière
03:55 et on ne peut pas s'occuper d'eux qu'en tant qu'élèves seulement.
03:58 On doit aussi s'occuper de toutes les dimensions de leur personne,
04:01 y compris la dimension santé.
04:03 Dans la seconde partie, vous verrez qu'un autre dispositif informatif
04:07 a été mis en place de façon temporaire à l'entrée du lycée
04:11 pour sensibiliser les jeunes sur la prévention des cancers de manière générale.
04:15 En attendant, faisons un saut dans le Cantal
04:18 pour découvrir le Green Cab, un cabinet dentaire nomade.
04:21 À Schotzegg, petite ville du Cantal connue pour ses bains,
04:29 au milieu du chant des oiseaux et du clapotis de l'eau,
04:32 on peut entendre un bruit plus mécanique.
04:34 La fraise du dentiste du Bourg qui soigne une carie.
04:42 La particularité d'un désert médical,
04:44 c'est que les gens ne trouvent pas d'endroit pour se faire soigner.
04:49 Si bien qu'en dentaire, les pathologies ont le temps d'évoluer
04:54 et elles sont plus complexes à soigner.
04:56 Ici, manifestement, la carie est devenue très profonde,
05:01 a atteint la pulpe de la dent, c'est-à-dire communément appelée le nerf,
05:07 et je vais être obligé de dévitaliser cette dent.
05:11 Un soin réalisé dans un cabinet pas tout à fait comme les autres.
05:15 Dans ce désert médical, le spécialiste accueille des patients
05:18 dans une cellule écologique de soins dentaires,
05:21 alimentée en panneau solaire et dotée d'équipements high-tech.
05:25 Un cabinet temporaire voué à rester 6 mois dans chaque commune qu'il parcourt.
05:30 Un projet innovant financé en grande partie par la région Auvergne Rhône-Alpes.
05:35 Ce cabinet a la particularité de pouvoir être déplacé
05:38 parce qu'il a été construit dans un conteneur maritime récupéré.
05:42 C'est la solution qu'on a trouvée pour apporter immédiatement une offre de soins
05:46 là où il n'y en a plus.
05:48 Il est donc en grande partie financé par les dentistes libéraux,
05:52 mais nous avons reçu une forte subvention de la région
05:57 qui nous a permis de réaliser et concrétiser ce projet.
06:00 Situé juste devant le centre hospitalier du Bourg,
06:03 ce cabinet temporaire est facilement accessible
06:06 et permet à des milliers d'habitants de se faire soigner.
06:09 J'habite à 20 kilomètres par là, et c'est l'un des plus proches qu'il y a.
06:13 Il a récemment ouvert, donc je l'ai vu sur le journal,
06:16 et du coup j'ai sauté sur l'occasion parce que pour avoir des médecins chez nous,
06:20 c'est la catastrophe.
06:21 Avec près d'une quinzaine de patients reçus chaque jour depuis sa mise en place en janvier,
06:25 le dispositif permet à tous les habitants de recevoir des soins
06:29 en attendant l'installation d'un dentiste dans la ville.
06:35 Retour en Haute-Loire au lycée professionnel Notre-Dame-du-Château
06:39 de Monistrol-sur-Loire.
06:41 En plus du bus prévention santé qui stationne dans la cour,
06:44 l'établissement accueille un dispositif interactif de prévention
06:48 spécialement destiné aux 15-25 ans.
06:51 Composé de 12 visuels,
06:53 l'exposition présente les différents facteurs de risque de cancer
06:56 sur lesquels nous pouvons agir,
06:58 comme l'alcool, le tabac, l'alimentation ou encore la sédentarité.
07:03 Le but c'est de sortir de la sphère familiale
07:05 où parfois les enfants n'ont pas forcément accès à certains sujets avec leurs parents
07:11 et de pouvoir avoir un regard totalement objectif
07:14 et du coup de pouvoir répondre avec cette distance affective
07:19 et ça leur facilite la verbalisation, les questions, etc.
07:23 Comme souvent, l'objectif est de lutter contre les idées reçues.
07:26 Il y avait des questions sur, par exemple, le surpoids à l'obésité,
07:29 savoir si ça avait un impact sur les cancers.
07:31 En majorité, les gens vont vous dire que non,
07:34 que ça a un impact peut-être sur leur physiologie,
07:36 mais pas forcément sur les cancers, alors que oui.
07:39 J'ai appris que la consommation d'alcool
07:42 était aussi très mauvaise pour la santé par rapport au foie, etc.
07:48 Pour rappel, 40% des cancers seraient évitables
07:51 grâce à un changement des comportements.
07:54 Prévenir plutôt que guérir en informant dès le plus jeune âge,
07:57 c'est donc l'objectif que se donne cette campagne,
08:00 réalisée en partenariat avec le Centre Léon Bérard.
08:03 Pour ce qui est du bus Prévention Santé,
08:05 il continuera à se déployer sur l'ensemble de la région,
08:09 auprès des lycées volontaires,
08:11 sur les prochaines années scolaires 2024-2025 et même 2025-2026.
08:16 La région Auvergne-Rhône-Alpes vous a présenté Voyons voir.
08:23 Sous-titrage Société Radio-Canada
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