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00:00 On ne sait pas qu'il va donc y avoir beaucoup de chocolat chez vous, sans doute.
00:03 L'actu cette année Anne Pinsan-Dussel, c'est que le prix du cacao a flambé.
00:07 Oui, alors on vous pose la question ce matin pour vos chocolats de Pâques.
00:10 Vous faites quel choix ? Est-ce que vous cherchez le chocolat le moins cher,
00:15 histoire d'en distribuer un petit peu à tout le monde ?
00:17 Est-ce que vous préférez acheter moins de chocolat pour privilégier la qualité
00:21 et donc payer un peu plus cher ?
00:23 Est-ce que vous avez carrément renoncé à acheter du chocolat pour Pâques ?
00:26 On attend vos avis de gourmand au 04 67 58 6000.
00:30 Nous on a de quoi vous mettre de l'eau à la bouche.
00:32 On est ce matin avec Bernard Manguin, chocolatier du Blazon à Clermont-Leroux et à Saint-Honnest.
00:37 Bonjour.
00:37 Bonjour.
00:38 Vous nous avez ramené, on va les montrer quand même tout de suite,
00:41 des magnifiques créations dont on va parler.
00:44 Moi j'ai une boîte d'œufs par exemple, en chocolat.
00:47 C'est presque la réalité.
00:48 J'ai une souris.
00:50 Regardez si on la voit.
00:51 Un koala.
00:51 C'est un koala.
00:52 C'est un lache que ça pousse de bambou.
00:54 Ça a le même goût.
00:56 Et moi j'ai un personnage, je le montre à la caméra sur France 3 Occitanie,
00:58 j'ai un personnage qui ressemble à ces gros mites.
01:01 Ça va à peu près à ça.
01:02 C'est ça.
01:03 Oui, c'est inspiré en tous les cas.
01:05 Un petit mouton qui a l'air bien sympathique.
01:06 Et ça se mange.
01:07 Tout est en chocolat et tout se mange.
01:09 On n'a pas envie de le manger, vous vous rendez compte quand même
01:11 que ce n'est pas possible de toucher à une œuvre d'art pareille.
01:13 Oui, alors c'est éphémère, c'est du chocolat.
01:16 Et puis on en rachètera une fois que ceux-là seront.
01:18 Aussi on peut.
01:19 On va commencer Bernard Manguin par le moins alléchant,
01:22 l'actu du moment avec ce prix du cacao qui flambe en ce moment.
01:25 10 000 dollars la tonne, c'est un record.
01:28 Vous, vous l'achetez à ce prix-là ?
01:30 Non, alors nous on ne l'achète pas à ce prix-là.
01:32 Et puis là on parle du prix de la fève de cacao.
01:35 Nous on achète un produit transformé ou on le transforme en interne
01:38 selon les activités des uns et des autres.
01:40 Donc on n'est pas sur ces prix-là.
01:43 Puisque dessus, en plus vous avez le sucre, le lait ou les choses comme ça.
01:46 Donc forcément...
01:47 Donc vous l'achetez vous par exemple, vous achetez du beurre de cacao ?
01:50 Alors non, nous on achète ou du beurre de cacao, ou de la pâte de cacao,
01:53 ou du chocolat déjà transformé.
01:56 Donc avec différents pourcentages, différents origines.
01:59 Donc qui coûte encore plus cher ?
02:00 Alors l'impact a été extrêmement important depuis 2 ans et demi, 3 ans.
02:05 On a multiplié quasiment par 2 le prix,
02:08 sur certaines origines très très rares et de vraiment de qualité.
02:12 Je pense à des origines du Venezuela ou des choses comme ça,
02:15 où les prix ont été quasiment multipliés par 2 en l'espace de 3 ans.
02:19 - Vous, vous achetez combien de kilos, de tonnes de chocolat par an ?
02:23 Je ne sais pas comment ça se quantifie pour vos chocolateries.
02:26 - Nous on est aux environ 10 tonnes.
02:28 - 10 tonnes par an de chocolat ?
02:30 Et vous avez répercuté ces prix dans vos boutiques forcément,
02:35 ou vous avez moyen de jouer sur d'autres marges ?
02:37 - Alors c'était extrêmement compliqué,
02:39 parce que ça a été en même temps l'augmentation de l'énergie,
02:42 et on a des activités qui sont très énergivores.
02:45 C'est aussi une des explications du prix du chocolat,
02:47 de l'augmentation, parce que c'est des produits qui viennent de très loin,
02:50 et qui demandent énormément d'énergie pour être transformés.
02:53 C'est torréfié, c'est broyé d'une manière très très fine,
02:56 donc tout ça demande beaucoup de mécaniques,
02:58 et des machines qui sont très grosses consommatrices d'électricité.
03:02 Donc tout ça a rajouté du surcoût.
03:05 - On est avec Bernard Mangain, qui est chocolatier à Clermont-l'Hérault,
03:08 et à Saint-Honnêt, c'est le week-end de Pâques, Anne.
03:09 - Le problème, il y en a plusieurs en fait,
03:12 pour expliquer un petit peu ce prix du cacao,
03:14 il y a des raisons climatiques, des raisons géopolitiques,
03:16 vous le disiez très bien, de zones du monde où ça a un peu de fessément.
03:20 - Toujours très très loin, c'est la ceinture de l'Équateur, la production de cacao.
03:23 On va avoir plusieurs phénomènes,
03:25 il y a eu des graves maladies depuis deux ans en Côte d'Ivoire et au Ghana,
03:29 qui sont les plus gros producteurs.
03:31 Il y a le réchauffement climatique,
03:32 il y a le problème de l'offre et de la demande.
03:34 - Le problème de l'offre et de la demande,
03:36 c'est qu'en fait on est très consommateurs de chocolat.
03:39 - Alors on a basculé depuis deux ans,
03:40 entre il y a plus de demandes que d'offres.
03:43 Et en plus de ça, avec les maladies qu'on a eues l'année dernière,
03:46 ou les mauvaises récoltes qu'on a pu avoir.
03:48 Et puis surtout, bon mais ça c'est le principe qui veut ça,
03:52 c'est la spéculation.
03:54 Puisqu'on est sur un produit qui est coté en bourse,
03:56 et un produit alimentaire,
03:58 et sur lequel beaucoup de gens spéculent et font beaucoup d'argent.
04:00 - Ce qu'on n'imagine absolument pas,
04:02 évidemment quand on va manger un carré de chocolat ou une tablette de chocolat,
04:05 on ne pense pas forcément à tout ce qu'il y a derrière,
04:07 et au fait, vous le disiez, que c'est coté en bourse
04:10 et que les cours peuvent vraiment fluctuer.
04:12 Vous vous inquiétez pour la suite, ça va rebaisser ?
04:15 - Alors baisser oui, mais très légèrement.
04:17 On ne reviendra pas sur des niveaux d'il y a deux ans ou trois ans.
04:20 Par contre oui, les choses sont en train de se poser clairement,
04:25 et le choix va se faire entre un chocolat de qualité,
04:27 on en parle nous, et on est convaincus de ça depuis 30 ans,
04:31 les artisans chocolatiers français.
04:33 Mais voilà, là on y est.
04:35 C'est-à-dire qu'il y aura deux chocolats demain,
04:37 un chocolat de qualité avec une vraie traçabilité,
04:40 avec derrière un planteur rémunéré correctement,
04:43 parce que c'est de ça dont on parle surtout,
04:45 et malheureusement dont on ne parle pas assez d'ailleurs.
04:48 Mais le problème il est vraiment là,
04:50 et derrière du chocolat industriel.
04:52 - C'est pas déjà le cas, ça n'existe pas déjà ces deux chocolats ?
04:55 - Si, ça existe, mais là maintenant la vraie différenciation par le prix
05:00 va faire qu'aussi le consommateur lui va se séparer en deux.
05:03 C'est inévitable.
05:04 - Ça ne va pas être à peu près la même chose d'acheter du moins bon ?
05:07 - Ah non, c'est déjà complètement différent.
05:10 Dans l'éthique, dans le process de transformation,
05:15 sauf qu'on ne le sait pas.
05:16 C'est comme quand on a le terme de voiture,
05:18 c'est comme le terme de chocolat,
05:20 mais sauf que dans une voiture vous avez une 2 chevaux et une Ferrari,
05:23 et bien dans le terme chocolat,
05:24 vous avez ce que vous trouvez en grande surface
05:26 et ce que vous trouvez chez l'artisan.
05:27 - On est avec Aurore qui est au Cap d'Agde.
05:29 Bonjour Aurore !
05:30 - Bonjour Aurore !
05:31 - Oui, bonjour !
05:32 - Alors, qu'est-ce que vous faites vous avec ce prix du cacao qui flambe ?
05:36 Vous en mangez plus ou moins ?
05:38 - Je mange beaucoup de chocolat.
05:41 Je me nourris principalement de chocolat.
05:44 - Ah, drôle de résumé !
05:47 - Pour moi, c'est une drogue.
05:48 Le gros problème, c'est effectivement,
05:52 vu les prix qui augmentent,
05:53 ce n'est déjà pas donné.
05:55 Moi, j'ai une petite retraite,
05:57 donc acheter du chocolat en chocolaterie,
06:00 ce n'est pas évident pour moi.
06:01 Je peux le faire occasionnellement.
06:03 Donc, je mange du chocolat de grande surface.
06:06 C'est sûr que ce n'est pas la même qualité.
06:08 Alors, comme j'ai un kilo à perdre,
06:10 je me dis que ça va peut-être m'aider de perdre un kilo.
06:13 Je dois manger un petit peu moins.
06:16 - C'est une méthode.
06:17 Vous, vous mangez un petit peu moins.
06:18 Vous faites ce choix-là de manger moins de chocolat
06:20 compte tenu du prix.
06:22 - Bah, écoutez, oui, parce que
06:24 vous savez, quand votre budget est limité,
06:26 tout est calculé.
06:28 Et je vais un petit peu moins cher.
06:30 Alors, c'est vrai que la qualité est différente.
06:32 Je vous en retenais tout à fait.
06:34 La grande surface et les chocolateries,
06:36 ce n'est pas du tout la même chose.
06:37 Mais on est obligé de faire un petit peu plus attention
06:40 étant donné que tout augmente.
06:41 Et si le chocolat augmente,
06:42 je ferai aussi attention parce que ce n'est pas donné.
06:44 Quand on voit le prix du kilo de chocolat,
06:46 c'est quelque chose qui n'est pas donné.
06:47 Et on se dit qu'on peut peut-être s'en passer un peu plus.
06:49 On se fera un petit peu moins plaisir.
06:51 - Et comme ça, on fait attention.
06:52 Merci pour votre témoignage au Rancôme-Cap-Dagde.
06:54 - Et on va parler un peu de chocolat.
06:56 Du coup, chocolat plaisir
06:58 après avoir abordé le côté économique.
07:01 Le chocolat star dans vos boutiques,
07:03 là pour ce week-end de Pâques,
07:05 il y a une tendance qui se dessine.
07:07 On est plutôt sur du noir, sur du lait, sur du blanc.
07:11 - On reste sur le noir.
07:12 En général, les personnes qui font la démarche
07:14 de devenir chez l'artisan chocolatier
07:15 vont principalement apprécier le noir et vouloir le noir.
07:19 Après, on est sur les tendances.
07:21 Vous les avez montrées tout à l'heure.
07:23 Merci.
07:24 On est sur de la création.
07:26 C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
07:26 pour pouvoir se différencier justement de l'industrie
07:29 ou des grandes surfaces,
07:30 on va travailler sur de la création de personnages.
07:34 Alors, la poulette ou l'œuf reste classique et incontournable.
07:38 Ah oui, on ne peut pas échapper à ça.
07:40 Par contre, on va aller vers énormément de créations,
07:43 de choses uniques que notre voisin n'aura pas
07:46 et que bien sûr l'industrie est incapable aujourd'hui,
07:48 et je touche du bois pour que ça dure,
07:50 de faire, de réaliser.
07:52 - J'ai notamment un petit œuf en chocolat fleurique
07:55 et absolument magnifique sous les yeux.
07:57 - Les œuvres sont magnifiques.
07:58 Vous pouvez les voir sur France 3 Occitanie
08:00 et aussi en replay sur francebleu.fr et l'application.
08:03 Ici, on est avec Valérie Affabregue.
08:04 Bonjour Valérie.
08:05 - Bonjour Valérie.
08:06 - Bonjour.
08:07 - Vous avez des astuces pour en faire des économies
08:09 et toujours manger du chocolat.
08:11 - Oui, alors pour manger du bon chocolat,
08:13 nous, on a décidé de faire un tirage au sort cette année en famille.
08:17 Donc, on doit acheter un chocolat pour une personne.
08:21 Alors, on fait le tirage au sort.
08:22 On ne sait pas de qui on va recevoir notre chocolat.
08:26 Et voilà, du coup, on va faire une chasse aux œufs.
08:29 - Du coup, ça veut dire que ça vous perd.
08:30 En fait, en gros, vous vous dites plutôt que tout le monde
08:32 offre des chocolats à tout le monde et d'en avoir vraiment en quantité.
08:35 On n'offre qu'à une personne, mais on choisit de la qualité.
08:37 C'est ça votre idée ?
08:40 - Oui, c'était notre idée pour cette année.
08:42 Acheter un seul chocolat, offrir un chocolat,
08:45 mais acheter un bon chocolat.
08:47 - C'est une bonne nouvelle pour notre invité,
08:49 pour Bernard qui est chocolatier à Clermont-Leroux.
08:51 - Ça fait partie des choix qu'il faudra faire
08:53 et c'est un choix extrêmement judicieux et c'est malin.
08:56 Et privilégier la qualité, la filière responsable.
09:01 Et c'est très, très bien.
09:03 - On le disait, il y a beaucoup de choses derrière tout ça.
09:05 Il y a notamment beaucoup de travail.
09:07 On a pu voir vos créations, on les a sous les yeux en ce moment.
09:12 C'est tout ça qu'on rémunère quand on achète un chocolat cher ?
09:15 - Oui, alors ces dernières années, bien sûr,
09:16 c'est l'augmentation du coût de la faible,
09:19 c'est l'augmentation de l'énergie.
09:20 Comme je disais tout à l'heure, on est gros consommateurs.
09:23 Nous, on a des notes d'électricité comme nos amis boulangers
09:26 qui ont doublé.
09:27 Et donc ça, c'est pris sur notre marge.
09:30 Et la plupart de nos produits viennent à chaque fois de loin.
09:33 Donc à chaque fois, le coût du transport a été impacté.
09:35 Donc on a vraiment eu énormément d'augmentations
09:37 qui se sont cumulées.
09:39 En prix boutique, sur le produit final,
09:41 on a essayé de rester raisonnable sur les augmentations.
09:45 Moi, je sais qu'en boutique, on est à 4, 4,5 de plus que l'année dernière.
09:49 - Là, les petites créations que vous nous avez ramenées,
09:51 par exemple, coûtent autour de combien ?
09:53 - Alors la plus grosse, le mouton,
09:56 on est aux alentours d'une trentaine d'euros.
09:59 - OK.
10:00 - Voilà. Alors il faut relativiser.
10:02 Enfin, relativiser, oui, puisqu'on est sur 350 grammes de chocolat.
10:06 Donc il y a quand même du volume en chocolat.
10:09 - Il y en a pour plusieurs jours.
10:10 - Ah oui, oui, oui.
10:11 Enfin, ça dépend.
10:12 - C'est le monde communiste, ça dépend.
10:14 - Voilà, ça dépend.
10:15 - Oui, j'en connais qui sont capables de le manger en une heure.
10:18 - À manger ça, week-end de Pâques, évidemment,
10:20 gros week-end pour un chocolatier.
10:22 - Vous vous y mettez quand à peu près, à préparer ce week-end,
10:24 à réfléchir aux créations ?
10:25 Est-ce que ça se prévoit un an à l'avance, deux semaines avant ?
10:28 - Non, on a environ toujours six mois de décalage.
10:30 - D'accord.
10:31 - C'est-à-dire qu'à Noël, on imagine Pâques
10:33 et là, on va se replonger dans Noël 2024.
10:37 - Ça peut partir très vite.
10:38 On peut manger très vite ce genre de chocolat,
10:39 mais ça peut aussi durer plusieurs jours.
10:41 Combien de temps ça se conserve, un bon chocolat comme ça ?
10:44 - Alors un chocolat dans lequel il n'y a rien,
10:45 c'est-à-dire que du chocolat, comme une tablette
10:47 ou comme ces montages-là,
10:48 où il n'y a absolument rien d'autre que du chocolat,
10:50 dans des conditions optimales,
10:52 70% d'hydrométrie et 17 degrés,
10:56 on peut aller jusqu'à un an.
10:57 - Ah oui !
10:58 - Il faut le mettre au frais ou pas le chocolat ?
10:59 - Alors pas de frigo, parce que le frigo apporte de l'humidité
11:02 et le chocolat ne supporte pas l'humidité.
11:04 - Il blanchit un peu dans le frigo, c'est ça ?
11:05 - Alors il blanchit, puis il va capter toutes les odeurs,
11:07 il va capter l'humidité.
11:09 - Oui, on n'a pas très envie de ça, effectivement.
11:11 Mais bon, je ne suis pas sûre qu'on arrive à les garder un an, clairement.
11:15 Je pense qu'effectivement, on ne va en faire qu'une bouchée.
11:17 Et en même temps, moi qui s'y suis gourmand,
11:18 je crois que c'est quand même connu partout dans la radio,
11:20 j'ai vraiment du mal à me dire que je vais devoir croquer là-dedans.
11:24 - Il va falloir lui couper la tête à ce petit mouton.
11:26 - Je montre juste la tête,
11:27 pour ceux qui nous regardent sur France 3 Occitanie,
11:28 vous le voyez aussi en replay,
11:30 la tête de ce mouton, on n'a pas envie d'y toucher,
11:32 on est d'accord, enfin je ne sais pas ce que vous en pensez vous-même.
11:34 - On y touchera, ne vous inquiétez pas.
11:36 - C'est le premier geste qui compte.
11:38 - C'est ce que je voulais dire,
11:38 il y en a un qui a commencé, c'est le premier qui va le casser, ça ira.
11:42 Merci beaucoup en tout cas Bernard Mangard d'avoir été avec nous ce matin,
11:46 chocolatier du Blazon,
11:48 c'est à Clermont-Leroux, là où vous avez vos ateliers, etc.
11:52 Et vous avez aussi en plus une boutique à Saint-Honnès.
11:54 - C'est ça. - Ça va être le rush là.
11:56 - Ça bouge.
11:57 - On va pouvoir aller travailler.
11:59 - On sent que dans les starting blocks, il va partir avec son atelier.
12:01 Merci Bernard.
12:01 - Merci à vous, merci beaucoup.
12:03 - Et puis notez que la semaine prochaine,
12:04 on vous fera découvrir le quotidien de notre chocolatier,
12:06 il s'appelle Patrice Gonzalès, vous le connaissez peut-être.
12:08 - Oui, on est très peu nombreux et on est tous amis et collègues.
12:12 - Oui, Patrice Gonzalès qui est installé à Jacou,
12:13 il fait partie des 1% de chocolatités français
12:16 qui fabriquent son propre chocolat à partir de la fève de cacao.
12:18 C'est votre cas aussi, vous faites partie de ces 1% là.
12:21 - Non, nous on fait transformer par quelqu'un d'autre.
12:23 On est dans la même démarche, mais on ne transforme pas en interne.