Jaleh Bradea reçoit Geoffroy de Susbielle, co-fondateur du Rallye du Cœur ainsi que Cécile et son fils Sacha, ayant participé à l’édition 2023. Cette course automobile vient en aide aux associations pour récolter des fonds et apporter du bonheur aux enfants atteints de cancer. Depuis 2017, le Rallye du Cœur a pu récupérer 2 958 000 euros pour la recherche. Passionnés et collectionneurs partagent leur amour de l’automobile et s'engagent contre cette maladie touchant aussi les plus jeunes. Cécile et Sacha racontent cette épreuve difficile mais aussi cette journée de rallye inoubliable.
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00:06 Bonjour et bienvenue dans Envie d'agir où je suis ravie d'accueillir aujourd'hui Geoffroy, Cécile et Sacha.
00:13 Donc vous êtes là parce que vous êtes tous les trois reliés par un événement qui a lieu chaque année
00:19 et ce sont des équipages incroyables qui œuvrent pour des associations qui luttent contre le cancer des enfants.
00:27 Et ça s'appelle les Rallyes du cœur, le Rallye du cœur d'ailleurs, d'où le petit cœur que j'ai porté spécialement pour vous.
00:35 Et donc Geoffroy, c'est vous qui avez créé cette association Rallye du cœur ?
00:39 Voilà, tout à fait. Bonjour Jolie.
00:41 Et pourquoi alors ?
00:43 Alors tout d'abord je vous remercie de nous avoir invité non seulement pour parler du Rallye du cœur mais aussi du cancer de l'enfant.
00:49 Parce que quand on pense cancer, on ne pense pas automatiquement enfant.
00:52 Et c'est une réalité, on a tous dans notre entourage des familles avec des enfants qui, en tout cas qui sont malades ou parfois gravement malades.
01:00 Moi à titre personnel c'est mon cas, j'ai une nièce qui a 13 ans qui s'appelle Victoire
01:04 et qui à mon sens n'a rien à faire dans des salles d'attente de l'hôpital Necker ou à Gustave Roussy ou à l'Institut Curie.
01:12 À 13 ans on croque la vie, on est censé rire, jouer, vivre quoi.
01:16 Et aussi révoltant que ce soit c'est le cas.
01:18 Mais le cas de Sacha ou le cas de Victoire, ils ne sont pas isolés.
01:23 Et c'est en rencontrant Patricia Blanc qui est la présidente de l'association Imagine Fort Margaux
01:27 que j'ai pris conscience non seulement de la réalité du cancer de l'enfant dans une famille, dans une fratrie
01:33 mais aussi la réalité des chiffres.
01:34 Je vais vous en donner quelques-uns qui vont permettre d'avoir conscience de la situation.
01:38 Tous les ans en France il y a 2500 enfants qui sont diagnostiqués d'un cancer.
01:43 Il y en a 500 qui vont en mourir dans l'année.
01:46 Et sur les 2000 qui vont guérir, il y a 1500 enfants qui vont garder des séquelles à vie.
01:51 Et en face de ça vous avez la recherche.
01:53 Avec deux chiffres qui m'ont fait bondir mais encore une fois c'est comme ça.
01:57 Vous avez entre 3 et 5% des budgets de la recherche contre le cancer avec un grand C.
02:01 Uniquement 3-5% qui vont au cancer de l'enfant.
02:04 Parce qu'il y a autant de types de cancer chez l'adulte que chez l'enfant
02:07 mais il y a plus d'adultes par type de cancer.
02:09 Donc les labos pharmaceutiques se concentrent plus sur le cancer de l'adulte, c'est comme ça.
02:13 Et puis 80% des budgets de la recherche contre le cancer de l'enfant proviennent des associations.
02:18 Donc il y a une extrême nécessité de financer ces associations.
02:24 - Donc un principe de réalité, pardonnez-moi je vous ai peut-être coupé,
02:29 où vous vous dites puisque ce sont ces associations qui soutiennent massivement,
02:33 le plus en tout cas, le cancer de l'enfant, moi je vais les aider.
02:37 - Il faut, c'est nécessaire.
02:40 Il y a 80% qui en guérissent et pour les 20% qui restent,
02:46 plus les pourcentages d'enfants qui gardent des séquelles à vie.
02:49 Mais il n'y a qu'une seule solution, c'est la recherche.
02:52 - Et comment vous avez fait depuis que le rallye existe
02:56 pour que ça puisse être un événement dingue chaque année comme ça ?
02:59 Comment vous opérez ça ?
03:00 - Suite à cette rencontre avec Patricia Blanche, on a parlé à des copains
03:03 qui sont tous père de famille, dont certains des passionnés d'automobile.
03:07 On a eu une ferme volonté d'organiser un événement qui 1) va permettre
03:11 à des enfants malades ainsi qu'à leur famille d'avoir une parenthèse heureuse,
03:14 de sortir du quotidien qui n'est pas évident.
03:16 Et puis 2) deuxième objectif de récolter des fonds.
03:18 Alors on n'a pas inventé l'eau tiède, on a mis des belles voitures,
03:22 dont certains font beaucoup de bruit, mais qui sont très belles.
03:25 - On en voit à l'image, effectivement elles sont belles.
03:28 - On a mis des enfants qui au final ont les yeux qui brillent.
03:31 Et voilà, donc on a commencé en 2017, la première édition,
03:36 on a levé 20 000 euros et puis on l'a reproduit chaque année,
03:40 on l'a développé à Nantes, à Lyon, au Luxembourg,
03:42 et on est passé de 20 000 euros en 2017 à 1,3 million en 2023.
03:46 - Ah bravo !
03:47 - Et puis ça va continuer.
03:49 - Je vous propose qu'on regarde un extrait d'un de vos rallies
03:52 pour voir l'ambiance.
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04:28 - Waouh ! Quelle ambiance, ça donne envie !
04:39 Sacha et Cécile, vous avez déjà fait trois rallies,
04:43 trois rallies du cœur 2021, 2022, 2023.
04:46 Qu'est-ce que vous en retenez, Cécile ?
04:48 - Pour nous, c'est une journée magnifique.
04:51 Le premier rallye, Sacha était à sa première Chimio.
04:54 Donc c'est vrai qu'en tant que maman, j'étais un petit peu angoissée, évidemment.
04:58 Et il a passé un moment merveilleux, y compris nous, en famille.
05:02 Et la fratrie est invitée également, donc son grand frère.
05:06 - Donc ton grand frère était avec toi ?
05:08 - Oui, c'est ça.
05:09 - À chaque fois ?
05:10 - À chaque fois, oui.
05:11 - Comment il s'appelle ?
05:12 - Thibault.
05:13 - Et t'as d'autres frères et sœurs ?
05:14 - Non, j'ai qu'un frère.
05:15 - T'as qu'un frère, un grand frère, alors.
05:16 - Un grand frère, oui.
05:17 - Et Thibault, qui a quel âge ?
05:18 - 18 ans.
05:19 - Ah oui, il est un peu plus grand que mon fils.
05:20 - Et toi, à ce moment-là, t'avais quel âge alors, quand t'as commencé ?
05:23 - En 2021.
05:24 - En 2021.
05:25 - J'avais 11 ans.
05:27 - Ah super.
05:28 Et alors le rallye, les voitures, t'aimes ça ?
05:30 - Ouais, moi j'aime ça.
05:32 - Et ça t'a fait plaisir de pouvoir mener cette aventure avec l'association ?
05:37 Parce que tu sais pourquoi ils font tout ça.
05:39 Tu sais que c'est pour le cancer et que toi-même, tu t'es battu contre ce cancer.
05:43 Et t'as gagné et tu continues de te battre.
05:45 Comment t'as ressenti les choses ?
05:47 Est-ce que t'as senti que c'était pour toi qu'on faisait ça ?
05:49 - Oui.
05:50 - C'est vrai ?
05:51 - Oui.
05:52 - Raconte-nous un peu, vas-y, les sensations.
05:54 Moi, j'ai pas connu ça.
05:55 Peut-être que je viendrai à l'occasion, mais pour l'instant, j'ai pas connu.
05:58 Raconte-nous un peu comment c'était, ta journée, la dernière année, en 2023.
06:02 - Moi, j'ai kiffé.
06:03 Quand il y avait les belles voitures à côté de moi, franchement, j'ai kiffé.
06:06 Après, ce que j'ai préféré, c'est quand...
06:09 En 2023, quand ils ont déposé le chèque en hélicoptère.
06:12 Là, franchement, c'était beau.
06:14 - Ah ouais ?
06:15 Un grand chèque alors ?
06:16 Celui de 1 million et quelques ?
06:18 - Non, en fait, le million 3, c'est toutes les éditions réunies.
06:22 - D'accord.
06:23 - Paris, Nantes, Lyon, Luxembourg.
06:24 - D'accord.
06:25 - Mais effectivement, on a des partenaires fidèles,
06:27 certains institutionnels, comme la gendarmerie.
06:29 Et l'année dernière, que ce soit à Paris, à Nantes ou à Lyon,
06:32 le chèque est arrivé en hélicoptère avec soit le PSIC, soit le GIGN,
06:36 soit la force aérienne de la gendarmerie.
06:38 Donc, c'était absolument génial.
06:40 Voilà, on voit quelques images.
06:41 Même pour nous, adultes, c'est exceptionnel.
06:43 - Évidemment, c'est exceptionnel.
06:44 Et justement, ce que j'aime beaucoup aussi,
06:46 dans ce que j'ai entendu de ta part, Sacha, et de votre part, Cécile,
06:49 c'est que les frères et les sœurs sont aussi accompagnés.
06:53 Parce que ça, c'est super important.
06:54 On est d'accord, vous êtes maman.
06:56 Vous traversez une épreuve, mais néanmoins,
06:58 il y a aussi la vie qui doit continuer pour les autres.
07:00 Et comment on fait ?
07:01 Donnez-nous un peu une idée de comment ça se passe.
07:04 - Ben, disons que nous, Sacha est tombée malade
07:07 et a été hospitalisée en plus au moment du 2e confinement.
07:11 Donc, ce qui a été très compliqué, c'est qu'il n'y avait que...
07:15 Donc, déjà, au 1er confinement, on a eu de la chance,
07:18 parce que son papa n'aurait pas pu être avec nous.
07:20 Là, il avait le droit.
07:21 Par contre, son frère, heureusement qu'on avait les moyens vidéo,
07:24 comme FaceTime, parce qu'il n'avait pas le droit de venir.
07:27 - Ah oui, ça, c'est terrible.
07:28 - Et ça, c'était très compliqué.
07:30 Donc, c'est vrai que, bon, c'est...
07:33 Thibaut avait quand même bientôt 16 ans.
07:36 Mais on se dit, on les délaisse un peu.
07:38 C'est ça qui est compliqué.
07:40 - C'est très dur, oui, effectivement.
07:41 - Oui, c'est très dur pour eux aussi.
07:43 - Oui, donc, vraiment super, effectivement, d'y penser,
07:46 parce que l'épreuve, elle est pour tout le monde,
07:48 elle est pour toute la famille et les proches aussi,
07:50 même si c'est toi le grand champion, évidemment.
07:52 Je voudrais d'ailleurs qu'on regarde une interview
07:55 que tu avais donnée il y a quelques temps
07:57 et qui nous a tellement touchés dans l'équipe d'Envie d'agir
08:00 qu'on voudrait vous le partager aussi.
08:02 - Alors, j'ai eu 2 opérations.
08:04 Après, j'ai fait 2 mois de chimio, je crois.
08:08 Et après, j'ai fait de la prontothérapie.
08:11 On m'a annoncé ça en 2021.
08:14 Et bah, c'est... J'ai plutôt pleuré,
08:18 parce que j'étais triste de le savoir.
08:21 Enfin, j'ai réalisé que c'était très grave,
08:24 parce que je m'imaginais pas que ça s'est tombé sur moi, quoi.
08:28 Et après, bah, au fil du temps, je me suis dit,
08:30 en fait, ça va passer.
08:32 Hier et avant-hier, j'ai passé mes résultats.
08:34 Et j'ai eu des bons résultats.
08:36 Moi, j'y croyais, hein, moi, totalement.
08:39 Mais maintenant, je suis guérie.
08:42 - Et tes parents ?
08:44 - Ils sont contents.
08:47 - Ils ont toujours été là ?
08:49 - Ils ont toujours été là.
08:51 - Et ton frère ?
08:53 - Toujours été là. C'est une force.
08:55 - T'avais les larmes aux yeux, moi aussi ?
08:59 - Oui.
09:00 - Je vous avais dit que ça arriverait dans cette émission.
09:03 Je suis désolée.
09:05 T'es un super champion. T'es un exemple, vraiment.
09:08 Alors, vous savez quoi ?
09:10 Moi, j'assume, effectivement, je suis une personne émotive,
09:13 mais ce qui me touche plus que tout, c'est quand les enfants sont touchés.
09:16 C'est la pire des injustices.
09:18 Sache-le, tu sais, nous, parents,
09:20 on veut bien que tout nous arrive...
09:22 - Oui, mais pas à vous.
09:23 - Mais pas à vous.
09:25 Geoffroy, aidez-moi, parlez de la sauce, s'il vous plaît.
09:28 - Votre émotion, elle est juste...
09:31 Nous, ça fait 8 ans qu'on se rapproche de certaines familles,
09:34 ce qui, à la base, n'était pas prévu.
09:36 Il y a des histoires qui sont plus dures que les autres.
09:39 Après, nous, en tant que parents, sinon, on a...
09:42 J'aime pas ce mot-là, parce que c'est pas du français,
09:45 mais on a une baseline en dessous de notre logo
09:47 qui est de nom "Des jours à la vie"
09:49 et qui est tirée d'une citation de Jean Bernard,
09:51 qui est un académicien et médecin,
09:53 qui disait que quand on ne peut plus ajouter des jours à la vie,
09:56 il faut ajouter de la vie au jour.
09:58 Eh bien, le Rallye du coeur, il offre de la vie au jour,
10:02 parce qu'on les voit heureux.
10:05 On voit aussi les parents heureux,
10:07 et ça, en tant que parents d'enfants, c'est important.
10:10 Et le financement de la recherche, il va aboutir, on l'espère,
10:13 à pouvoir donner des jours à la vie.
10:15 Mais ces enfants nous donnent de réelles leçons de courage.
10:19 Ils sont hyper heureux.
10:21 Ils sont joyeux et ils nous donnent des leçons magistrales de vie.
10:25 Et les parents, quand on les voit aussi.
10:28 Donc, moi, j'ai terminé de me transposer, entre guillemets.
10:31 Au début, je le faisais, maintenant, je le fais plus,
10:34 parce qu'il n'y a pas besoin de se transposer.
10:36 Il suffit de se dire que c'est des petits guerriers.
10:38 - Exactement. Et c'est aussi ça, votre chevel de bataille,
10:41 c'est d'entourer l'entourage de ces petits guerriers,
10:44 qui aussi sont des guerriers, parce que ce combat se mène ensemble.
10:48 Vous avez parlé tout à l'heure d'Imagine Fort Margaux.
10:51 Moi, je voudrais partager le message engagé de Léa Drucker,
10:55 qui, elle, est la marraine de l'association Princesse Margaux,
10:59 qui n'est pas très éloignée de vous non plus.
11:02 Donc, on regarde.
11:04 - Cette photo, elle représente une rencontre entre Muriel Atab,
11:07 qui est la directrice de cette association,
11:09 et celle qui a créé cette association, Princesse Margaux, et moi.
11:13 Et en assistant à ce gars-là, j'ai ressenti quelque chose
11:16 de très puissant, j'ai été très touchée.
11:18 J'ai aussi senti une énorme énergie, une énergie
11:21 que j'ai trouvée vraiment fascinante et qui m'a séduite,
11:24 et qui venait beaucoup de Muriel.
11:26 Ils ont perdu leur fille Margaux à l'âge de 18 ans, d'un glioblastome.
11:30 J'ai aimé que de leur histoire personnelle,
11:32 ils la transforment en quelque chose de collectif.
11:35 Ca fait donc 10 ans que cette femme, sa famille,
11:38 et les bénévoles et les personnes de son entourage
11:41 se mobilisent avec toute leur énergie
11:44 pour améliorer le quotidien des enfants et des adolescents
11:47 qui souffrent ou qui traversent l'épreuve du cancer pédiatrique.
11:51 L'association se bat pour améliorer plein de choses
11:55 de la vie quotidienne de ces familles et de ces enfants.
11:58 Ils ont créé ce qu'ils appellent le repas toqué,
12:01 c'est-à-dire que c'est un chef qui s'appelle Grégory Cohen
12:04 qui vient pour faire des repas à l'hôpital Saint-Louis
12:07 pour améliorer un peu l'alimentation de l'hôpital.
12:10 Il y a aussi des activités, des organisations de fêtes à l'hôpital.
12:15 Ils ont travaillé aussi à faire des rénovations de lieux,
12:18 des espaces communs ou certaines chambres
12:21 pour égayer l'univers de ces enfants
12:24 qui sont là pour un long moment parfois.
12:26 Le but est de réunir les familles, les enfants,
12:29 les bénévoles de l'association et de faire en sorte
12:32 que les enfants et les adolescents qui ont parfois un peu de répit
12:36 dans des traitements qui sont très lourds et très longs
12:39 puissent venir "se distraire", voir des amis,
12:42 avoir une échappée pour un temps, pour un moment.
12:45 Ça concerne bien sûr le jeune patient, mais ça concerne aussi la famille.
12:49 La famille traverse une épreuve qui déséquilibre complètement leur quotidien.
12:53 Les projets dans l'immédiat, en effet, c'est Margaume.
12:56 Elle va permettre l'hébergement des familles qui sont obligées
12:59 de se déplacer loin de chez eux pour que leurs enfants
13:02 puissent bénéficier des traitements dans les hôpitaux à Paris.
13:05 Parce qu'il y a des traitements qui ne peuvent se faire qu'à Paris.
13:08 Ce qui, moi, me rassure pour l'avenir, c'est de voir que
13:11 dans les moments les plus difficiles, je trouve ça absolument merveilleux
13:14 que des gens puissent se dire qu'ils vont apporter de la joie.
13:19 Je crois que l'association Princesse Margaume, c'est surtout ça l'optique.
13:22 Cette joie-là, je pense que pour les enfants, pour les adolescents,
13:25 pour les familles, elle est extrêmement précieuse et elle fait partie du traitement.
13:28 C'est sensiblement le même engagement que celui que vous défendez, en fait.
13:32 C'est globalement le même et je crois qu'il se trompe plus, c'est la même.
13:35 Il me semble. Ce sont deux familles qui ont été touchées
13:42 non seulement par le cancer, mais aussi par la mort d'un enfant.
13:45 Et moi, je peux comprendre qu'il y ait autant d'associations,
13:48 qu'il y a de parents touchés par ça.
13:51 Mais c'est globalement, je crois qu'elles se connaissent,
13:53 mais toutes ces associations se connaissent.
13:55 - Bien sûr. Et vraiment, ça donne la main pour avancer sur ce thème
13:58 qui est hyper important, le cancer des enfants.
14:01 Et on en a quand même reçu aussi plusieurs dans l'émission.
14:04 J'ai l'habitude de finir cette émission toujours avec votre envie d'agir.
14:07 Je commencerai avec vous, Geoffroy. C'est quoi votre envie d'agir ?
14:10 Pour aller encore plus loin.
14:12 - Alors, mon envie d'agir, moi, je l'avais commune à nous tous.
14:14 Je vous ai cité Jean-Bernard, je vous ai cité Pythagore.
14:17 Ça, c'est pour Sacha.
14:19 - Ça va pas tarder à arriver si c'est pas déjà le cas.
14:21 - C'est pas le théorème de Pythagore, c'est un autre théorème.
14:24 Pythagore a dit "L'homme n'est jamais aussi grand
14:26 que quand il était à genoux pour aider un enfant".
14:28 Je vous propose qu'on grandisse tous dans les années à venir.
14:31 En tout cas, nous, c'est ce qu'on essaie de faire tous les jours.
14:34 Et voilà, c'est un projet commun que je vous propose.
14:37 - Bah oui, écoutez, on est à fond derrière vous.
14:40 Franchement, je suis tout à fait d'accord.
14:42 Et bravo Pythagore pour sa citation.
14:44 Il était fort, ce Pythagore.
14:46 - Merci Cécile.
14:48 À part le fait de continuer à protéger vos beaux garçons, comme vous le faites.
14:51 - Ah oui, et puis c'est pour tous les enfants qu'on puisse trouver des traitements adaptés à eux.
14:56 Ce qu'actuellement, on fait pour la plupart des cancers.
14:59 - Et c'est pas acceptable, effectivement.
15:01 Ça, on l'apprend, enfin, à vrai dire, moi je l'apprenais à l'occasion de cette émission.
15:04 Et ce n'est pas acceptable.
15:05 Sacha, ça va être ton tour.
15:07 C'est quoi ton rêve dans les cinq prochaines années ?
15:10 - Être guérie.
15:11 - Réussir ma vie.
15:12 - Réussir ta vie ?
15:13 - Oui.
15:14 - C'est un super champion, j'en suis sûre.
15:17 Écoutez, merci infiniment d'avoir été là.
15:20 Vraiment, l'opération Jonqui, une Jonqui contre le cancer, est normalement officiellement terminée.
15:26 C'est l'Institut Curie qui a lancé ça.
15:28 Mais nous, on a voulu continuer pour vous aussi dans ce numéro.
15:32 Je vous rappelle aussi les podcasts Envie d'Agir, toujours disponibles sur Apple, Deezer, Spotify.
15:37 Bien sûr, MyKanal.
15:39 Et on se retrouve très vite sur C8 pour plus d'Envie d'Agir.
15:43 Merci.
15:44 ♪ ♪ ♪