• il y a 7 mois
La filière équine dans la Loire possède une connexion étroite avec la Chambre d'Agriculture de la Loire, où les acteurs de cette filière peuvent trouver des ressources et un support spécifique.
Cette collaboration vise à soutenir le développement de l'élevage équin, la formation des professionnels, et la promotion des activités liées aux chevaux dans la région.
La Chambre d'Agriculture de la Loire pourrait jouer un rôle clé en fournissant des conseils techniques, des formations adaptées et en facilitant les échanges entre les acteurs de la filière équine.
Cette coopération contribue à renforcer l'impact positif de la filière équine sur l'agriculture locale dans la région de la Loire.

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00:00 Bonjour à toutes et à tous, ravis de vous retrouver sur le plateau de Place aux Paysans,
00:09 l'émission qui vous immerge dans le milieu rural. Aujourd'hui, Place aux Paysans s'intéresse à la
00:14 filière équine et la connexion qu'il y a entre la filière équine et la chambre de l'agriculture
00:18 noire. Pour en parler sur le plateau Marbot-Sylvestre-Elleveuse, du côté de Saint-Marcelin
00:24 en forêt de Trotteur. Margot-Sylvestre, comme je l'ai dit, vous êtes éleveuse de trotteur,
00:40 donc vous y connaissez un petit peu dans cette filière équine, mais est-ce que vous pouvez
00:43 nous expliquer à nous les grandes familles de cette filière équine ? Oui, bien sûr. Donc,
00:48 le cheval c'est surtout de l'élevage à la base, l'élevage dans la loire de races de chevaux de
00:55 trait, de chevaux éponnés de sport et de chevaux de course, mais c'est aussi toute une filière
01:00 d'enseignement et de pratique de l'équitation en compétition et à titre de loisir. Et quand on
01:07 parle de compétition, il y a même peut-être deux cavaliers qui pourront partir prochainement.
01:11 Exactement, un cavalier, Olivier Perrault dans le Rouennais en sport équestre et Anne-Frédérique
01:16 Croyon en paradressage. Voilà, et sont aux portes des Jeux Olympiques. On peut aussi,
01:21 quand on parle de cette filière, c'est quand même le deuxième sport le plus représenté par les
01:28 Ligériens quand même dans la loire, donc ça veut dire qu'il y a un engouement. C'est ce qu'on
01:30 évoquait, oui, oui, donc de 8000 licenciés dans le département de la loire et énormément de
01:35 compétitions pratiquement tous les week-ends, dès le printemps, oui. Alors d'habitude, à cette place-là,
01:40 j'ai un élu de la Chambre d'agriculture loire, là ce n'est pas le cas, vous êtes une invitée,
01:43 une consultante ? Je suis invitée à la Chambre d'agriculture et donc depuis 2005, la filière
01:49 cheval-équine est une filière agricole à part entière. Depuis, la Chambre d'agriculture de la
01:55 loire nous invite et nous consacre une place au même titre que les autres filières agricoles.
02:01 C'est-à-dire cet été par exemple, on vous a consultée pour le problème d'eau ? Oui, bien sûr,
02:05 on a participé, on a été signataires de la pétition proposée par la Chambre de l'agriculture
02:13 on travaille aussi à la révision du PLUI sur les monts et la plaine du forêt, on est consultée.
02:21 Alors sur ce plateau, d'habitude, je parle de filière de production, vous, vous produisez quoi ?
02:25 Il y a tout bêtement des chevaux, des poneys et pourquoi pas aussi des ânes,
02:29 puisqu'on fait naître dans le département environ 400 poulains chaque année.
02:33 Alors Margot Sylvestre, nous allons prendre la direction de Rouen Sud où Hervé, Carole et
02:39 Quentin sont éleveurs et entraîneurs de trotteurs, vous les connaissez bien je pense et on peut dire,
02:46 on va voir dans le reportage, c'est quand même le Clairefontaine de l'équitation.
02:49 C'est ça, en fait chez nous, chez les trotteurs, on parle pas de Clairefontaine mais de Grosbois
02:54 qui est le centre d'entraînement mais c'est tout à fait dans l'idée effectivement.
02:57 Écoutez, on regarde tout de suite le reportage.
02:59 Sur un hypodrome, dans une journée, il y a 6 à 7 courses et vous avez une course montée,
03:20 en principe, chez nous, dans notre région et le reste c'est de le troatteler.
03:24 C'est vraiment deux bons hypodromes, c'est deux hypodromes complémentaires,
03:29 qui nous sont indispensables. En plus, ils ouvrent les mardis pour l'entraînement,
03:36 donc pour les professionnels de la région, c'est super important.
03:40 Les gens se sont remis un petit peu plus à jouer, à ressortir et la filière va plutôt mieux.
03:49 On a retrouvé les allocations de 2019 en 2023.
03:53 C'est un cheval qui a travaillé ce matin, donc là, pendant 40 minutes, il a été lavé,
04:00 il marche tranquillement, il va sécher, reprendre son souffle,
04:03 pour qu'il soit en bonne forme pour repartir au pré.
04:05 Il y a beaucoup d'entraîneurs de trop dans la Loire. Il y a quand même un bon élevage
04:09 qui commence à évoluer, à suivre le mouvement, les bons étalons et tout ça.
04:14 Il y a une bonne production, tout fonctionne correctement.
04:18 Là, on met une bouée sous la queue et ça lui permet, lorsqu'elle nage,
04:25 d'avoir une ligne de flottaison du dos, parce que sinon, quand ils nagent,
04:28 ils ont tendance à se mettre le bassin un peu plus bas dans l'eau.
04:32 Il y a des centres de rééducation autres, mais avec une piscine, il n'y a que nous.
04:36 Sur un tapis marcheur, on voit bien les aplombs de marche d'un cheval.
04:40 On s'aperçoit mieux, vous voyez que là, son antérieur gauche, elle ne le pose pas correctement.
04:45 Donc, c'est des corrections qu'on peut apporter en maréchalerie après.
04:48 C'est essentiellement des bonnes performeuses qui ont été remises à la retraite
04:55 pour la reproduction et puis en espérant qu'elles nous fassent de bons rejetons.
04:59 Il faut vraiment que tous les professionnels se mettent en conscience
05:03 que de toute façon, on ne tire rien d'un cheval par la brutalité.
05:08 Pour moi, on n'arrive pas à sortir quelque chose de bien par la brutalité.
05:13 Par contre, par l'amour, par la patience, par la tension,
05:16 là, oui, on arrive à faire beaucoup de belles choses.
05:19 Avec plus de 9000 chevaux épaunés dans la Loire, la filière équine incarne tradition et économie.
05:25 En plus des élevages de trotteurs, elle compte des centres équestres et des pensions pour chevaux.
05:30 Ces établissements proposent diverses activités allant de l'accueil du public
05:33 dès le plus jeune âge aux compétitions équestres.
05:35 Les chevaux de trait restent liés à la passion d'éleveurs au sein d'exploitation agricole.
05:41 Ils sont élevés comme des sportifs de haut niveau, et même entraînés.
05:51 Tout à fait, ce sont des athlètes de haut niveau.
05:52 Ils ont un suivi véto.
05:55 Et l'entraînement, c'est très spécifique.
05:58 On reste dans le haut niveau puisque dans la Loire,
05:59 on a une spécificité, voire même deux spécificités.
06:02 C'est quoi ?
06:03 Les courses épiques.
06:04 Nous avons deux hypodromes d'envergure nationale dans le département
06:08 qui accueille en 2024 22 réunions de courses.
06:11 C'est plus que les matchs de Ligue 2 à Geoffroy-Guichard.
06:15 Donc, on ne peut qu'encourager les Ligériens à aller sur nos hypodromes.
06:20 Nos hypodromes, parce qu'il y a Saint-Galmi et Fer.
06:23 Exactement.
06:24 Est-ce que les Ligériens le ressentent, le savent,
06:27 qu'on a la chance d'avoir deux hypodromes d'ampleur nationale ?
06:31 Alors, moi qui suis très impliquée dans la filière, j'ai envie de dire non.
06:36 On attend toujours plus de public sur nos hypodromes
06:39 où le spectacle est grandiose.
06:42 Et puis, c'est aussi des moments de convivialité, de partage,
06:45 parce que c'est plutôt rigolo de voir les chevaux courir et de prendre des paris.
06:49 Belle ambiance, vous allez voir.
06:50 Merci à vous, Margot Sylvestre.
06:52 Merci d'avoir suivi cette émission de Place aux Paysans.
06:55 Et on vous dit à très bientôt.
06:57 [Musique]

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