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La journaliste Véronique Jacquier était l’invitée de Punchline Week-End ce vendredi 29 mars sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de la proposition de la ministre de l’Education de développer une «force mobile scolaire» : «Nicole Belloubet est très loin d’avoir posé le bon diagnostic» 

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Transcription
00:00 J'y vois la prise de Doliprane pour calmer la fièvre quand on ne traite pas l'infection.
00:05 Voilà, et l'infection est sacrément grave et la patient peut mourir si la France ne réagit pas.
00:12 C'est-à-dire si le gouvernement franchement ne prend pas le taureau par les cordes,
00:15 moi je serais en saignant, je me dirais on a un ministre qui se fout de nous pour deux raisons.
00:19 D'abord parce qu'elle n'emploie que le mot "difficulté", elle n'emploie pas "menace de mort", elle n'emploie pas "intimidation".
00:25 Deuxièmement parce qu'on a l'impression qu'on ne sait pas quel bon médicament appliquer
00:30 parce qu'on ne fait toujours pas le bon diagnostic ou parce qu'on ne s'autorise pas à faire le bon diagnostic.
00:35 A savoir qu'on a quand même un proviseur qui est menacé de mort et que ce n'est pas la première fois que cela arrive.
00:42 Il y a trois personnes qui vont comparaître le 31 mai prochain, après avoir menacé de mort un autre proviseur
00:48 qui était à la tête d'un établissement à Ivry-sur-Seine.
00:52 Et pour expliquer la façon dont les choses se sont passées dans cet établissement là,
00:56 c'est parti du fait que l'approviseur a demandé à une élève de retirer son abaya, elle n'a pas voulu.
01:03 L'élève a aussitôt crié à l'islamophobie sur les réseaux sociaux, sa vidéo a été vue 400 000 fois
01:12 et à partir de là, si j'ose dire, il y a quelques loups solitaires qui ont lancé une fatwa
01:17 et qui ont fait que l'approviseur s'est retrouvé menacé.
01:20 Donc c'est dire qu'on ne prend pas en compte le fait, et il y avait eu des médiations,
01:26 il y avait eu des médiations entre la jeune femme qui avait voulu garder son abaya,
01:30 ses parents et l'établissement, c'est-à-dire le proviseur et le corps professoral.
01:36 C'est dire que ces gens-là ne veulent pas de médiations, ils ne veulent pas la paix,
01:40 ils veulent faire la guerre, ils testent de toute façon pour aller toujours plus loin.
01:45 Et ce n'est pas cela en plus ce greffe un écosystème, c'est qu'on l'a vu avec l'exemple du lycée Maurice Ravel,
01:50 la moitié des élèves, voire plus, étaient du côté de l'élève incriminé et certains enseignants également.
01:57 C'est-à-dire qu'il y a quand même tout un corpus qui ne partage absolument plus les valeurs de la République
02:02 alors qu'on est en permanence en train de nous bassiner avec les valeurs de la République.
02:06 Donc je pense que Nicole Bellombé est très très loin d'avoir posé le bon diagnostic.
02:12 [Musique]
02:16 [SILENCE]

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