Le journaliste Éric Revel établit un bilan des dix ans d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris : «La mairie de Paris est sur une trajectoire de dette de 10 milliards d'euros. Donc le successeur va avoir du pain sur la planche. Et puis je pense qu'il y a eu une fracture psychologique dans le mandat d'Anne Hidalgo sur dix ans puisqu'on fête sa décennie. Il y a un avant et un après élection présidentielle. Le score pitoyable qu'elle a réalisé à la présidentielle l'a un peu radicalisée».
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00:00 La ville de Paris est sur une trajectoire de dette,
00:02 puisqu'on parlait des finances publiques de la France tout à l'heure,
00:05 la mairie de Paris est sur une trajectoire de dette de 10 milliards d'euros.
00:08 Donc d'un point de vue de la gestion, je pense que si elle se succédait elle-même
00:13 ou le successeur ou la succès-triceuse,
00:17 je ne sais plus comment il faut dire, il ne faut choquer personne,
00:18 va avoir quand même du pain sur la planche.
00:20 On est sur une trajectoire de 10 milliards d'euros de dette.
00:22 Et puis je pense qu'il y a eu une fracture, me semble-t-il,
00:25 psychologique dans le mandat d'Anne Hidalgo sur 10 ans,
00:29 puisqu'on fait de sa décennie.
00:30 Il y a un avant et un après élection présidentielle.
00:33 Je pense que le score pitoyable qu'elle a réalisé au présidentiel
00:38 l'a un peu radicalisé, c'est-à-dire qu'elle a tutoyé le taux du livret A,
00:42 si vous voulez, avec son score à la présidentielle.
00:44 Et ça, je pense que ça a fait basculer la maire de Paris psychologiquement
00:49 dans un autre environnement.
00:51 Et elle s'est, me semble-t-il, radicalisée, encore plus idéologique et idéologisée.
00:55 Puis elle a des vers qui sont derrière et qui lui mordent les mollets en permanence,
00:58 ou dans sa majorité.
00:59 [Musique]
01:02 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]