Dans l'émission "Chez Jordan", diffusée sur C8 le 1er février 2023, Alexandre Pesle se livre à cœur ouvert sur son parcours personnel et professionnel. Il évoque notamment son passage dépressif, sa carrière à la télévision et ses projets pour l'avenir.
Les sujets abordés
Son enfance et son adolescence
Ses débuts à la radio et à la télévision
Son passage dépressif
Son expérience à la tête de "Fort Boyard"
Ses projets pour l'avenir
Les moments forts
Alexandre Pesle raconte comment il a surmonté sa dépression grâce à l'aide de sa famille et de ses amis.
Il évoque avec émotion son expérience à "Fort Boyard", une émission qui a marqué sa carrière.
Il se confie sur ses projets pour l'avenir, notamment son envie de revenir à la télévision.
L'avis
L'émission "Chez Jordan" est un moment de partage et d'émotion. Alexandre Pesle se livre avec sincérité et humour, et il nous offre un regard intime sur sa vie et sa carrière.
Les sujets abordés
Son enfance et son adolescence
Ses débuts à la radio et à la télévision
Son passage dépressif
Son expérience à la tête de "Fort Boyard"
Ses projets pour l'avenir
Les moments forts
Alexandre Pesle raconte comment il a surmonté sa dépression grâce à l'aide de sa famille et de ses amis.
Il évoque avec émotion son expérience à "Fort Boyard", une émission qui a marqué sa carrière.
Il se confie sur ses projets pour l'avenir, notamment son envie de revenir à la télévision.
L'avis
L'émission "Chez Jordan" est un moment de partage et d'émotion. Alexandre Pesle se livre avec sincérité et humour, et il nous offre un regard intime sur sa vie et sa carrière.
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00:00 ...
00:07 -Bonjour à tous et bienvenue sur C8.
00:09 Vous êtes en forme ? C'est parti.
00:11 On va se tonifier notre petit matin
00:13 avec, chez Jordan, votre rendez-vous quotidien.
00:16 Merci de votre fidélité. Merci d'être là.
00:18 Vous êtes prêts ? On y va ?
00:20 Aujourd'hui, je vous présente Alexandre Pelle.
00:23 Bonjour, Alexandre. -Bonjour, Jordan.
00:25 -Qu'est-ce qu'on vous aime ! On la connaît, cette tête !
00:29 -C'est vrai. -On doit vous arrêter souvent.
00:31 -Oui, encore, en fait.
00:32 Mais il y a des gens qui me disent
00:35 "c'est bizarre, j'ai l'impression qu'on se connaît."
00:38 Et systématiquement, je dis "on a fait l'amour toute une nuit,
00:41 "je vous ai laissé aucun souvenir."
00:43 -C'est drôle. Avec le mari à côté, ça doit être drôle.
00:47 -Les femmes me regardent comme ça.
00:49 Avec ma femme, c'est encore plus drôle.
00:51 -Ah oui, vous m'étonnez !
00:53 Alexandre Pelle, Caméra Café, Sylvain,
00:55 et énormément de choses.
00:57 Dans un instant, juste avant, je voulais vous dire
01:00 que cette émission était retrouvée sur MyCanal,
01:03 et qu'en fin d'émission, vous découvrirez une nouvelle séquence.
01:06 Vous n'avez pas encore fait cette émission,
01:09 même si on a eu le plaisir de se voir.
01:11 Les questions cash, les yeux dans les yeux,
01:14 où il faudra être cash.
01:15 Bon courage, c'est en fin d'émission.
01:18 -Je me signe ou pas ? -Elles sont bien...
01:20 Oui, elles sont bien coriaces, bien méchantes,
01:23 comme on les aime.
01:24 Allez, c'est parti.
01:26 Petit coup de promo, on commence avec ça,
01:28 puisque c'est le début de l'émission, le Switch.
01:31 Capucine à naves, Alexandre Pelle, Emmanuel Boisderon,
01:34 et ça me fait un carton.
01:36 -Oui, on a beaucoup de chance.
01:37 La pièce est vraiment super, elle est super bien écrite,
01:41 c'est un vaudeville moderne,
01:43 c'est sans les portes qui claquent,
01:46 mais avec les claques qui se perdent.
01:48 Et voilà, c'est une pièce très, très drôle,
01:51 où c'est Emmanuel, ma femme,
01:54 qui apprend que j'ai une maîtresse,
01:56 qui est Capucine, elles vont se rencontrer
01:59 et tout faire pour me dégager,
02:01 mais sous mon aspect assez n'igaux, je suis extrêmement retor,
02:04 et c'est une pièce très drôle, où on a vraiment beaucoup de chance,
02:08 parce qu'on a beaucoup de plaisir à être sur scène,
02:11 à faire rigoler les gens,
02:13 et c'est vraiment une pièce merveilleusement bien écrite.
02:16 -Capucine vous suit sur toutes les dates ?
02:18 -Oui, absolument. -Elle est rigoureuse.
02:20 -Elle est rigoureuse, absolument,
02:23 elle m'a toujours aidé,
02:24 donc elle n'a pas pu faire toutes les dates,
02:27 mais elle est avec nous.
02:28 -On embrasse Capucine, qui est venue nous voir sur ce plateau,
02:31 et Emmanuel Boisdron aussi,
02:33 qu'on a pu voir dans les Navarros.
02:35 -Elle faisait la fille de Roger Hanin,
02:37 mais c'est surtout une super comédienne.
02:40 -On a de la mémoire ici !
02:41 Et puis il y a le one man aussi.
02:43 -Oui, le one man, le peltacle,
02:45 que je vais beaucoup jouer,
02:47 encore jusqu'au Festival d'Avignon,
02:50 je vais finir à Toulouse en décembre 2023.
02:54 -Autobiographie, ce spectacle pour raconter plus ?
02:58 -Un tout petit peu, mais surtout,
03:00 ça parle beaucoup de liberté d'expression,
03:02 de choses sur ce qu'on a le droit de dire ou plus dire,
03:05 et on s'aperçoit qu'on peut rire de tout
03:07 avec travail et talent, je dirais.
03:11 -Vous avez bien raison.
03:12 Travail et talent. Portrait, c'est parti, avec Alexandre Tell.
03:16 -Alors, on part où ?
03:17 On part...
03:19 avec des grands-parents qui ont compté pour vous,
03:22 si je ne me trompe pas ? -Oui, oui.
03:24 -En grande partie. Ils vous ont élevés,
03:26 si j'ai bien compris. -Oui, absolument.
03:29 Mais du côté de ma maman,
03:31 ils nous ont élevés de l'âge de 2 à 5 ans,
03:35 et donc, voilà, ça a été...
03:36 -Pour quelle raison ?
03:38 -Parce que mes parents travaillaient,
03:40 et comme c'était difficile pour eux,
03:43 parce qu'ils partaient souvent en province,
03:46 on avait besoin d'un cadre,
03:48 et ce sont mes grands-parents qui nous ont élevés.
03:50 -Il y a plein de choses qui sont attendrissantes
03:53 dans votre parcours.
03:54 S'il y a quelque chose qui vous a touché,
03:57 c'est le départ de votre papa.
03:58 On a parlé d'en parler ensemble.
04:00 Vous avez réussi à avancer avec la perte de cet être cher ?
04:04 -Bien sûr, on avance, parce que moi-même, j'ai des enfants,
04:07 parce qu'on est obligés, de toute façon, d'avancer,
04:10 de se construire, et puis, voilà.
04:12 Donc, ça, c'est vraiment... Je pense que c'est derrière moi.
04:16 Il y a toujours...
04:17 Ca se pose... La question se pose toujours
04:20 quand nos enfants sont en difficulté,
04:22 psychologique ou même scolaire,
04:25 et on se pose toujours la question
04:27 de savoir ce qu'on transmet à nos enfants
04:30 pour qu'ils soient le mieux possible,
04:32 et surtout qu'ils souffrent le moins.
04:34 Et moi, je me suis construit tout seul,
04:36 mais aussi avec ma mère, ma soeur, mes amis,
04:40 et voilà, j'ai été quand même très bien entouré,
04:42 j'ai eu vraiment beaucoup de chance.
04:45 -Vous avez eu beaucoup de chance aussi
04:47 avec cette femme qui vous tient la main.
04:49 Depuis combien de temps, maintenant ?
04:51 -Ca fait, on va dire, 28 ans. -28 ans.
04:53 J'ai regardé sur Internet, il n'y a pratiquement pas de photos.
04:57 -Heureusement. -Pratiquement pas, même pas.
04:59 -Pas du tout, mais heureusement. -Pour quelle raison ?
05:02 -Parce que c'est sa vie. -Regardez le regard !
05:05 Il fait attention, à son os ! -Je fais attention,
05:08 parce que moi, je suis connu par la force des choses,
05:10 parce que je l'ai voulu,
05:12 mais elle ne l'a pas voulu, et c'est son droit le plus strict
05:16 de ne pas avoir à être connu.
05:19 Aujourd'hui, tout le monde fait des selfies,
05:22 tout le monde veut être connu.
05:24 C'est moins que le quart d'heure de gloire
05:26 d'Andy Warhol, c'est cinq secondes.
05:28 Je pense que ma femme n'a pas du tout envie de l'être.
05:31 -Elle en a souffert, de ça ? -Non, elle a souffert, au départ,
05:35 que les gens venaient me parler, et quand on lui parlait,
05:38 on lui disait "toi aussi, t'es comédienne ?"
05:41 Elle disait "non, pas du tout", et les gens se détournaient.
05:44 -C'est terrible. -C'est terrible.
05:46 -C'est pas méchant, en plus. -C'est pas méchant,
05:49 mais c'est assez con. C'est-à-dire que, en fait,
05:52 c'est "tu ne peux rien de m'apporter,
05:54 "donc je ne te parle plus."
05:56 Elle en a pris son parti, ça l'a fait beaucoup rire aujourd'hui,
05:59 mais je pense que les premières fois étaient plutôt douloureuses.
06:03 -Parce que vous vous êtes connu, vous n'étiez pas encore médiatisé.
06:07 -Je n'étais pas médiatisé, c'était pas Caméra Café,
06:10 mais j'étais reconnu vraiment... -En tant qu'auteur.
06:13 -En tant qu'auteur, et plutôt au creux de la vague.
06:16 C'était vraiment au creux de la vague.
06:18 -Vous parliez de dépression, la dernière fois.
06:21 -Ca, c'était pendant le confinement.
06:23 C'était une dépression qui était sévère et qui était logique,
06:27 parce qu'on n'a quasiment pas travaillé pendant deux ans.
06:30 C'était difficile pour un copain. -Vous aviez dit
06:33 "il ne faut pas avoir honte de vivre avec."
06:35 J'ai noté la phrase. -Ah, c'est...
06:37 C'est Alexandre Pell, quoi.
06:39 -J'avais oublié ça, en fait. -Police de la télé.
06:42 On y va, on rentre dans le sujet.
06:44 "Canal +", avec les nuls, évidemment.
06:46 -Oui, bien sûr. -Chantal Lobby,
06:48 Vanessa Ruggial, Alain Chabat. Vous les voyez toujours ?
06:51 -Non, on se voit pas, on se croise de temps en temps.
06:54 -Dominique, vous êtes le plus proche.
06:56 -Oui, oui, mais là, c'est vrai que nos vies ont quand même,
07:00 même si on fait la même chose,
07:02 et même si on est pote de l'âge de 7-8 ans,
07:04 ce qui fait quand même un bail,
07:07 eh bien, malheureusement, nos vies se séparent.
07:09 Elles se séparent pas complètement,
07:12 mais on est juste happés par la famille
07:15 et puis aussi le travail.
07:17 -Ah, BCD des nuls, l'histoire de la télévision,
07:20 les nuls, l'émission. Et puis,
07:21 y a eu d'autres choses. -Oui, absolument.
07:24 -On sait pas, ça, les gens, quand ils vous reconnaissent,
07:27 ils vous prennent pour Sylvain de Caméra café.
07:30 Vous êtes un auteur avec beaucoup de talent.
07:32 On parlait des Gérards. C'est vrai, il faut remettre les choses en place.
07:36 Et quand même, en plus, vous prenez un sacré risque en faisant ça,
07:40 parce que vous appelez des gens pour leur dire qu'ils sont nuls.
07:44 -Oui, mais en fait, le truc des Gérards,
07:46 ça marche si, en fait, on sent que c'est bienveillant.
07:49 -On rappelle le principe, pardon. -Bien sûr.
07:52 Le Gérard, c'est une cérémonie comme les Oscars ou les Césars,
07:55 mais des plus mauvais,
07:57 et en fait, on redonnait un parpaing et une truelle
08:01 aux candidats, aux...
08:04 aux vainqueurs.
08:05 Et je trouve que c'était surtout une énorme déconnade
08:08 pour se foutre de la gueule de ce genre de cérémonie,
08:11 mais malgré tout, on grattait 3-4 mois,
08:13 et surtout, c'est quand même 3-4 abrutis
08:16 dans un bureau qui essayent de trouver des vannes.
08:18 Mais il y avait pas de... -Vous le faites encore ?
08:21 -Non, on le fait plus. -Pour quelle raison ?
08:23 -Parce que je pense que...
08:25 Déjà, c'est de plus en plus dur de se renouveler, voilà,
08:28 et au bout de 10 ans, je pense que tout le monde
08:31 commençait à avoir envie d'autre chose, en fait.
08:34 -Un titre de Gérard, par exemple, pour que les gens puissent comprendre.
08:38 -Le Gérard de l'émission de télévision
08:41 que tu regardes jusqu'à minuit, et à un moment, tu dis
08:44 "Ça fait combien de temps que je regarde cette merde ?"
08:47 Voilà, c'est ce que j'ai écrit. -C'est génial !
08:50 -Et voilà, c'était... -Et les gens venaient.
08:52 -Et les gens venaient. -Vous avez reçu qui ?
08:55 -On a eu Valérie D'Amido, on a eu plein de gens,
08:57 plein de gens venaient et avaient compris que c'était la déconne,
09:01 et puis les gens qui ne voulaient pas venir,
09:03 ils ne faisaient pas rire, ils ont raison aussi,
09:06 mais nous, on était là pour déconner.
09:08 -Jacquie Duclos-Goulderoté m'avait dit une fois...
09:11 -Ah, c'est Paul Simteix, c'est venu.
09:13 Il y a plein de gens qui sont venus,
09:15 on avait plein de people dans la salle,
09:17 c'était très happy few, comme on dit.
09:20 -Passe à ton voisin, ça, c'était sur France Télévisions,
09:23 sur France 2, émission de télé, on adore les vieux logos et compagnie.
09:26 Le plein de super avec Yvan Le Boloque et Broneux, solo.
09:29 Vous avez aussi joué dans "Grolande", on adore, évidemment,
09:33 les nouvelles de Jules-Edouard Moustique.
09:35 -Vous avez raison, c'est un garçon exceptionnel.
09:38 -Il va bien ? -Il va bien, il est en retraite.
09:40 -D'accord. -Et il est...
09:42 -Il est parti où, alors ? -Il est parti...
09:44 Je vous dirai pas, parce que je suis très...
09:47 C'est comme pour ma femme. -D'accord.
09:49 Vous êtes en couple ? -Exactement, avec Christian,
09:52 et donc j'ai envie que ça se sache pas trop.
09:54 -Allez, on rentre dans le dur,
09:56 caméra, café, possible de ne pas le faire, évidemment,
09:59 cher Alexandre Pell,
10:01 avec cette musique, ce générique,
10:03 qu'on aime tous et toutes.
10:05 Et oui, parce que je vous l'apprends pas,
10:08 mais vous êtes culte, dans une série culte,
10:10 et j'ai recevu, il y a pas très longtemps,
10:13 une dame que j'aime beaucoup, qui s'appelle Anne Giroir,
10:16 la princesse, la reine Guenieve d'Ankamelotte,
10:18 et elle aussi est culte. -Absolument.
10:21 -Elle est dans un programme qui est devenu culte.
10:23 On le sait pas, forcément, quand on le tourne.
10:26 -Vous avez tout à fait raison.
10:28 C'est vrai que dans tout ce que j'ai fait,
10:30 dans tout ce qui a marché, on était très heureux
10:33 de faire les cons du maquillage
10:36 jusqu'au démaquillage.
10:37 Et en fait, caméra, café, on a fait un prime time,
10:41 les 20 ans de caméra, café, qui a cartonné.
10:44 -Ca a été un carton. -Ca a été un carton.
10:46 Et le truc, c'est que... C'est normal.
10:48 C'est le Real de Madrid, caméra, café.
10:51 On est tellement solidaires,
10:52 on a tellement envie de mouiller le maillot,
10:55 on a tellement envie de se défoncer
10:57 pour les uns et pour les autres,
10:59 que c'est meilleur qu'à la fin.
11:01 Après, il y a des gens qui peuvent ne pas aimer.
11:03 -Vous étiez pas trop pour leur faire,
11:05 comme quoi, il fallait pas leur faire.
11:08 -Moi, j'avais peur, parce que quand on touche
11:10 à quelque chose de culte, on peut perdre l'esprit.
11:13 Ils ont fait quelque chose de formidable, les auteurs,
11:16 et Yvan et Bruno aussi,
11:17 c'est qu'on a retrouvé, après 20 ans,
11:20 enfin, c'est 15 ans, je pense,
11:22 qu'on s'était arrêtés, ils ont retrouvé une fraîcheur
11:25 et l'esprit de caméra, café, qui est...
11:27 Ils ont retrouvé l'ADN, c'est comme Jurassic Park.
11:30 Ils ont retrouvé le premier dinosaure dans un état,
11:33 c'est très, très, très rare.
11:35 -Presque tout le monde était là.
11:37 L'équipe, ils sont tous fous.
11:39 Vous, vous avez vraiment une tête...
11:42 -De premier de la classe et de souffre-douleur.
11:45 -Et de souffre-douleur.
11:46 -Et surtout, le mec pas sûr de lui
11:48 qui essaie malgré tout de donner le champ.
11:51 -On vous en parle encore quand on vous croit ?
11:53 -Oui, c'est dingue.
11:54 -Vous êtes dans la tête des gens.
11:57 -C'est dingue. Les gens me disent
11:58 "Vous n'avez pas vieilli."
12:00 J'ai pris des cheveux blancs.
12:02 -Vous n'avez pas vieilli.
12:03 -On change avec le temps, on prend un peu de poids.
12:06 -Mais tout, je trouve.
12:08 -On les voit tous sur cette photo,
12:10 cependant, il manquait des personnes pour les 20 ans.
12:13 Il en manquait deux, je crois.
12:15 -Il manquait qui, mon bon ?
12:16 -Je crois qu'il manquait deux personnes sur la série.
12:20 -Oui. -Vous savez pas pourquoi
12:22 ils sont pas venus ? -Je sais pas du tout.
12:24 -Marco, le psy, qui est complètement à votre droite...
12:27 -Voilà, c'est ça. -Exactement.
12:29 -Vous vous avez plus de contact, du coup ?
12:32 -On est tous en contact les uns avec les autres,
12:35 mais Marco, lui, il avait pas envie du tout d'y être.
12:39 -D'accord, OK.
12:40 -Donc, je suis incapable de vous dire pourquoi.
12:44 Et puis, c'est totalement respectable.
12:46 Et puis, je trouve que c'est bien,
12:48 quand ils nous ont dit "On va refaire une spéciale caméra,
12:51 "on fait un dernier one-shot",
12:54 je me suis dit, ah, si tout...
12:56 Et dès qu'on s'est retrouvés en lecture,
12:58 on s'est retrouvés heureux, on était contents.
13:01 -Armel. -Armel, bah, Armel...
13:03 -Qui a fait son sacré bout de chemin,
13:05 elle est devenue une actrice. -Oui, elle joue
13:07 avec Josiane Balasco, voilà.
13:09 Elle est vraiment formidable.
13:11 Avec Armel, en plus, on a écrit des épisodes de "Caméra café",
13:15 on a monté totalement notre histoire de couple et d'amour impossible
13:19 et désespérée et désespérant.
13:21 -Ce qui est intéressant,
13:22 il y avait eu des échauffourées,
13:24 il y avait "Espace détente",
13:26 le film que vous aviez fait qui s'est très bien passé,
13:29 et après, le séminaire, où vous n'aviez pas été.
13:32 Ce qui est intéressant, c'était une petite brouille
13:35 avec Bruno Solo, mais du coup, vous vous êtes rabibouchés.
13:38 -Oui, complètement. -Sur le plateau,
13:40 c'est une histoire d'argent,
13:42 et c'est pour expliquer à nos téléspectateurs.
13:45 Et du coup, vous vous êtes retrouvés dans les 20 ans,
13:48 sans aucun problème. -Exactement.
13:50 -Qu'est-ce qui s'est passé quand vous vous êtes revus
13:53 malgré ce qui s'était passé avant ?
13:55 -C'était super, on était contents de se retrouver.
13:58 Déjà, on était tous très contents de se retrouver.
14:01 Bruno et moi, on était très contents de se retrouver,
14:04 on s'est amusés sur le plateau, et puis, c'est le Real de Madrid.
14:08 C'est-à-dire que ça joue, on est là pour travailler,
14:11 on est là pour se marrer,
14:12 on est là pour faire le meilleur programme possible,
14:15 et le reste, c'est vraiment...
14:17 -Les choses. -Les choses.
14:19 -L'eau a coulé sous les ponts.
14:21 -Exactement. -Photos d'une personnalité
14:23 qui, sur C8, c'est le patron, Cyril Hanouna.
14:26 Vous aviez pas eu un souci avec Cyril, à un moment,
14:29 sur un sketch que vous aviez fait ?
14:31 -Non, on a eu un souci avec Cyril,
14:34 parce que sur "Les Gérards",
14:35 on a dit une connerie, qui était une connerie,
14:38 et que lui a pris au premier degré.
14:40 Alors, avec Cyril, on s'est appelés,
14:43 on s'est appelés,
14:46 je lui ai expliqué que "Les Gérards", c'était pas là,
14:49 on était là juste pour déconner,
14:51 et il m'a dit, il m'a fait comprendre
14:53 qu'il l'avait... Sur le moment, il l'avait mal pris,
14:56 mais que c'était pas grave. -D'accord.
14:59 -Et on s'est revus là, pour les 20 ans de...
15:03 Et on se connaît bien avec Cyril. -Comédic.
15:06 -Voilà. Et ce, depuis longtemps, et on s'apprécie beaucoup.
15:09 -Voilà. -Moi, je l'apprécie beaucoup.
15:11 -C'est... C'est comme ça, c'est réglé.
15:14 -Oui. -On voit sur Internet
15:16 les articles, comme quoi vous êtes en guerre.
15:18 -Non, mais ça, c'est... -Je fais de la mise à jour.
15:21 -Voilà, là, vous pouvez la faire.
15:23 -Les questions cash avec Alexandre Pell, c'est maintenant.
15:27 -Ha ! Ha ! Ha !
15:28 Waouh !
15:29 Oh, mais y a du budget !
15:31 -Merci, les gars, d'avoir changé les lumières.
15:34 Ha ! Ha ! Ha !
15:36 Et de la musique aussi, vous entendez.
15:38 Quand on s'appelle Alexandre Pell,
15:41 on gagnait combien au maximum de sa carrière sur Caméra Café ?
15:45 -20 millions d'euros par an.
15:47 -C'est la question interdite. -20 millions d'euros,
15:50 à peu près, par an, et je peux vous dire
15:52 qu'il y a eu des fins de mois difficiles.
15:54 -Pas de réponse ? -Pas de réponse.
15:57 -Combien attendez-vous
15:59 pour votre retraite par mois, Alexandre Pell ?
16:03 -Je n'en ai absolument aucune idée.
16:05 Je n'ai pas du tout...
16:06 Avec toutes les histoires de retraite,
16:09 je me suis dit qu'il fallait que je m'y intéresse.
16:11 Je ne sais pas combien de trimestres il me manque.
16:14 Mais je ne sais même pas combien ce à quoi j'ai droit.
16:18 J'espère, comme Marion,
16:21 finir sur les planches et avant les planches.
16:25 Voilà. -Vous parlez de Marion Gamm ?
16:27 -Oui, avec qui j'ai joué pendant un an sur "Tous des malades".
16:31 J'étais à son enterrement il n'y a pas très longtemps.
16:34 C'était assez bouleversant.
16:36 C'était très bouleversant.
16:39 Je ne pense jamais à la retraite.
16:41 Je ne vois pas ce que je peux faire à part dire et décrire.
16:44 -Cette Marion Gamm, on l'avait reçue...
16:47 C'était avec moi il n'y a pas très longtemps.
16:50 Il y a quelques mois.
16:52 Vous sentiez que ça n'allait pas, Alexandre Pell ?
16:55 -Quand on a joué ensemble, c'était il y a 9 ans.
16:59 Donc voilà... Non, 8 ans.
17:01 -Tout allait bien. -Tout allait bien.
17:04 Elle avait quelques petits soucis de mémoire,
17:06 mais elle allait bien, Marion.
17:08 Et puis, pareil, ce métier vous rend intensément vivant.
17:13 -Oui, c'est clair. -C'est la grande difficulté.
17:15 Quand vous arrêtez, je pense que vous vous sentez
17:18 "un peu inutile".
17:20 Vous êtes dans quelque chose, dans un autre rythme.
17:23 -Ce qui m'avait confié quand on est venu sur ce plateau,
17:26 c'était le fait de ne plus tourner pour scène de ménage.
17:29 Ca lui avait fait beaucoup de mal. Vous croyez que ça a participé ?
17:33 -Aucune idée. Je peux pas vous dire,
17:35 et je veux pas parler à la place des gens.
17:37 C'est vraiment par respect pour eux. Je veux pas...
17:40 -Et la dernière fois que vous l'avez vue ?
17:43 -Elle était en pleine forme.
17:45 Et voilà, j'ai le souvenir de quelqu'un,
17:48 de Marion, d'extrêmement pétillant,
17:51 et de... Sous ses airs comme ça,
17:54 d'être... d'être souriante,
17:57 elle était piquante, elle était pertinente, Marion.
18:01 -Il y a 8 ans, elle avait pas ses soucis de mémoire.
18:04 -Je pense qu'elle avait pas tous ses soucis.
18:06 -C'est ça qui l'a emporté, ce problème d'analyse d'Alzheimer.
18:10 Je me trompe pas. -C'est vrai.
18:12 -On enchaîne avec la suite.
18:15 Question suivante.
18:16 Le pire moment de votre vie ?
18:18 -Le pire moment de ma vie, j'en sais rien, en fait.
18:24 Sincèrement, je sais pas.
18:26 Une histoire très personnelle, liée à mes enfants.
18:29 Et ça, c'est pas plus. Ca a failli être un drame.
18:32 J'ai failli perdre un enfant. -Vous avez failli perdre un enfant ?
18:36 -Et donc, ça s'arrêtera là,
18:37 mais ça a été le pire moment de ma vie.
18:40 -C'est incroyable, cette histoire.
18:42 -J'ai failli perdre un enfant jeune,
18:44 donc je peux vous dire que ça m'a bouleversé.
18:47 Voilà. -C'est marrant,
18:48 parce qu'à travers cet homme tellement drôle,
18:51 à l'antenne, c'est vrai, vous faites des vannes,
18:54 vous êtes un puits de blagues à chaque fois,
18:57 vous avez écrit pour les plus grandes séries,
18:59 on sent quelqu'un d'hyper-écorché,
19:01 quelqu'un qui a vécu des choses hyper dures.
19:04 -C'est pas ça, c'est qu'on est sensible.
19:06 On ne fait pas ce métier par hasard.
19:09 On se fait ce métier-là pour être un exutoire,
19:11 comme une catharsis.
19:13 Et en fait, je pense que je n'oublie pas l'homme,
19:17 le jeune homme, le bébé, l'enfant que j'ai été.
19:21 Et je me nourris de tout ça,
19:23 mais je suis profondément dans la vie.
19:26 -La phrase la plus dure que vous avez entendue sur vous ?
19:30 -Brrr !
19:31 En fait, ce...
19:33 Non, mais je m'en fous.
19:35 -D'accord. -Et à chaque fois,
19:38 quand j'ai une vanne...
19:40 Malheureusement, j'en ai aucune qui sort pour vous,
19:43 mais ça va me revenir.
19:44 "On m'avait sorti ça, ça m'avait vexé."
19:46 Mais ça reste pour moi des vannes.
19:48 -La fois où vous vous êtes embrouillé
19:51 avec un comédien de Caméra Café.
19:53 Est-ce que ça a arrivé ? -Jamais.
19:55 On s'est jamais embrouillés.
19:57 Il y a jamais eu, je me souviens pas,
20:00 qu'on se soit...
20:02 Non, parce qu'on est solidaires, on fait le même travail,
20:05 et donc on est là pour se donner des coups de main.
20:08 Après, il y a des gens qui peuvent être bien ou mal réveillés.
20:11 Moi, j'ai eu un fou rire, ça, je me souviens,
20:14 de trois quarts d'heure. -C'est terrible.
20:16 -C'est terrible. -Ça met en retard tout le monde.
20:19 -On est passé en heures supp'.
20:21 Plus les gens faisaient la gueule, plus ça me faisait rire.
20:24 J'étais extrêmement fatigué. -C'est drôle.
20:27 -Et je n'ai pas pu... Et là, je me suis bien entendu excusé.
20:31 Il faisait un froid de canard, donc je suis allé
20:34 10 minutes, un quart d'heure, dehors, pour me calmer.
20:37 Je suis revenu, je suis reparti en fou rire.
20:40 -C'était quoi, le fou rire ? C'était dû à quoi ?
20:43 -C'était un sketch merveilleux où je devais dire,
20:45 "Jean-Claude, ton terrain, c'était quasiment de la merde."
20:49 Dès que je disais ça, ce mot "quasiment de la merde",
20:52 je pleurais de rire. -C'est marrant.
20:54 -Juste à le dire. -C'est qui a fait un fou ? Le Boloque ?
20:57 -Oui, tout le monde.
20:59 Au bout d'un moment, ça fait marrer tout le monde.
21:01 En 3 minutes, ça fait rigoler.
21:03 Au bout de 3 minutes, 5 secondes, ça commence à casser les pieds.
21:07 Mais 45 minutes, c'est long.
21:09 -Le plus gros défaut d'Yvan Le Boloque ?
21:11 -Euh... Yvan, il n'écoute personne, il n'écoute que lui-même.
21:16 Donc, en fait, c'est une qualité autant d'un qu'un défaut.
21:19 Voilà, il est... Il vous donne...
21:22 Il vous demande votre avis.
21:24 Et il n'écoute pas. Voilà.
21:26 Donc, voilà. C'est une qualité et c'est aussi un défaut.
21:30 Mais après, c'est la personnalité des uns et des autres.
21:33 -On me dit dans l'oreillette "J'en connais un autre."
21:36 Merci. Je me connais bien.
21:38 Je me connais bien.
21:39 La plus grosse somme d'argent que vous avez perdue ?
21:42 -Je sais pas. Je...
21:46 -Vous faites des tronches quand vous ne savez pas.
21:48 -Je sais pas. Mais en plus, c'est pareil.
21:51 J'ai perdu de l'argent et c'est pas grave.
21:54 -Chose qu'on vous dit à chaque fois qu'on vous reconnaît ?
21:57 -Euh... Qu'est-ce qu'on me dit ?
21:59 On me dit "J'aime beaucoup ce que vous faites."
22:01 Je trouve ça très mignon.
22:03 -Le chroniqueur de "Touche pas à mon poste"
22:06 avec qui vous n'irez jamais en vacances ?
22:08 Il y en a un que vous ne pouvez pas plairer ?
22:10 -Non. Non, je...
22:12 -Le pire sale coup qu'on vous a fait dans le milieu ?
22:15 -Le pire sale coup...
22:17 Je ne les connais pas et à chaque fois que je l'ai su,
22:21 ça m'a toujours amusé.
22:23 -D'accord. Mais un coup... -Pendable.
22:25 Un coup pendable. Non, mais j'ai pas de...
22:28 Je suis pas... Je suis pas oublieux,
22:30 mais je suis pas rancunier. -C'est bien, ça.
22:33 -Et en fait, sincèrement,
22:35 qu'on m'ait dégagé pour une bonne ou une mauvaise raison,
22:39 je m'en fous.
22:40 -La chose qu'on ne sait pas sur "Caméra Café" ?
22:43 -Euh... Que ça faillit ne jamais se faire.
22:46 -Ah bon ? -Oui, ça a failli ne jamais se faire
22:48 puisqu'on a mis 6 ans à ce que ça soit fait.
22:51 Et je suis un des auteurs historiques de "Caméra Café".
22:54 Ça, vous le saviez pas non plus. -Ah bon ?
22:57 -Oui, mais le truc, c'est que... -D'un instant, je croyais...
23:00 -C'est Yvan, Bruno, Alain Capoff... -D'accord.
23:03 -Et puis moi qui avons développé la série.
23:06 -D'accord. Mais pourquoi c'est resté tu,
23:08 le fait que vous n'étiez pas... -Au bout de 6 ans, voilà,
23:11 et ils m'ont fait jouer, j'ai joué dedans,
23:14 donc tout va bien, mais bon, en plus, c'était comme ça.
23:17 -Mais pour les droits, ça change quand même quelque chose ?
23:20 -Ça change quelque chose, mais pendant 6 ans,
23:23 moi, j'ai pas travaillé, eux ont travaillé.
23:25 Eux ont oeuvré pour que la série se fasse
23:28 et ils m'ont pas oublié. -D'accord.
23:30 C'est un précédent rendu. -Voilà, exactement.
23:32 -D'accord, je comprends.
23:34 "La Chroniqueuse" de "Touche pas à mon poste",
23:37 avec qui vous pourriez avoir un crush ?
23:39 -Euh... Je ne sais pas. -Ah !
23:41 -Elles sont toutes... -Très jolies.
23:43 -Elles sont toutes très jolies.
23:45 -Un rituel que fait toujours Dominique Farruggia ?
23:49 -Un rituel que fait toujours... -Qu'il a toujours.
23:52 Est-ce qu'il y a quelque chose ?
23:54 ...
23:56 -Où est-ce qu'on va manger ?
23:58 Rires
23:59 -Ah, c'est la chose qui intéresse le plus !
24:02 C'est vrai, ce point. -Ouais, ouais.
24:04 Quand il a faim, d'homme, il a vraiment...
24:07 Je pense qu'il peut... C'est-à-dire qu'il serait...
24:10 C'est Napoléon. Il est sur un champ de bataille.
24:12 S'il a faim, il dit "Bon, on arrête tout, on va manger."
24:15 -On embrasse très fort Dominique Farruggia.
24:18 On l'aime tellement. J'espère qu'il viendra nous parler
24:21 de tout ce qui traverse.
24:23 Notamment, il en parle très bien
24:25 de sa maladie, évidemment.
24:28 Dominique Farruggia, qui a beaucoup maigri, d'ailleurs.
24:31 -Ouais. -Très beau gosse.
24:32 -Il en parle très bien. Il est beau.
24:35 Je le trouve beau comme tout.
24:36 -Coeur sur Dominique Farruggia.
24:38 La demande la plus farfelue qu'un fan vous a faite ?
24:41 ...
24:43 -Je crois que c'est...
24:46 C'est de signer son autographe
24:49 ou de...
24:51 Ou c'était, je crois, de la transpiration sur un T-shirt.
24:54 -Oh là là, quelle horreur. -Un truc...
24:56 débile.
24:57 -La question que vous poseriez à Emmanuel Macron
25:00 si vous l'aviez en face de vous ?
25:02 -Ah, c'est une bonne question.
25:04 J'en aurais tellement... -Allez, une pour terminer
25:07 ces questions cash. -Je trouve que sa réforme
25:10 tombe tellement mal. Après deux ans de Covid,
25:12 après la guerre en Ukraine, je ne comprends pas
25:15 pourquoi il ne l'a pas... Il l'a faite dans un entêtement
25:18 qui frise...
25:20 Pas la schizophrénie, la folie, tout court.
25:23 -C'est de la folie ? -Oui, parce que je pense
25:25 qu'il a fait ça pour rassurer les marchés financiers,
25:28 mais il ne rassure pas sa population.
25:31 Et je ne comprends pas vraiment l'intérêt de...
25:35 Je trouve que les gens dans la société,
25:38 je trouve que les gens sont vraiment à bout.
25:40 Il y a eu une première réforme des retraites.
25:43 Il y a eu les Gilets jaunes.
25:45 Il y a eu la première réforme qui a fini,
25:47 qui s'est arrêtée d'elle-même avec le Covid.
25:50 Il y a eu deux ans de Covid.
25:52 Là, je trouve que ce n'était vraiment pas le bon moment.
25:55 Je ne comprends pas bien son...
25:57 Lui qui est l'horloger du temps, je ne comprends pas bien ce qu'il fait.
26:01 Je trouve que ce n'était vraiment pas le moment.
26:04 Je pense que ce pays a besoin d'accalmie,
26:07 de calme.
26:08 -Qu'est-ce... -Ouais.
26:10 -Ton cash terminé. -Oui.
26:12 -Merci. C'est bien d'avoir votre avis là-dessus.
26:14 Vous ne prenez pas la parole en général sur ce thème.
26:18 Ca fait plaisir d'avoir une parole un peu engagée d'un artiste.
26:21 Question d'un téléspectateur. Il s'appelle Martin.
26:24 "Bonjour, Alexandre. Je suis un fan de la série Caméra Café.
26:28 "Je vous suis et j'aimerais savoir
26:30 "qui a fait le premier pas lors de votre embrouille
26:33 "avec Bruno Solo."
26:34 -Je crois que c'est...
26:36 Enfin, c'est tous les deux, en fait.
26:38 -Vous êtes revenu l'un et l'autre ?
26:41 -Tous les deux. Je sais aucun...
26:43 J'ai pas de souvenirs. C'est pas...
26:45 On était tellement contents de se retrouver que...
26:48 La vie nous a remis sur notre chemin
26:50 et on était hyper heureux.
26:52 On s'appelle et on est heureux.
26:54 On se laisse des messages.
26:55 Il a plein de choses à faire, Bruno, moi aussi.
26:58 Et on est tellement heureux de se retrouver.
27:01 C'est tellement chouette.
27:03 Et puis, surtout, il y a quelque chose qui est chouette
27:06 dans cette histoire.
27:07 On s'est embrouillés pour des bonnes raisons
27:10 et on est à nouveau amis pour des bonnes raisons.
27:13 Et il y a pas de faux-semblants.
27:15 -Merci. -Et j'aime beaucoup
27:16 la véracité et le côté vrai de Bruno.
27:20 -Et merci beaucoup, Alexandre Pell,
27:23 d'être venu sur ce plateau, chez Jordan.
27:25 J'espère que vous avez passé un bon moment.
27:28 Capucine à naves, Alexandre Pell, Emmanuel Boisdron,
27:31 le Switch et une nouvelle pièce de Marc Fayet
27:34 et mise en scène par le talentueux Luc Ayette.
27:36 -Amet. -Excusez-moi.
27:38 -Amet. -Amet.
27:39 -On n'oublie pas votre spectacle. -Le Peltac.
27:42 -Le Peltac. -J'ai énormément de dates
27:44 en province. -Portez-vous bien,
27:46 faites attention à vous, faites des folies,
27:49 mais pas trop. Je vous renforme pour demain matin.
27:52 -À demain sur C8. Merci, Alex. Ciao.