Retrouvez la troisième mi-temps du Phocéen après la défaite de l'OM 2-0 face au PSG.
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00:00 J'allais vous dire bonsoir mais c'est même pas quelque chose que j'ai envie de vous
00:06 dire puisqu'on ne peut pas passer une bonne soirée ce soir.
00:09 Salut à tous, en tout cas merci d'être avec nous, de partager cette troisième mi-temps
00:14 en notre compagnie.
00:15 Je suis avec l'équipe qui a eu la gentillesse de nous accompagner toute la soirée.
00:19 Idriss Kasmi est avec nous, salut Idriss.
00:21 Salut Romain, salut à tous.
00:23 Gernic est également avec nous et Bilal va nous rejoindre.
00:26 Salut Gernic.
00:27 Non, Bilal il a eu un petit impératif, il a dû partir.
00:31 Merci pour l'info, pas de souci, on lui souhaite du courage.
00:34 Salut Romain, j'en profite pour faire une petite dédicace quand même, même si c'est
00:39 triste, à Ronny, un Suisse qui est un très bon suiveur du Fosse, il m'avait demandé
00:44 de lui faire une petite dédicace.
00:45 C'est chose faite.
00:46 On l'embrasse.
00:47 On va pouvoir casser maintenant du sucre sur certaines personnes.
00:51 Ouais bien sûr, alors déjà avant de commencer je vous propose qu'on partage nos analyses
00:56 sur la prestation de l'OM et sur le match dans son ensemble.
01:00 Tiens Idriss, je t'en prie, commence.
01:02 Toi qui a été au commentaire, donc qui a vraiment été dans le jus, mais est-ce que
01:06 la tête a été un peu reposée ? Tu peux nous livrer une analyse complète de cette
01:09 rencontre s'il te plaît ?
01:10 Si, peut-être que je vais te dire, peut-être que dans 48 heures je serai content du match
01:20 qu'on a fait.
01:21 Là, chaud, non.
01:22 Parce que Bilal le disait à la fin du match, tu ne peux pas espérer quoi que ce soit avec
01:28 autant d'erreurs techniques dans le dernier tiers du terrain.
01:31 Ce n'est pas possible.
01:32 On ne peut pas espérer quoi que ce soit, que ce soit contre Paris, Toulouse ou Thionville.
01:39 Tu ne peux pas espérer quoi que ce soit quand tu as autant de déchets.
01:42 On parlera de certains cas de non-chalance plus tard, mais en tout cas collectivement,
01:49 ce serait malhonnête de me dire qu'on a fait un mauvais match ou qu'on n'a pas été
01:54 bon.
01:55 On a été excellent dans la configuration qu'on connaît avec tous les joueurs qui
01:57 ont joué blessés et on en a fait les frais avec les sorties de Ballardier et d'Embemba.
02:01 Même dans le jeu avec Ballon, on ne s'est pas caché, on a été trop cohérents.
02:04 J'ai trouvé Lucien Driquet excellent, on en parlera aussi plus tard.
02:06 Mais pas dans les moments décisifs en tout cas, parce qu'il nous annule quand même
02:12 un but et son repli sur le deuxième but.
02:15 Il faudra me l'expliquer comment il court à côté de Gonzalo Ramos.
02:18 J'avais jamais vu ça.
02:19 Sur le deuxième but, on est déjà à la fin, les jambes sont lourdes.
02:22 Mais dans le jeu…
02:23 Explique-moi comment on peut passer à côté de Gonzalo Ramos, le regarder comme ça, il
02:29 court à côté, il va tirer, il tire.
02:32 Comment on peut faire ça ?
02:33 Ça vous vaincre le…
02:34 Déjà, tu ne peux pas me dire après avoir vu cette action que tu avais aimé Lucien
02:40 Driquet ce soir.
02:41 Je suis désolé.
02:42 Idriss, ce n'est pas possible.
02:43 Parce qu'un match ça a duré 95 minutes.
02:45 Il a fait un bon match.
02:46 Il a fait un bon match.
02:47 Il a fait un bon match, sauf cette action.
02:49 Et sur le but aussi, il est quand même un peu…
02:50 Qu'est-ce qu'il fout là ?
02:51 J'ai pas terminé, regarde.
02:52 J'allais te dire, il a fait un bon match.
02:54 C'est ce qu'on se disait pendant le match avec Guillaume.
02:56 On dit, il a fait un très bon match dans les standards Lucien Driquet.
02:59 Dans le sens où il y a très peu de déchets.
03:01 Il y a même des très bons déplacements, des une-deux, il essaie de créer des décalages.
03:04 Après, c'est sûr que ces deux actions décisives, elles viennent ternir sa feuille.
03:08 Surtout que le premier but, il est tellement nonchalant sur la frappe d'Arith, il arrête
03:12 complètement, il ne regarde plus le ballon.
03:13 Il ne voit pas que le ballon est encore en jeu.
03:15 Il suffit qu'il fasse deux pas en avant pour qu'il ne soit plus considéré hors-jeu.
03:19 On en parlera plus tard.
03:21 Mais globalement, la performance de l'équipe, elle est très bonne.
03:23 Elle est très très bonne.
03:25 Après, il y a ce dernier geste que tu ne peux pas travailler.
03:28 Tu ne peux pas dire au coach, on a raté trop d'occasion.
03:31 Non, gâter son travail, c'est d'emmener l'équipe à un schéma qui t'emmène à ce geste.
03:35 Et si on rate ce geste, c'est les hommes qui les font ces gestes-là.
03:39 Donc, on a fait un très bon match.
03:40 Mais malheureusement, on est trop tendres.
03:42 On est trop gentils.
03:43 Et sur les deux buts, regarde, c'est deux pertes de balles.
03:46 Très évitable.
03:48 Très très évitable.
03:49 Sur la deuxième.
03:50 Ouais, on est trop gentils.
03:53 On est trop gentils.
03:54 Après, ça se voit, regarde, Mbemba qui se met au sol comme ça.
03:57 Et on connaît Mbemba.
03:58 Ça veut dire que ça faisait 3-4 minutes que le pied commençait à lâcher,
04:01 mais que là, il n'en pouvait plus.
04:02 Balerdi, pareil.
04:03 Le pied ?
04:05 Le pied, la cheville, le genou, le mollet, on ne sait pas très bien avec Bilal.
04:07 On n'en a pas très bien.
04:08 Mais il boite très très bas.
04:09 J'ai très très peur que ce soit le tendon d'Achilles.
04:10 Je fais ma petite analyse de comptoir.
04:13 J'aurais dû les croiser, moi.
04:14 Non, non, non, non, il boit de bas.
04:17 Il boit de bas et j'avais l'impression que la douleur était plus basse dans la jambe.
04:20 Après, encore une fois, c'est une analyse de comptoir.
04:23 Ça ne dépasse pas plus que les images que vous et nous, on a vues en même temps.
04:26 De toute façon, on ne le reverra plus cette saison lui non plus.
04:28 On verra, on verra plus tard.
04:30 Mais oui, mais le truc, c'est qu'encore une fois, on a été très bons.
04:33 On a très bien joué.
04:34 J'ai trouvé l'équipe très cohérente par rapport aux difficultés d'avant-match dont on avait parlé.
04:38 Maintenant, je ne suis pas content parce que le problème, c'est que cette équipe,
04:42 elle me fait le même problème à chaque fois que je n'en attends rien.
04:44 Elle me fait espérer à chaque fois que je commence un match,
04:47 que je commence un match depuis que je suis jeune.
04:49 Ça ne commence pas là.
04:51 Depuis que je suis l'Olympique de Marseille, depuis 2003, 2004,
04:54 à chaque fois que je me dis bon là, il n'y a rien pour nous.
04:58 Alors rien de rien.
05:00 Mais ils font une mi-temps où tu te dis
05:03 on n'est pas loin quand même.
05:04 Et après, on se rappelle à la réalité.
05:06 Donc écoute, je suis très contrarié.
05:09 Bon, malheureusement, c'est le football.
05:11 On a joué, on a perdu, mais perdre sur deux bêtises pareilles, ça me rend fou.
05:16 On va parler des faits de jeu parce qu'il y en a beaucoup,
05:18 beaucoup dans ce match.
05:19 Juste avant l'analyse de Jernick, s'il vous plaît.
05:21 Écoute Romain, je vais te faire, plutôt que de parler du match en lui-même,
05:25 je vais une fois encore parler de stats.
05:28 C'était le sixième match depuis le début de la saison en championnat,
05:31 je parle, où on joue à 11 contre 10.
05:33 On a une supériorité numérique.
05:35 Sur ces six matchs là, déjà, le résultat final, c'est 6 points sur 18 de prix.
05:39 Après, si on prend dans le détail sur ce match là...
05:41 - Mais juste, je précise, pardon, excuse moi, je te coupe.
05:44 C'est en plus des infériorités numériques précoces.
05:47 - Oui, oui, non, mais justement, j'y viens.
05:51 J'y viens justement, parce que je prends,
05:53 j'ai pas pris quand il y a les deux rouges contre Rennes,
05:56 où les deux équipes finissent à 10.
05:57 Je prends vraiment quand on a 11 contre 10 sur ces six matchs là.
06:00 Donc il y a trois fois sur ces six matchs où on mène au moment où il y a le rouge.
06:04 Et donc sur ces trois fois, on prend une victoire, deux défaites.
06:07 Voilà, sur trois fois où...
06:10 Enfin, pardon, une victoire, deux nuls.
06:12 On se fait remonter, donc on perd quatre points.
06:14 Il y a un match où on perd, c'est contre Monaco.
06:15 On finit avec un match nul, mais ils étaient à 9.
06:18 Et puis après, il y a deux matchs où on est en match nul,
06:20 où on mène, où il y a le rouge.
06:22 C'était donc Brest et Paris.
06:24 Et on finit par perdre deux fois.
06:26 Donc le bilan, il est catastrophique dans ce contexte là.
06:30 - Oui, il est scandaleux, même.
06:31 On ne peut rien espérer.
06:34 On a un vrai problème.
06:35 Peut-être que ce soir, l'équipe de Tudor,
06:39 peut-être que ce soir, l'équipe de Tudor, elle gagne.
06:41 Je pense.
06:42 Mais là, il y a un vrai problème de caractère dans cette équipe.
06:46 Clairement, tu ne peux pas six fois dans la saison,
06:49 six fois dans la saison, être à 11 contre 10
06:52 et ne prendre que six points à la fin sur 18 possibles.
06:55 C'est un problème de caractère.
06:57 C'est un problème de les poser sur la table.
06:58 C'est un problème de plein de choses.
07:00 Mais c'est surtout qu'il y a un manque d'envie.
07:02 Et avec cette équipe là, ça sera un miracle si on finit européen.
07:08 Et je vais prendre le scénario le plus, on va dire,
07:12 le plus envisageable pour nous, avec là où on aurait le plus de chance.
07:17 C'est à dire qu'on part du principe que Paris gagne la Coupe de France
07:19 et que la septième place, elle est qualificative.
07:22 Cette septième place là, plus j'avance, plus je me dis qu'elle sera miraculeuse.
07:27 Ça sera un miracle si on finit septième parce que Rennes est revenue,
07:30 parce que Lyon est à, je crois, quatre points ou cinq points derrière.
07:34 Parce que Rennes existe aussi.
07:36 Rennes existe.
07:37 Donc voilà, moi je suis abasourdi.
07:41 J'ai préféré faire cette analyse là,
07:43 parce que sinon, si tu me parles du match en lui-même,
07:45 moi j'ai juste envie de prendre le studio et de tout retourner.
07:49 Mais on ne va pas le faire.
07:50 Donc voilà, le bilan, le constat est catastrophique pour nous.
07:57 Bon les copains, on va parler du match petit à petit,
07:59 faire quelques analyses sur ce qui s'est passé.
08:01 Déjà la première mi-temps.
08:04 Alors, est-ce que, Jérénique, avec ta colère,
08:08 tu arrives quand même à te dire, on les a regardés les yeux dans les yeux,
08:11 on se contre-onse en première mi-temps et franchement,
08:13 comme le disait Idriss, c'est quand même un bon match.
08:19 La suite ne peut même pas te laisser amener à ça.
08:20 Moi, je ne peux même pas me dire ça.
08:22 Mais est-ce que toi, tu y arrives ?
08:23 Moi, en fait, mon analyse de la première mi-temps,
08:25 je vois une équipe en début de match qui a quand même peur,
08:28 c'est Marseille, on ne prend pas de risques, on est en place.
08:30 Et on attend que Paris nous mette une rouste.
08:33 Clairement, je pense que les consignes de Gassé au début du match,
08:36 c'est les gars, on les attend, on reste bien en place.
08:38 L'idée, c'est de ne pas prendre de but trop rapidement.
08:41 Et plus le match va durer et plus ça va aller.
08:44 Sauf qu'en fait, au bout d'une grosse quinzaine de minutes,
08:47 on s'est rendu compte que les Parisiens, en face, ils n'avaient pas envie de jouer.
08:51 Il y avait match mercredi, les gars, tranquille, ça ne poussait pas.
08:54 Les deux, trois petites accélérations par-ci, par-là,
08:56 mais même pas de pressing, rien du tout.
08:58 Donc, au fil de la première mi-temps, on s'est mis doucement en confiance.
09:01 On a eu quelques occasions, eux aussi, d'ailleurs,
09:05 il ne faut pas oublier qu'il y a quand même une sortie de Paul Lopez,
09:08 on touche le poteau.
09:09 Mais voilà, donc, passer la première mi-temps,
09:13 la première mi-temps, elle est satisfaisante.
09:14 On n'a pas trop osé, on avait un peu peur,
09:16 mais est-ce qu'on peut leur en vouloir sur ça ?
09:18 Je ne pense pas.
09:20 Mais voilà, le taf a été fait, on va dire, sur la première mi-temps.
09:24 Mais après, sur la deuxième mi-temps, on en parlait pendant la pause,
09:29 justement, Romain, moi, c'est exactement ce que j'avais peur.
09:31 Le premier but, on se retrouve à 3 contre 2,
09:34 donc il y a Gigo, Balerdi, 3 contre 2,
09:37 et tu as l'ami Kondogbia, Veretout derrière.
09:40 Kondogbia s'arrête de courir.
09:41 Vicinia, il met la balle, je ne sais plus si c'est Dembele ou Colomoni.
09:45 Et Colomoni peut se permettre de contrôler et de la redonner à Vicinia.
09:49 Et il n'y en a pas un derrière qui revient pour mettre un tampon,
09:52 parce que les mecs s'arrêtent de courir.
09:54 Et on voit que 3 minutes après, Kondogbia sort du terrain.
09:57 Donc ce n'est pas normal.
09:58 Déjà sur le premier but, on part à l'abordage,
10:01 le mauvais tacle de Merlin,
10:02 et derrière, les milieux de terrain se sont troués sur cette action.
10:05 Et la deuxième action, c'est une copie conforme, c'est la même chose.
10:08 Contre-attaque, Unai, le grand Unai encore,
10:10 qui a montré sa force physique, où il se fait encore défoncer.
10:15 Il y a une contre-attaque explosée, il explose en vol le chip.
10:18 Et on se prend une contre-attaque.
10:19 Et Louis Saint-Denis, alors je suis d'accord avec toi,
10:21 Louis Saint-Denis, il suit.
10:23 Mais au moins, à la différence de Kondogbia,
10:26 Louis Saint-Denis, sur la caméra, on le voit.
10:28 Louis Saint-Denis, sur la caméra, on le voit.
10:30 Par contre, Kondogbia, on ne le voit pas.
10:31 - Honnêtement, j'aurais préféré qu'on ne le voit pas.
10:33 - Oui, je comprends.
10:34 Mais voilà, c'est catastrophique.
10:38 - C'était la première mi-temps analysée par Jernick.
10:41 Un petit sourire, parce qu'il est allé beaucoup plus loin,
10:43 mais il a révenu aussi.
10:45 Il n'y a aucun problème.
10:47 Donc, ce carton rouge, on refait le fil du match.
10:49 Et début de deuxième mi-temps, je ne sais pas ce que tu en penses, Idriss,
10:52 on ne repart pas.
10:53 Moi, je trouve que la première mi-temps,
10:54 on avait des intentions différentes.
10:56 Je suis un peu déçu de l'entame quand même de la deuxième période
10:58 où Paris monopolise le ballon et où tu ne vas pas aller chercher,
11:01 où tu es un peu léger.
11:02 Je ne sais pas ce que tu en penses.
11:04 - Non, l'entame de deuxième, je l'ai trouvé cohérente.
11:06 Ils sont rentrés, les Parisiens sont rentrés un peu galvanisés.
11:10 Ils ont pris un peu le pied sur le ballon.
11:11 C'est vrai qu'on a été un peu, on défendait un peu mal aussi.
11:14 Le premier rideau défensif n'était pas très bien en place.
11:17 - On est d'accord.
11:17 - Mais je trouvais que le deuxième et le troisième, par contre,
11:19 ils étaient très bien et on a réussi à canaliser les attaques parisiennes.
11:21 Au final, on ne concède pas d'occasion en deuxième mi-temps.
11:23 Alors qu'en première, on en concède énormément.
11:26 On est sauvé par Fabien Nouriz et un petit arrêt de Paul Lopez.
11:28 - On concède quelques occasions quand même.
11:30 - En deuxième ?
11:32 - Sur la chancelle, il se blesse, par exemple.
11:36 Avec Hakimi qui tire sur le bout du pied d'Arid, puis Bellé qui ne cadre pas.
11:41 - Non, mais je vais dire, t'as raison, je l'avais oublié celle-là.
11:45 - Mais dans ce début de deuxième mi-temps, ils sont bien en place
11:50 et ils remettent le pied sur le ballon.
11:51 Et tu vois que techniquement, en une touche, ils arrivent à se trouver.
11:53 Mais c'est ce qu'on disait à Bilel, le tournant du match,
11:57 en tout cas pour l'OM, c'est le replacement de Dembélé sur le côté droit.
12:03 Parce que Dembélé, c'était le meilleur pouvoyeur de ballon de l'OM.
12:04 Il perdait tous les ballons dans l'axe.
12:06 Et dès qu'on récupérait le ballon, on verrait tout, on pouvait se projeter.
12:09 Et le problème, c'est que dès qu'il est passé sur un côté,
12:11 du coup, on en récupérait moins.
12:12 Parce que Vicinia, Fabien Nouriz, Mbappé, ça combine mieux.
12:15 Et après, dès qu'il est sorti, il y avait déjà un but de moins.
12:18 Mais après, moi, sur le but, je n'ai pas d'autre analyse que ce que j'ai rien dit qu'à dire.
12:23 - Non, on est tous d'accord.
12:24 - Sur le premier, Kondogbia est trop gentil et en plus, il ne fait pas l'effort de revenir.
12:28 - Et Merlin se jette un peu.
12:29 - Et sur le deuxième, c'est encore une fois la même chose.
12:33 Quand tu as une situation comme ça à 20 mètres, frappe.
12:35 Au pire des cas, il y a 6 mètres.
12:37 Mais au moins, tu te replaces.
12:38 - Fille de faute.
12:38 - Fille de faute, fais quelque chose.
12:39 Mais tu ne peux pas te permettre de laisser partir Achraf Hakimi sur contre-attaque comme ça.
12:44 - On parle d'Ounaï.
12:45 - Et au moment où on a vu Azulounaï se préparer à rentrer avec Bilel,
12:49 on s'est dit "mais à la place de qui ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il va apporter de plus sur le terrain ?"
12:52 Et dès qu'on a vu que c'était Balerji sur le tableau de l'arbitre, on a fait "ah ben ouais, on n'a pas le choix en fait".
12:56 Donc, on est un peu résigné malheureusement.
13:00 - Il y avait Sparagna.
13:01 - Il y avait Stéphane Sparadra.
13:03 On l'embrasse très fort.
13:04 - Est-ce que ça aurait été pire ?
13:08 - Franchement non, parce que de toute façon, Azulounaï n'a rien fait.
13:11 - Bref.
13:11 - Pourquoi pas ?
13:12 - Je voulais vous parler du but qu'on marque.
13:16 - Bien sûr.
13:17 - C'est ça que je voulais vous parler.
13:18 Parce que bon, OK, Henry K, il fait n'importe quoi, il traîne et tout.
13:23 Est-ce qu'il n'y a pas un monde quand même où ce but, il est validé ?
13:26 Parce qu'il ne touche pas le ballon.
13:28 Il s'aime.
13:29 Et pourtant, à quel moment Donnarumma peut l'arrêter en fait ?
13:31 - C'est dans la règle du foot, il est dessus.
13:33 En fait, il n'est pas...
13:34 - Je sais, je vous pose la question.
13:35 - Non, mais il n'est pas sur la trajectoire.
13:37 - Ça que je veux te dire, c'est qu'il n'est pas juste devant Donnarumma,
13:39 il n'est pas dans le champ de vision de Donnarumma.
13:40 Il est sur Donnarumma.
13:43 Donc oui, il y a enjeu.
13:45 Donc en fait, c'est simple, juste au moment où Harit frappe,
13:48 s'il avait regardé en l'air pour regarder où était le ballon
13:50 et qu'il avait fait trois pas vers l'avant, il y avait but.
13:52 Parce que Donnarumma ne peut rien faire, c'est le but tous les jours.
13:55 C'est le but tous les jours.
13:56 - Oui, parce que s'il est sur le poteau, par exemple,
13:58 à hauteur du poteau et pas à hauteur de Donnarumma, il y a but tous les jours.
14:01 - Donc n'écoutez pas tous ceux qui vont vous dire de "il n'est pas touché",
14:06 "mais il est à 90 degrés".
14:09 - Pourquoi c'est Jean-Pierre Foucault qui devrait parler de ça ?
14:11 - Parce qu'il aime bien le réal.
14:13 Non, c'est parce qu'il y a des gens qui vont vouloir expliquer
14:15 que le match s'est joué là et qu'on aurait pu gagner 3-1.
14:19 - En un mot, tu es d'accord ?
14:21 - Oui.
14:22 - OK, très bien.
14:23 C'était un mot, merci.
14:26 Et après cette action, on a quand même quelques situations.
14:29 Est-ce que pour vous, quand on ne tombe pas aussi,
14:31 parce qu'on l'a dit, le dernier geste, tu l'as très bien dit d'ailleurs, Idriss,
14:35 le dernier tiers du terrain,
14:37 est-ce que pour vous, on ne tombe pas aussi quand même contre un très bon gardien ?
14:40 - Non. - Qui fait quand même des parades.
14:41 - Il n'a aucun arrêt difficile à faire.
14:44 Aucun arrêt difficile à faire.
14:46 Non, elle lui tombe dessus.
14:48 - Celle où il est à bout portant là,
14:53 pour moi, il fait un bel arrêt.
14:55 Je trouve qu'il fait un bon match,
14:57 qu'aussi on tombe sur un bon gardien.
14:59 - Il fait son match, moi je lui tire tout dessus.
15:01 - Romain, combien de fois...
15:03 - Après, je n'ai pas l'habitude de voir des bons gardiens comme ça aussi.
15:05 - Non, mais combien de fois on se retrouve dans la surface,
15:10 alors des fois c'est Mumbagna, des fois c'est Arit,
15:12 des fois c'est Aubameyang,
15:13 qu'il y a un contrôle, deux contrôles, trois contrôles,
15:15 tu as l'impression que tu veux dribbler tout le monde,
15:17 parce que tu as plus...
15:17 Tu prends un piège, ça vaut deux buts si tu dribbles tous les joueurs de la défense avant de tirer.
15:21 D'accord ?
15:22 La frappe de Arit sur Donnarumma, sur la reprise,
15:26 le mec est au sol, c'est un scandale de ne pas marquer sur ça.
15:30 C'est juste un scandale en fait.
15:32 Il n'y a que à Graveson, la D2 de Graveson ou la D3 de Graveson,
15:37 si c'est raté, tu l'acceptes.
15:39 Mais en Ligue 1 contre le Paris Saint-Germain au Vélodrome,
15:42 que tu perdes 2-0 ou 1-0, je ne sais plus à ce moment-là,
15:44 tu n'as pas le droit.
15:46 Et le pire, c'est que trois minutes avant, le Arit,
15:48 il se plaint qu'Aubameyang tire parce qu'il ne lui fait pas la passe.
15:51 Mais frérot, si on te fait la passe, ça finit en tribune !
15:54 Ça finit en tribune si on lui fait la passe !
15:56 Et tu sais qu'en plus, il est malheureux parce que la seule qui cadre
16:00 et qui joue bien, c'est sur le but refusé.
16:03 Donc il est malheureux.
16:05 Mais bon, on est d'accord.
16:07 On est complètement d'accord.
16:09 J'essaie de me calmer.
16:11 Non mais NerveTour, c'est du mobilier.
16:14 Mais juste, et Idriss pourra t'en parler,
16:16 ce n'est pas grave de casser une table du moment.
16:18 Non, moi juste je crie, j'essaie de canaliser sur le crime.
16:22 Non, je pense que deux, ça va commencer à râler.
16:24 Mais juste, cette action-là, elle est bien jouée justement dans la spontanéité.
16:29 Que ça soit Arid, que ça soit Vertou qui frappe sans réfléchir.
16:32 C'est le signe aussi d'une saison compliquée où tu as tout qui ne va pas.
16:39 Donc on l'a dit, 11 contre 10, on n'y arrive pas.
16:42 On perd Mbemba.
16:43 Franchement, c'est une soirée...
16:45 Pour info, on a battu le record d'affluence au-dessus des 66 000.
16:49 66 000 048, elle m'a envoyé un message.
16:52 Je l'adore le match.
16:53 C'est ça, exactement.
16:55 Donc voilà.
16:57 Comme me fascine si les notes sont prêtes, à moins que vous vouliez rajouter un dernier petit détail,
17:01 un dernier petit truc les amis.
17:02 On joue à Lille vendredi.
17:04 Est-ce que pour vous, dernière question,
17:07 est-ce que cette défaite elle acte complètement à la fin de la course au top 4
17:11 ou finalement elle était presque programmée et ça ne change pas grand-chose.
17:15 Faudra y aller avec toutes nos armes et y croire encore parce que cette Ligue 1 est bizarre.
17:20 Oui, déjà oui, mais il n'y a plus grave.
17:24 Parce que ce match, comme je le redoutais en avant-match, on perd pour l'instant.
17:29 On verra.
17:30 Mais Mbemba, je pense que saison finie.
17:31 Et Balerdi, c'est la cuisse qui a pété encore.
17:33 Balerdi, c'est des crampes.
17:35 J'espère que ce sera ça.
17:37 Parce qu'au-delà du classement, c'est avec quel joueur on va jouer.
17:40 Pour moi, ce n'est pas mieux que la cinquième place.
17:43 Ce n'est pas possible.
17:44 C'est important de préciser, Jeannick, parce que c'est vrai qu'on peut se dire Balerdi, Balerdi.
17:48 Normalement, d'après les premières infos, c'est des crampes.
17:51 Et il n'était pas touché à la cuisse.
17:53 C'est pour ça que je vais un peu plus dans la certitude.
17:56 C'était les adducteurs qui souffraient.
17:58 Mais quand on le voit sur sa glissade, il se tient quand même cette partie-là.
18:04 Tu vois, au début, je pensais que c'était le volet.
18:07 Non, non, non, il se tient vraiment la cuisse directe.
18:10 T'as eu des crampes à la cuisse ?
18:13 Mauvais appui.
18:14 Moi, je n'ai jamais eu de crampe à la cuisse.
18:15 Il reste cette match.
18:16 C'est la pire crampe du monde.
18:18 Je vous jure, c'est terrible.
18:19 La crampe à la cuisse.
18:20 La cuisse au quadriceps, c'est compliqué.
18:22 On est à 7 matchs.
18:24 On est à la dernière match, c'est un 10-queue, justement.
18:26 Ça ne te dérange pas que j'essaie de parler ?
18:28 Non, mais on parle de crampe.
18:29 Bah oui, les crampetés.
18:30 Pourtant.
18:31 On est à 7 points de la fin du championnat, les amis.
18:33 À 7 points, pardon.
18:34 À 7 matchs.
18:35 À 7 journées.
18:36 On prendra 7 points, je suis bon dans le calcul, je pense.
18:39 Et on est à 7 points, du coup, de la quatrième place de notre futur adversaire, qui est Lille, vendredi.
18:44 Donc, victoire obligatoire, Jérémy, pour finir cette tentée.
18:49 Dignité obligatoire.
18:51 Je ne suis même plus sûr de la victoire.
18:53 De la dignité.
18:54 On a été digne quand même ce soir.
18:55 Je trouve un peu dur ça.
18:56 Oui, mais je ne parle pas de ce soir.
18:58 Soyons dignes.
18:59 Ce soir, les supporters sortent du stade avant la fin du match.
19:03 Après, il y avait 66 000 personnes qui ont pris le but.
19:06 Non, mais après, honnêtement, si à Lille, tu repars avec un point, je suis content.
19:13 Tu prends le but à la 86e, les gens sont écœurés, ils disent "Allez, c'est bon, je m'en vais, c'est normal".
19:18 Ce n'est pas grave.
19:19 Merci, messieurs, pour cette analyse.
19:20 De rien, Romeric.
19:21 De la rencontre.
19:22 Depuis Bratislava.
19:23 Mais votre travail n'est pas fini.
19:24 Vous le savez, il y a évidemment les notes du Fossea et de vous, bien sûr, les lecteurs.
19:30 lecteur.