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Dans l'After Foot ce lundi sur RMC, Rachid Zeroual, leader des South Winners, a donné ses explications concernant le tifo hommage à Redouane Bougheraba, lors d'OM-PSG dimanche soir. Il en a profité pour tacler le président du club phocéen.

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Transcription
00:00 On a Rachid Zeroual avec nous, qui, bien sûr, vous le savez, est le leader emblématique des tribunes à Marseille.
00:07 Rachid, bonsoir !
00:08 — Bonsoir, bonsoir à tout le monde.
00:10 — Merci d'être dans l'after.
00:12 Dans quelques instants, je vais forcément vous demander votre avis sur les joueurs, puisque Wally en parle, mais...
00:16 Y a la fameuse histoire du jour avec le Tifo, là. Alors je rappelle ce qui s'est passé hier.
00:21 Un Tifo... assez... surprenant, finalement, parce que...
00:26 qui était pas dans un virage, avec donc la Ligue des champions et le visage de l'humoriste marseillais Redouane Bouguérabat.
00:36 Aujourd'hui, ça a fait polémique, parce que pas mal de spectateurs ont dit « Mais finalement, les téléspectateurs ne l'ont pas forcément reconnu ».
00:42 Bon, faut être marseillais, hein, peut-être pour connaître Bouguérabat.
00:46 Et vous, vous avez voulu répondre aussi au club, parce que Longoria, apparemment, il est pas content.
00:51 Qu'est-ce que vous avez à dire à Pablo Longoria et à ceux qui ne sont pas contents de ce Tifo d'hier soir,
00:57 avec Bouguérabat sur fond de Ligue des champions ?
01:01 — Ceux qui sont pas contents, mais lesquels ? Qui sont pas contents ? Les réseaux sociaux, les vrais supporters de l'OM,
01:07 les marseillais, le peuple olympien, lesquels ? — Bah déjà, Pablo Longoria, c'est déjà important !
01:12 — Ah, Longoria ! Bah Longoria, c'est qui, les supporters de l'OM ?
01:16 Ah, c'est qui fait bien de Longoria ? — Ah, c'est un peu le patron, quand même.
01:18 — Moi, maintenant, moi, je suis surpris de la réaction de Longoria, comme beaucoup de supporters chez nous,
01:27 de faire croire à tout le monde qu'on est retourné dans le futur ou dans le passé, le 18 septembre,
01:35 avec encore des mensonges. Ce qui nous concerne, parce que bien sûr, le club était au courant,
01:41 était au courant de ce qu'on fait, parce que malheureusement, vous savez que c'est l'Olympique de Marseille
01:46 qui gère la gestion du stade. C'est eux-mêmes qui louent le stade Vélodrome à Bouguéraba le 22 juin
01:52 pour son spectacle. Et ceux qui nous ont installé les cordes... On peut pas nous-mêmes appeler la société
01:59 de cordistes pour installer les cordes en Ghanée... — Oui, pour lever le tifo, ouais.
02:04 — Voilà. Et vu qu'il y avait une prise au vent et qu'il y avait du Mistral ce jour-là, vous croyez qu'ils ont eu...
02:11 Ils se sont gênés de venir se déplacer, voir ce qu'on était en train de créer dans le parc Châneau,
02:17 qui est juste à côté ? — Après, c'est peut-être l'équipe marketing de l'OM ou communication
02:22 qui a pas informé Longoria, peut-être. J'en sais rien. — Non, non, non. Moi, je parle à Dieu.
02:25 Je parle pas à SESENG. D'accord ? Nous, quand on fait un tifo, quand on organise quelque chose,
02:30 on tient informé la direction de l'Olympique de Marseille. Et à titre d'info, pour ceux qui ont été
02:37 sensibilisés par ce tifo et qui ont été touchés, les pauvres, malheureusement, vous vous rendez compte,
02:44 à cause de Bougueraba et à cause du tifo, on n'a pas pu battre le PSG à 11 contre 10.
02:50 S'il est tombé la pluie, c'est à cause de nous. Mais rappelez-moi, c'est pas Benazia qui est ami avec Bougueraba ?
02:58 — Bon. Donc... — Non, c'est pas Benazia qui a été salarié par Longoria ?
03:03 Et Benazia, il aurait pas parlé de tifo à Longoria ?
03:08 — Vous êtes à jamais les premiers à avoir perdu à 11 contre 10, en tout cas.
03:12 — Ah oui, mais ça, c'est nickel. — Rachid, juste une question, moi.
03:15 Moi, je te donne mon avis là-dessus. J'ai rien contre Redouane Bougueraba.
03:19 — T'es connardique contre Redouane Bougueraba ? — Non mais laisse-moi terminer.
03:23 Non mais moi, j'ai rien contre Redouane Bougueraba. En plus, voilà, aujourd'hui, il représente Marseille
03:30 de par ce qu'il le fait, et il le fait, après chacun fera sa propre opinion.
03:34 J'aime bien Redouane Bougueraba, c'est pas le problème.
03:36 Mais dans une soirée comme hier, où notamment on a fêté les 4 ans de la...
03:42 Enfin, "fêter", c'est un mot qui m'échappe, mais y a eu les 4 ans de la mort de Papdouf hier...
03:48 — Papdouf a toujours aidé la jeune industrie marseillaise.
03:53 — Non, d'accord, mais... — Que ce soit dans le rap ou...
03:54 — Tu veux dire que t'aurais pas lu un tifo Papdouf ? — Non, mais un tifo Papdouf ou Éric Guéretz qui revient au stade.
03:59 — Moi, je te pose la question, Rachid. — Attendez, attendez, attendez...
04:02 — Non mais tu me laisses pas terminer, Rachid. — Non, vous allez rebondir, rebondir, rebondir.
04:06 Guéretz, son coup d'anmoi, on l'a pas vu. On était dans le brouillard, on était dans la fumée.
04:11 Comment vous voulez qu'on ovationne un ancien entraîneur qui fait un coup d'anmoi alors qu'on voyait rien ?
04:16 Qu'est-ce que vous êtes en train de dire ? — Non mais vous saviez que Guéretz allait venir au vélodrome, quand même, hier ?
04:22 Ça a été diffusé sur les réseaux sociaux. — Non, attendez, attendez. Nous, on était dans un autre souci.
04:26 On était dans notre 3D qui voulait pas se déployer à cause du Mistral. Alors on voulait pas prendre de risques.
04:31 Notre micro, il était basé en discussion avec les mecs qui montaient le 3D. Alors le 3D, il a pas pu monter.
04:39 Je dis pas que c'est à cause des ultras, parce qu'il y en a qui essaient de me faire porter le chapeau
04:42 que j'aurais soi-disant critiqué les ultras parce qu'ils ont fait feu d'artifice. Mais on était bloqués avec notre 3D.
04:49 Et on s'en disait d'essayer de le déployer au mieux avec le Mistral qu'il y avait sur Marseille.
04:54 — Non mais ça, c'est un autre débat. Mais est-ce qu'il y avait pas un meilleur hommage à faire, hier soir, par rapport à Pablouf et par rapport à Éric Guéretz ?
05:01 — Pablouf, on a bravé l'interdit, nous, du confinement. C'est nous qu'on lui a rendu hommage le jour de son décès à Marseille.
05:08 Tous les jeunes des Winners, ils sont allés basher autour du stade, son nom. Et on a même un jeune rappeur marseillais
05:14 qui a fait un morceau le soir même du joubassage, le jour du confinement, pour Pablouf.
05:19 — C'était pendant le Covid, y avait pas de supporters. — Attendez, attendez, attendez. Vous croyez que c'est une fête, la mort de quelqu'un ?
05:25 Parce que c'est tombé contre le PSG. Alors on doit... — Lui rendre hommage, c'est pas faire une fête.
05:29 — Non, non. Alors on doit mettre en avant la mort de Pape Diouf. Pourquoi c'est une victoire, une mort ?
05:33 — Mais non, pas du tout. — Rachid Zerouane avec nous. Une dernière question, Rachid, avant de se laisser.
05:39 — Mais vous voulez le respect ? Se célébrer de la mort de quelqu'un parce que c'est tombé sur la date du PSG,
05:45 et alors il fallait sortir Pape Diouf ? — Mais non, célébrer... — Rachid, pour conclure, un mot sur le match, quand même, hier.
05:51 — À tous les gens qui sont décédés à Marseille ou ailleurs. Nous, les Houilleurs, en priorité.
05:56 — Un mot sur le match, hier. Qu'est-ce que vous avez envie de dire, là, après la défaite ?
05:59 — Après la défaite ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Qu'on fait pas le poids et qu'on avait pas les couilles en attaque ?
06:05 Et qu'on a fait que des passes en retrait aux gardiens d'avance ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
06:09 — Juger cette équipe, on a décidé de l'encourager, et non pas de la juger, parce qu'on voulait pas la déstabiliser,
06:15 parce qu'on la sentit fragile depuis le début de la saison. J'ai pas été le premier à le dire !
06:20 J'ai pas été le premier à le dire, en début de saison.
06:23 — Attends, Rachid, t'as aussi dit dans l'émission Stephen Time, et j'étais là, qu'Obameyang était fini et que c'était un joueur...
06:29 — Eh ben, t'as réveillé ! Ouais, ouais, malheureusement, il y a des joueurs... — C'était un joueur pour les potes, t'as aussi dit ça.
06:32 — Y a des joueurs qui ont besoin qu'on les pique au vif pour qu'ils se réveillent.
06:39 Eh ben, c'était bien, bien au contraire. Peut-être que si j'avais rien dit, il aurait pas suivi derrière tous les buts qu'il a mis.
06:45 Harry te l'y a dit. Harry te l'y a dit, tu verras à Marseille...
06:49 — Faut déjà attendre les joueurs, alors, parce que comme ça, ça va se réveiller jusqu'à la fin de saison.
06:52 — Ben non, après, il faut pas faire poule, il faut pas faire poule, n'importe quoi. On le fait à la moussure.
06:58 — Rachid, dernière question. Moi, quand j'entends ces propos-là sur Obama et Yang, en général, sur les joueurs,
07:03 la façon dont vous fonctionnez avec les dirigeants, est-ce que vous vous arrogez pas un trop grand...
07:09 — Est-ce que t'as entendu, là ? — Non mais attendez, j'ai pas posé ma question, Rachid ! Rachid, Rachid, Rachid, j'ai pas posé ma question.
07:13 Est-ce que vous vous arrogez pas un trop grand pouvoir ? C'est pas à vous de mettre la pression, forcément.
07:17 Y a des entraîneurs, y a un directeur sportif. — Non mais c'est le stade, le pouvoir. C'est pas les winners.
07:23 Pourquoi on est le seul groupe de supporters dans ce stade ? Vous arrêtez de bloquer sur les winners ?
07:28 — Non, non, je parle en général. Je parle des ultras, en général.
07:31 — Vous arrêtez ? Non, non, mais je vous le dis, parce que... — C'est toi qu'on entend le plus, Rachid. C'est toi le plus connu, non ?
07:36 — Je sais que ça tourne autour du pot. Moi, je tourne pas autour du pot. La devise du club, c'est « droite au but ».
07:40 Allez, droite au but, on discutera droite au but. Et on ira droit sur le problème.
07:44 Arrêtez d'inventer des suppositions là où y en a pas. Arrêtez, s'il vous plaît. Arrêtez.
07:51 Arrêtez, vous gavez les supporters... Les vrais supporters marseillais, ils vous écoutent,
07:54 et ils me demandent... Ils me disent même à moi de plus vous parler.
07:58 Tout Marseille me dit « arrête de leur parler ».
08:01 Arrête de leur parler, ils créent des polémiques là où y en a pas.
08:04 « Bougueraba », on est vraiment des connes ? — Bah pardon, je sais... Nous, on n'est pas Pablo Longoria.
08:07 À l'occurrence, c'est lui qui a parlé de l'utifo.
08:10 — De... Quoi, pardon ? — Bah mais c'est Longoria qui a parlé de l'utifo, c'est pas nous, là.
08:14 C'est pour ça qu'on voulait justement en parler ce soir. — Bah, mais que Longoria, parce qu'on est allés lui tendre le micro,
08:17 et que c'est... Et que cet idiot, en tant que président, au lieu de...
08:21 Parce que s'il y avait eu Pape Jouf, Pape Jouf, il aurait dit « j'aurais été... »
08:25 Il aurait été émerveillé par ce qu'il a vu, parce que c'est un petit Jean-Espoir de Marseille
08:30 et un humoriste, pas un comique, comme certains, ils ont pu dire.
08:33 — Bon, Rachid, merci beaucoup ! — Bon...
08:35 — Il faut qu'on s'arrête. Mais continuez de nous parler, hein ! — Bon, voilà !
08:37 — Euh... Nous, on donne la parole à tout le monde ! — Oui, oui, y a pas de souci.
08:40 Allez, bonne soirée à vous tous, et ne faites pas trop de cauchemars au sujet des Winners.
08:44 Et c'était le 1er avril, c'est l'anniversaire des Winners, aussi.
08:48 Alors bon anniversaire à tous les Winners, et à ceux qui nous aiment.
08:50 — Combien d'années, Rachid ? Quel âge ? — Pardon ?
08:52 — Quel âge ? Combien d'années ? — 27 ans, les Winners.
08:55 — Bon. 27 ans. — 27 ans, 27 ans.
08:59 — 37 ! 37 ! — Ah, 37 !
09:01 — Voilà, 27 ans. Bientôt... Bientôt 40. — Ah...
09:05 — Eh ben bon anniversaire ! — Voilà, merci, Rachid Zeroua, et bonne soirée !
09:08 — Et vous les faites tant ! — J'ai désolé de porter les miennes,
09:09 parce qu'il y en a, ils sont pas capables de les porter. Je vous fais la bise.
09:12 — Au revoir. — Allez, tchao, les gars, bisous !
09:14 — Au revoir. — Au revoir.
09:16 [SILENCE]

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