OL 3-0 VAFC : le débrief complet de la qualif' lyonnaise en finale Coupe de France

  • il y a 5 mois
Grâce à un double d'Alexandre Lacazette et un but de Gift Orban, l'Olympique Lyonnais se hisse en finale de la Coupe de France et décroche le premier ticket pour Pierre Mauroy. Les hommes de Pierre Sage, à la lutte pour le maintien en première partie de saison auront l'occasion de donner une toute autre saveur à leur saison.

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00:00 Bonsoir à tous, Lafter continue en direct jusqu'à minuit sur RMC sur la chaîne YouTube de Lafter.
00:05 Lafter-Foot, Lafter est la première radio de France le soir.
00:07 Lafter, l'émission qui parle de foot en toute liberté.
00:11 Il faut le dire, Daniel.
00:13 - Il faut encore le dire après toutes ces années.
00:16 - Non mais des fois il faut le rappeler, il y a des nouveaux éliteurs qui nous écoutent.
00:18 Voilà, sachez que Lafter est un espace de liberté, tout le monde peut s'exprimer.
00:22 - Dans ces cas là, ce que j'aimerais moi c'est...
00:23 - De Daniel Riolo à Stéphane Guy qui est là, salut Stéphane.
00:25 - Citoyen, bonsoir.
00:26 - Rachid Zerwal qui était avec nous hier soir.
00:28 - Ceux qui en doutent devraient nous téléphoner pour dire quand est-ce qu'ils en doutent,
00:33 à quel moment ils en doutent.
00:35 - Voilà, la liberté c'est tout.
00:36 - Que vous soyez en costard cravate, en chemise blanche avec...
00:40 - Ou en sandal.
00:41 - Ou en jeans, vous êtes de la famille Lafter.
00:46 - Oui mais il n'y a pas de règle.
00:47 - Dans la série des produits dérivés, il faut savoir que Flo Gotro va pouvoir déposer des...
00:52 Comment on appelle ça ? Tu sais quand tu déposes une marque.
00:55 - Ah comme Kyan Bappé quand il dépose...
00:57 - Voilà parce que les t-shirts "Té bidon Daniel" existent déjà.
01:02 - Oh.
01:03 - Je les ai vus aujourd'hui.
01:05 On m'a envoyé la photo, il est déjà créé.
01:07 Donc ça va certainement lui faire plaisir de le porter.
01:10 - Il n'y avait pas un délit d'initié de la part de Flo quand même sur ce coup là.
01:12 - Ah ça j'avais jamais ce qu'il avait décidé de nous dire.
01:15 - Il avait peut-être un énorme plan marketing qui va lui dire "Té bidon Daniel" et on sort
01:18 derrière le produit.
01:19 Ça ce serait fort.
01:20 - J'ai vu le t-shirt, franchement ça m'a fait marrer.
01:22 C'est pas mal, c'est pas mal, c'est pas mal.
01:23 - Bon.
01:24 - Voilà.
01:25 - C'est pour que Daniel le mette.
01:26 C'est ça qu'on veut.
01:27 - Et en guise d'introduction, on aime bien les introductions qui sont en jeu longue,
01:32 mais j'ai eu le regret d'apprendre dans le couloir tout à l'heure que Stéphane Guy
01:35 ne s'intéresse pas aux sentiments des Français, j'ai été profondément touché.
01:37 - À quelle propos ?
01:38 - Il est arrivé, il m'a dit qu'il se foutait de l'histoire, il les fait d'hiver, il aime
01:43 pas.
01:44 - Il est passé des heures entières à discuter d'un enfant décédé, ça me peine beaucoup.
01:50 Il est dans mes prières, mais alors passer des heures à débattre de ça, c'est vrai
01:55 que ça m'échappe.
01:56 - Bon les gars.
01:57 - C'est pas la seule chose qui m'échappe dans le monde dans lequel on vit.
02:00 - Jusqu'à minuit, on va faire quoi ? On va analyser le match de Lyon déjà face à
02:04 Valenciennes.
02:05 - Ça m'échappe aussi qu'on envahisse le terrain après une victoire contre Valenciennes.
02:07 - Ça devrait aller assez vite.
02:08 - Oh là là, t'es rabat-joie.
02:09 - Bah ouais.
02:10 - Les sentiments des Français à la poubelle, la joie des Français à la poubelle.
02:13 - C'est la joie des Lyonnais.
02:14 - Des Lyonnais, oui.
02:15 Ils sont français les Lyonnais que je sache.
02:17 - Oui, mais voilà.
02:18 - Là t'es un peu rabat-joie.
02:19 - Les Valenciennes aussi.
02:20 - T'es un peu rabat-joie.
02:21 - On va en parler dans quelques instants.
02:22 - Regarde la fête, ça leur fait plaisir.
02:23 - Moi c'est vrai que c'est énorme.
02:24 - Tu imagines que cette équipe, on la croyait morte.
02:25 - Ouais, c'est vrai.
02:26 - Tu sais que statistiquement.
02:27 - Une neuve finale en 80 ans d'existence, c'est vrai que c'est un moment rare donc
02:31 il faut l'apprécier.
02:32 - Statistiquement, cette équipe-là, ça doit être en novembre, décembre, avec le nombre
02:37 de points qu'elle a, elle ne peut pas se sauver.
02:39 Toutes les autres équipes qui ont eu aussi peu de points au Lyon, c'est vrai que la Ligue
02:45 1 est assez particulière.
02:47 C'est un championnat qui est assez particulier.
02:48 Néanmoins, cette équipe, elle était statistiquement morte et là, elle va aller, pas au Stade
02:54 de France mais à Lille, faire une finale.
02:56 - Et c'est la fête, on a des milliers de Lyonnais sur le terrain.
02:59 - C'est impressionnant quand même.
03:00 - Mais tu vois la démesure, parce que Lyon batte Valenciennes et ça provoque un envahissement
03:04 de terrain, normalement ça devrait être une banalité.
03:06 Les Lyonnais devraient même pas…
03:07 - C'est une tradition quand tu t'es allé voir la finale.
03:09 - Mais néanmoins, c'est dire à quel point ça traduit, c'est le contre-coup de la trouille
03:15 qu'ils ont eu cette année.
03:16 - Oui, c'est vrai.
03:17 - Ils ont mangé la vache rangée depuis un moment.
03:19 - On va aller en Italie tout à l'heure également, parce que la juge joue ce soir
03:21 face à l'Alsace-Ju en demi-finale de coupe, Johan Crochet va nous en parler parce qu'il
03:24 y a pas mal de choses à raconter.
03:25 On va également aller en Allemagne tout à l'heure, retrouver Paulo Breitner pour
03:29 son actuel monde qu'il a commencé à développer hier et qu'il va continuer à développer
03:32 ce soir, d'autant que Sarbruck, la surprise Sarbruck, joue contre Kaiserslautern ce soir.
03:37 Et puis Stéphane venait vous parler de Fonseca.
03:40 Stéphane n'a pas eu l'occasion de parler d'Igain depuis dimanche, donc pourquoi pas
03:43 Fonseca ? On va développer ça tout à l'heure.
03:47 - Énorme coïncidence Stéphane.
03:48 - C'est vrai ? Tu voulais en parler d'Igain ?
03:49 - Non, pas du tout.
03:50 Grosse coïncidence parce que j'ai passé une heure avec lui aujourd'hui.
03:51 - Ah très bien.
03:52 - Alors là, tu vois, je ne savais pas que tu allais en parler.
03:55 - Pour ton podcast ? Non ? Pour le podcast ?
03:56 - Non, pour la revue de l'after.
03:57 - Ah d'accord.
03:58 - Et pour le prochain numéro.
03:59 - Ah bah tu vas pouvoir nous...
04:00 - Pour le prochain numéro.
04:01 - Tu vas pouvoir nous...
04:02 C'est pour ça que Gilbert avait mis un beau costume pour voir Fonseca ?
04:06 - Non, il n'était pas avec moi.
04:07 Gilbert avait des rendez-vous bien plus importants.
04:10 - J'avais un rendez-vous dans un ministère très important.
04:12 Pour le développement de l'after.
04:13 - Il était...
04:14 - Il a négocié les impôts de Daniel.
04:15 - Non, je suis resté au bord du terrain.
04:16 - Non, mais je ne savais absolument pas que tu allais en parler.
04:17 - Tu vas pouvoir peut-être approfondir ou infirmer mes propos.
04:18 Puisqu'on en est au programme de la journée, je vous invite, chers auditeurs de l'after,
04:31 à vous rendre au Mémorial de la Shoah à Paris.
04:33 C'est dans le 4ème arrondissement je crois.
04:36 Il y a une expo sur les Jeux Olympiques.
04:37 - Voilà.
04:38 Et les Jeux Olympiques, à travers une vision assez politique des JO, mais qui est absolument
04:42 formidable et exceptionnelle.
04:43 - Les JO ont toujours été politiques.
04:44 - Exceptionnelle.
04:45 Je vous conseille vraiment d'y aller.
04:46 - Très bien.
04:47 Qu'est-ce que je n'ai pas dit ?
04:48 Oui, il y aura le reste de l'actu du jour également à venir.
04:51 Notamment, peut-être une sorte de Game of Thrones au PSG.
04:56 On vous expliquera ça tout à l'heure.
04:58 Entre dirigeants, entre...
04:59 - De plus quoi.
05:00 - De plus.
05:01 - C'est malheureusement toujours comme ça.
05:02 - Les matchs internationaux, enfin européens.
05:06 - Avec la Juve, même 2-0 face à la Lazio, en demi-finale Allianz Cup d'Italie, il reste
05:09 3 minutes.
05:10 En Allemagne, Kaiserslautern a éliminé Sarbruck.
05:13 C'est la fin de la surprise.
05:14 - La fin de l'histoire.
05:15 - 2-0.
05:16 Voilà.
05:17 Et puis Nico Villas vous a fait vivre avec passion la demi-finale de Coupe du Portugal
05:23 entre Benfica et Sporting.
05:24 C'est la mi-temps 0-0 pour l'instant.
05:25 Sporting est qualifié.
05:26 Vu le match aller.
05:27 Alors, bon ben Lyon, oui.
05:30 Effectivement, on peut considérer que la fête d'après-match est un peu démesurée
05:36 par rapport au suspense de la rencontre et à l'adversité, parce que Valenciennes est
05:39 quand même dernière de Ligue 2 et que donc, en gros, Lyon a géré son match.
05:43 Même si quand même, il y a eu deux décisions de VAR qu'on peut quand même analyser.
05:48 Moi, je suis pas convaincu qu'il y ait Pélo et je suis pas convaincu que le but pour Valenciennes
05:51 n'est pas valable.
05:52 - On en parlera peut-être un petit peu après, mais juste parce que l'analyse du match, elle
05:58 se rassemble toutes assez rapide.
05:59 Il y a un bonheur immense et on l'a dit, c'est parce que quand t'as beaucoup souffert et
06:02 quand t'as cru le pire, même quelque chose qui doit être un bonheur simple devient un
06:07 immense bonheur.
06:08 Après, que Lyon soit supérieur à Valenciennes, qui est vraiment une équipe bien faible,
06:13 vraiment.
06:14 Et tu vois pas à quel moment ils peuvent inquiéter l'OL.
06:17 Ils sont venus, ils ont mis cinq joueurs derrière.
06:19 Ils se sont dit, si on a une opportunité en contre-attaque, on la prendra.
06:22 Mais dans les intentions, dans ce qu'ils voulaient faire, Lyon est largement au-dessus.
06:26 Et puis, une fois que tu as dit ça, tu peux un peu parler des joueurs de cette équipe
06:31 qui, malgré tout, même si elle est très supérieure, tient quand même beaucoup sur
06:35 la casette, quand même, qui est là, qui est le joueur au-dessus du lot dans cette
06:41 équipe.
06:42 Je sais pas si sans lui, ça aurait été si facile.
06:44 - On peut parler de la casette tout de suite ?
06:46 - Vas-y.
06:47 - La casette, c'est quand même le gars qui est ignoré totalement par Deschamps depuis
06:50 sept ans.
06:51 - On va parler de ça.
06:52 - Excuse-moi.
06:53 - À quel titre c'est fini ?
06:55 - La casette, je rappelle toujours ça, il a fini son parcours en bleu sur un doublé
07:00 en Allemagne.
07:01 C'est quand même des joueurs qui terminent leur carrière en bleu.
07:04 Je pense, j'espère que je dis pas de bêtises.
07:05 - À quel titre ?
07:06 Est-ce que Colombo-Aigny, aujourd'hui, est meilleur que la casette ?
07:09 - Alors ça, pour le coup, au-delà de la qualité des joueurs, ça, moi je le comprends
07:13 parfaitement.
07:14 À partir du moment où tu as un sélectionneur qui monte un groupe, que lui considère...
07:19 C'est sa façon de faire, attention, je dis pas "il a raison ou pas", je décris comme...
07:23 - Moi je comprends aussi, c'est la logique.
07:25 - Lui, il construit un groupe qui est comme une sorte de famille...
07:27 - Là, je vois la casette ce soir, il y a l'euro dans quelques semaines...
07:28 - Il ne veut pas faire rentrer de gens extérieurs au groupe qu'il a constitué.
07:33 C'est pour ça qu'il s'appuie.
07:34 Par exemple, la dernière fois, quand il y a eu...
07:35 - Il fait rentrer Colombo-Aigny.
07:36 Colombo-Aigny, c'est un joueur qui est rentré dans le groupe, Daniel, à un moment donné.
07:39 - Il a fait rentrer Klos...
07:41 - Est-ce qu'il aurait pas pu rappeler...
07:43 Effectivement, moi je trouve que la question est bonne.
07:45 - Vous m'avez pas laissé ou à finir son...
07:47 Comment il réfléchit ?
07:48 - Alors, terminez.
07:49 Je voulais faire une parenthèse.
07:50 Dans le dernier instant, tu as eu un milieu de terrain qui s'est blessé, qui est parti.
07:53 C'était un milieu de terrain qui a quitté le groupe.
07:57 Bref, qui l'a rappelé immédiatement ?
07:58 - Gendouzi.
07:59 - Alors que, bon, Gendouzi, il est parti aller à la Dio, au club moyen...
08:03 - Donc, la Coupe de France, c'est un club fermé.
08:05 - Exactement.
08:06 Lui, il le voit comme ça parce que son fonctionnement...
08:10 Et d'ailleurs, regarde à quel point ça lui a pesé de faire revenir Benzema.
08:13 Et pourtant, Benzema devait revenir avec ses performances en club.
08:18 C'était monstrueux.
08:19 Il a cédé à la pression pour le faire revenir, pour en fait, ensuite se dire "ça va pas,
08:24 ça va pas".
08:25 Il était embarrassé par ce truc-là.
08:26 Il était embarrassé par ça.
08:27 Alors, là où tu as raison, c'est qu'à un moment, il s'ouvre bien pour des mecs nouveaux
08:31 qui arrivent.
08:32 Mais le truc, c'est que quand le mec est là, s'il note un accro, un truc, j'en sais rien
08:38 moi, pour caricaturer, si le mec, il n'a pas pris le bon yaourt en dessert, c'est fini,
08:43 tu dégages.
08:44 Et la casette, c'est ça qui s'était passé.
08:46 Il avait un...
08:48 Il a dû être dans son esprit un problème de comportement.
08:53 On sait pas.
08:54 Si, c'est ce qu'il s'est toujours dit.
08:56 Et hop, c'est terminé, tu ne reviendras plus.
08:58 Bon ben voilà.
08:59 Il doit considérer que c'est un titulaire ou rien.
09:05 Il ne doit pas être un bon coéquipier lorsqu'il ne joue pas.
09:09 J.Root est un excellent coéquipier.
09:12 Deschamps a été élevé, il a grandi dans le foot avec l'idée d'Aimee Jaquet, qui a
09:20 été à un moment de dire à deux joueurs qui étaient extraordinaires et qui avaient
09:22 largement leur place dans l'équipe de France, à savoir Ginola et Cantona, vous ne venez
09:26 plus parce que pour le groupe, il y a un problème.
09:29 Il a vu où ça emmenait Aimee Jaquet.
09:31 Il a toujours fonctionné de cette façon là.
09:33 Il a toujours fonctionné comme ça.
09:35 Et quand il y a un mec, même bon, entre parenthèses, c'est devenu une espèce de poncif du foot
09:40 français, regardez comme Jaquet, mais qui dit que l'équipe de France n'aurait pas été
09:44 championne du monde ?
09:45 Evidemment, mais après, tu es marqué par tes expériences, par le management que tu
09:50 as eu, que tu veux mettre en place.
09:51 Rappelez-vous à l'époque avec Doraso.
09:54 Doraso était un bon joueur au milieu des années 2000.
09:56 Il aura certainement eu sa place.
09:58 Le mec, il a eu le malheur de faire un petit pont à Sekiha de Sai.
10:01 OK, c'est terminé.
10:02 En gros, tu n'as pas à respecter une forme de hiérarchie.
10:05 Tu dégages.
10:06 Deschamps, il est comme ça.
10:07 Moi, honnêtement, ça, je n'ai aucun reproche à faire là-dessus.
10:11 Il a sa façon de gérer son groupe, comme un patron va gérer une entreprise.
10:16 Voilà, ce sont ses choix.
10:19 Et la casette est excellente, puisqu'on a fait une longue digression.
10:22 Ce soir, il tient.
10:23 En fait, il tient l'équipe, ce gars-là.
10:24 Il tient l'OM.
10:25 Je pense surtout, parce que l'équipe de France est toujours récurrente avec lui aussi, mais
10:31 je pense surtout à Fabio Grosso.
10:32 Je me dis, mais comment, quand tu es entraîneur au quotidien d'un joueur comme ça, à Lyon,
10:36 dans cette période-là, tu as pu, à un moment donné, te dire que ce joueur-là n'était
10:40 pas incontournable.
10:41 Il y a des fois, les coachs, je ne cherche pas spécialement Grosso, mais il y a des
10:46 coachs comme ça qui font une fixette sur un joueur et on s'étonne que ça puisse
10:53 se produire, encore plus quand c'est un joueur de la dimension de la casette.
10:56 Il avait réellement fait une fixette.
10:57 Il avait, à ce moment-là, considéré que les performances étaient très en-dessous,
11:00 ce qui était vrai.
11:01 Et pour le sortir, alors je signale que pour d'autres coachs, on dit pour le piquer et
11:07 ça marche et ça passe pour être du génie.
11:09 Pour la casette, non seulement ça n'a pas marché, mais je doute en fait que ce genre
11:14 de choses avec des joueurs qui sont aussi importants dans une équipe servent réellement
11:17 à quelque chose.
11:18 Mais effectivement, moi, je ne doute pas.
11:20 Moi, je pense que si tu fais le parallèle avec Enrique Bappé, il ne piquera jamais
11:24 Bappé.
11:25 Mais Grosso n'a pas piqué la casette.
11:27 Evidemment, c'est ridicule.
11:28 Il y a des mecs qui, dans des clubs, je sais que ça fait chier certains entraîneurs et
11:31 effectivement, il faudrait toujours que le collectif soit dessus.
11:34 Mais parfois, il se trouve qu'il y a des moments précis dans l'histoire de certains
11:36 clubs où tu as des mecs, c'est très compliqué dans l'équilibre du vestiaire de jouer au
11:44 king avec lui.
11:45 Quand tu es entraîneur, c'est quand même une bénédiction d'avoir la casette dans
11:47 ton équipe.
11:48 D'ailleurs, quand il marque le deuxième but, je crois, on voit ses partenaires autour
11:53 de lui.
11:54 On voit que c'est un leader de jeu, leader de cœur aussi.
11:57 On voit qu'il y a une affection pour lui.
11:59 Plutôt que de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité, il fallait certainement
12:03 aller voir avec lui ce qu'il y avait ou ce qu'il n'y avait pas.
12:05 Mais de toute façon, la casette n'a pas été très dure avec Grosso.
12:08 La casette a plutôt été, je trouve, assez fair play, élégant quand il a dit que très
12:13 probablement, il aurait fallu que Grosso arrive dès cet été pour que tout le monde se
12:18 comprenne et pour qu'on mette sa méthode en place.
12:19 La casette n'a pas du tout été vindicative.
12:21 Moi, je l'ai trouvé plutôt élégant avec Grosso, d'ailleurs, là-dessus.
12:24 Revenons à l'OEL et tout de même à cette saison folle, puisqu'il y a quelques mois
12:30 de cela, l'OEL était annoncé comme quasi en Ligue 2 et aujourd'hui en finale de Coupe
12:34 de France.
12:35 L'OEL va se maintenir.
12:36 Il n'y a plus maintenant de suspense là-dessus.
12:39 Mathieu est avec nous au 32/16.
12:41 Salut Mathieu.
12:42 Oui, bonsoir.
12:43 Qu'est-ce que tu veux lui dire ce soir après cette qualif en finale de Coupe ?
12:47 Alors déjà, je fais juste un petit préambule parce que je suis ravi que Daniel et Stéphane
12:52 soient là.
12:53 Je suis ravi parce qu'il a quand même intellectualisé le football depuis plusieurs années et c'est
12:58 un plaisir de le suivre.
12:59 Et Stéphane, bien que je l'ai détesté après sa réaction sur le but de féchir
13:04 sur le 4-0 à Saint-Etienne, je dois bien avouer que ses qualités en tant que consultant
13:08 sont quand même assez géniales.
13:11 Donc voilà, je suis ravi de la soirée.
13:12 Tu trouves pas que Daniel est bidon ? Non, franchement.
13:14 Non, je ne peux pas dire ça.
13:17 Non, je voulais revenir surtout sur les qualités humaines, je pense, qu'a apporté Pierre
13:23 Sages.
13:24 En fait, c'est des valeurs dont on parle plus, on parle beaucoup de jeu, etc.
13:27 Mais on a beaucoup parlé du Mercato et sur le fait que Lyon avait dépensé énormément.
13:31 Mais si on regarde finalement les joueurs qui sont arrivés, c'est Benrama, Orban,
13:35 Fofana.
13:36 Matic a changé beaucoup de choses, mais finalement, l'effectif sur le 11 de départ qu'il a
13:40 par rapport à il y a plusieurs mois, il n'a pas changé tant que ça.
13:43 Et je pense qu'il a fait des vrais choix d'hommes.
13:46 Il fait des choix, des fois, qui paraissent… En fait, c'est assez dingue parce que quand
13:49 on regarde les matchs et qu'on se dit « Tiens, ça, ça ne fonctionne pas », habituellement,
13:52 on a des entraîneurs qui ne vont rien changer, etc.
13:55 Et lui, il agit directement.
13:56 Et je pense que même dans l'attitude des joueurs, on voit qu'il y a un vrai changement,
14:01 notamment sur Cherki.
14:02 Je ne sais pas si vous l'avez vu sur ce match, mais il y a tellement d'action quand
14:05 il est sur le côté où il y a quelques mois, il aurait pris le ballon, il aurait essayé
14:08 de frapper.
14:09 Là, à chaque fois, il a essayé de regarder s'il y avait un coéquipier au centre pour
14:12 faire la passe, etc.
14:13 Je pense qu'on ne se rend pas compte à quel point il a changé quelque chose dans l'âme
14:18 de cette équipe.
14:19 Au-delà du jeu, et comme tu l'as dit, Gilbert, tout à l'heure, je pense qu'honnêtement,
14:23 il y a des actions un peu litigieuses et que si le but de Valenciennes est validé, ça
14:27 change complètement la physionomie du match.
14:30 Oui, on ne peut traiter pas, on ne saura pas.
14:31 On va en parler dans un instant, effectivement, de ces décisions.
14:35 Mais pour en revenir à Pierre Sage, oui, certainement, il a fait ce que tu as dit.
14:41 On peut quand même mettre à côté, parce qu'il a beaucoup été critiqué quand il
14:47 est arrivé, il faut bien dire que Tech Store, depuis quelques semaines, quelques mois maintenant,
14:53 ne prend plutôt que des bonnes décisions.
14:56 On peut, alors on l'avait dit quand même dans l'after, et on en avait beaucoup parlé.
15:00 Je me souviens même que Jérémy Lopez était venu ici pas mal de fois pour en parler.
15:06 OK, Tech Store est américain, le foot, ce n'est pas sa culture.
15:11 Il a des méthodes qui, parfois, peuvent être moquées.
15:14 Mais n'oublions pas quand même qu'Aulas a tout fait pour lui savonner la planche au
15:18 départ, que ça n'a pas été facile, que c'est ça qui a certainement causé aussi
15:22 ce début de saison absolument catastrophique.
15:24 Mais que derrière, je trouve qu'il est plutôt en train de se redresser comme il faut et
15:28 que, en plus, autre élément important, il y a quand même eu un mercato gigantesque
15:33 en janvier.
15:34 Et ça, quant à Lozey, c'est plus simple.
15:37 Non, mais c'est là où il faut le mettre sous crédit.
15:39 Parce que moi, le gros doute que j'avais sur lui, c'était que c'était un perlin
15:42 papin de la finance et qu'il avait le sport.
15:46 Pour l'instant, on ne voyait pas l'argent arriver.
15:49 Il a dit au mercato d'hiver, je vais faire ça et il a fait.
15:52 Donc, ça, c'est un chapeau.
15:53 Il a structuré son club, il a mis Lozey.
15:56 Par contre, moi, je suis d'accord avec Coach Comis.
15:58 Je pense que ça devrait être interdit de changer d'équipe en janvier.
16:01 Mais bon, peu importe ce soir.
16:03 Mais effectivement, il a...
16:04 Et puis surtout, il y a un truc que moi, que j'adore chez Tech Store, c'est qu'il
16:08 ne s'est pas caché, il ne s'est pas planqué.
16:10 Il est venu et encore ce soir.
16:11 Et puis, on sent quand même par rapport à Matt Cote, par exemple, dont on se demande
16:15 chaque fois qu'est-ce qu'il fait là.
16:17 Lui, on sent qu'il kiffe le truc quand même.
16:19 Peut-être qu'il ne comprenait pas au départ bien, mais on sent qu'il s'éclate avec
16:22 ses lyonnais.
16:23 Et c'est vrai qu'on est encore une fois, on a tous été très critiques tout en rappelant
16:28 que personne ne l'avait aidé.
16:30 On l'avait même fait tout le contraire.
16:32 Mais c'est bien d'évoluer, même dans le regard qu'on peut avoir sur les gens.
16:39 Et quand même, a priori, c'est un Américain, c'est un guignol par rapport au foot.
16:44 On tombe quand même très souvent dans ce piège.
16:47 Oui, mais Daniel, il arrive après Matt Cote.
16:49 On ne peut pas dire qu'on est ébloui par sa gestion.
16:52 Il arrive après les Bordelais et les Américains de Bordeaux.
16:55 Et puis, ses débuts.
16:57 Et d'ailleurs, l'excellent Edward Jay rappelle tout à l'heure dans le direct qu'il disait
17:01 le moment pivot de la saison de Lyon.
17:03 Il disait le 10 décembre, la victoire contre Toulouse et la réconciliation, au las, Tech
17:07 Store.
17:08 Tech Store n'oubliait pas quand même qu'au début, il avait aussi les problèmes d'oseille.
17:11 Il a fait les promesses qu'il n'a pas tenues.
17:12 Avec la DNCG, au las, il a bien savonné le truc.
17:17 Mais il n'a peut-être pas bien compris comment ça se passait à la DNCG.
17:20 Il a peut-être pas sous-estimé le truc.
17:22 Exactement.
17:23 Pour l'histoire des Américains, des investisseurs étrangers et tout ça.
17:26 Alors là, pour le coup, je l'ai toujours dit, attention aux pièges.
17:30 Il y a une liste de Français qui ont dirigé les clubs qui est tout aussi catastrophique
17:35 que les Américains.
17:36 Et ça ne nous empêchera pas, Stéphane, tu as bien raison de dire que oui, effectivement,
17:39 à Bordeaux, ça a été un carnage, que ça l'est en ce moment.
17:42 Il est français, Jean-Laurent Lopez ou luxembourgeois ?
17:45 Luxembourgeois.
17:46 Hispano-luxembourgeois.
17:47 Luxembourgeois.
17:48 Bref, voilà.
17:49 Donc c'est une catastrophe totale.
17:50 On a eu des Américains qui ont fait des catas, mais on a eu également des Français
17:52 qui ont des catas.
17:53 Je pense que les Nantais ne sont pas très satisfaits du président qu'ils ont et qui
17:58 connaît le foot, qui est un passionné, qui est là depuis plus de 10 ans.
18:01 Donc bon, parfois, il faut peut-être aller un peu au-delà des préjugés.
18:04 Je me mets dedans, trop souvent, on tombe un peu dans les préjugés en fonction de
18:08 où vient le mec, son histoire, qu'est-ce qu'il va faire ? C'est un businessman,
18:11 pas un businessman.
18:12 Je pense qu'il faut un peu attendre parfois et voir un peu.
18:15 Moi, j'ai besoin, Daniel, dans ces hommes-là, tous ces hommes-là d'ailleurs.
18:18 Et c'est un peu pour ça que des fois, on a un peu de tendresse.
18:21 Ça va faire hurler les supporters nantais, mais pour quitter, parce qu'on sait, sa passion
18:26 du foot, elle n'est pas feinte.
18:27 Être passionné, ça n'empêche pas de faire des conneries.
18:30 Et on a envie de sentir ça.
18:32 Moi, chez Textor, je ne sais pas si le mec est plus crédible aujourd'hui qu'il l'était
18:36 il y a six mois.
18:37 On verra.
18:38 Ça se joue sur la durée.
18:39 Mais en tout cas, ce qui dégage son rapport qu'il a à cette équipe, à ce club, il
18:43 y a quelque chose qui le rend néanmoins sympathique.
18:46 Mathieu, tu veux aller au Stade de France ? Ah non, ce n'est pas au Stade de France,
18:49 c'est à Lille.
18:50 Oui, j'irai forcément.
18:51 Alors j'espère trouver des places, mais j'irai forcément.
18:55 Et juste si je pouvais ajouter quelque chose sur Textor, je trouve qu'effectivement,
19:01 les exemples que vous avez donnés, moi aussi m'ont inquiété quand il est arrivé.
19:04 Surtout que bien que ce soit mal passé les dernières années, j'ai quand même été
19:08 un peu en deuil du départ de Jean-Michel Aulas.
19:11 Parce que quand on est supporter lyonnais, c'est un peu une idole pour nous.
19:15 Mais on peut quand même avouer que finalement, ça dépend de la manière dont il va s'entourer.
19:21 Là, je veux dire la structure qu'il est en train de mettre en place au club, avec
19:24 en plus récemment, alors je n'ai plus son nom, mais le mec qui vient du Bayern de
19:28 Lille, qui a été à la tête d'Iguel.
19:30 Je pense que sincèrement, on a quand même mangé notre pain noir depuis quelques années,
19:35 mais sincèrement, quand on voit la structure qu'on est en train d'avoir avec des infrastructures
19:39 déjà existantes qui ont été et qui là sont du fait de Jean-Michel Aulas, je pense
19:43 que si tout se goupille, comme en tout cas en tant que supporter lyonnais, on peut l'imaginer,
19:49 on peut espérer effectivement des jours meilleurs.
19:51 Et pour le coup, c'est se retrouver là aujourd'hui.
19:53 Mais en même temps, en même temps que...
19:54 - Le Coupe de France, après la saison qu'on a eue...
19:57 - Mais à Milhonnais, tranquille, tranquille, parce que Lyon en championnat remonte de la
20:04 15e ou la 17e à la 8e place, c'est quand même pas un exploit vu les moyens du club.
20:08 Et que Lyon en Coupe de France gagne tous ses matchs à domicile pour se lisser en finale
20:12 et Valenciennes en demi-finale, voilà, il n'y a pas de quoi non plus.
20:16 C'est pour ça que moi, je comprends en même temps, parce qu'il faut profiter du moment,
20:19 de l'instant et de la joie et suivre un club de foot, il n'y a pas des moments de joie
20:23 toutes les semaines.
20:24 Il faut profiter de ce moment-là, mais tranquille.
20:26 - Dans un instant, on conclura ce match avec Gaëtan au 32-16 et ensuite on ira en Italie,
20:33 en Allemagne.
20:34 - Et on dira un peu de Piersage, parce qu'il va y avoir un gros sujet mi-avril autour de
20:37 l'entraîneur de l'OL, ceux qui disent qu'il faut qu'il reste, machin, ça ne sera pas
20:41 si simple.
20:42 - D'autant que Mathieu en a parlé, on n'a pas rebondi, mais il faut qu'on parle un peu
20:45 plus à l'avance de Piersage.
20:46 Gaëtan en a parlé lui aussi.
20:47 On se retrouve tout de suite dans l'After, en direct.
20:50 - R.M.C.
20:51 Jusqu'à minuit.
20:52 L'After Foot.
20:53 - Gilles Dabry, bois.
20:54 - C'est fabuleux là, Daniel Riolo.
20:57 Et là, je vous signale que le chat YouTube est de retour.
21:01 Je salue d'ailleurs Bam Bam, notre modérateur, qui fait un gros boulot.
21:04 Sans qui rien ne serait possible.
21:06 Bravo Bam Bam.
21:07 - Bam Bam c'est le modérateur parce qu'il y a la petite clé à côté.
21:10 - Oui, c'est lui, il est là Bam Bam.
21:11 - Mais moi, comme on ne m'explique pas bien les choses et que je ne suis pas très…
21:14 - Alors j'invite Bam Bam à faire un After avec toi un de ces soirs.
21:17 - Bah oui, il faut que je lui dienne.
21:18 - Et on ne le connaît pas en plus, il est où en fait, physiquement en ce moment ?
21:21 - Il est en Jolokatar.
21:23 - Non, qu'est-ce que je raconte ?
21:24 - Non, la commu, en fait, tu modères depuis où tu veux.
21:28 - Je ne comprends pas super bien.
21:30 - Bam Bam viendra un jour nous expliquer.
21:31 - Je suis un peu trop d'armoire.
21:32 - Ainsi que Grover Lord, qui est également là.
21:36 - Mais le vrai spectacle de l'After, outre Bam Bam, c'est quand même d'assister à…
21:40 Moi, j'ai découvert ça en vous rejoignant.
21:42 C'est d'assister à nos amis qui font désormais ce petit podcast en plus.
21:46 Les amis du Standard.
21:48 Là, il faut une patience d'ange, il faut un esprit de tolérance exceptionnel pour faire ce boulot-là.
21:55 Bravo, bravo à eux.
21:56 - Max qui est le chef du Standard.
21:59 Il y a des centaines de téléchargements,
22:01 des centaines de milliers de téléchargements depuis le début de ce nouveau podcast de Max au Standard.
22:05 Il raconte les coulisses.
22:07 - C'est bien, c'est une très bonne idée.
22:09 - Abonnez-vous.
22:10 - Je vous précise que l'expérience RMC continue.
22:13 Cette semaine, vous pouvez vous inscrire pour participer à l'expérience RMC.
22:20 C'est la possibilité d'aller voir les matchs de l'OM en Coupe d'Europe à Lisbonne pour Benfica-OM le 11 avril
22:26 et à Marseille pour le match retour le 18 avril prochain.
22:31 Donc c'est très simple, dès que vous entendez ça…
22:34 [Musique]
22:37 Il faudra réagir et vous inscrire en envoyant OM par SMS au 7 32 7.
22:45 Paul Vécu, notre réalisateur, quand il lance, il pousse son bouton pour lancer le Jam de Montréal.
22:49 - Immédiatement, il a une crise d'horticulture.
22:50 - À chaque fois, ça lui donne des boutons, mais il n'a pas le choix.
22:52 Tu peux me le remettre, Paul, pour voir ?
22:54 [Musique]
22:59 - Gilbert, il y a une question sur le chat de Sofiane Ronaldo.
23:03 C'est à toi, il te parle à toi.
23:06 - Gilbert raconte un after au Maroc.
23:09 - Pourquoi pas dans les mois qui viennent ?
23:11 - Voilà, c'est pour ça que je voulais que tu dises ça.
23:13 - Ça fait partie de nos projets.
23:15 - Ça devrait arriver assez vite.
23:17 - Carsage, parlons-en.
23:19 - Oui, d'abord, juste oui.
23:22 Parce qu'effectivement, les supporters lyonnais en ce moment sont plutôt favorables à ce qu'ils restent au club.
23:28 Je disais, ce n'est pas si simple, parce qu'en fait, vous savez qu'il n'a pas le diplôme.
23:31 C'est un vrai problème, parce qu'il doit les passer, il devait les passer en avril.
23:35 Alors c'est marrant, parce que justement, à l'instant, je crois, Textor,
23:38 si on croit ce petit message envoyé par Thibaut Le Plin,
23:43 Textor aurait dit "keep the family together".
23:47 En gros, on répondrait à ce qu'il se sent par rapport à ce qu'il se sent.
23:51 Sauf qu'il ne peut pas passer ses diplômes, parce que vous savez que le système
23:54 qui est le nôtre à la DTN empêche les gens comme Pierre Sage de passer le diplôme.
24:00 Il n'a pas les prérequis pour passer le diplôme.
24:05 Et ça va être un vrai sujet, parce que, bon, de toute façon, c'est officiel, je peux vous le dire,
24:09 ils vont l'empêcher de passer ses diplômes, il ne pourra pas le faire.
24:12 Parce que de toute façon...
24:14 Je ne comprends pas pourquoi, il a commencé la formation ou pas du tout ?
24:18 Alors, c'est super compliqué ces histoires de formation, je ne maîtrise pas tout dans le domaine,
24:22 mais en tout cas, il ne remplit pas les conditions pour pouvoir le passer ce diplôme.
24:28 C'est pour ça que Lyon paie à chaque match une grosse amende.
24:31 Si Tech Store veut le garder, et apparemment c'est la tendance,
24:35 il continuera à payer l'amende.
24:37 Longtemps, avant qu'il puisse passer, je pense qu'une des conditions sera le nombre de matchs
24:41 qu'il va diriger en Ligue 1 avant de pouvoir passer ce fameux diplôme.
24:44 Et ce que j'étais en train de te dire, c'est qu'il y a pas mal de gens dans le milieu du foot
24:47 qui de toute façon l'attendent au coin de la rue avec le couteau pour dire
24:51 "Si vous, vous l'autorisez lui à passer les diplômes,
24:54 sachant que nous on est empêchés de passer les diplômes depuis longtemps
24:57 parce qu'on n'est pas un ancien pro, parce qu'on n'a pas dirigé assez de matchs en Ligue 1,
25:00 parce qu'on a ceci, cela, cela, alors là, ça va être le bordel.
25:03 Donc, Pierre Sage ne pourra pas passer ses diplômes.
25:06 Donc, c'est aussi le truc hallucinant de notre système à nous,
25:10 quand on dit que ce diplôme là, il est fermé, et que si tu n'es pas du Serail,
25:15 si tu n'as pas été un ancien joueur, si tu n'as pas été susciteur, c'est très compliqué.
25:18 Pierre Sage, il est confronté à ça.
25:19 Il en est une illustration.
25:20 Alors lui, il n'est pas révolutionnaire dans l'âme,
25:22 mais il ne va pas foutre le bordel, Pierre Sage.
25:24 De toute façon, il n'a rien à dire, parce que de toute façon, on va l'empêcher, on va l'empêcher.
25:26 Et ça prendra plus de temps, et donc, Textor, s'il décide de le garder,
25:30 il devra payer une amende à chaque match.
25:32 — Ce sera intéressant, pas ce soir, mais dans les prochaines émissions,
25:36 de nous faire le point sur ça, Daniel.
25:38 — Oui, oui, on en reparlera.
25:40 — De comprendre quelles sont les...
25:41 — Ça devait être mi-avril, les exams, et de toute façon, il ne peut pas y aller, c'est sûr.
25:44 — D'accord.
25:45 — Gaëtan, bonsoir !
25:46 — Bonsoir, Aster !
25:48 — Gaëtan, tu voulais justement parler de Pierre Sage, toi, qui es supporter lyonnais.
25:52 — Bah oui, quel changement ! J'avais appelé en fin août, début septembre,
25:57 j'avais appelé l'Aster en disant que j'étais très inquiet pour Lyon,
26:00 qui était en voie de bordélisation.
26:02 Alors pas bordélisation, bordélisation.
26:04 On allait finir comme un club inconnu de Ligue 2, en Ligue 2.
26:09 Et jusqu'au mois de décembre, comme a dit Daniel,
26:12 c'était couru d'avance qu'on ait tombé, quoi.
26:15 Il n'y avait pas de débat.
26:17 Et voilà, un peu à l'image de Rennes avec Julien Stéphan,
26:22 c'est rare que les changements d'entraîneur fassent...
26:25 on passe du noir au blanc d'un coup, aussi brutalement.
26:28 Il a su trouver une alchimie.
26:30 Alors il n'a sans doute pas le charisme de Churchill,
26:33 pas la technique de Guardella,
26:35 mais il a réussi à faire quelque chose,
26:40 et c'est remettre la casette de Laurent Dansépont,
26:44 il faut pas oublier qu'il est excellent,
26:47 mais la première partie de la saison, il était en difficulté.
26:51 Et là il a remis sur scène.
26:53 Et quand j'entends qu'il n'a pas le droit de passer cet examen,
26:56 parce qu'un examen, par définition, c'est pour voir si on a le niveau,
26:59 que ce soit un examen scolaire ou un examen dans la vie professionnelle,
27:03 c'est pour ça.
27:04 Et donc on l'empêche de voir, s'il n'a pas son diplôme,
27:06 bon, il n'a pas, point, mais là on l'empêche de voir.
27:08 Donc ça c'est hallucinant.
27:10 - Mais en même temps, si tu veux passer un master,
27:12 il faut que tu aies la licence.
27:13 - Oui, mais ça c'est pas le foot, ça c'est la vie.
27:15 - Non, non, mais oui, sauf que...
27:17 - S'il y a effectivement des éléments qui doivent être réunis
27:21 pour prétendre au diplôme et qu'il ne les a pas réunis...
27:23 - Il a fait quasiment une saison en Ligue 1.
27:25 - Oui, mais bien sûr.
27:26 - Ça devrait être perdu.
27:27 - Les conditions, les conditions, elles sont...
27:29 Déjà il y a souvent les équivalences.
27:31 Mais le problème, c'est que le système, il est monté en France
27:34 pour vraiment empêcher des mecs comme Pierre Sage
27:37 de passer ce diplôme parce qu'on veut le garder
27:40 pour l'ancien joueur.
27:42 C'est un peu pénible quand même.
27:44 Le gars, maintenant il est à Lyon, il va faire une moitié de saison.
27:48 Permet lui juste de passer le diplôme.
27:51 - Exactement.
27:52 Bon Gaëtan, toi tu veux le garder ?
27:54 - Oui, je vais le garder et je vais rajouter deux choses.
27:57 Là par contre, on ne peut plus se permettre de passer
28:00 une saison sans Coupe d'Europe.
28:02 Donc là, vu qu'en championnat, ça va être compliqué
28:04 parce qu'au-delà du nombre de points,
28:06 il y a aussi le nombre de places qu'il y a devant.
28:08 Il y a quand même 4 places avant, on est 10e.
28:11 Pour atteindre la 6e place, il en faut 4.
28:14 Donc ça va être compliqué.
28:16 Et on ne peut plus se permettre de ne plus avoir Coupe d'Europe,
28:18 que ce soit pour les supporters, pour le football
28:20 ou tout simplement financièrement, pour être beaucoup plus prosaïque.
28:24 Donc voilà, il n'y a pas le choix, il faut qu'on gagne cette finale.
28:27 Mais je suis quand même content parce que si j'étais au stade,
28:31 je pense que je remettrais le terrain parce que d'où on vient,
28:33 c'était incroyable.
28:35 Et petit aparté, alors je ne suis pas populiste ni gauchiste,
28:39 mais je pense que quand il y a du demi-final par division,
28:42 c'est deux matchs, on peut avoir ces deux matchs-là en clair.
28:45 Quand je vois qu'il y a des matchs sur l'équipe TV de Coupe d'Italie,
28:51 je ne suis pas sûr que ça enchante tout le monde,
28:54 je ne suis pas sûr qu'il y ait un milliard de personnes qui regardent la télé.
28:57 Je pense que la Coupe de France, c'est organisé par la FFF,
29:00 qui a une déclaration de service plus grande.
29:02 - Mais là, tu as raté une étape.
29:04 - Moi, je veux bien ce que tu dis, mais n'oublie pas quand même quelque chose,
29:07 c'est que la Coupe de France, au début de la saison,
29:10 personne n'en voulait.
29:11 - Ils ont eu un mâle de chien à l'art fourguet.
29:13 - Personne n'en voulait, j'ai bien bien.
29:15 - Je suis d'accord sur le fond.
29:16 - Je vais demander à Stéphane de se boucher les oreilles,
29:18 mais une fois de plus, qui sauve le foot français ?
29:21 - Qui ne sauve rien, parce qu'ils achètent au rabais.
29:23 Ça ne s'appelle pas sauver, ils doivent acheter ça en payant.
29:26 - Sinon, c'est personne.
29:27 - Ils ont payé ça.
29:28 - Sinon, c'est personne.
29:29 - Oui, bien sûr.
29:30 - Et là, bientôt, ils vont surévaluer la Ligue 1,
29:34 avec, certes, toujours la poche de droite pour mettre dans la poche de gauche,
29:37 mais néanmoins, c'est là où on en est dans notre football.
29:39 C'est que personne ne voulait cette coupe.
29:40 Quand tu vois ce qu'elle peut proposer, et il a raison, excuse-moi,
29:43 je vais te prendre en guéritant.
29:44 Mais oui, sur l'équipe du soir, après, tu sais bien comment ça marche,
29:47 c'est une affaire de droit.
29:48 Donc, l'équipe n'avait certainement pas la thune demandée
29:51 pour acheter la Coupe de France.
29:53 À mon avis, acheter la Coupe d'Italie, ça devait leur coûter
29:55 beaucoup moins cher, ils l'ont acheté.
29:57 Bon, ben, ils la diffusent.
29:59 Et la Coupe de France, que personne ne voulait,
30:01 a été acheté une bouchée de pain par Billin, qui a rempli sa grille.
30:05 Donc, après, je comprends ce que tu dis.
30:07 Une des deux demi-finales en exclusivité, qui était celle du soir.
30:10 Après, donc, exactement, après, il y a le partage,
30:12 parce que tu as la chaîne en clair qui choisit de diffuser PSG-Rennes
30:15 plutôt que Lyon-Valenciennes.
30:18 Et honnêtement, au-delà du fait que tu sois supporter de Lyon,
30:21 si tu es patron de chaîne, je pense que tu fais la même.
30:23 Non, mais ça, je suis totalement objectif.
30:25 Oui, oui, Camille, c'est un hommage de l'équipe,
30:27 de Grand Club de Ligue 1, il n'y a pas de problème.
30:29 Oui, mais il n'y a pas de chaîne en clair
30:32 qui était capable de diffuser le match de ce soir en clair, justement,
30:35 parce que ça leur coûtait de l'argent,
30:37 et qu'ils préfèrent mettre en face n'importe quel programme
30:40 qui fera plus d'audience.
30:41 Ne cherche pas plus loin, c'est ça.
30:43 Oui, mais à ce moment-là, le service public ne s'appelle pas service public,
30:46 et qu'il ne nous fasse pas des...
30:49 Oui, mais le service public, le problème, c'est que...
30:51 Non, mais le problème, c'est que ce n'est pas gratos.
30:53 Le problème, c'est que ce n'est pas service public,
30:55 c'est pas la 3F qui ne va pas donner la Coupe de France au service public
30:58 pour qu'il la diffuse sur la 2, la 3 ou la 4,
31:00 ou n'importe quelle chaîne du service public.
31:02 Ils ne vont pas la donner gratos, tu vois.
31:04 Non, mais il y a déjà le groupe de France.
31:06 Ils payent un match de Coupe de France par jour pour une...
31:08 Voilà, ils payent pour avoir un match, comme dit Stéphane,
31:10 qui est leur match prime, qui est un, mais c'est tout.
31:13 Après, tu ne vas pas leur donner gratos,
31:14 parce que de toute façon, sinon, si c'est gratos, les clubs...
31:17 Tiens, il y a de grandes choses, quand il n'y a pas d'oseille,
31:20 qu'ils la jouent beaucoup moins.
31:21 Rappelle-toi qu'à un moment, il y a quelques années,
31:24 les joueurs se déchiraient beaucoup plus pour jouer la Coupe de la Ligue
31:27 que la Coupe de France,
31:28 parce qu'il y avait plus de thunes dans la Coupe de la Ligue.
31:30 C'est souvent dans les compét' où il y a des thunes
31:32 que les mecs se tuent un peu plus sur le terrain.
31:35 C'est ça la réalité en vrai, Gaëtan.
31:37 — Merci Gaëtan.
31:38 Juste sur Textor, avant qu'on parle un peu de Valenciennes tout de même,
31:41 sachez qu'en parallèle, aujourd'hui, il a mis le feu au Brésil.
31:44 — Ah !
31:45 — Oui, parce qu'en fait, il a déclaré, là-bas,
31:49 enfin, depuis Lyon, qu'il avait des preuves formelles
31:53 de corruption de championnat au Brésil, d'arbitre et de club.
31:56 Donc il a dit "moi, je m'en fous, je mets le feu, je vous le dis, je vais tout balancer".
32:00 Et là, il y a le club de Palmera, ce soir, qui porte plein de contes de Textor,
32:04 parce qu'apparemment ils sont visés, donc voilà.
32:06 Le père Textor, il envoie.
32:08 C'est sa journée, là.
32:09 — Ah bien.
32:10 — Et voilà.
32:11 — On peut être d'un certain côté admiratif de ces hommes
32:15 qui sont capables, sur plusieurs continents, d'être...
32:18 — C'est sûr que chez Lyon, faire la Fête de la Lyon,
32:20 s'occuper de la corruption au Brésil...
32:22 — Virer Ierles à Bollenbeek en même temps, tout ça, c'est quand même...
32:25 — Et faire du skate au skatepark de Lyon, avec les zones du quartier.
32:29 — On n'est pas tous égaux.
32:30 — Combien tu penses qu'il y a de téléphones ?
32:32 Un téléphone pour gérer chaque club, tu dis ?
32:34 Tu ferais ça, toi ? Comment tu t'organiserais ?
32:37 — On ne sait rien de la vie privée de John.
32:39 — Tout sur le même téléphone, c'est impossible.
32:41 Parce qu'après, tu t'embrouilles dans les messages.
32:43 Déjà, moi, ça m'arrive de m'embrouiller dans les messages.
32:45 — Ouais, peut-être qu'ils gèrent comme ça, je sais pas.
32:47 — Bon, c'est un club.
32:48 — Allez, Valenciennes, les gars, tout de même.
32:49 Valenciennes qui est en demi-finale, c'est un beau parcours
32:51 pour les Valencienois qui sont en galère en Ligue 2.
32:54 Sébastien est avec nous. Sébastien, bonsoir.
32:56 — Oui, bonsoir.
32:57 — Je crois que t'es pas content de l'arbitrage, là.
32:59 — Euh... Non, pas trop. Non, non, pas trop.
33:02 Déjà, je voudrais vous dire bonjour à vous trois.
33:05 — Bah écoute... — Bah merci. Et bonjour à toi.
33:07 — C'est la première fois que je fasse. C'est super sympa.
33:10 — Tu es le bienvenu, tu es le sec.
33:11 — T'es sûr qu'on parle pas beaucoup de Valenciennes, hein ?
33:12 — Ouais, bah... Enfin, moi, j'estime que...
33:16 Après le but refusé de Valenciennes,
33:20 le pénalty accordé à Lyon,
33:23 j'aurais été Valenciennois,
33:25 parce qu'il était le terrain, quoi.
33:27 C'est quand même un petit peu... un petit peu scandaleux, quoi.
33:30 — Tu trouves que c'est deux décisions scandaleuses, vraiment ?
33:33 — Bah ouais, déjà, surtout sur le but de Valenciennes, déjà.
33:36 Je trouve que, franchement, je vois pas où...
33:40 — Bah là, en fait, on a une nouvelle illustration des problèmes de VAR.
33:44 — C'est que sans le VAR, le but est sans doute validé.
33:47 — Est validé, oui. Elle l'a validé.
33:49 — Sans le VAR, y a-t-il pénalty ? Je ne sais pas. Bref.
33:53 — Voilà. Donc je pense qu'à un moment donné...
33:55 — Oui. Sans le VAR, le but est validé, y a pénalty.
33:58 — Non mais y a aucune image claire.
33:59 — Non mais je veux dire, sans le VAR, les décisions de Mme Frappard,
34:02 c'est but accepté et pénalty.
34:04 — Voilà. Et pénalty. Exactement.
34:05 — Voilà. Enfin, donc voilà.
34:07 Donc je pense qu'à un moment donné,
34:09 il faut un peu arriver à coordonner tout ça, quoi.
34:13 Moi, je suis ni supporter de Valenciennes ni supporter de Lyon.
34:16 J'ai regardé le match sur ma tablette, chez moi,
34:20 et j'ai trouvé vraiment les décisions scandaleuses.
34:23 Donc je pense qu'il faut, à un moment donné, revoir un petit peu tout ça, quoi.
34:28 Parce que j'étais ni pour l'un ni pour l'autre.
34:30 Je voulais que le meilleur des deux gagne...
34:32 — T'es pour qui, toi ? On peut savoir pour qui tu es ?
34:33 — Alors t'es valencienois, quand même ?
34:34 — Euh non, non, pas du tout. Non, non, franchement.
34:36 — Ah bon ? Ah, je pensais...
34:37 — Non, je suis supporter de Marteille.
34:38 — Ah bon ? Ah, rien à voir.
34:39 — Ah bah non, mais Max, qu'est-ce qu'il fout, Max, là ?
34:41 — J'ai mis sur l'affiche, devant moi, "Sébastien, supporter de Valenciennes".
34:44 — Il s'enflamme, Max. On l'a dit du bien de lui, il s'enflamme.
34:46 — Max, Max, Max.
34:47 — C'est un podcast, moi !
34:48 — Il est de Valenciennes, il supporte l'OM.
34:50 A lui tout seul, il est l'affaire OM-VA.
34:52 — Non, pas du tout.
34:53 — T'es le petit-fils de Jacques Mélic, ou quoi ? Dis-nous !
34:55 — Non, mais moi, je suis né à Reims,
34:57 et j'ai traversé un petit peu toute la France.
35:00 Effectivement, j'ai passé un peu de temps à Marseille, et à Marseille...
35:03 — Ah oui, y a aucun rapport avec Valenciennes !
35:04 Tu vis pas à Valenciennes, t'es jamais foutu les pieds à Valenciennes !
35:06 — On va s'expliquer avec Max dans le podcast.
35:08 — Non, je n'ai jamais foutu les pieds à Valenciennes,
35:10 mais c'était juste par rapport au jeu, quoi !
35:13 Je veux dire, par rapport à la...
35:15 Pour être content des footballeurs, qu'on aime le jeu,
35:17 qu'on aime que les décisions soient...
35:20 — Bon, écoute, puisque tu en parles maintenant,
35:23 tu nous fais, en gros, une petite passe en profondeur.
35:26 Effectivement, moi, ce qui me dépasse,
35:29 au-delà des décisions qui, à mon sens,
35:32 effectivement, sont pas bonnes, plus que contestables,
35:35 aussi bien le but refusé que le péno donné,
35:38 c'est qu'en fait, bon, moi, j'entends bien,
35:41 faut pas en faire un cas personnel,
35:43 et je déteste justement quand on attaque
35:46 quelqu'un pour ce qu'il est.
35:47 Donc je ne dirais pas que c'est parce que c'est une femme,
35:49 surtout pas, c'est pas ça le problème.
35:51 Comme je le dis à chaque fois que je parle d'elle, d'ailleurs,
35:53 le problème, c'est qu'elle est nulle.
35:55 — Tu parles de Stéphanie Frappard.
35:57 — Et le problème, c'est que, justement,
35:59 moi qui n'aime pas qu'on parle des gens pour ce qu'ils sont
36:02 et pas pour ce qu'ils font, c'est qu'elle a été mise là
36:05 parce que c'est une femme.
36:06 Et c'est ça, le vrai problème.
36:08 Moi, ça me désole d'être obligé de dire qu'elle est nulle,
36:11 mais en fait, elle arbitre en se disant
36:13 « de toute façon, je vais contrôler le Var,
36:15 on va m'appeler ».
36:16 Et en fait, elle passe son temps à faire ça.
36:18 — C'est vrai, y'a pas qu'elle qui le fait,
36:19 c'est tout le monde qui… beaucoup d'arbitres.
36:20 — Que ce soit la tendance de l'arbitrage aujourd'hui, c'est vrai.
36:23 Et elle, c'est vraiment une grosse particularité.
36:26 En fait, elle, elle arbitre comme ça,
36:28 un peu au petit bonheur la chance,
36:30 et puis elle dit « de toute façon, je fais une connerie, on va m'appeler ».
36:32 En fait, elle passe son temps à vérifier.
36:34 Elle passe son temps à vérifier.
36:35 Et quand tu vérifies,
36:36 entre le concept de l'erreur manifeste,
36:39 « je revois les images, mais les images, qu'est-ce qu'elles disent ? »
36:41 Par exemple, sur le but refusé,
36:43 elle, elle va voir pile l'instant du contact.
36:45 Et si tu vois pile l'instant du contact,
36:47 ben ouais, y'a contact entre Valencienois et Le Lyonnais,
36:50 sauf que c'est pas ça l'histoire.
36:51 C'est deux joueurs qui courent
36:53 et qui en gros se tamponnent,
36:55 et au moment de se tamponner,
36:56 effectivement, y'a un geste qui fait faute.
36:58 Mais y'a pas d'intentionnalité de la faute,
37:00 y'a pas faute, y'a juste un contact avec un mec qui tombe
37:02 et l'autre qui reste debout.
37:03 Mais si tu grossis, tu agrandis,
37:05 et au ralenti, pile le contact,
37:07 tu peux dire qu'y'a faute.
37:08 Top la casette ! Tiens, on peut l'écouter.
37:09 Y'a faute là-dessus.
37:11 Le héros du soir.
37:12 On a su maintenant utiliser cette force,
37:14 cette force pour s'en sortir,
37:17 et maintenant, on est beaucoup mieux dans la salle.
37:20 C'est peut-être celle aussi de Pierre Sages,
37:21 on l'a entendu.
37:22 On entend de la casette,
37:23 on entend pas malheureusement les questions,
37:25 mais on lui parle de Pierre Sages.
37:27 Oui, même à la mi-temps,
37:29 les mots qu'il a eus,
37:30 le changement tactique qu'il a effectué,
37:32 on a pu voir une différence directe.
37:34 Donc, ouais, c'est sa victoire,
37:37 c'est beau, et bravo à lui,
37:39 et merci à lui.
37:40 Qu'est-ce qui vous a bien aimé ?
37:42 Qu'on respectait pas les consignes.
37:44 On allait pas s'en sortir sur "respectez pas".
37:47 On avait déjà eu la première alerte
37:49 avec le but qu'ils ont mis,
37:51 donc on a su écouter son bon discours.
37:54 Qu'est-ce que vous avez dit sur votre infringement ?
37:57 Parce qu'on serait comme ça,
37:59 vous l'aurez fait.
38:00 J'ai rien dit, je suis concentré sur ce match,
38:03 j'ai pas envie de perdre d'énergie.
38:04 Comme je l'ai dit en conférence,
38:05 ce genre de match,
38:06 je pense qu'on a pas besoin de parler de motivation.
38:09 On veut juste gagner et donner le meilleur de soi-même.
38:11 Voilà pour Alexandre Lacazette.
38:15 Et puis pour finir sur le débat à Stéphanie Frappard,
38:18 je vous lis un tweet de Jennifer Mendeleevitch
38:21 qui participe régulièrement à Génération After,
38:23 qui est agent et qui écrit que ce soir,
38:25 toute l'année, on veut plus de femmes dans le foot
38:27 et puis on voit un match de Stéphanie Frappard.
38:29 Voilà ce que nous dit Jennifer.
38:31 C'est dur.
38:32 Le péno aussi, c'est bizarre le péno,
38:34 je comprends pas le péno là-dessus.
38:36 Ok.
38:37 Merci.
38:38 [SILENCE]

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