Le PSG retrouve la finale de la Coupe de France après avoir battu le Stade Rennais (1-0) grâce à un but de Kylian Mbappé.
L'After fait un débrif complet de la victoire parisienne.
L'After fait un débrif complet de la victoire parisienne.
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00:00 - Bon, on avait la plus belle affiche des demi-finales, enfin, théoriquement la plus équilibrée.
00:06 - On fait les 3 points, là.
00:07 - T'as préféré les 3 points ?
00:08 - Non, bah je sais pas, on fait pas les 3 points.
00:11 Ah, c'est le championnat les 3 points, parce que là c'est une qualif, donc y'a pas de 3 points.
00:13 - Ah non, d'habitude, quand on a que là, on a 50 minutes d'émission, donc on va direct à l'essentiel.
00:18 - Alors allons à l'essentiel. Et l'essentiel c'est quoi ce soir ?
00:21 C'est que, à part le premier quart d'heure où on a cru qu'on allait voir un match sur un rythme un peu enlevé,
00:26 on s'est très vite ennuyés, c'est ça l'essentiel.
00:30 Effectivement, le Paris Saint-Germain dans les premières minutes...
00:33 - Grande maîtresse du PSG, pendant une heure, ils ont été...
00:35 - Oui, bien sûr, ils ont pas été inquiétés, mais ça...
00:39 - C'est sans doute l'un des matchs les plus faciles qu'ils aient eu à jouer contre Rennes dans l'histoire récente,
00:44 parce que Rennes c'est toujours une équipe qui leur a posé des problèmes, même quand ils les ont battus,
00:47 là ce soir c'était un Rennes inoffensif.
00:49 - Et c'est ça qui est fou, parce que sur un match coup près, où ils peuvent jouer quelque chose d'assez énorme,
00:55 à savoir aller faire une finale de Coupe de France,
00:57 qu'ils soient venus avec aussi peu d'intention,
01:00 bloc bas, comme ça, à subir en espérant une pauvre contre-attaque,
01:03 les Rennes m'ont profondément déçu, moi qui les tenais en très belle estime ces derniers temps.
01:09 Après, je reviens au VG...
01:11 - Il y a surtout une cassure, on en reparlera plus tard Daniel, mais dans la saison Rennes,
01:14 parce que là ça fait deux matchs qui les sement de suite.
01:18 - Ils sont moins bien, ils ont plus d'énergie, etc.
01:20 Je t'avoue que j'ai pas fait le lien avec leur dernière sortie, parce que...
01:25 A chaque fois je me suis dit, leur dernière sortie, ouais c'est vrai ils jouaient mal,
01:29 mais est-ce que c'est pas...
01:31 ça tient pas tellement la route ce que je veux dire, parce que accident contre Lorient, accident contre Strasbourg,
01:35 quand il y en a deux, c'est plus tellement accident,
01:38 mais comme je les avais trouvés tellement bons depuis janvier,
01:41 j'avais envie de rester positif.
01:43 Là, le match de ce soir, vraiment, me plaît pas du tout de leur part.
01:46 Mais je reviens au PSG,
01:48 il y a eu ce premier quart d'heure que j'ai trouvé très intéressant,
01:51 avec beaucoup de mouvements,
01:53 et là pour le coup,
01:54 je prends pleine face, moi qui ne comprends rien à la tactique et à Géotrouv'tou,
02:00 je prends pleine face les mouvements permanents,
02:03 les...
02:04 - Ouais, Hakimi numéro 10.
02:07 - Les positions folles des joueurs, là je prends une vraie leçon de football.
02:11 Sauf qu'au bout d'un quart d'heure, à chaque fois,
02:13 vraiment en plus je pars dans l'idée d'être hyper positif,
02:15 je me dis "ah là c'est vraiment intéressant", parce que...
02:18 bon on s'attend à ce que ce soit Lee qui fasse le quatrième milieu de terrain,
02:21 mais en fait c'est Hakimi.
02:22 Après il étale l'attaque de cette façon,
02:24 à un moment il y a quasiment une ligne de quatre,
02:25 ils ne sont plus que deux derrière, ça bouge dans tous les sens.
02:27 Vraiment là pendant un quart d'heure je suis à...
02:30 limite à tellement me casser la tête à essayer de comprendre,
02:33 que je suis allé chercher des doliprane, tu vois.
02:35 J'ai pris deux doliprane pour me calmer un peu,
02:37 je... voilà.
02:39 Et au bout d'un quart d'heure je me dis "bon ok très bien,
02:40 mais en fait à quoi ça sert tout ça ?"
02:43 À quoi ça sert par rapport au jeu ?
02:45 Qu'est-ce que ça donne de plus au PSG
02:47 que de faire cette espèce de grand cocktail ?
02:50 Non après c'est plein de...
02:52 - D'ailleurs il y a... - Le shaker,
02:55 il secoue et puis il jette et puis...
02:57 et puis ça ressemble à un feu d'artifice
02:58 et puis au bout d'un quart d'heure il n'y a plus rien.
02:59 Tu as un grand paradoxe dans la première mi-temps du Paris Saint-Germain,
03:02 c'est qu'il y a eu la plupart des offensives sont venues de la droite
03:05 et des animations côté droit,
03:07 qui finalement n'ont pas abouti à grand chose,
03:09 et les seules fois où le PSG a vraiment été tranchant et dangereux,
03:12 c'est, comme d'habitude, côté gauche bappé.
03:15 Ah oui non mais ça de toute façon...
03:16 C'est tout le paradoxe de cette première période,
03:18 qui était pourtant une première méthode
03:19 bien maîtrisée par le Paris Saint-Germain,
03:21 mais finalement, qu'est-ce qui a abouti
03:22 des offensives côté droit du PSG ?
03:25 Quasiment rien.
03:26 Le problème c'est, je ne comprends pas,
03:27 ce côté droit, alors évidemment, il faut changer...
03:31 Avec Hakimi, avec Lee, avec Dembélé...
03:33 Il ne supporte pas les choses qui ne bougent pas,
03:36 mais Hakimi-Dembélé ça a été un point fort ce côté droit.
03:40 C'est terminé, nous ne l'avons plus, ça n'existe plus.
03:43 Ce côté droit Hakimi-Dembélé n'existe plus, il n'en veut plus.
03:47 Comme si c'était trop bien, qu'il ne fallait plus le voir...
03:50 Trop bien, en même temps, tu as vu Hakimi ces derniers temps ?
03:53 Est-ce que...
03:55 Je sais bien, mais dans ces cas-là,
03:59 Hakimi est moins bien, Dembélé à droite il n'en veut plus,
04:02 il le met dans l'axe.
04:03 Dans l'axe, Dembélé, ce sera toujours la même,
04:05 à un moment dans le match, il va éliminer 5 mags
04:07 pour mettre une frinconde en tribune,
04:09 après derrière il va perdre 3 ballons dangereux,
04:12 et tu vas finir en te disant, bon, dès qu'il veut allumer le jeu,
04:14 il allume le jeu, parce que avec son talent,
04:16 il est capable de faire des trucs fous.
04:18 Et puis le problème, c'est qu'après, ça se termine toujours mal.
04:20 Et après, à la fin du match, qu'est-ce que tu te dis ?
04:22 Ah, le PSG a gagné parce qu'il y a un ballon qui est arrivé sur la gauche,
04:26 et qu'après avoir raté un péneau et un face-à-face,
04:29 qui quand même est très gros comme raté pour lui,
04:31 il a quand même fini en ayant pas mal de réussite sur une frappe déviée,
04:34 et a marqué le seul but du match.
04:36 Donc, après avoir secoué, avoir remué...
04:40 Il a décadré la frappe de Bappé.
04:41 Et effectivement, m'avoir fait comprendre que je ne comprenais rien
04:45 aux schémas tactiques qui sont beaucoup trop élaborés pour moi.
04:48 Moi, à chaque fois, je suis là, toute la deuxième mi-temps,
04:52 ok, je vois, il y a de la possession, on garde le ballon.
04:55 Bon, Rennes est faible ce soir aussi,
04:59 mais je ne vois pas à quoi sert tout ça.
05:00 À quoi sert tout ça ?
05:03 - Ce soir, ça a bien gagné. - Ça a bien roulé, il a un moment aiguë.
05:05 - Daniel, ça a bien qualifié pour la finale de la Coupe de France.
05:07 Ce qui est vrai, c'était la feuille de route.
05:09 - Non, mais ça arrive dans le jeu.
05:10 - Oui, est-ce qu'il prépare la suite en procédant ainsi ?
05:14 - C'est sûr que ça prépare la suite.
05:16 Ça fait six mois qu'on prépare la suite.
05:18 La suite de quoi, je ne sais pas.
05:19 Non, mais moi, je parle de qualité de jeu,
05:20 puisque c'est ça quand même qui est important,
05:22 puisque lui, c'est un faiseur de jeu.
05:24 Lui, c'est quelqu'un qui aime le beau jeu, qui se revendique.
05:27 Il n'invente pas pour inventer, il invente pour proposer un vrai jeu.
05:31 Il y a plein de questions toujours en suspens.
05:33 Et Asensio, il se passe quoi avec Asensio ?
05:37 Parce que soit il est...
05:38 Alors c'est vrai qu'il a été beaucoup blessé, mais là, bon, il rentre.
05:40 Ça fait deux matchs où il rentre.
05:42 - Il revient blessé, Asensio.
05:44 - Je sais, je sais qu'il revient de blessure.
05:46 Mais qu'est-ce que Asensio...
05:47 Oui, mais on a l'impression qu'il revient toujours de blessure.
05:48 À un moment, il va falloir qu'il arrête de revenir.
05:51 Qu'est-ce qu'il a de moins que Lee ?
05:53 Et qu'est-ce que Lee a fait pour mériter d'être titulaire ?
05:56 Autant au début de la saison, son dynamisme, sa volonté me séduisaient.
06:00 Mais au bout d'un moment, tu te dis bon, il va passer le cap.
06:03 Il va arrêter.
06:03 Bon, on ne va pas juste être dans le mouvement, la séduction.
06:08 Non, en fait, il ne fait rien.
06:09 - Mais c'est pour ça qu'à un moment donné,
06:10 si on le veut ou non, il faut se pencher sur les stats des joueurs.
06:13 Moi, je suis désolé, c'est incontournable.
06:16 Et tu vois les stats de Dembélé, les stats de Lee, etc.
06:19 Tu te dis oui, ça ne va pas.
06:21 Ça ne va pas.
06:21 C'est pour ces joueurs-là.
06:24 Pourtant, Dieu sait qu'il nous donne des frissons, Dembélé.
06:27 Il a fait deux, trois mouvements ce soir, complètement incroyables.
06:31 Mais à l'arrivée, depuis le début de saison, c'est un but.
06:33 C'est quatre passes décisives.
06:35 - Une chose, c'est à ce stade que tout le monde rappelle
06:36 que Neymar a marqué plus de buts que Dembélé cette année.
06:39 - C'est vrai.
06:40 - Parce qu'il a un match amical en juillet.
06:43 Neymar vient doubler contre des Coréens.
06:45 - Non mais et à l'arrivée, le bilan du match, malgré tout,
06:50 ça va chagriner certains, mais c'est ainsi, c'est BAPE.
06:53 Et toutes les...
06:55 - Ça ne chagrinera pas les expérimenteurs du PSG qui sont très contents.
06:58 - Non, non, oui, mais enfin, je veux dire, toutes les frappes cadrées du PSG, c'est BAPE.
07:02 C'est quand même incroyable.
07:04 - On a Adam qui est là, bonsoir.
07:06 - Bonsoir, bonsoir à tous.
07:08 - Tu es d'accord avec ce que tu as entendu jusque-là, dans l'analyse du match ?
07:11 - Pas tellement, parce que j'ai apprécié dans la qualité du jeu,
07:19 la première mi-temps du PSG, où ça jouait beaucoup à droite.
07:23 Mais justement, je trouve que le jeu qu'on crée à droite avec Lee, Hakimi et Dembélé,
07:29 c'est ce qu'on demande à voir et c'est ce qu'on veut voir.
07:35 Et c'est ce qui normalement devait avoir un but à la fin.
07:40 Parce que ce n'est pas normal ce que Dembélé, il rate.
07:42 Pour moi, je pense qu'il fait exprès au bout d'un moment.
07:45 Je pense qu'il fait exprès honnêtement, qu'il a fait des paris avec ses potes.
07:48 Ce n'est pas normal d'éliminer 3-4 joueurs comme ça.
07:51 Et après, on voit une balle en tribune comme si c'était normal,
07:54 comme si ce n'était pas la 10e fois cette saison.
07:55 Pour moi, ce n'est pas normal.
07:57 Maintenant, le côté droit, moi, je l'aime bien.
07:58 Je l'aime bien, mais le problème, c'est que comme vous avez dit...
08:01 - Lee, il a fait un bon match aujourd'hui ?
08:03 - Non, Lee, il n'a pas fait un bon match.
08:05 - Lee ?
08:06 - Oui ?
08:07 - On ne peut pas dire qu'il a fait un mauvais match quand même.
08:10 - Ah voilà, voilà.
08:11 - Non, on va dire qu'il démarre bien et puis après, il a tendance à faire...
08:14 - Si Lee a fait un bon match ce soir, là, par bon, mais là...
08:18 - Mais juste, sur Dembélé quand même, il y a un truc.
08:23 Il y a quelque chose qui se joue quand même dans la tête parce que...
08:25 - Ah bah lui, oui, il est en sous-confiance totale.
08:27 - Non, mais au-delà de ça, Daniel, même sur la façon dont il joue au foot,
08:30 c'est-à-dire que tu as une sorte de spontanéité et de talent comme ça,
08:35 un peu...
08:36 Les supers dribblers comme ça, c'est les mecs qui ne réfléchissent pas en fait.
08:39 C'est un peu le corps qui part en quelque sorte.
08:41 - Oui, il y a de la spontanéité forcément.
08:42 - Mais sauf qu'au bout d'un moment, tu as l'impression qu'en fait, il n'y a pas de réflexion.
08:44 C'est-à-dire que, est-ce que tu as intérêt à partir dribbler cinq gars ou donner la bonne passe ?
08:48 Est-ce que tu as intérêt à baisser la tête et à faire parler ton corps et pas ta tête ?
08:53 Enfin, tu vois, moi je...
08:54 Je ne sais pas, alors...
08:55 - Mais en fait, le problème, c'est que ce n'est pas non plus...
08:58 - Vous comprenez ce que je veux dire ?
08:59 - Je ne veux pas dire non plus qu'il ne fait pas un bon match.
09:02 Je trouve qu'il fait...
09:04 En fait, son souci, c'est d'être toujours...
09:06 - D'utiliser plus sa tête.
09:07 - La balance entre le bien et le pas bien dans un match,
09:11 elle est toujours légèrement positive en ce qui le concerne.
09:13 Il est toujours, on va dire, à cinq et demi, six.
09:15 - Surtout, quand tu te poses la question "je le mets ou je le mets pas", tu te dis "je le mets".
09:18 - Ah oui, tu le mets tout le temps.
09:19 - Voilà, tu vois, finalement, c'est ça quoi.
09:21 Tu te dis "autant les lits, tu peux te dire ce soir je le mets ou je le mets pas" ou...
09:25 Mais Dembélé, non ?
09:26 Dembélé, la question...
09:27 - Oui, je suis d'accord, tu dis "je le mets", mais au final, souvent, finalement, tu dis quand même
09:31 "qu'est-ce qu'il aurait pu faire en plus qu'il n'a pas fait ?"
09:33 Parce qu'à chaque fois, c'est ça.
09:34 - Oui, ce qu'il aurait dû faire, c'est qu'à un moment donné, il en passe quatre
09:38 et que le but est grand ouvert face à lui et qu'il envoie le saucisse dans les tribunes, quoi.
09:43 - Bah oui, juste pour revenir sur Dembélé.
09:46 Dembélé, à la limite, je ne pense pas que c'est un problème de confiance,
09:49 parce que c'est pas la... - Ah si, si, bien sûr que si, c'est ça.
09:52 - C'est pas la première fois qu'il a un problème de la finition. - Il est en sous-confiance au moment de la frappe, bien sûr.
09:56 - Alors depuis combien de temps ? Depuis qu'il a signé au Barça ?
09:58 Parce que même si c'est au Barça, en termes de but, c'est...
10:01 en termes déjà de match joué, c'est pas énorme, mais en termes de but, c'est encore pire.
10:04 - Il a un problème dans la finition.
10:05 La finition, on sait que c'est et du travail devant le but et beaucoup de confiance.
10:10 Tous les attaquants te le disent, ça c'est une répétition des gestes à l'entraînement,
10:17 bosser pour la finition.
10:19 Et ensuite, ça tient énormément à la confiance.
10:22 Et évidemment que Dembélé est en sous-confiance dans la finition.
10:26 C'est presque trop gros ce qu'il rate.
10:29 Mais encore une fois, à côté de ça, c'est impossible, déjà d'une,
10:32 Stéphane a raison de dire "je le mets pas", tu le mets,
10:35 pour tout ce qu'il est capable d'apporter comme différence.
10:38 Et ensuite, bah oui, en même temps, il est très mal adoré.
10:41 - Là où c'est surprenant effectivement, c'est que
10:44 il y avait cette connexion avec Kimi Dembélé classique,
10:47 l'allié avec le latéral et on dénoue, etc.
10:50 Effectivement, il a enlevé ça du jeu du Paris Saint-Germain, lui c'est Enrique.
10:54 Et c'est vrai que ça interpelle parce que ça, ça marchait bien.
10:57 Et Dembélé semblait lui, bien aussi dans cette relation-là.
11:01 Il a une bonne relation avec les autres, parce que c'est quand même un joueur...
11:04 - Tu changes les joueurs de place...
11:05 - Là, Kimi Dembélé, c'est à Kimi le problème.
11:07 Parce qu'en fait, Dembélé, il est globalement le même depuis le début.
11:10 - C'est pas parce qu'à un moment, les choses se sont bien passées.
11:13 - Oui, mais à Kimi, il a des ordres, visiblement, d'aller dans l'axe.
11:15 - Voilà, parce qu'à un moment, à Kimi, a été moins bien.
11:18 - Il fait plus un centre, à Kimi.
11:19 - Moi, l'idée de "tu changes les mecs de place parce que tu les fais bosser sur autre chose,
11:23 parce que tu les épanouis plus", parce que...
11:25 Ok, très bien, très bien, mais est-ce qu'à l'arrivée,
11:28 il y a réellement quelque chose de mieux dans le jeu ?
11:32 C'est ça, moi, tous ces gens qui disent, qui sortent des théories...
11:36 J'ai...
11:37 - Daniel ?
11:38 - J'ai même...
11:40 Je vais pas dire son nom, mais c'était très intéressant ce qu'il m'a écrit.
11:42 J'ai un militaire qui m'a écrit aujourd'hui.
11:44 Pour me dire qu'en fait...
11:46 - Pas le général de Gaulle, non ?
11:48 - Que ce que faisait Louis St-Enriqué,
11:51 c'est également ce qu'il peut se faire dans l'armée.
11:54 Je vais essayer de résumer en substance ce qu'il écrivait.
11:56 C'est de former les gens à plein de postes différents
12:00 pour parer à différentes situations et être prêts en fonction des...
12:06 J'ai...
12:07 Ok, mais très bien tout ça, mais j'ai l'impression qu'on se casse la tête.
12:11 Mais il y a tellement de gens qui se cassent la tête parce que c'est très à la mode.
12:15 Alors, je veux dire, dans l'after, on a été les premiers à parler de tactique,
12:18 à chercher des élèves, de s'intéresser au travail des entraîneurs il y a plus de dix ans.
12:22 Je vais pas renier ça.
12:23 Mais parfois, il faut juste se demander
12:26 quel est le point positif d'une réflexion.
12:31 Là, je vois bien qu'il y a mille trucs qui sont proposés,
12:34 qui sont inventés, qui sont bricolés.
12:36 Mais est-ce que dans les faits, le PSG joue vraiment bien
12:40 et propose un très bon football ?
12:42 J'ai pas l'impression.
12:43 J'ai pas l'impression que Dembélé s'est panoui plus dans ce poste
12:46 qu'au début de la saison quand il est dédié...
12:47 Ce soir, quand même, Daniel, ils font un bon match, quand même.
12:49 Oui, mais je te dis pas qu'ils font pas un bon match.
12:51 Face à un adversaire assez résilier, mais c'est un bon match.
12:54 Face à un adversaire résilier et...
12:56 C'est un bon match, mais c'est pas...
12:58 En termes de spectacle, on n'est pas non plus renversé.
13:01 La deuxième mi-temps, on s'ennuie.
13:02 C'est sûr que ceux qui pensent que si le personnel n'est pas un bon match
13:05 et qu'ils ont regardé PSG-Rennes ce soir et qu'ils disent que ça, c'est un bon match,
13:08 on n'a pas la même vision de foot, ça c'est sûr.
13:09 C'est ça, la deuxième mi-temps, on s'ennuie.
13:12 Mais si elle arrive...
13:13 Là, je regardais mon téléphone et je m'en excuse,
13:15 mais je regardais les stats, parce que le stat de frappe...
13:17 Mais si tu regardes ton téléphone, c'est pour des bonnes raisons.
13:19 Ouais, pas toujours.
13:20 C'est pour avoir des informations.
13:21 Non, pas toujours, mais là...
13:24 Parce qu'à l'arrivée...
13:25 T'avais pas un documentaire sur Colombey-les-Deux-Eglises ?
13:27 Non, pas...
13:28 En rentrant, dès que je rentre.
13:31 Blague à part, il y a dix tiers pour Paris, neuf pour Rennes ce soir.
13:34 Il y a six tiers cadrés du PSG.
13:36 Moi, j'ai déjà en tête, sur les six tiers cadrés, il y en a quatre pour Mbappé.
13:39 Peut-être qu'il y en a un ou deux autres qui ont fait un tiers cadré,
13:42 mais ça, c'est pour moi une vraie problématique pour Paris quand même,
13:45 parce que c'est quand même...
13:46 On prépare l'avenir, mais on prépare l'avenir comment ?
13:48 Malgré tous les essais et les changements tactiques et tout,
13:52 finalement, on en revient toujours à un joueur un peu totale qui fait la différence.
13:57 Mais la première mi-temps du PSG, c'est ça, elle est bonne, la première mi-temps.
14:00 Il y a un joueur qui rate, qui par son accélération,
14:03 on va dire le classique du classique, va se procurer une occaz, qu'il rate.
14:06 Donc à ce moment-là, il est sur deux échecs un peu communs pour lui.
14:10 Dans les deux cas, Daniel, il y a un gardien qui est très bon.
14:12 Pour lui, c'est rare.
14:13 C'est rare.
14:14 Mandoraf, sur le pénalty notamment, il n'est pas mal tiré le pénalty.
14:18 Je ne le trouve pas super bien tiré.
14:19 Bref, néanmoins, sur la troisième, c'est lui qui marque.
14:24 Il y en a plein qui adorent se casser la tête.
14:27 Ils sont là, la tactique, ils sont dans la branlette intellectuelle.
14:31 Je te jure, c'est fou.
14:34 Bon les gars, courte pub.
14:37 Ils peuvent m'expliquer dans tous les sens.
14:38 On peut en parler pendant trois jours.
14:40 Vous ne voulez pas la faire la courte pub ?
14:41 Juste, deux hypothèses.
14:43 Soit c'est de la branlette intellectuelle, soit c'est l'ego.
14:46 Moi, c'est ce que je constate, pas seulement chez Henriquet,
14:48 chez beaucoup de coachs aujourd'hui dans le foot d'aujourd'hui.
14:50 C'est que le coach veut être celui qui est l'initiateur de tout.
14:55 Et c'est pour ça qu'on aime Saj hier.
15:00 Évidemment, ce n'est pas le même Pédigree que Lucien Henriquet,
15:03 Pierre Saj, mais on a le sentiment que justement, lui,
15:06 ou on aime Ancelotti, on va prendre des hommes comparables.
15:10 On aime Ancelotti au réel parce qu'on n'a jamais ce sentiment-là.
15:13 Jamais que lui, Ancelotti, il veut jouer au génie qui va gagner les matchs.
15:17 On a eu une bascule, que nous, en plus, je me souviens très bien dans l'histoire de l'after.
15:21 Parce qu'au début, on parlait énormément de ces choses-là.
15:23 Et on disait qu'il y avait très peu de réflexion chez les entraîneurs
15:27 qui jouaient souvent un peu de la même façon.
15:29 Et nous, on adorait justement aller voir.
15:32 Tu parlais de la Liga ou tu parlais des entraîneurs de toutes façons.
15:34 Même en général, il y a eu une bascule Guardiola.
15:36 La bascule Guardiola, elle a été monumentale.
15:39 Accompagnée de Mourinho aussi, qui est dans un autre genre.
15:44 Avant, un peu avant.
15:46 Oui, bien sûr.
15:47 Donc les deux, nous, on arrive en 2006.
15:48 Les deux commencent à se tirer la bourre jusqu'à 2010,
15:50 qui est le grand tournant, le fameux 5-0 de novembre 2010.
15:54 Où là, on a carrément la nouvelle opposition de style qui se détache.
15:58 Et en fait, derrière, on a eu une bascule où tout le monde s'est intéressé à la tactique.
16:03 Dans n'importe quel commentaire de foot,
16:05 même dans le public, des gens qui ne regardaient jamais ce genre de choses-là.
16:09 On se sont mis à regarder, à regarder ce qu'il fait.
16:12 Là, il fait s'il est à deux défenseurs.
16:14 Le latéral qui monte, qui vient dans le milieu.
16:17 Guardiola, pour ça, a été plus que précurseur.
16:20 Un véritable génie.
16:21 Nous, on l'est toujours.
16:23 Sauf que la bascule et le paroxysme, c'est que derrière,
16:26 il y a eu plein de gens qui se sont mis à vouloir tout expliquer.
16:30 Ou ces coachs, justement.
16:32 Mais ces coachs-là, tu les as même dans le football amateur.
16:35 Tu as dans le football amateur des mecs aujourd'hui qui se prennent exactement comme tu as le syndrome Bappé.
16:39 Tu as le syndrome Guardiola.
16:40 Des coachs en football amateur, mais qui ont des boulards énormissimes
16:44 à te dire qu'ils inventent un truc, qu'ils veulent copier, qu'ils veulent faire ci, qu'ils veulent faire ça.
16:49 C'est le projet de jeu.
16:51 Il n'y a plus un coach qui ne te parle pas de son projet de jeu.
16:53 Que moi, je dise ça alors que j'ai milité pendant des années pour la réflexion dans le foot.
16:56 C'est le projet de jeu.
16:58 Il ne faut pas que ça devienne un péché.
16:59 Il ne faut pas basculer dans le paroxysme absolu, qui est la caricature de soi-même.
17:03 C'est bien qu'il y ait de la réflexion.
17:05 Mourinho est tombé dans la caricature de lui-même.
17:07 Il ne faut pas que les autres, dans la volonté d'imiter Guardiola,
17:10 basculent dans la caricature d'eux-mêmes.
17:12 Si tu regardes Guardiola, il perd une finale un peu quand même par son dogmatisme,
17:18 et il en gagne une autre parce qu'il a évolué de ça, il a contrôlé ça.
17:22 Moi, ce que je soulignais hier de Fonseca, c'est que justement,
17:25 moi j'ai aimé que Fonseca, cette année, ne soit pas le même Fonseca
17:28 que quand il arrive en France il y a un an.
17:30 — Bon, Ren, les gars, accueillons Etienne qui sort du stade, avec les supporters.
17:35 René, salut Etienne.
17:36 — Salut Gilbert, est-ce que vous m'entendez bien ?
17:38 — Très bien, très bien.
17:39 — Ouais, bonjour, je connais un peu Daniel, que j'ai reçu deux fois à Marianne.
17:45 — Ah oui.
17:46 — J'ai reçu deux fois chez nous.
17:47 Je connais un peu aussi Stéphane, on s'est vus au téléphone il n'y a pas longtemps, mais bref.
17:51 — Ah, c'est le Etienne de Marianne ? D'accord.
17:53 — Absolument, c'est moi.
17:54 — Ah bah bien eu, bonsoir, bonsoir.
17:56 — Eh ben bonsoir, j'étais au stade, j'étais en tribune boulogne,
17:58 un peu difficile quand on est René, je vous cache pas.
18:01 — Je ne savais pas que tu étais supporter de Ren.
18:04 — Ah, je suis fermement supporter, j'étais à Milan,
18:06 j'ai fait quelques autres déplacements, et j'étais content de l'ambiance
18:10 dans le parkage à côté de moi en tribune boulogne.
18:13 Mais justement, je...
18:14 — Donc toi tu fais partie des journalistes qui ne vont pas profiter de la tribune de presse,
18:18 même quand ils ne bossent pas ?
18:19 — Alors, Gilbert, je ne te cache pas que ça m'est déjà arrivé de vivre cette petite combine,
18:25 sauf que ce soir, on était entre amis, avec mes cousins, quelques copains.
18:29 Un peu difficile d'entrer en tribune boulogne, je ne vous cache pas,
18:31 quand on est un supporter d'une équipe adverse, même si...
18:33 — Il y a un truc à dire, Etienne, ce soir, moi j'ai acheté des billets cet après-midi,
18:37 pour ce match, pour des amis qui étaient de passage à Paris.
18:40 C'était à des prix, je ne sais pas combien tu as payé ton billet,
18:42 mais c'était très modique.
18:44 — Ah bon ? Pour une fois ?
18:45 — Oui, c'est très rare au Parc des Princes, très très rare.
18:47 En Coupe de France, c'est très modique.
18:49 — On l'a vu sur le Ticket Place, ça allait encore.
18:52 Bon après, je ne vais pas vous faire le coup de tête sur les prix des places qui explosent à Paris,
18:56 mais je voudrais commencer par un petit débat parallèle, comme on dit chez vous,
19:00 sur quelque chose qui m'a stocké dans le stade aujourd'hui.
19:02 On parlera du match après.
19:04 On doit être vers la 78e minute, quand j'entends que le micro du stade est donné au capot du tube.
19:12 Alors, je n'ai jamais vu ça.
19:14 J'avoue que j'ai l'impression d'être, je ne sais pas, au football américain,
19:17 les Belzermagaz contre les Lennix ou je ne sais pas quoi,
19:21 qui font lever le stade.
19:24 Alors, pourquoi pas, le stade s'est endormi, l'alcool est retombé à la limite.
19:28 Bon, et à un moment, alors là, j'en suis tombé des nues, je n'ai jamais vu ça dans le football,
19:33 je pense que c'est 20 ans que je suis tout.
19:35 Le gars du tube qui a le micro, fait siffler Bourigeau qui vient de tirer son corner.
19:41 Mais on est où, là ?
19:43 — Oui, ça en effet...
19:45 — Le club de Paris cautionne que monsieur au micro au tube
19:50 demande à tout le stade de siffler Bourigeau sur son corner.
19:54 C'est quoi l'esprit du club ?
19:56 — Il avait le micro de la sodo du stade ?
19:58 — Il avait le micro de la sodo du stade, mais ce n'est pas la première fois.
20:00 J'ai un ami, Adrien, que tu connais, Stéphane,
20:03 il m'a déjà raconté cette histoire.
20:07 — Ah ça, je ne savais pas, moi je n'ai jamais fait de science.
20:09 — Fais gaffe à ça.
20:11 — Je ne sais pas, quelles sont les valeurs qu'on véhicule
20:14 quand on donne le micro déjà au gars du cube.
20:17 Généralement, un club, ça chante tout seul.
20:19 Un club, ça chante à la limite...
20:21 — Mais surtout, tu prends un risque quand même de débordement assez conséquent en faisant ça.
20:25 — Un club, un Rennes, le RCK fait lever la tribune.
20:28 Moi j'étais à Rennes, j'étais à Milan, j'étais à Rennes, Milan,
20:30 le RCK fait lever la tribune, très bien, il y a de l'ambiance.
20:33 Par contre, quand on donne le micro parce que tout le monde sait en tout cas que c'est éteint
20:37 et qu'on a peur que Rennes vienne égaliser
20:39 et que le gars te demande "Allez sifflez-le les gars, sifflez-le",
20:42 ça veut dire quoi ça ?
20:43 Ça veut dire on est où ?
20:44 C'est quoi les valeurs qu'on véhicule ?
20:46 La direction du PSG cautionne-t-il ça ?
20:50 Siffler un joueur à la limite, ça se fait dans tous les cas.
20:53 — Ça tu vois, vous allez, Etienne, pardon de te couper une seconde,
20:56 mais vous allez demain fêter...
20:58 — Tout ce qu'on raconte, Etienne, est confirmé par Julien Cazard qui était au stade,
21:00 et qui m'envoie des messages en disant que ce truc c'est la honte.
21:03 — Et ça c'est l'after, c'est vraiment typique de ce que l'after peut nous apprendre.
21:07 — J'écoute Cazard tous les soirs à 18h45,
21:11 j'espère qu'il va nous faire un petit sketch là-dessus.
21:14 "Allez les gars, sifflez vos bris jaunes", non mais attendez,
21:17 on a déjà un club qui écrase le pique-son d'emprise par ses budgets,
21:21 le PSG, la Ligue 1, et en plus, quand on n'arrive pas trop à gagner,
21:24 à mettre de buts, à passer le cul du Stade Valais,
21:26 on demande aux gars du club de siffler les joueurs, on n'en a pas envie.
21:30 — Bon, Etienne, on est d'accord, effectivement, c'est pas quelque chose de...
21:33 — Attends, on va écouter Julien Stéphane.
21:35 — ...de très élégant, mais si tu nous parlais de ton équipe qui vient au parc pour rien faire...
21:38 — Ah, Etienne, reste avec nous. Est-ce que, sportivement, là, tu dois être déçu par la prestation Valais, non ?
21:44 — Oui, on est déçu, parce qu'en fait on reste sur le précédent de la victoire,
21:49 par victoire volée à la dernière minute par une erreur de la VAR sur le pénalty contre Aloramos.
21:54 Et on avait cette espèce de pattern qui faisait qu'on savait comment prendre pareil chez eux.
21:59 On savait qu'avec une bonne relance, avec Goury qui a réussi, dans son nouveau placement en 10,
22:04 à porter techniquement, avec Carrier qui nous a un peu déçus, je vous cache pas,
22:09 même si on a du mal à passer sur Carrier-Arène.
22:12 Goury a été bon, Calimendo, un peu mieux que d'habitude, a réussi à être émuant.
22:17 — Oui, après un peu de frustration, on a eu nos deux petits oracules, à aller au fond.
22:23 Mandanda était très bon, honnêtement, histoire le pénalty.
22:27 — Arrêtons-nous deux minutes sur Mandanda.
22:29 Est-ce que ce qui se passe avec Mandanda ce soir
22:32 n'en met pas un peu en question, cette fameuse règle un peu établie dans le foot du deuxième gardien qui joue la coupe ?
22:38 — C'est pas une règle ! Les entraîneurs font comme ils veulent, et si de temps en temps ils veulent les faire tourner...
22:42 — Majoritairement, Daniel, c'est toujours comme ça. — Ouais, ils le font, mais après...
22:45 — Là, ce soir, Roland a défendu le fait que Mandanda soit titulaire, il avait raison.
22:49 — C'était sans dénoncer cette semaine que ce serait pas Gallon, mais Mandanda...
22:53 C'est cruel pour Gallon, mais je pense que ça va être une forme...
22:56 — Regarde, à Lyon, ça marche. À Lyon, les mecs disent même que le deuxième gardien est meilleur que le premier, maintenant.
23:01 — Oui, franchement, mais... — Ça, de l'avoir jamais vu faire un arrêt, mais bon, ça, c'est...
23:05 — Que les entraîneurs règlent ça entre eux dans les clubs, franchement, il faut avoir un avis là-dessus, sur le fait de tourner ou pas.
23:11 — À Rennes, y a pas de problème avec ça, hein. Gallon le sait, il a fait beaucoup de temps.
23:14 — Faut voir quand même qu'on avait Gomis avant et que le point faible de Rennes était le gardien.
23:18 Bon, maintenant, aujourd'hui, c'est un peu plus la défense centrale.
23:21 Mais au moins, Mandanda, même s'il a raté un ou deux matchs récemment, reste un rempart derrière.
23:27 Et franchement, bon, on l'a respecté, on a apprécié ce qu'il a fait.
23:32 Évidemment, il s'est fait incendier par toute la tribune parce qu'il est un ancien martyrier, mais bon.
23:36 — Non, après, globalement, frustration. Maintenant, on est un peu surplacé par Paris, qui a réussi à hausser son niveau de jeu.
23:42 Je vais pas en revenir, j'ai l'impression que j'ai pas tout compris ce que vous avez dit avant,
23:45 mais que quand même, je suis pas supportant de Paris, c'est un peu de peine pour ce pauvre Dembélé,
23:50 qui réussit toujours à faire lever la tribune, faire lever dans la tribune les gars de leur chaise.
23:55 Et après, enfin, il éteint le cerveau, ce gars-là.
23:57 Mais je dis ça avec hâte, beaucoup de peine, parce qu'il était à Rennes avant et que chez nous,
24:01 moi, pour répondre à la question qui a été posée en ce moment, en ce moment, juste avant, en l'entraînement,
24:04 à Stéphane, est-ce qu'il a régressé dans la finition ?
24:08 Oui, il a vraiment régressé, Dembélé.
24:10 Oui, parce qu'il avait des stats à Rennes.
24:13 D'ailleurs, après Dortmund aussi, c'est depuis son passage au Barça où je trouve moins...
24:19 Il a des maux de référence, à Stade Nantes notamment, il a pris clé.
24:23 Il y a le fait incroyable où il nous met une fouloue dans les affichages publicitaires au Vélodrome,
24:29 pour le but de Sio derrière, et non, non, non, Dembélé, c'est un bon joueur,
24:33 pas dans les affichages, il est assez triste à Rennes.
24:35 Etienne, il faut qu'on avance, je te remercie.
24:38 On peut pas en entendre quasiment plus rien, Il faut changer de téléphone.
24:41 Et puis, la communication se dégrade.
24:43 Et puis, une C4 dans l'after, t'es le bienvenu.
24:46 Mais il faut... J'encourage, je sais pas pourquoi les gars qui sont sur le chat ne téléphonent pas
24:50 pour venir parler de tactique et nous donner des leçons.
24:52 Je n'attends que ça, que Max les prennent au téléphone, qu'ils viennent nous dire.
24:56 Oui, mais il ne peut pas les prendre au téléphone, parce que sur le chat YouTube, il n'y a pas les contacts.
24:59 Mais les gars, ils peuvent téléphoner, faites le 3216, demandez, venez nous expliquer,
25:03 puisqu'on ne comprend rien au foot et que vous comprenez, venez nous dire.
25:05 Oui, c'est exprès, ils disent leurs choses.
25:07 Mais non, ils disent pas, ils font une phrase.
25:09 Donc j'aimerais que dans un dialogue, ils viennent expliquer ce que tactiquement,
25:12 il y a de formidable dans l'équipe de ce soir.
25:17 Moi, en plus, je ne critique même pas la performance d'ensemble, qui est plutôt bonne ce soir.
25:20 Il y a une maîtrise.
25:21 Bon, Renne, de toute façon, c'est Renne en plus qu'il faut blâmer de ne rien avoir voulu essayer.
25:26 Moi, je serais Renne, j'en voudrais à mon coach vraiment d'avoir proposé ça,
25:31 parce que je pense que Renne est vraiment capable de faire mieux que ça.
25:34 Mais je ne comprends pas les gens qui s'extasient sur le travail tactique.
25:39 Je préfère m'extasier sur le collectif et l'image de cette équipe qui, depuis le début de la saison,
25:43 a changé parce que tu sens que l'état d'esprit, les mecs sont ensemble et tout ça.
25:48 Moi, ce que j'attends qu'on m'explique, c'est le côté génie de l'entraîneur.
25:52 C'est ça qui me fait mourir de rire.
25:54 C'est pas le côté collectif, mais ça, l'état d'esprit, le collectif, c'est encore autre chose.
25:58 Il y a 1000 entraîneurs qui peuvent le faire.
26:00 Moi, je veux comprendre en quoi c'est génial.
26:02 C'est génial de faire jouer Hakimi là où il a joué ce soir,
26:04 de faire jouer Lee là où il a joué ce soir,
26:06 de faire jouer Dembélé là où il a joué ce soir.
26:08 Si les disciples du génie peuvent me convaincre de ça, vraiment, je dirais oui.
26:15 Et les mecs disent "il fait une fixette".
26:17 On le revoit à l'instant, pendant que tu regardes les matchs.
26:20 On revoyait les meilleurs moments du match.
26:22 Je kiffe ou pas ?
26:23 Les meilleures images du match.
26:24 Donc, 6 tiers cadrets pour Paris, 5 pour Mbappé, 1 pour Asensio.
26:28 J'ai regardé, c'est ça.
26:29 6 tiers cadrets, 5 pour Mbappé.
26:31 Je voudrais bien comprendre pourquoi il ne joue pas plus.
26:33 Petite évaluation rapide, les gars, quand même.
26:35 Il y a des joueurs dont on n'a pas parlé.
26:36 Il y en a un qui est en perdition à Rennes, c'est Omari.
26:38 Il a eu une soirée compliquée.
26:40 Il a eu une soirée compliquée.
26:41 Il a eu un début de saison compliqué.
26:43 Il était très bien revenu.
26:44 Il était très bon dans la bonne période Rennaise.
26:46 Et on se disait "ça y est, Julien Stéphane l'a relancé".
26:50 C'est un joueur qui a des problèmes.
26:51 Lui, c'est dans la tête.
26:52 Lui, c'est mentalement.
26:54 Il a des soucis de stabilité émotionnelle.
26:57 Oui, exactement.
26:59 C'est la phrase.
27:00 La stabilité émotionnelle.
27:01 Après, le pénalty, quand ils reverront les images,
27:04 les Rennes, quand même, sur le pénalty et le but qu'ils concèdent, d'ailleurs.
27:08 Je veux dire, laisser Omari deux fois en un train,
27:12 Mbappé, avec huit joueurs dans la moitié de terrain adverse,
27:15 quand t'es au parc.
27:16 En plus, quand t'es avec cette philosophie-là au parc ce soir,
27:18 c'est quand même troublant.
27:20 C'est là où tu dis qu'ils n'ont pas réussi ce qu'ils avaient imaginé faire.
27:23 Pierre, un mot de Kalimwendo,
27:25 qui n'était pas titulaire contre Strasbourg au dernier match.
27:28 Il y a deux ou trois situations où il pourrait faire mieux.
27:31 À un moment, il a eu la frappe au premier mi-temps,
27:33 il peut peut-être avancer un peu.
27:35 J'ai trouvé qu'il, avec son équipe, a réussi à tenir un peu le ballon,
27:38 à faire avancer son équipe, à bouger la défense parisienne.
27:41 Après, il n'y a pas eu d'étincelle.
27:45 Voilà pour ce match.
27:47 Quand même, on attend les infos sur Zahir Emri,
27:49 parce qu'il est sorti blessé, vraisemblablement,
27:51 mollet ou solaire, là derrière.
27:54 Attention, parce qu'il y a quand même le match contre le Barça,
27:56 qui est dans une semaine. Le mollet, c'est toujours un peu traître.
27:59 Je pense que samedi soir, contre Clermont,
28:01 on peut essayer de se casser la tête pour savoir quelle équipe.
28:05 On va voir.
28:07 Mais il doit vraiment faire tourner.
28:11 Je pense qu'il le fera de toute façon.
28:13 Là, je ne sais pas.
28:15 Il a fait tourner ce soir.
28:18 D'ailleurs, je trouve que le retour de Marquinhos,
28:20 il n'a pas été hyper cité,
28:22 mais il a été propre.
28:24 Mais oui, je pense qu'il va y avoir une large
28:26 revue d'effectifs samedi et c'est tout à fait normal.
28:28 Moi, à sa place, pareil, Dembélé, Mbappé,
28:30 Warren, Vitigna,
28:32 j'en vois tout sur le banc.
28:34 Je fais reposer Lucas Hermandez.
28:36 - Mais comme il c'est lui le patron,
28:38 peut-être qu'il va nommer Mbappé quand il aura 10 minutes.
28:40 - Non, non.
28:42 - Et puis, alors, quand même,
28:44 une information qui va concerner un peu tous les clubs
28:46 qui jouent pour l'Europe. Le PSG, en finale,
28:48 offre des perspectives,
28:50 puisque si le PSG gagne la Coupe,
28:52 ça voudrait dire que la 7e place
28:54 deviendrait européenne.
28:56 Aujourd'hui, c'est Marseille. - Oui, mais Lyon peut
28:58 en profiter dans les deux cas, au-delà du titre,
29:00 c'est quand même plus gratifiant de gagner un titre. - Bien sûr, bien sûr.
29:02 Mais paradoxalement,
29:04 Paris pourrait envoyer Marseille en Coupe d'Europe
29:06 si Marseille finit par exemple 7e et que Paris
29:08 gagne la Coupe. Vous voyez ce que je veux dire ? - Oui, là c'est 7e
29:10 Marseille-Rennes avec 39 points.
29:12 - Donc... - Intéressant.
29:14 - C'est à prendre en considération. - Et Reims aussi.
29:16 Reims, Marseille et Rennes ont 39 points. - Oui, toutes ces équipes
29:18 ont tout intérêt à ce que Paris gagne la Coupe désormais.
29:20 - Ouais. - Exactement.
29:22 Voilà pour ce match. Rien d'autre à ajouter ?
29:24 On a fait le tour ? Bon.
29:26 - Non, c'est dommage que... - On n'a pas eu,
29:28 on n'a pas eu, après avoir vu, on n'a pas vu
29:30 deux grandes demi-finales de Coupe de France, quoi. - Non.
29:32 - On s'est pas régalé, on n'a pas... - Surtout le match de ce soir,
29:34 vraiment, moi j'ai hâte. J'étais impatient,
29:36 je m'attendais vraiment à voir... - Ouais, moi aussi.
29:38 On a vu deux fois des scénarios quand même un peu...
29:40 - Surtout qu'en plus, le 11 de départ
29:42 m'intéressait vraiment. Je trouvais que c'était...
29:44 ça ressemblait à une équipe type,
29:46 il y avait peut-être Lille
29:48 où je me demandais pourquoi pas Asensio,
29:50 mais... et puis je m'attendais à un milieu à 4
29:52 avec deux mecs devant, un peu plus
29:54 façon match-retour
29:56 Real Sociedad.
29:58 Le 11 m'intéressait. Je pense que contre
30:00 le Barça, on devrait pas être loin
30:02 de ce 11-là. À un joueur près,
30:04 max 2. Je vois pas ce qu'il peut y avoir
30:06 de différent. - Oui, oui, à un 2 près, oui, bien sûr.
30:08 - Bah, à part s'il continue avec Lille,
30:10 oui. Mais ça peut être
30:12 exactement le même 11 qu'on a vu ce soir.
30:14 - Oui.
30:16 [SILENCE]