Opération "place nette" dans le quartier Fayard à Saint-André : interview du préfet de La Réunion
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00:00 Elle mobilise près de 60 policiers aujourd'hui, donc c'est une opération d'ampleur.
00:05 On les appelle Places Net, vous en avez entendu parler.
00:08 On en a fait 21, c'est la 22e depuis le début de l'année, avec un objectif, c'est "Force reste à la loi".
00:16 On montre la présence des policiers, des gendarmes.
00:19 On le fait en partenariat avec les communes, toujours, avec les élus ici de Saint-André.
00:24 Le maire ne pouvait pas être là, mais ses élus et ses services ont contribué à faire en sorte qu'on prépare ça ensemble.
00:32 L'idée, c'est d'occuper le terrain, de montrer à la population la présence policière,
00:38 qui est une présence qui est faite pour rassurer, pour mettre en sécurité, et puis à l'occasion pour faire des contrôles.
00:44 Donc, il y a des contrôles qui sont faits sur la circulation, avec les gens qui passent,
00:49 des contrôles qui peuvent permettre, de temps en temps, de tomber sur des infractions, de la détention de stupéfiants,
00:55 de la conduite en état d'ivresse, de trouver une arme, comme ça a été le cas tout à l'heure, à l'occasion de ces contrôles.
01:02 Puis de faire des contrôles aussi, ici, là, aux abords de l'établissement scolaire, de collège, là aussi pour marquer la sécurité.
01:08 Alors, madame disait, et ce n'est pas moi qui le dis à sa place,
01:11 mais que ce travail de partenariat qui se fait depuis plusieurs années, ici, à Saint-André, il a produit ses effets.
01:16 C'est-à-dire que le sentiment d'insécurité est moins fort aux abords du collège,
01:21 parce qu'il y a ce travail avec les associations, la police municipale, les services de la mairie, et puis bien sûr la police nationale.
01:28 Voilà. Donc ce type d'opération sert à ça. Et on continuera à en faire beaucoup.
01:33 — 21 opérations depuis le mois de janvier. Qu'est-ce que vous avez senti à changement ?
01:37 J'ai envie de dire, enfin, début d'une amélioration. En chiffres, qu'est-ce que ça donne ? Par exemple, en termes d'intervention.
01:44 — Oui. On a senti d'abord des résultats, parce qu'il y a eu plusieurs milliers de véhicules contrôlés, plusieurs milliers de personnes contrôlées.
01:51 Je prends l'autre exemple d'opération massive qu'on a faite le week-end dernier avec du contrôle de flux entre Saint-Benoît et Saint-André,
01:58 qui a été aussi l'occasion de détecter des armes, de ramasser à l'occasion 4 armes.
02:04 Dans le week-end dernier, c'est 10 armes qui ont été ramassées.
02:08 Ces opérations servent aussi à interpeller des personnes qui ont commis des crimes et des délits.
02:14 C'est souvent des opérations de moyen terme. J'y insiste parce que la population, légitimement, peut se dire de temps en temps
02:20 « Il y a des crimes, des délits, et on n'a pas les résultats immédiats ». Mais sous le temps été déparqué, c'est souvent des enquêtes de moyen terme
02:26 qui permettent d'interpeller. Par exemple, ici, à Saint-André, où il y avait eu – vous vous souvenez – au mois de janvier des prises à partie
02:34 de policiers qui venaient secourir une personne victime de violence intrafamiliale, qui ont été obligés de se réfugier dans l'appartement
02:40 parce qu'il y avait plusieurs dizaines de personnes qui étaient venues les menacer, on a pu, grâce au travail d'enquête,
02:45 interpeller deux des auteurs principaux. Et ça, ça a demandé un peu de temps, monsieur le directeur.
02:51 Mais c'est l'occasion de manifester à chaque fois cette chose essentielle. Force reste à la loi.
02:57 Et il faut que ce soit aussi un facteur de confiance et un facteur d'apaisement, parce qu'on entend beaucoup de choses aujourd'hui.
03:03 Il faut aussi raison garder.