PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
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00:00 -Lazare, bien. L'échiride a pris une étude, figurez-vous,
00:03 qui n'est pas nécessaire de travailler pour avoir un revenu.
00:05 -Ah bah, pas faux.
00:06 -C'est ça, je le sais, moi, depuis des années.
00:08 -Oui, je le sais. Aides cumulables, subventions,
00:10 certains foyers peuvent atteindre des revenus assez confortables
00:12 sans travailler. Gilles, ça, c'est fou.
00:14 -Oui, alors, un célibataire sans enfant, c'est 820 euros.
00:17 Et la somme qui fait débat, c'est donc un couple avec 2 enfants,
00:19 1629 euros, sans rien faire.
00:22 Voilà, en cumulant l'ensemble des aides auxquelles on a le droit,
00:24 RSA... -Vous voulez que ce soit lui
00:26 qui le dise, etc.
00:27 -Et donc, c'est quoi, ta conclusion ?
00:30 -Il faut que je trouve une conclusion ?
00:31 Moi, j'aimerais que ce soit augmenté.
00:33 Parce que, franchement...
00:35 -Ah bah, j'ai pas ma conclusion, quand même.
00:37 -Arrête de dire des conneries.
00:38 Et les mecs qui travaillent, qui se lèvent à 1 000 euros le matin
00:41 et qui terminent un travail...
00:42 Comment on peut dire une connerie pareille ?
00:44 Y a des mecs qui travaillent 10 heures par jour,
00:46 ils gagnent pas ça.
00:47 -Au lieu de devenir sous-payé, alors...
00:49 -Un agriculteur, il gagne 300 euros par mois, il lui reste.
00:51 Tu te rends compte ou pas ? Mais il se lève le matin,
00:53 il travaille toute la journée, il lui reste 300 balles par mois.
00:56 Et toi, t'ose dire encore une connerie pareille ?
00:58 Ca fait longtemps que je t'avais pas engueulé,
00:59 mais tu vois, je savais que ça allait arriver.
01:01 Non, mais il a été hypnotisé par Ségolène,
01:03 parce qu'il est boudel,
01:04 et là, il se remet à dire des conneries.
01:06 Quand vous savez qu'un agriculteur, il coûte 300 balles par mois,
01:08 un boulanger, on en a eu ici,
01:10 les boulangers, avec les factures d'exploitation...
01:12 -Mais ils gagnent zéro. -Ils gagnent zéro.
01:14 Y a plein d'entrepreneurs, voilà, des boulangers, des artisans,
01:18 des agriculteurs, qui gagnent zéro.
01:20 Et toi, tu voudrais qu'un couple sans revenu, avec deux enfants,
01:24 il gagne plus que 1 629 euros au mois seul.
01:25 Gilles Vernez, une fois de plus, tu es quand même un guignol.
01:28 Excuse-moi.
01:29 Là, tu rejoins tes amis... -En restant poli.
01:31 -En restant poli, exactement. -C'est choquant, quand même.
01:33 -C'est choquant, ce qu'il dit.
01:34 -Pour moi, c'est pas l'un ou l'autre.
01:36 Augmentons le boulanger...
01:37 -Mais qu'est-ce que tu racontes ?
01:38 A un moment, tu crois quoi ? Tu crois que l'argent,
01:40 tu le trouves où ? Dans ton cul ?
01:41 Non, mais franchement !
01:43 Non, mais excuse-moi.
01:44 -Cyril, le couple qui n'a pas de revenu,
01:47 vous croyez qu'il a fait le choix de ne pas travailler ?
01:49 -Non. -Ce sont des gens...
01:50 -Il y en a. -Il y en a.
01:51 -Bien sûr.
01:53 -Mais c'est extrêmement minoritaire.
01:54 -Il y en a 1 252 qui n'en existent pas.
01:56 -Il y en a quelques-uns.
01:59 -Mais ça existe.
02:00 Et ils ont... Pardon, c'est pas bien de faire ça,
02:02 mais ils ont presque raison, parce que le système
02:03 leur donne raison, le système les encourage à faire ça.
02:05 -Il y a plein de gens qui disent "moi, je préfère ne pas travailler,
02:07 ça me coûte trop."
02:08 Parce que tu sais pourquoi ? Parce que dans le travail,
02:09 je vais t'expliquer quelque chose.
02:11 Parce que comme tu as un gugus total, excuse-moi,
02:13 mais je te le dis, c'était vraiment un guignol.
02:15 Je t'explique. Déjà, les gens,
02:16 tu te rends compte de ce que ça leur coûte ?
02:17 -Eh oui. -Déjà, en trajet.
02:19 -Bien sûr. -Ouais, les gars.
02:20 Il y a plein de gens qui me disent "en trajet,
02:22 s'ils doivent faire garder les enfants,
02:24 écoute-moi bien, il y a tellement de gens qui me disent
02:26 "je ne peux pas travailler, parce que si je travaille,
02:29 "ça me coûte plus d'argent si je ne travaille pas.
02:31 "Et je gagne plus d'argent en restant chez moi
02:33 "et en ayant des aides."
02:34 Donc un guignol comme Gilles Vernez...
02:36 -Parce que c'est un gugus. -Voilà.
02:38 -Un bouffon. -Non, non, c'est bon.
02:40 Calme-toi, le Gérard Rolch du bivouac, là, tu te calmes.
02:43 Non, mais je vous le dis.
02:44 Donc Gilles Vernez vient nous dire,
02:46 il nous regarde droit dans les yeux et il nous dit
02:48 "ils doivent gagner plus."
02:50 Gilles Vernez, excuse-moi de te dire ça,
02:51 tant que ce sera comme ça,
02:54 t'as des gens, et je les comprends...
02:56 -Ils ne sont pas malhonnêtes, ils font des calculs.
02:57 -Il y a plein de gens, les pauvres, qui font des calculs,
02:58 ils disent "je reste chez moi."
02:59 Donc t'auras des gens qui ne vont pas travailler.
03:01 -Ecoute-moi bien. -Mais tu es vraiment...
03:03 Mais c'est pas possible.
03:04 -C'est des gens qui bossent. -C'est des gens qui bossent.
03:07 Donc c'est une spirale infernale, en fait.
03:08 -Bien sûr. -Mais c'est la France du passé, lui.
03:11 Tu vois bien, il faut diminuer ses aides.
03:13 -On diminue ses aides pour qu'elles soient dissuadées.
03:15 -Déjà, il faut pas que ce soit voté.
03:18 -Moi, j'aimerais bien, déjà,
03:20 et on est toujours d'accord avec Raymond Lassus,
03:22 c'est que ceux qui bossent gagnent 3 fois plus que ceux qui ne bossent pas.
03:24 -Exactement. -On valorise les travaux.
03:26 -C'est ça.
03:27 -Au centre des choses, et qu'on gagne bien sa vie
03:29 quand on travaille. -Bien sûr.
03:31 -Moi, un agriculteur qui gagne 300 euros par mois,
03:33 un boulanger qui gagne zéro parce qu'il s'en sort pas,
03:35 je suis désolé, arrête de faire ta tête comme ça.
03:37 Arrête de faire ça.
03:38 Parce que tu viens de dire une énorme connerie.
03:40 Et en disant ta connerie,
03:41 écoute-moi, tu prêches pas pour la paroisse de ceux qui travaillent,
03:45 les boulangers ou les agriculteurs.
03:47 Donc arrête de dire ça, de dire des conneries.
03:49 Mais arrête de dire... Tu peux pas augmenter tout le monde.
03:51 Tu peux pas donner 2 000 euros à des gens qui travaillent pas
03:53 et donner 5 000 euros à tout le monde.
03:56 Qu'est-ce que tu racontes ?
03:57 Non, mais sois un peu logique.
03:59 Tu es con comme ta coiffure.
04:00 Euh, excuse-moi.
04:01 (Rires)
04:03 -Je peux m'exprimer ?
04:04 -Non, mais je peux pas.
04:05 Qu'est-ce que tu veux dire ?
04:07 -Je vais dire que... Merci de me donner la parole.
04:09 Je vais dire que tous ces gens-là que vous voyez avec 1 629 euros,
04:12 si vous diminuez ça, ils deviennent SDF.
04:15 -Mais c'est pas vrai. -C'est des gens qui sont liés,
04:17 qui n'ont plus rien.
04:18 C'est limite à leur choix.
04:20 -SDF avec 1 500 euros par mois.
04:21 -Mais laissez-moi finir.
04:23 Donc si vous voulez baisser les aides...
04:25 -Mais tu dis que des bêtises.
04:26 -J'en ai fait encore des centaines de milliers de...
04:27 -Mais c'est pas vrai. -Mais c'est pas vrai.
04:28 -Mais l'honneur de la France, c'est quand tu te tais.
04:31 -Gilles, on dit pas de baisser les aides
04:34 pour revaloriser les salaires.
04:35 -Mais moi aussi, je dis ça.
04:36 -Mais Gilles Bernays, arrête de dire d'énormes bêtises.
04:39 -Après, on pourrait tout mettre à plat aussi.
04:40 On pourrait avoir le deal global de toutes les aides,
04:43 de ces données comment, pendant combien de temps, à qui,
04:45 qui fait quoi, c'est quoi en échange et tout ça.
04:48 Parce que malgré tout, il y a une sorte, à mon avis,
04:50 de galerie juste incroyable.
04:53 -Non, mais Gilles, on n'en peut plus.
04:56 Divise les aides par 2 ou par 3 et augmente les salaires,
04:58 tu vas voir si les gens vont pas aller bosser.
04:59 Il y a plein de gens qui refusent d'aller bosser.
05:00 -Mais ces gens-là ne peuvent pas avoir de boulot.
05:02 -Mais bien sûr que si.
05:03 -Mais tu vois pas que tout le monde est contre toi
05:05 et t'ouvres encore ta gueule.
05:07 -On cherche du boulot dans tous les secteurs.
05:08 Dans les restaurants, on cherche du boulot.
05:10 -C'est un support de ce mec.
05:11 -Les gens, ils veulent pas être faits reprendre ça.
05:12 -On va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs.
05:13 Je suis fier qu'il y ait eu un sondage
05:14 parce qu'on voit encore la défaite de Gilles Bernays.
05:16 Il y a quand même cette espèce d'olibrius.
05:18 Bon, bah, voilà, t'as perdu.
05:21 (Rires)
05:22 -Oh, le sondage !
05:23 -Une fois de plus, j'ai mis des conneries.
05:24 Non, mais c'est insupportable.
05:26 Non, mais Gilles, c'est formidable.
05:27 -Ce que vous avez dit, ce qui est intéressant,
05:28 c'est que tout est frais.
05:29 La voiture, l'essence, etc., il faudrait que ce soit...
05:32 -On n'a pas dit qu'il fallait les baisser.
05:34 On a dit qu'il faut augmenter les salaires,
05:35 mais tu peux pas augmenter ça.
05:36 C'est pas la priorité.
05:37 La priorité, c'est d'augmenter les salaires.
05:39 Donc voilà, je te le dis.
05:41 -C'est des gens qui sont au bord de la pauvreté absolue.
05:43 -Mais qu'est-ce que tu racontes ?
05:44 Il y a des gens qui travaillent toute la journée
05:45 qui sont dans la pauvreté absolue.
05:46 Tu as bien vu les agriculteurs,
05:48 tu as bien vu les boulangers.
05:49 -Il y a des priorités quand tu les ouvres.
05:51 -J'ai parlé des aides.
05:52 -On lui a pas dit qu'il fallait enlever les aides.
05:54 Il faut les garder, mais tu peux pas dire
05:56 "on va les augmenter".
05:57 -Distribuer les billets comme ça...
05:58 -Distribuer les billets comme ça !
05:59 Distribuer les billets comme distribuer les crottes de zènes.
06:01 Non, mais attends, c'est bon.
06:03 Bah oui, parce que je l'ai vu en soirée.
06:05 [Musique]