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00:00 On vit au quotidien, en particulier avec le trafic de drogue, on a assez régulièrement en bas de notre immeuble des dealers.
00:08 - Je comprends ce que dit Julien et ce que vit Julien et un certain nombre des habitants dans certains quartiers de notre ville.
00:15 C'est d'ailleurs tout l'objectif de notre réunion hier avec le préfet et le procureur, où je disais au service de l'État, il faut harceler, harceler, harceler.
00:22 On a les opérations Plasnet, voulues par le Premier ministre et par Gérald Darmanin.
00:27 C'est une bonne chose, certes, mais on le voit que lorsque les fordoyants sont partis, ces dealers reviennent.
00:34 Alors le sujet, il est très très vaste. Vous savez, j'ai une différence avec le procureur sur la question du cannabis notamment, pour mettre fin à ces trafics.
00:41 Mais derrière, il faut du harceler, harceler, harceler. Et je comprends. Et encore une fois, vous voyez, c'est le maire qui est en première ligne,
00:48 alors que si on est des sujets qui concernent le national. Moi, les compétences qui sont celles de la ville, nous les mettons en place avec
00:53 les caméras de protection, la police municipale, je rappelle qu'à Croix-Rouge, c'est dans les zones de sécurité prioritaires, donc c'est à l'État
00:59 d'interagir et on va à nous au-delà de nos compétences. Il faut continuer à harceler ces dealers, c'est ceux qui pourrissent la vie de nos concitoyens.
01:08 C'est pour ça que j'ai pris la décision qui a été critiquée par l'opposition, donc quand j'ai d'entendre aujourd'hui sur le sujet, ça me fait bien rire,
01:13 de pouvoir exclure des logements sociaux, les trafiquants de drogue, les dealers. Moi-même, j'étais à Croix-du-Sud samedi dernier,
01:21 je l'ai dit au procureur et au préfet hier, devant mes yeux, à Croix-du-Sud, il y avait un certain nombre de jeunes adultes qui étaient là,
01:32 tranquillement, en train d'hiler à quelques dizaines de mètres d'un centre accueillant des enfants. Je vous redis ça, c'est inadmissible, on ne peut pas continuer comme ça.
01:40 - Et donc vous demandez plus d'aide de l'État, finalement ? - Mais quand je dis plus d'aide de l'État, vous savez, le vrai sujet, on va être très clair,
01:46 c'est d'avoir du bleu partout et en permanence pour harceler ces trafiquants de drogue, les harceler, et derrière, ce n'est pas le consommateur en temps de tel
01:56 que la justice doit punir, c'est le trafiquant. Et quand on regarde ce qui se passe aujourd'hui avec la législation, ce que me disait le commissaire hier,
02:04 ils interpellent des dealers, et notamment certains trafiquants. Ils sont emmenés au commissariat, ils sont emmenés au tribunal,
02:13 mais derrière, la législation française fait que dans certains cas, ils sont relâchés parce qu'on considère que la quantité retrouvée sur eux est relativement faible.
02:22 Non, moi je pense que quand on arrête un dealer, lorsqu'on arrête un trafiquant, c'est la case prison directe. De même, pour les mineurs qui participent à ces trafics de stupéfiants,
02:32 il y a la responsabilité des parents. Et là, il faut être encore beaucoup plus ferme. Nous avons pris des mesures, notamment avec les ruptures des baux dans les logements sociaux.
02:41 Je crois qu'il faut encore aller beaucoup plus loin, que chacun prenne ses responsabilités. Mais en tout cas, moi c'est une des priorités, c'est avec l'État que j'essaie de me battre.
02:50 - C'est votre réponse ce matin, à Julien, une priorité.
02:52 - Je veux dire que je le comprends parfaitement, je peux comprendre ta déception, je peux comprendre sa colère, et je veux dire à Julien que nous ne lâcherons rien dans les compétences qui sont les nôtres,
03:01 et je continuerai à faire pression auprès de l'État.
03:04 - Merci.
03:06 [SILENCE]