Gêné par des soucis physiques cette saison, Rémy Cabella a admis s'être inspiré du capitaine des Bleus, Kylian Mbappé, au moment d'inscrire son deuxième but avec le LOSC vendredi soir contre l'OM (3-1 pour les Dogues).
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00:00 C'est vrai que depuis l'année 2024 que j'ai pas pu travailler devant le but parce que je pouvais pas.
00:06 Hier j'ai voulu travailler, sur 15 frappes j'en ai loupé 15.
00:10 Mais j'ai dit à Jona David "attends demain, c'est demain le plus important, et tu verras que demain ça va être réglé".
00:16 Et j'en ai eu une et je me suis pas posé de questions.
00:20 C'est vrai que sur le moment j'ai pensé à Mbappé, parce que c'est quelqu'un en finition pour moi qui est l'un des meilleurs du monde.
00:28 Et je regarde beaucoup sa finition.
00:30 Et c'est vrai que j'ai pensé à ça dans mon geste.
00:32 J'ai pas eu besoin de dribbler le joueur, des fois y'a pas besoin.
00:35 Quand je vois qu'il est devant le gardien, je me dis "le gardien il est masqué, il voit peut-être pas le ballon".
00:38 Et j'ai enroulé comme il fait.
00:40 Parfois ça réussit, et aujourd'hui ça a réussi donc je suis content.
00:44 Elle était belle votre revoi, elle était intense.
00:46 Ouais parce que ça fait toujours du bien de marquer.
00:50 Surtout à 2-0 contre l'OM, qui pour moi c'est l'OM, la plus grosse équipe du championnat.
01:00 Ça reste l'OM, ça reste l'OM.
01:02 Donc tu as une saveur particulière parce que j'ai toujours l'OM dans le coeur.
01:06 Mais aujourd'hui mon coeur il est rouge et je suis content.
01:09 J'ai de l'expérience aujourd'hui, j'ai jamais rien lâché dans ma vie.
01:14 C'est vrai que ça a été compliqué parce que je jouais pas, je jouais beaucoup moins.
01:18 Il faut savoir qu'à Brest je suis pas rentré du tout, donc j'étais pas content.
01:23 Mais au lieu de m'abattre, je me suis dit "je vais travailler, je vais continuer".
01:28 Le coach m'a donné quelques minutes contre lance, c'était pas beaucoup, mais je les ai prises.
01:33 Et là aujourd'hui j'ai rien lâché, j'ai fait une grosse semaine, comme je disais, une très belle semaine.
01:39 Je me suis dit "je veux jouer, je suis là, je suis présent".
01:42 Il m'a fait confiance aujourd'hui, et ça va de le rendre sur le terrain.
01:46 Il y a pas 36 000 trucs.
01:49 Le plus important c'est le rectangle vert, c'est pas l'extérieur, c'est le rendre sur le terrain.
01:54 Et aujourd'hui je l'ai rendu, donc il sait qu'il pourra compter sur moi jusqu'à la fin de saison, parce qu'on en aura besoin.
02:00 Mais c'est là où le président il est fort aussi, il sait que, comme il a dit encore aujourd'hui,
02:05 il en aura besoin de tout le monde.
02:08 Et c'est vrai que c'est ça, c'est une force, parce qu'on a 11, 15, plus de 20 joueurs.
02:14 Les jeunes aussi qui montent avec nous, c'est très important.
02:17 On a un groupe, il est étoffé, il y a énormément de qualité, et ça, l'entraînement, on en a besoin.
02:23 Et on le voit aussi quand les joueurs y rentrent.
02:26 Donc voilà, il m'a dit qu'on compte sur toi jusqu'à la fin de saison.
02:30 Moi de toute façon, je suis là, je suis un compétiteur, je veux jouer.
02:35 Même si il me met sur le banc, je rentre pas, je sais que je vais me battre à l'entraînement pour jouer.
02:39 C'est ma nature, je suis comme ça.
02:42 Il y a même sur mon maillot, un mot spécial.
02:45 On a tous eu un mot spécial sur le maillot aujourd'hui.
02:48 Et mon mot, ça a été la compétitivité.
02:52 Donc ils le savent, ils savent que je suis un compétiteur, ils le voient à l'entraînement.
02:56 Et aujourd'hui, moi, ça m'a donné raison.
02:58 Un mot sur les maillots, racontez-nous qui a écrit ça, qui a enseigné qui.
03:02 Ils aiment bien le faire ça souvent, de nous mettre avant les matchs.
03:05 C'est les membres du staff ?
03:06 Je pense que c'est les membres du staff.
03:08 Ils ont chacun un mot différent, un mot qui nous correspond.
03:12 Ils savent que je suis un compétiteur, que je lâche pas, que ce soit à l'entraînement ou au match.
03:17 Je vais tout donner, qu'il reste 10 secondes, même une seconde.
03:20 Moi, je me bats jusqu'à la fin.
03:22 Est-ce que vous, vous dites ouvertement que vous voulez la Ligue des champions ?
03:25 Là, on est en conférence déjà.
03:27 On est en conférence, on a deux gros matchs qui nous attendent.
03:30 Après, on est bien placés, il reste 6 matchs.
03:33 On va prendre les matchs, match par match, ce qui est normal.
03:37 Puis après, on verra ce que ça donne.
03:39 Pour le moment, on fait un beau travail.
03:41 On a pris 7 points sur 9, sachant qu'on a joué Brest, Lens et Marseille,
03:44 qui sont les 3 très gros du championnat.
03:47 Donc voilà, on est contents.
03:49 Mais comme a dit le coach, on reste humbles.
03:51 Et il y a des matchs qui vont arriver, étape par étape.
03:54 Non, non, je suis là.
03:55 C'est vrai que les blessures, c'est vrai que cette année, je n'ai pas été épargné.
03:59 J'ai eu deux déchirures de l'ischio et une du mollet, qui sont enchaînées.
04:05 Ça a été compliqué.
04:07 Mais après, en discutant avec le staff médical, en discutant avec la performance,
04:12 on a su trouver la bonne solution pour me gérer.
04:16 C'est vrai que je n'ai plus 20 ans.
04:18 Donc voilà, il faut gérer.
04:20 On essaie de trouver les bons moyens.
04:23 Et c'est ce qu'on est en train de faire.
04:24 Et aujourd'hui, je prends ce qu'il y a à prendre.
04:27 Je me bats sur le terrain et je me donne à 1000%.