Conseil municipal du 5 avril 2024 - 1ère patie

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Conseil municipal du 5 avril 2024 :

Commentaire du conseil municipal du 5 avril 2024 :
- compte de gestion 2023 ;
- budget primitif 2024 ( ... )
Transcript
00:00 Chers amis douésiens et douésiennes, bonsoir. Nous étions en Conseil municipal ce soir, de 18h à 22h30. Conseil municipal de vote du budget, c'est toujours long, et bien nous n'avons pas dérogé à la règle.
00:19 Ce fut long. La Voix du Nord, ayant incité le président Poiret, dans une édition récente, à lire, à visionner mes commentaires du Conseil municipal de Douai, lorsqu'il souffre d'insomnie, a indiqué que mes commentaires étaient très longs.
00:42 Alors je m'étais engagé à tenter de les faire plus courts, mais avec un Conseil municipal de 4h30, ça peut être un peu difficile.
00:47 Nous allons quand même essayer de pratiquer l'esprit de synthèse et d'être aussi concis que nous le pourrons.
00:55 Alors, nous avons commencé par le point 2.1, le compte de gestion de l'exercice 2023.
01:06 Thibaut de Bruxelles, notre député, bonsoir à Jean Rico, mais je ne pourrais pas saluer tout le monde, sinon, alors pour le coup, ça va vraiment durer très longtemps.
01:15 Thibaut de Bruxelles, notre député furtif, comme le rappelait également la Voix du Nord dans une édition précédente, a reproché, une fois encore, on peut le créditer d'avoir de la constance,
01:29 à Frédéric Chéreau, notre maire, j'en oublie son nom, à Frédéric Chéreau de n'avoir pas baissé les taux d'imposition,
01:41 puisqu'effectivement, le produit fiscal a augmenté pour la municipalité de Douai.
01:49 Vous savez, j'ai déjà expliqué à de nombreuses reprises que lors de la suppression de la taxe d'habitation, pour rassurer les municipalités inquiètes sur leur avenir économique,
02:00 le gouvernement a promis d'indexer la taxe foncière sur l'inflation. Au début, ça ne s'est pas senti, il n'y avait pas d'inflation.
02:09 Dorénavant, il y a de l'inflation et donc les taxes foncières ont augmenté de façon significative.
02:14 Certaines communes, pour ne pas augmenter, pour que la somme perçue n'augmente pas, ont baissé les taux,
02:23 puisqu'il y a la base qui augmente avec l'inflation, il y a le taux qui, lui, est déterminé par la commune.
02:28 Certaines communes ont baissé les taux pour ne pas toucher plus, malgré la hausse des bases, malgré l'indexation sur l'inflation.
02:36 Thibault de Bruxelles a reproché à notre maire de ne pas en avoir fait autant.
02:40 Alors Frédéric Chéraud lui a répondu, je cite, qu'en période d'inflation, un euro baisse avec les années
02:48 et qu'il faut maintenir les taux pour garder le même pouvoir d'achat.
02:53 Il lui a dit qu'il allait lui donner, qu'il était désolé d'avoir à lui donner un cours d'économie.
02:59 Alors, je ne conteste pas les qualités d'économiste de Frédéric Chéraud.
03:06 En revanche, bien qu'il se présente comme un féministe accompli, je ne pense pas que ce soit lui qui fasse les courses.
03:12 Parce que si c'était lui qui faisait les courses, eh bien, il aurait remarqué que les salaires n'augmentent pas.
03:19 Et que quand les salaires n'augmentent pas et qu'il y a de l'inflation, il a raison, un euro baisse avec les années.
03:27 Donc le salaire du douésien qui n'augmente pas diminue en réalité avec l'inflation.
03:34 Et si, en plus de cela, le montant de sa taxe montière augmente, eh bien, son revenu diminue plus encore.
03:43 De sorte que, je ne cesse de le répéter, l'argent magique, ça n'existe pas.
03:50 Il sort toujours d'une poche, en l'occurrence, il sort de la poche du douésien.
03:54 La poche du douésien n'est pas extensive ou extensible à l'infini.
03:59 Et surtout, la poche du douésien ne se remplit pas par magie et ne se remplit pas plus d'année en année.
04:04 Donc, effectivement, alors, non pas que je ne reproche pas personnellement à Frédéric Chambon de ne pas avoir baissé les taux.
04:13 Il s'est même posé la question de les augmenter.
04:16 Bon, je ne le reproche pas de ne pas avoir baissé les taux.
04:19 En revanche, je trouve qu'il se moque de nous lorsqu'il nous explique qu'il faut bien que la municipalité vive.
04:26 Oui, il faut bien que la municipalité vive, mais en attendant, le douésien, lui, il s'appauvrit.
04:33 Et il s'appauvrit notamment au profit de sa municipalité.
04:36 Alors ensuite, Colin Kray s'est inquiété du fait, et à juste titre d'ailleurs, que sur 12 millions d'euros d'investissement votés au budget 2023,
04:50 eh bien, en fin d'année, 6 millions restaient à réaliser.
04:53 C'est-à-dire qu'on avait dépensé que la moitié des investissements votés budgétisés pour l'année 2023.
05:00 Alors, elle a dit elle-même qu'il y avait peut-être des factures à payer en début d'année 2024.
05:06 Quand vous faites des travaux en fin d'année, vous ne les avez pas encore payés au 31 décembre.
05:11 Donc, disons qu'on avait dépensé que 6 millions au 31 décembre,
05:16 mais il y a peut-être eu un million qui a été payé en janvier ou quelque chose comme ça, c'est possible.
05:21 Mais malgré tout, elle considérait quand même, et on peut l'encréditer, n'oubliez pas qu'en plus,
05:27 elle est fonctionnaire dans une municipalité et donc elle connaît bien les questions budgétaires,
05:33 que 50% quand même d'investissement réalisé par rapport à ce qui avait été budgétisé, c'était quand même assez peu.
05:39 Alors, Frédéric Chéreau a expliqué qu'il était à des taux de réalisation d'à peu près 70%,
05:52 en fait en comptant ce qu'on payait l'année suivante, alors que certaines grandes communes ne seraient qu'à 40 ou 50%.
05:58 Ça paraît, je ne suis pas un spécialiste de la question, mais c'est vrai qu'on peut pour le coup s'interroger,
06:03 de savoir pourquoi une commune voterait un investissement annuel pour n'en réaliser que 40%.
06:11 J'avoue que là, j'étais quand même un peu perplexe.
06:14 Et puis, voilà, tout à coup, il nous a indiqué, on est parfois tributaire du travail des notaires qui prend du temps,
06:25 lorsqu'il y a des achats à réaliser, par exemple, en vue de réaliser des travaux sur des biens achetés.
06:32 Ou même des achats de bâtiments.
06:37 Je veux bien, mais alors le travail des notaires, ça prend quand même beaucoup moins de temps que le travail d'un maire.
06:45 Et puis surtout, si le maire répondait quand on peut en jeu de droits de premation, par exemple,
06:51 eh bien le travail des notaires, c'est plus court.
06:53 On n'aurait pas besoin d'attendre deux mois qu'il n'ait pas répondu.
06:55 On pourrait, par exemple, régulariser la vente au bout d'un mois, n'est-ce pas ?
06:59 Tout le moins quand l'acquéreur paye comptant.
07:02 Ensuite, 2.4, le budget primitif de l'année 2024.
07:06 Alors, je balaye simplement.
07:09 Bonsoir à Louisette Copmance.
07:12 Baisse du coût des fluides et baisse des charges financières.
07:17 Alors, effectivement, vous avez remarqué que même le carburant a un peu rebaissé.
07:22 Effectivement, le coût du chauffage a rebaissé.
07:24 En même temps, comme l'a dit Frédéric Chirot, ça ne rebaissera sans doute pas au niveau de ce que c'était au début de la crise ukrainienne.
07:31 Mais enfin, ça a baissé.
07:33 Les charges financières, c'est parce que nous n'avons pas emprunté l'an dernier.
07:37 Alors, moi, je ne sais pas.
07:40 Enfin, bon, bref, je sais que je suis assez minoritaire sur ce...
07:44 Bonsoir.
07:46 Excusez-moi de ne pas répondre à tout le monde.
07:48 Je sais que je suis un petit peu minoritaire sur la question de...
07:53 Comme tous les centristes, je suis assez peu favorable à l'emprunt, sauf lorsque vraiment on est sûr que c'est pour de l'investissement et que ça va rapporter, profiter, bénéficier sur la durée et qu'on ne peut pas l'auto-financer.
08:09 Mais quand même, on aurait 8,27 millions en besoin d'emprunt pour l'année à venir.
08:20 Ça me paraît quand même...
08:21 Alors, voyez, par exemple, et ça explique ce que je dis toujours, on va emprunter.
08:29 Mais alors, il pense qu'il n'aura peut-être pas besoin de tout, mais il envisage d'emprunter plus de 8 millions sur l'année 2027.
08:36 Mais il se trouve que dans la même année, nous allons rembourser 3,6 millions d'euros de capital emprunté.
08:46 Ce qui veut dire, vous comprenez, qu'en fait, si on rembourse 3 millions et qu'on en emprunte 8, à la fin de l'année, on ne doit 5 millions de plus, que 5 millions de plus.
08:59 Là, je suis d'accord avec lui, effectivement.
09:01 Bon, sauf que si on n'avait pas 3 millions d'euros à rembourser tous les ans, on n'aurait pas besoin d'emprunter 8 millions.
09:11 Et quand on vous dit, je rembourse 3 millions d'impôts d'emprunt et j'en emprunte 8, et donc ça ne fait que 5 emprunts d'endettement en plus, c'est vrai sur un plan comptable.
09:23 Mais n'oubliez pas que les 8 qu'on va emprunter, on va payer des intérêts.
09:29 On va payer des intérêts sur 5, on va payer des intérêts sur 8.
09:33 8 qu'on aura empruntés et peut-être d'ailleurs le taux auquel on emprunte maintenant est-il plus élevé que le taux auquel on avait emprunté quand on a emprunté les 3 qu'on rembourse dans l'année.
09:43 Donc moi je suis toujours très... je ne suis pas hostile à l'emprunt public lorsqu'il sert effectivement à financer des investissements.
09:55 Et ça peut tout à fait amener de l'attractivité, amener des rentrées fiscales notamment qui vous permettront ensuite de rembourser l'emprunt et d'avoir durablement des rentrées supérieures.
10:06 Je ne suis pas contre mais je pense qu'il faut toujours être autant... je me moque souvent de lui parce qu'il est radin... autant je me méfie de l'excès d'emprunts.
10:19 On n'est pas dans l'excès mais enfin voilà, assumons le fait qu'on emprunte 8 millions et n'essayons pas de mélanger les choux et les carottes en disant ça fait que ça n'est de plus etc.
10:28 Parce que ça va faire 8 avec des intérêts sur 8.
10:32 Voilà bon. Alors Colin Krey a fait la liste à propos de ce budget primitif de tout ce qu'il avait promis et qu'il n'a pas réalisé.
10:42 Alors c'est assez intéressant parce que lorsqu'on prend son projet de 2020, il avait promis de rénover la place Usain Lanois,
10:52 alors du pont à l'herbe où on vend pas mal d'herbe d'ailleurs le soir et puis un certain nombre de rues du quartier,
11:00 de créer un musée de la famille Gaillan, une médiathèque, de déménager l'école d'art dans l'hôpital militaire,
11:06 sachant qu'il avait revu l'hôpital militaire juste après s'être engagé à y installer la médiathèque.
11:11 Alors à ce moment là elle s'est mise à chanter, c'était assez amusant.
11:14 On voit qu'elle a un enfant. Je ne sais pas si j'aurais réussi à le faire en chantant aussi juste.
11:21 Elle a chanté la chanson de K, vous savez, « Aie confiance par le serpent ».
11:25 La cuisine centrale qu'on nous annonce tous les ans, le réseau de chaleur pour réutiliser la chaleur notamment des égouts,
11:35 également intégrer, laissez bien garder de répondre, il avait promis d'intégrer dans chaque budget les propositions du conseil municipal des enfants.
11:43 Alors elle lui a demandé quelles étaient les propositions qu'il avait intégrées dans le budget. On les cherche toujours.
11:49 Et puis elle a rappelé aussi qu'il y avait une forte baisse des investissements liés aux écoles cette année.
11:56 Et elle a proposé de lancer une étude énergétique sur les bâtiments publics afin de les rénover de façon planifiée bien sûr sur plusieurs années.
12:09 Elle a aussi regretté qu'on n'affiche pas les subventions qui seront reçues, c'est-à-dire qu'en fait on n'indique pas dans le budget quelles seront les subventions qu'on recevra dans l'année.
12:22 C'est aussi pour ça qu'éventuellement on ne sait pas très bien combien on empruntera à la fin de l'année.
12:27 C'est pour ça qu'on empruntera peut-être beaucoup moins de 8,1 de 7. On l'espère d'ailleurs.
12:32 Alors elle a dit que certaines communes le faisaient déjà et que nous, nous ne le faisions pas.
12:38 Elle a rappelé qu'en termes de propreté et de sécurité, les objectifs étaient toujours extrêmement mesurés.
12:48 Et d'ailleurs rappelons, on en a parlé à plusieurs reprises au cours du Conseil, qu'il y a actuellement un audit sur la police municipale de Douai.
12:56 Et alors le maire nous a dit que vous savez moi je suis quand même tout à fait perplexe sur ces choses-là.
13:03 Mais j'ai sans doute trop de bon sens pour être intelligent puisqu'on dit que le bon sens est intelligent des imbéciles.
13:08 La police municipale compte une moitié d'absents. Et visiblement ils sont en arrêt maladie parce qu'ils ne vont pas bien.
13:19 Vous me direz oui c'est de la palissade. Mais ils ne vont pas bien dans leur métier de policier municipal.
13:25 Alors le maire nous dit qu'ils n'ont rien à faire de leur journée.
13:32 Tout le monde est gentil à Douai et qu'un policier municipal ça n'a qu'un garnement à tirer par l'oreille.
13:36 Donc on en conclut que s'ils vont mal c'est pour des raisons liées à la gestion du personnel et non pas à leurs conditions de travail.
13:43 Même si on a des échos qui disent qu'ils doivent s'acheter leurs chaussures eux-mêmes parce qu'on leur donne des cochonneries comme chaussures.
13:49 Ils ne sont pas en sécurité. Mais enfin toujours est-il qu'il nous explique que tout va bien dans la ville.
13:58 Et que la police municipale n'a affaire qu'à des petits garnements pas bien méchants.
14:03 Donc ça signifie donc que si la moitié du personnel est en arrêt c'est que c'est en sa mairie que ça va mal.
14:09 Et par manque de chance c'est lui le maire. Et ça fait dix ans.
14:13 Il serait peut-être temps qu'il se demande ce qu'il faudrait qu'il fasse pour améliorer sa police municipale.
14:17 Alors je rappelle que le service urbanisme pour les mêmes raisons a été vide pendant des années.
14:22 Alors il a demandé un audit et il nous dit qu'on n'aura peut-être pas. Alors l'audit on n'a toujours pas la réponse.
14:27 Ça dure et de toute façon il ne pourra peut-être pas tout nous dire parce que c'est la gestion du personnel.
14:31 Moi je veux bien mais il y a quand même une responsabilité politique.
14:35 On est dans une mairie. On n'est pas dans le ministère des finances ou le ministère de l'éducation nationale.
14:42 Il n'y a pas un million de personnes sous ces ordres. Il en a 600.
14:48 Bon vous diriez que ça n'est pas rien. Mais la police municipale ça se compte sur les deux doigts, sur les deux mains, les deux mains et demie.
14:55 Bon ça va quand même pas être très compliqué de savoir pourquoi ça ne va pas bien.
15:00 Peut-être qu'il pourrait par exemple recevoir ceux qui vont bien, qui ne sont pas encore en arrêt pour leur demander comment ça se passe dans leur activité.
15:09 J'avoue que là quand même, moi l'excès de bureaucratie et la mauvaise foi qui consiste.
15:17 Alors le résultat, figurez-vous, la vue, eh bien pour la première fois, et je dis bien pour la première fois, depuis des années,
15:27 ça remonte aux attentats mais les attentats Charlie Hebdo ou quelque chose comme ça.
15:33 Pour la première fois depuis des années, il n'y avait pas de policiers municipaux pour protéger l'entrée du conseil municipal.
15:39 Alors tout à fait entre nous, je ne me sens absolument pas en danger au conseil municipal, surtout depuis qu'il nous a collés dans une école là-bas,
15:47 enfin dans une salle municipale à l'autre bout de la ville. Bon, je ne me sens pas du tout en danger.
15:51 Mais donc je pense qu'il pourrait tout à fait faire l'économie des policiers municipaux pour surveiller le conseil et qu'il serait plus utile sur le terrain.
15:58 Mais enfin quand même, il n'y avait même plus assez de policiers municipaux pour assurer la surveillance de l'entrée du conseil.
16:05 A ma grande surprise, à la sortie, ils étaient là. Je leur ai donc demandé pourquoi ils n'étaient pas à la sortie et à l'entrée,
16:12 et ils m'ont répondu tout naturellement que c'est parce que leur chef leur avait convu une mission.
16:15 Et ils étaient, comme je le pense et comme je le dis, probablement beaucoup plus utiles dans cette mission qu'à surveiller nos entrées et nos sorties.
16:25 Ça, je pense que là, il n'y a pas de danger particulier. Mais quand même, le résultat, il est là.
16:34 C'est-à-dire qu'il n'y a même plus assez de policiers municipaux pour surveiller l'entrée du conseil municipal.
16:39 Alors, ça n'est pas grave, ça ne sert à rien. Mais quand il faut faire autre chose, ils ne sont pas là non plus.
16:44 Et parfois, c'est grave et ça servirait à quelque chose.
16:47 Gérald Darmanin a lancé une enquête, une réflexion sur la police municipale, sur le développement de la police municipale,
17:00 sur la possibilité de reverser aux communes une partie des PV mis par la police municipale pour permettre de développer les polices municipales.
17:09 Bon, je ne sais pas ce que ça va donner. Là, on peut peut-être s'inquiéter un peu sur la surverbalisation.
17:14 Mais bon, à Louvain, ça va encore. Mais alors à Lille, bon, pour le coup, il n'y aura vraiment plus que des piétons.
17:22 Mais il faut quand même se... Vous voyez, là, il y a une aberration. Alors, on se cache derrière son petit doigt, etc.
17:31 Mais enfin, il a une dizaine de personnes dans sa police municipale. La moitié sont en arrêt de maladie.
17:37 Il va nous faire payer un pognon fou pour faire un audit parce qu'il n'est pas foutu de savoir lui-même pourquoi ça ne fonctionne pas.
17:42 Il ne va pas nous donner le résultat parce que c'est de la GSO du personnel municipal. Donc, les élus et les louisiens n'ont pas le droit de le savoir.
17:51 Bon, mais on en reparlera et on en reparlera de toute façon un jour en Conseil municipal. Il faudrait quand même...
17:56 En soi, à Justine Marguerite, il faudrait quand même un jour qu'on parle sérieusement de ces choses-là.
18:01 Enfin, il y a un moment, ce n'est pas possible, si vous voulez. Bon, voilà. Et c'est l'occasion pour moi de te dire...
18:07 Et je ne vise pas les policiers municipaux parce que s'ils sont... Si leur service... Mais c'est l'occasion pour moi de dire que
18:15 il y aurait aussi une enquête sérieuse à mener sur les médecins. Je dis ça, je suis fils de médecin. Donc, j'assume ce que je dis.
18:25 Sur les médecins qui délivrent des arrêts maladie d'une façon qui me semble-t-il... Comment dire ?
18:35 Ça n'était pas le cas de mon père. Mais voilà. Et je pense qu'on pourrait peut-être responsabiliser un peu les médecins sur certains arrêts maladie.
18:46 Et que s'il s'avérait que certains arrêts maladie étaient de complaisance, mais je ne vise pas les policiers municipaux.
18:51 J'insiste bien là-dessus parce que je pense qu'il y a réellement des dysfonctionnements et que, par conséquent, c'est là.
18:57 Il y a une responsabilité politique et non pas une responsabilité médicale. Mais il y a des cas dans lesquels, incontestablement,
19:03 je pense que si on faisait une retenue aux médecins lorsqu'ils ont délivré un certificat médical de complaisance, par exemple,
19:11 si on supprimait les remboursements par la Sécu, je ne sais pas, quelque chose comme ça, on pourrait trouver un moyen de responsabilisation
19:19 des médecins. Peut-être que tout d'accord, on se rendrait compte que tout le monde va beaucoup mieux. Voilà, ça me vient comme ça.
19:25 Alors, bonsoir à David Bianco, toujours énergique. Alors, oui, alors, Colline s'est plaint, on y reviendra plus loin,
19:39 de ce que, d'ailleurs, il ne met que 15 000 euros pour attirer les professions de santé dans la commune. Nous y reviendrons un peu plus loin.
19:47 Frédéric Chéreau, lui, a répondu qu'elle pointait tous les sujets sur lesquels ils ont fait des choix différents.
19:58 Alors, oui, non, ça, c'est absolument hilarant. Vous savez, en fait, si vous voulez, il a mis dans son projet municipal,
20:04 dans ses engagements municipaux, il a mis qu'il allait déménager l'école d'art et créer une médiathèque.
20:12 Trois mois après avoir été élu, il a changé d'avis. Il avait manqué. Bon, soyons polis. Il a changé d'avis.
20:23 Et il nous dit « Ah, elle pointe les sujets sur lesquels ils ont fait des choix différents ». Mais il se fout de nous, hein.
20:29 Il se fout de nous. Il a vendu le bâtiment dans lequel il devait mettre l'école d'art. Ah oui, il a fait un choix différent.
20:35 Il se fout de nous. Il se fout de nous. Il faut le dire, quand même. En fait, ce qu'il pointe, c'est qu'il s'est foutu de nous.
20:43 Dans son projet municipal. Il faut quand même le dire. Bon. Alors, le terrain face à la gare.
20:50 Oui, elle l'avait interrogée sur le terrain face à la gare. Vous savez, là aussi, il se fout de nous.
20:55 Alors, il nous explique depuis trois ans, deux au moins, mais je pense que c'est trois, que face à la gare, l'ancienne station Sotale,
21:08 il y aura un hôtel. Nous, on veut bien le croire, hein. Il nous dit ça. Je vois de temps en temps qu'on croit ce qu'il dit. Bon.
21:15 Ça fait trois ans, hein, qu'il nous dit qu'il y aura un hôtel. « Il y a un projet d'hôtel », il nous dit. Il ne dit pas que ça va arriver.
21:22 Il nous dit qu'il y a un projet d'hôtel. Bon. Alors, elle lui dit « Ben oui, mais en attendant, il faut dépolluer le terrain ».
21:28 Et honnêtement, alors, on avait l'impression qu'il l'avait dépollué il y a un an ou deux, mais en fait, apparemment, c'était seulement des sondages.
21:34 Donc, la dépollution n'a pas eu lieu. Donc, elle lui dit « Bon, ben, mais la dépollution n'a toujours pas eu lieu. Alors, le projet d'hôtel, il en est où ? »
21:41 Et il nous répond, figurez-vous, non, mais il faut mieux entendre ça que d'être sourd. Il nous répond que le terrain sera dépollué en 2024.
21:48 Et, nous dit-il, c'est maintenant qu'on va réfléchir à ce qu'on fera, ce qui signifie qu'il nous raconte depuis trois ans qu'il y a un projet d'hôtel.
22:00 Et il ment. Il n'y a pas de projet d'hôtel du tout, puisqu'il nous dit trois ans après que c'est une fois que ça sera dépollué qu'on réfléchira à ce qu'on fera, parce qu'en plus, ça appartient à Total.
22:12 Donc, il a totalement inventé le projet d'hôtel, ce qui ne m'étonne pas, puisque j'avais déjà eu l'occasion de le dire, il y a des projets d'hôtel dans le projet Euradoué, de l'autre côté de la gare.
22:28 Et je m'étais dit, entre Euradoué, le Volubilis et l'hôtel des Corandaires, le Mirabeau, l'ancienne maison de retraite du Canteleu, qui se fera un jour dans les dix ans à venir, si ça ne s'est pas effondré d'ici là, ça fera quand même beaucoup d'hôtels.
22:46 Alors, on en manque un peu à Douai, mais on va passer de pas assez à trop. Et donc, j'avais un doute, mais bon, pourquoi pas, nous sommes la deuxième gare des Hauts-de-France, il y a des circulations, etc.
23:02 Pourquoi pas ? Ça peut être très bien situé en face de la gare, l'endroit est idéal à condition qu'il y ait assez de clients, mais en fait, il a tout inventé, ce qu'on l'a. Il a tout inventé.
23:15 Il n'y a pas de projet d'hôtel. Et je tiens à dire, si certains d'entre vous se posent la question, que les PV du Conseil municipal, dans lequel il nous expliquait qu'il y avait des projets d'hôtel, on les a à disposition.
23:27 On les a en format papier, on peut les sortir. Ils se foutent d'où ? Bon, souvent. Le parking silo, alors, elle l'avait interpellé sur le parking silo.
23:38 Il a confirmé qu'effectivement, il avait refusé qu'il soit dans Douai, comme le demandait Christian Poiret, puisque Christian Poiret voulait que les gens puissent venir tout simplement prendre le train en voiture,
23:55 aller dans les bureaux des environs qui seraient à Douai en voiture, etc. D'où le parking silo. Et Christian Poiret avait dit qu'il avait voulu que le parking silo fût du côté centre-ville, face à la gare.
24:12 Et ça, c'est Christian Poiret qui l'a dit, mais Frédéric Chirot, Bronson, pas l'image. Il vient de nous dire que oui, c'est vrai, il ne voulait pas de voiture dans Douai,
24:29 et donc il ne voulait pas que les voitures entrent dans Douai, et que donc il ne voulait pas de parking silo côté centre-ville. Alors, raison ou tort, je ne te partage pas.
24:39 Simplement, il faut beaucoup le secouer, mais parfois il finit par nous dire la vérité, vous verrez, on en reparlera un peu plus loin.
24:45 Le bâtiment Cernam, alors le bâtiment Cernam, là aussi, il y a eu un débat, parce que Christian Poiret et Jean-Luc Allais disent que Frédéric Chirot voulait conserver ce bâtiment
25:03 pour y mettre les services municipaux en y mettant un coup de peinture, et tandis qu'eux veulent le démolir. Lui prétend qu'il n'a jamais dit qu'on n'y touchait pas,
25:15 donc elle lui a dit « ben alors, ce sont eux qui mentent ? » Il dit « mais non, mais non, chacun se rappelle les mots qu'il veut se rappeler ». Voilà, oui, surtout lui, souvent.
25:28 Crécrit a des défauts, mais il n'invente pas tout. Ses défauts se situent ailleurs. Ils ont chacun leur type de défauts. C'est pourquoi j'ai dit que s'il faisait des enfants, ça pourrait être intéressant.
25:43 La condition qu'il ne cumule pas les défauts. Vous vous souvenez de ce prix Nobel de mathématiques, je crois, américain, qui avait été abordé par une magnifique starlette ?
25:57 Et la starlette lui avait dit « ah, faites-moi un enfant, il aura ma beauté et votre intelligence ». Et le prix Nobel lui a répondu « imaginez que ce soit l'inverse ».
26:08 Bon, alors, que les wookistes me pardonnent. Alors, ensuite, qu'est-ce que… oui, alors le terrain, oui, alors elle lui a… je lui ai dit que le terrain synthétique du stade de Ménil,
26:27 c'est parce qu'en fait, il a fait un terrain synthétique alors qu'il avait promis autre chose en 2020. Eh bien, il lui a répondu « oui, mais le terrain synthétique, je l'avais promis en 2014 ».
26:40 Alors peut-être Frédéric Chéreau rachètera-t-il en 2026, si par malheur, Seigneur, protégez-nous de cette catastrophe, si en 2026, il est réélu, peut-être rachètera-t-il,
26:54 à la fin du mandat, enfin vers 2030, l'ancienne hôpital militaire transformée en appartement pour y mettre l'école d'art. Tout est possible, tout est possible.
27:05 Alors, ensuite, il nous a dit qu'il y avait… oui, à propos de… elle lui a remarqué qu'il avait ralenti sur l'installation des LED. C'est lui qui a lancé l'installation des LED.
27:18 C'est une très bonne chose parce que ça nous a fait faire de grosses économies au moment de l'explosion des coûts. Alors, il a expliqué qu'il y avait 9000 points lumineux à Douai,
27:28 qu'un quart était fait grâce à 70% de subventions de la région, notamment sur les zones en trame sombre, mais que… ben oui, effectivement, ça prenait du temps.
27:41 Mais là aussi, je pense qu'elle a raison. Il devrait accélérer, même si ça coûte un peu plus cher. L'économie est telle, quand réalisée par les LED,
27:50 que là, c'est l'exemple type d'un investissement qui se justifie parce que nous avons fait beaucoup d'économies grâce aux LED qu'il avait lui-même,
27:58 et on peut l'en créditer, installés à la place d'ampoules traditionnelles. Il devrait accélérer puisque les coûts sont élevés. Même si il en rebaisse,
28:07 les coûts restent élevés. Donc là, ça fait partie des choses où là, vous avez un retour sur investissement extrêmement rapide.
28:14 Ensuite, il nous a dit « Quel dommage que notre adjointe à la culture n'ait pas été présente parce qu'elle était en train d'inaugurer Aquasol,
28:26 dont le vernissage avait lieu à 19h. Et puis, on ne l'a pas revue. » Bon, je dis ça pour la taquine. Enfin, nous avons fini à 22h30.
28:35 Elle avait le temps de revenir quand même après 22h. On ne l'a pas revue. Mais enfin, elle était en train d'inaugurer Aquasol d'une certaine manière heureusement pour elle
28:41 parce qu'elle ne l'a pas entendu dire « Nous avons attiré le figura de Oué ». Alors, il y en a qui pratiquent le « nous » de majesté.
28:48 Il y en a qui parlent de la troisième personne. Là, lui, pratique, je pense, le « nous » d'extériorité, c'est-à-dire que nous avons attiré Céorianne Delbar.
28:58 Là, je dois créditer Céorianne Delbar d'avoir attiré le figura de Oué. C'est une très belle manifestation. C'est un très beau festival.
29:08 Et Fredo n'y est pour rien du tout. Alors, ensuite, il a cité le commissaire de police à Douai.
29:23 Oui, parce que le commissaire de police a dit, notre nouveau divisionnaire a dit dans l'Observateur du Douaisy, que Douai n'était pas Roubaix.
29:34 Oui, mais à Roubaix, on tire à la Kalachnikov dans les rues.
29:41 C'est-à-dire que vous dites au type qui vient de se faire occuper, amputer des jambes après avoir sauté sur une mine, ce n'est pas grave parce que vous auriez pu être mort.
29:53 Oui, c'est gentil. Douai n'est pas Roubaix. Oui, mais c'est-à-dire que quand Douai sera Roubaix et que Roubaix sera devenu Beyrouth, le commissaire sera en retraite.
30:07 Enfin, peut-être pas parce qu'il n'est pas vieux. Puis, à la vitesse avec elle, ça va. Il n'aura peut-être pas le temps d'être vieux. Mais il ne sera plus à Douai.
30:14 Voilà. Oui, Douai n'est pas Roubaix. Douai ne sera sans doute jamais Roubaix parce qu'une ville de 40 000 habitants, ça n'est pas Roubaix.
30:25 Puis alors, il a choisi Roubaix. Il n'a pas choisi une vie sur scène parce que Douai n'est pas non plus une vie sur scène.
30:31 Effectivement, Douai ne sera jamais Roubaix. Mais Roubaix, peut-être qu'un jour, on ne pourra plus sortir de chez soi et qu'à Douai, on sortira de chez soi avec un gilet pare-balles.
30:45 Elle nous dira encore, vous voyez, Douai n'est pas Roubaix. Oui, c'est bien, c'est gentil. Mais les louisiens, eux, ils ont l'impression que Douai n'est pas une vie sur scène.
30:53 Voilà. Et ça l'a été, ça ne l'est plus. Voilà ce que je voulais répondre. Bon, alors, les fonctionnaires, je ne fais pas de reproches.
31:06 Mais nous qui sommes des citoyens engagés, nous ne sommes pas obligés de nous appuyer sur des propos qui sont des propos contraints.
31:16 Le commissaire, il doit dire ça. Mais nous, on n'est pas obligés de le croire. Même si... Bonsoir à Guillaume Catherine.
31:31 Oui, bien sûr, Douai n'est pas Roubaix. C'est vrai. Oui, je connais Roubaix. Je suis un précisé, certains en doutaient. J'ai travaillé un an à Roubaix. Je connais Roubaix.
31:44 C'est le triste avantage des dieux, c'est qu'on finit par avoir bourlingué à droite à gauche. Alors ensuite, notre Bolivar, notre Bolivar s'est mis à critiquer tout d'un coup.
31:57 Ça doit être parce qu'il est passé de l'extrême gauche au divers droite. Bolivar a critiqué le quoi qu'il en coûte. Alors écoutez, moi, je veux bien qu'on critique le quoi qu'il en coûte.
32:07 Mais pourquoi pas ? Mais à ce moment-là, on me le signe. Parce qu'au Canada, il n'y a pas eu de quoi qu'il en coûte. Il y a eu un confinement. Les gens ont reçu un courrier.
32:21 Vous ne travaillez pas, vous n'êtes pas payé. Salut. Bon, il n'y a pas eu de quoi qu'il en coûte. Donc la question, c'est quand on critique le quoi qu'il en coûte et pourquoi pas ?
32:32 Est-ce qu'on est prêt à signer en disant si de nouveau il y a une tuile, je ne demande rien, pas ça ? OK. Pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
32:47 Bon, je précise au passage que je ne fais pas partie de ceux qui ont le plus bénéficié du quoi qu'il en coûte, comme tous les indépendants. J'ai eu des États allemands, etc.
33:03 Mais je n'ai pas particulièrement bénéficié du quoi qu'il en coûte. Mais je suis aussi l'un de ceux qui ne le critiquent pas vraiment.
33:17 Je pense que dans un pays comme la France, avec la mentalité française, il n'y aurait pas eu de quoi qu'il en coûte. Il y aurait eu une révolution.
33:25 Et Bolivar, c'est vrai qu'entre-temps, il n'est plus révolutionnaire. Alors donc ça n'intéresse plus la révolution. Il est vers droite.
33:37 Alors ensuite, oui, il a dit une chose intéressante parce que Bolivar ne dit pas que des bêtises. La municipalité perçoit 55 000 euros de recettes de loyers.
33:52 Et donc il demandait si on ne pourrait pas en faire un cercle verteux, c'est-à-dire les utiliser pour retaper les autres bâtiments qui ont été achetés par la mairie
34:05 et qui sont aujourd'hui à l'abandon. L'ancienne laverie rue de la mairie et le Marigny rue Gambetta. Au bout de la rue Gambetta.
34:16 Je reviendrai sur le Marigny parce que d'ailleurs, là aussi, ça n'est pas piqué des hannetons. Alors Frédéric Chiron nous dit...
34:24 Oui, alors il lui dit, il a dit à Frédéric Chiron, vous nous avez dit qu'il y aurait deux projets structurants dans votre mandat, la cuisine centrale et la maison de quartier de Frémaray.
34:36 Bon, je ne critique pas, sachant que la cuisine centrale n'arrive toujours pas, mais ce ne sont pas, et il a raison, des projets qui apportent de l'attractivité.
34:48 Et particulièrement d'ailleurs entre nous, quand vous traduisez le jargon "chéralien" en français courant, qu'est-ce que c'est qu'un projet structurant ?
34:58 Alors la maison de quartier, on peut me dire que ça structure la vie du quartier de Frémaray. La cuisine centrale, ça structure quoi la cuisine centrale ?
35:08 Ça permet aux enfants des écoles d'avoir des repas de bonne qualité, c'est très bien. Je n'ai rien contre, c'est bien, mais il est temps de la refaire la cuisine centrale.
35:21 Et de leur permettre aussi de manger des choses qui soient pétantes, ce qui n'est pas toujours le cas. Mais c'est structurant la cuisine centrale ?
35:33 Bon, alors ensuite, Bolivar a proposé de faire de Douai la capitale des géants pour 2030, pour les 500 ans de M. Guéllon, parce que M. Guéllon qui ne fait pas son âge est né en 1530.
35:49 Il a également trouvé que Frédéric Chirot avait un excédent budgétaire de 6,5 millions d'euros et que finalement il n'en faisait pas grand-chose de 6,5 millions d'euros.
36:03 Alors Frédéric Chirot lui a répondu qu'il y avait 3,5 millions qui servaient à rembourser le capital des emprunts. Vous voyez, je vous en parlais tout à l'heure.
36:09 Quand on emprunte, il faut rembourser et on bouffe notre excédent ensuite. Et que le reste servait à financer l'investissement et que nous n'étions pas si riches que cela.
36:18 Que des bâtiments tombent en morceaux alors qu'ils font partie du patrimoine de notre ville. Il a raison, surtout des bâtiments que la municipalité a achetés ou fait acheter par le PF.
36:28 Il y a même des barrières devant maintenant. Et quand il les a fait acheter par le PF, il n'y avait pas de barrières. Ils ne tombaient pas en ruines, les bâtiments.
36:34 Ils étaient anciens, un peu vétustes. Mais la façade ne tombait pas sur la rue Piétonne. Il n'y avait pas de barrières à l'époque quand le PF les a achetées.
36:44 Et donc il nous a dit que la ville sans doute participerait à cette addition. Alors donc elle va sans doute en acheter. Mais peut-être va-t-elle même, c'est ce qui était implicite, aider les propriétaires privés à retaper leurs bâtiments vétustes.
37:00 Alors pourquoi pas ? Simplement, il ne faut peut-être pas le dire trop fort parce que sinon tout le monde va arrêter de retaper ses bâtiments en attendant que la mairie sorte du pognon.
37:12 Bon, on verra. Mais pourquoi pas ? On verra. Le Marigny, alors il y revient. Alors le Marigny, il se fout de nous. Pardonnez-moi, j'ai eu une guerre ce soir.
37:21 Mais c'est une accumulation. Il se fout de nous avec le Marigny. Le Marigny, c'était ce qu'il appelait un bar. En fait c'était un bistrot. Le Marigny c'était un café.
37:29 Un café. J'y suis allé au Marigny. C'était un café presse. Bon. Je suis allé acheter le journal au Marigny. Bon. Le Marigny a trouvé un acheteur. Et la mairie a préempté.
37:46 Donc l'acheteur n'a pas pu s'installer. Donc ça a cessé d'être un café. La licence 4 allait être périmée. Le droit de vendre des boissons alcoolisées.
37:57 La mairie a vendu la licence 4 au bar à vin qui s'est installé rue Durrut à côté de chez moi entre la place Carnot et la gare.
38:07 À l'époque j'ai dit au maire qu'est-ce que vous allez faire de ce bâtiment puisque vous vendez la licence 4. Vous la vendez parce qu'elle va se périmer.
38:18 Mais vous n'en aurez plus quand vous allez vouloir faire réexploiter le bâtiment. Il me dit c'est pas grave on en trouvera ailleurs.
38:30 Et maintenant il nous explique qu'il est en train de se rendre compte que le Marigny est trop petit et que finalement ça ne pourra peut-être pas rester un commerce.
38:41 Et ça veut dire qu'il a acheté un bistrot qui était repris pour le fermer et en faire une habitation. Il se fout de nous. Mais il se fout de nous.
38:58 Parce qu'il ne va quand même pas nous faire croire qu'alors que la population de doués diminue, les douésiens cherchent partout à s'installer rue Gambetta.
39:07 Dans des bâtiments en mauvais état. Trop petit et mal fichu. Il se fout de nous. Il a détruit un café pour ne rien en faire du tout.
39:22 Ce qui veut dire aussi qu'il l'a acheté sans savoir ce qu'il allait en faire et sans le visiter.
39:28 Puisque c'est maintenant qu'il l'a acheté qu'il se rend compte qu'il est mal foutu et trop petit pour le garder en café.
39:33 Il se fout de nous. En café et même en commerce. Donc il a acheté un commerce sans aller voir s'il pourrait encore y faire un commerce.
39:43 Et plusieurs années après, parce que plusieurs années est tellement longtemps après qu'il faut qu'il vende la licence 4 à un autre café parce que sinon ça va tomber.
39:51 Il se rend compte plusieurs années après que finalement c'est trop petit pour en faire un commerce.
39:58 Et je vous rappelle que quand on pré-empte on va voir normalement ne serait-ce que pour vérifier le prix.
40:04 On envoie les domaines. Donc on se pose la question de savoir ce qu'on va en faire.
40:07 Et je vous rappelle d'ailleurs que quand on pré-empte normalement dans le code de l'urbanisme il est prévu que c'est parce qu'on a l'intention d'en faire quelque chose.
40:15 Et pas rien du tout ou n'importe quoi.
40:21 Voilà. Alors, François Guiffard, ah oui tiens je vais le préciser aussi. Je l'aurai en effet grâce mais je vous le dis en confiance.
40:34 François Guiffard avait cité un homme célèbre en lui disant qu'il faut aller à l'idéal pour transformer le réel.
40:43 Alors notre cher O a fait son cuistre en disant non.
40:49 Jean Jaurès a dit il faut aller à l'idéal en passant par le réel.
40:54 Je suis désolé messieurs mais Jean Jaurès n'a dit ni il faut aller à l'idéal pour transformer le réel ni il faut aller à l'idéal en passant par le réel.
41:04 Vous avez l'un comme l'autre tout inventé. Jean Jaurès a dit dans le discours à la jeunesse en 1903 prononcé à Albi.
41:13 Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
41:20 Et bien mon frédo il serait temps que tu comprennes le réel.
41:24 Tu vois parce que quand tu vas à l'idéal en passant par le réel en fait tu n'arrives jamais parce que tu n'es jamais passé par le réel.
41:32 Donc tu n'arrives pas à l'idéal.
41:34 Quant à aller à l'idéal pour transformer le réel, l'idéal de Bolivar, ça a transformé son niveau de vie.
41:45 Mais le LFI rallié au divers droite, son idéal.
41:52 Bon et bien la véritable phrase, je vous la livre de Jean Jaurès discours à la jeunesse 1903 Albi.
41:59 Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
42:03 Et je vous, je salue Sabaye Sabaye et je vous invite à lire ce discours qui est très intéressant.
42:12 Alors je ne vais pas faire le puits contre un mois, c'est messieurs.
42:15 Quand Bolivar, je vérifie toujours les citations, quand Bolivar a cité Jean Jaurès, je suis allé vérifier le texte.
42:28 Et donc quand Notchero a fait son cuisse en disant c'est pas comme ça, j'avais le texte sous les yeux.
42:33 Il est très beau ce discours, vraiment c'est sur la paix et je vous incite à le lire.
42:38 Je suis en conseil municipal, je n'ai pas le temps de tout lire.
42:40 Et honnêtement vraiment il est très beau, je vous conseille de lire ce discours à la jeunesse de Jean Jaurès.
42:47 Thibaut de Bruxelles, Thibaut de Bruxelles était en forme, il a dit un de nos policiers municipales.
42:55 C'est le populisme grammatical.
42:59 Alors il a évoqué le nouveau divisionnaire qui dit qu'il y a peu de policiers municipaux, peu de police municipale.
43:10 Alors Frédéric Chaud a répondu à juste titre que le divisionnaire, j'étais venu avec l'article,
43:20 le divisionnaire n'avait pas dit qu'il n'y en avait pas assez à Douai, il est trop prudent pour ça.
43:25 Il a regretté qu'il n'y ait pas assez de communes qui aident les police municipales, mais la cité Douai comme en ayant une.
43:33 De ce point de vue, Thibaut de Bruxelles, comme souvent les populistes, avait un peu tordu le coup du réel.
43:39 Ça n'était pas du tout ce qu'avait dit le divisionnaire.
43:42 Par contre il a dit quelque chose d'intéressant, alors où est-ce qu'on en est du déménagement promis depuis 2019
43:50 de la police municipale dans quelque chose de plus grand.
43:54 Alors Frédéric Chaud a interpellé Bolivar, puisque vous savez que Bolivar est responsable du tourisme à l'agglo
44:02 et que l'office du tourisme déménage de l'hôtel du Dauphin pour aller à l'angle de la rue de la mairie
44:09 et le déménagement est en retard, ce qui fait qu'on ne libère pas les locaux.
44:14 Et en fait l'hôtel du Dauphin, au fond c'est la police municipale et sur la place d'Armes c'est l'office du tourisme.
44:23 Donc tant qu'il n'a pas déménagé, on ne peut pas agrandir.
44:26 La question, et nous nous l'étions posée en opposition municipale,
44:29 c'est est-ce qu'il est vraiment opportun d'installer la police municipale à cet endroit-là.
44:33 Est-ce que ce bâtiment, je rappelle qu'à côté il y a de la gonflette, je n'ai rien contre la gonflette,
44:39 mais on a installé, c'est quand même la place d'Armes, où on pourrait avoir des activités qui amènent de la chalandise
44:47 et on a un centre de gonflette où on voit des braves gens en train de s'activer derrière la vitrine.
44:54 Ce n'est pas à moi que ça risque d'arriver, donc je leur dis tout mon respect.
44:57 À côté on va avoir la police municipale, qui est peut-être un petit peu moins attractive que la gonflette.
45:03 Mais en tous les cas, est-ce que c'est vraiment là qu'on doit mettre la police municipale, je n'en suis pas certain.
45:10 C'est un très beau bâtiment et qui pourrait peut-être être valorisé autrement.
45:13 Alors en plus, Vlachnod-Bolivar lui explique que, oui, ils n'ont pas encore fini les travaux pour déménager.
45:20 Alors Le Chéreau en profite pour dire, vous voyez bien que quand on a un vieux bâtiment tout pourri, c'est long.
45:25 Oui, sauf que Laglo, elle a un vieux bâtiment tout pourri, mais elle y fait des travaux.
45:29 Fredot, il a des vieux bâtiments tout pourris où il y met des barrières, parce qu'il ne fait pas les travaux.
45:33 Ce n'est pas tout à fait la même chose.
45:35 Et donc, Vlachnod-Bolivar nous annonce qu'il veut garder une aile de l'hôtel du Dauphin pour le côté pratique.
45:41 Alors là, par contre, je voudrais quand même dire, vous savez qu'à Douai, à Lille, on est en train d'installer une nouvelle cité judiciaire.
45:49 On se rend compte maintenant qu'elle est trop petite.
45:52 Elle n'est pas encore inaugurée, mais elle est déjà trop petite.
45:56 En fait, parce qu'elle n'est pas plus grande que la précédente, qui était déjà trop petite.
46:00 Et du coup, ils sont en train de se demander s'ils ne vont pas maintenir un certain nombre de magistrats ou de greffiers
46:07 dans les anciens bâtiments qui sont abus du peuple belge.
46:12 Là, c'est la même chose. Vlachnod-Bolivar, il nous explique qu'il va déménager dans un bâtiment qui est grand.
46:21 C'est grand le machin, mais c'est gigantesque.
46:24 C'est beaucoup plus grand que la partie actuelle.
46:27 Ça va encore être trop petit. Alors, il veut garder une aile de l'hôtel du Dauphin.
46:33 Il veut en garder une aile en plus de ce qu'il y a de l'autre côté.
46:37 Non, mais les enfants, organisez-vous, quoi.
46:40 Je suis désolé, mais en plus, la Glo, n'est pas devenue propriétaire.
46:44 Elle est locataire du nouveau bâtiment.
46:46 Enfin, encore une fois, visitez quand vous voulez vous installer.
46:50 Je ne sais pas, mais les gens, quand ils achètent une maison, quand ils louent une maison, ils visitent avant.
46:55 Quand vous voulez acheter avec le pognon des contribuables ou que vous voulez louer avec le pognon des contribuables,
47:00 visitez pour vous demander si le bâtiment sert à quelque chose, s'il est assez grand.
47:04 Enfin, là, j'avoue que les bras en tombent.
47:08 C'est surtout le porte-monnaie qui se vide quand les bras tombent.
47:11 Alors, ensuite, point...
47:14 Là, je vais avoir du mal à faire court.
47:16 Le taux de fiscalité...
47:18 Ah oui, on a bien rigue, le taux de fiscalité 2024.
47:21 Thibault de Bruxelles nous avait expliqué longuement qu'il reprochait au maire
47:25 de ne pas avoir baissé le taux de fiscalité pour 2024.
47:29 Et il a voté le taux de fiscalité pour 2024.
47:32 Alors, il faut dire qu'au moment où on l'a voté, il avait une oreillette.
47:37 C'était son oreille-là, l'oreille gauche.
47:39 Il avait une oreillette avec un fil.
47:41 Je ne sais pas ce qu'il fabriquait.
47:43 J'ai supposé qu'il était en ligne avec Viktor Orbán ou Vladimir Poutine.
47:47 Toujours est-il qu'il n'écoutait rien.
47:49 Il ne s'est pas rendu compte et il a voté le taux de fiscalité, le maintien du taux de fiscalité
47:55 qu'il avait contesté en début de Conseil.
47:58 Alors, nous, nous les avons votés, le taux de fiscalité,
48:01 puisqu'ils n'ont pas augmenté.
48:02 Donc, comme ils n'ont pas augmenté, on les a votés.
48:04 Moi, tant qu'on maintient, ça me va.
48:08 C'est quand on montre que je suis colère.
48:12 Alors, ensuite, on est passé à la 12.1 parce que l'adjointe devait partir à 21h.
48:20 On ne sait pas pourquoi, mais...
48:22 21h, je crois, parce que ça faisait déjà trois heures qu'on était en Réunion.
48:28 On est passé à la 12.5 et après, on a rétro-pénalé.
48:32 C'était la mise à disposition de l'immob 171 rue de Bélin-Expo-Noprix
48:37 au profit de l'association Urbane Ressources.
48:40 C'était officiellement Mohamed Kharaki qui était rapporteur,
48:45 mais c'était l'adjointe de l'urbanisme qui, finalement, devait présenter la délibération.
48:49 Alors, nous ne comprenions pas, parce que vous savez que c'est un immeuble de centre-ville.
48:54 On va faire une ressourcerie.
48:56 Alors, on se disait quand même...
48:59 (Rires)
49:04 Bonsoir à mon fils spirituel à la fouette.
49:07 On va filer un fiché Est tous les deux.
49:10 Alors, je ne suis toujours pas eu ma soupe.
49:14 (Rires)
49:17 Bon, la fois, j'ai eu un reblochon.
49:19 Bon, je ne suis pas en blague.
49:21 Je n'ai plus des maillots d'or depuis le reblochon.
49:24 Alors, Urbane Ressources.
49:27 Alors, il est fabuleux, le Fredo.
49:29 Donc, nous, on avait quand même cherché.
49:31 Il veut nous mettre, donc, à disposition un bâtiment de l'EPF.
49:37 Alors, c'est un bâtiment qui a été acheté par l'établissement public foncier
49:41 pour le compte de la municipalité.
49:44 Mais à un moment, il va falloir que la municipalité reprenne le bâtiment.
49:50 Et Vlatipa que...
49:55 Alors, on n'a pas bien...
49:57 On n'a pas compris quel était exactement le contexte,
50:01 puisqu'on était supposé avoir une convention de mise à disposition,
50:07 mais qu'elle n'était pas annexée mystérieusement à la délibération.
50:11 Le verre nous est de l'innocence, donc, ce n'est pas annexé.
50:14 Bon, ce qui fait qu'on ne pouvait pas vérifier.
50:16 Mais toujours est-il qu'on était supposé, donc, mettre jusqu'au 31 décembre 2025
50:23 un bâtiment gratuitement à la disposition d'une ressourcerie.
50:28 Et c'est l'établissement foncier qui le fait.
50:32 Mais il y a un moment, la municipalité doit le reprendre.
50:35 Et donc, elle va le reprendre, il y aura toujours quelqu'un dedans.
50:39 On ne sait pas dans quelles circonstances, puisqu'on n'a pas le projet de convention.
50:44 Et surtout, on met ce bâtiment jusqu'au 31 décembre 2025
50:51 à disposition gratuite de cette association,
50:58 qui est supposée s'appeler "Urbane Ressources",
51:01 et qui va donc faire une ressourcerie.
51:06 Bon.
51:07 Et, d'accord, sauf qu'on cherche sur Internet "Urbane Ressources", on ne trouve rien.
51:15 C'est-à-dire que c'est une association qui n'existe pas,
51:18 qui n'est pas publiée au journal officiel, qui n'existe pas.
51:22 Donc, c'est quand même étonnant, enfin, il veut nous faire voter une délibération
51:26 pour mettre un bâtiment, un bâtiment qui ne lui appartient pas,
51:29 parce que c'est l'EPF qui le porte,
51:31 à disposition d'une association qui n'existe pas,
51:35 gratuitement, pour 18 mois, sur la base d'une convention qui ne nous donne pas.
51:41 On ne sait pas qu'on soit méchant, mais il y a un moment...
51:45 Bon.
51:46 Alors là, c'est Emmaüs.
51:51 Il nous avait dit "ce ne sera pas un Emmaüs",
51:55 parce que c'est une rue piétonne de centre-ville, etc.
51:57 Ben si, c'est un Emmaüs, parce que c'est Emmaüs.
52:01 Je n'ai rien contre Emmaüs, c'est une très belle oeuvre qu'est Emmaüs.
52:05 Mais dans ce cas-là, qu'il nous le dit, il n'aille pas nous dire que ce n'est pas un Emmaüs.
52:09 Alors en fait, c'est Emmaüs qui, pour cette opération de ressourcerie en centre-ville,
52:14 a créé ou va créer, va créer sans doute, parce que ça n'est pas...
52:17 On ne le trouve pas sur Internet, on ne sait pas passer au JO,
52:20 va créer une structure qui va s'appeler "Urban Ressources"
52:23 ou alors c'est juste... Pourquoi est-ce qu'Emmaüs parle anglais, là ?
52:26 C'est assez étonnant.
52:27 Ou alors c'est juste le...
52:31 Oui, bonsoir mon cher maître.
52:33 Ou alors c'est juste un nom commercial, une enseigne, enfin bon, voilà.
52:38 Mais en tous les cas, donc, c'était Emmaüs, il s'est bien fini par délonger le morceau,
52:43 qui va occuper...
52:44 Alors, écoutez, moi, encore une fois, je n'ai rien contre.
52:48 Je... Voilà, je... Bon, je ne critique pas pour critiquer.
52:54 Mais en fait, on installe Emmaüs gratuitement pour 18 mois en centre-ville,
52:59 dans un bâtiment qui n'est pas à nous, mais qu'il faudra racheter,
53:02 parce que le PF l'a acheté pour le compte de la mairie,
53:04 mais à un moment, il faut le racheter, c'est un portage, à un moment, il faut le payer.
53:08 On verra, écoutez, on verra.
53:10 Enfin, en tous les cas, 31 décembre 2025, juste avant l'île municipale,
53:15 je dis ça par hasard, ça veut dire qu'il n'en aura rien fait d'autre d'ici là.
53:22 Ça veut dire ça.
53:23 Alors, on nous a expliqué, figurez-vous, que, oui, mais on n'avait aucune autre piste.
53:32 C'est-à-dire que... Je saute un peu, mais c'est un peu plus loin,
53:39 que... En fait, on n'avait pas d'autre piste pour occuper ce bâtiment.
53:47 On ne trouve pas de porteur de projet privé sur un tel immeuble.
53:50 Bon. On a eu des contacts, mais pas pérennisés.
53:55 Alors, OK.
53:57 Alors, est-ce qu'on peut m'expliquer pourquoi, à 100 mètres de là,
54:02 le maire a mis devant un bâtiment privé, qui n'est pas loué, c'est vrai,
54:08 pas qu'il est en location, mais un panneau, une barrière,
54:13 comme dirait M. Selyer, notre ancien adjoint aux barrières,
54:17 une barrière sur laquelle il y a un grand calico,
54:20 qui explique que c'est la faute d'un propriétaire privé
54:23 qui demande des loyers parisiens, ou des lois,
54:27 si l'immeuble est vide depuis des années.
54:30 Alors, quand c'est l'EPF, on ne trouve personne,
54:35 on est obligé de le filer gratos à Emmaüs,
54:38 et à 100 mètres de là, quand c'est un privé,
54:41 on nous explique que si c'était moins cher, il trouverait quelqu'un.
54:44 J'aimerais bien qu'on m'explique comment il va faire.
54:47 Ça veut dire qu'il est plus dégourdi que la mairie de Douai, en parquet.
54:50 Ça, je voudrais bien croire qu'il est plus dégourdi que notre Fredo
54:53 quand il s'agit de traiter avec un particulier.
54:55 Ça, c'est bien possible.
54:57 Mais j'aimerais quand même qu'on m'explique comment ça se fait
54:59 quand c'est un particulier suffiré qui pèse son loyer
55:02 pour trouver un locataire pour un bâtiment gigantesque,
55:04 et que quand c'est la mairie dans l'ancien monoprix,
55:07 on ne trouvera personne sauf une ressourcerie,
55:09 une friperie gratuite pendant 18 mois avec un fauné d'Emmaüs.
55:14 J'aimerais bien qu'on m'explique.
55:16 Sachant, comme l'a dit Colline, je crois,
55:21 qu'il y a une autre friperie qui va s'installer au Ville des Ferroliers.
55:27 Il va y en avoir deux, à peu de distance.
55:29 Mais ce n'est pas une friperie. On verra.
55:31 Moi, je n'ai rien contre. Nous verrons.
55:34 Nous nous sommes abstenus.
55:36 Parce que, c'est-à-dire que 18 mois gratos dans un bâtiment
55:40 qui n'est pas à nous, avec une convention qu'on n'a pas,
55:42 au profit d'une association qui n'existe pas,
55:44 il faut quand même avouer qu'il fallait au moins qu'on s'abstienne.
55:47 On s'est abstenus.
55:49 Bon, je ne suis pas désagréable, mais il y a deux juristes dans notre groupe,
55:53 entre l'avocat et le notaire.
55:55 Il faut quand même qu'on se resserre une fois de temps en temps.
55:57 C'est difficile de voter n'importe quoi.
55:59 Même en étant sympa.
56:01 Alors, oui.
56:04 Alors, Colin a demandé aussi où en étaient les loyers réduits
56:07 de la maison Prévost et du Furet.
56:09 Parce qu'effectivement, c'était les loyers réduits.
56:11 Alors, il expliquait que les loyers réduits étaient finis.
56:15 Qu'il y avait par contre un...
56:17 Qu'il y avait un...
56:21 Comment dire ? Je ne sais plus comment il s'appelle.
56:25 Un serpent monétaire.
56:27 Il y avait un serpent monétaire.
56:30 Avec un minimum et un maximum.
56:32 Et que le Furet, compte tenu de son chiffre d'affaires, était souvent au maximum.
56:35 C'est très bien. Si ça peut rapporter à la municipalité, on ne va pas s'en plaindre.
56:38 Alors, quant à ce qui est de l'ancienne laverie,
56:43 il ne sait pas quoi en faire non plus parce que c'est petit.
56:47 Alors, il achète des trucs et il ne sait pas quoi en faire parce qu'en fait, c'est mal foutu.
56:52 C'est saud, quand même.
56:55 C'est avec notre pognon. Et puis en plus, il ne les entretient pas.
56:58 Donc, il les laisse se dégrader. Ce qui fait qu'après, ça coûte encore plus cher.
57:01 Chaque fois, il trouve la mérule.
57:03 C'est étonnant, effectivement, quand on n'entendait pas un bâtiment pendant 5 ans.
57:06 Parfois, il y a la mérule.
57:07 Surtout quand on ne l'a pas visité, quand on ne s'est pas rendu compte qu'il était trop petit ou mal foutu.
57:12 Ah, je vous jure.
57:14 Alors...
57:16 Ah oui, puis alors, il a fichu un coup de pied aux Derches à Bolivard en disant
57:21 « Ce n'est pas des services municipaux qu'on met dans nos bâtiments. »
57:24 Ça, c'est du Fredo.
57:26 Ça, picc !
57:27 L'autre qui met l'Office du tourisme dans un bâtiment loué par l'AGLO.
57:32 Paf !
57:33 « Ce n'est pas des services municipaux qu'on met dans nos bâtiments. »
57:36 Ça, on a senti le coup de pied de Fredo, là.
57:39 Alors, ensuite, nous sommes passés à la 2.7.
57:42 Donc, nous avons rétro-pédalé sur la 2.7, qui sont les subventions aux associations pour l'année 2024.
57:48 Alors...
57:51 Les subventions aux associations, Colline a dit que les critères d'attribution étaient flous.
57:55 Oui.
57:56 Alors, Frédéric Chéot lui a répondu « Ben oui, c'est normal qu'ils soient flous, parce qu'on veut éviter les critères contraignants. »
58:03 Et qu'en fait, on a créé une grille théorique cette année,
58:06 parce qu'on a créé une grille théorique pour voir si par hasard...
58:09 pour voir combien les associations recevaient si on était dans la grille.
58:13 Ce qui nous permet de voir qu'on n'y est pas.
58:15 Et donc, si tout d'un coup, il y en a une qui, aux yeux de la grille, devait recevoir beaucoup,
58:21 on allait peut-être regarder, parce qu'en fait, ça allait faire trop, elle n'en avait peut-être pas besoin.
58:25 Par contre, on n'a pas eu l'impression que si elle ne recevait pas assez, on allait la remonter.
58:29 Mais voilà. Bon.
58:31 Bolivard a regretté que l'OMS soit devenue une coquille-ville. Il a raison.
58:35 Il a signalé une baisse de 14 000 euros de la subvention au FNCD.
58:41 J'en profite pour rappeler qu'il a été, en introduction du Conseil municipal, rendu hommage,
58:47 et je m'y associe évidemment, à l'entraîneur du FNCD, Waterpolo,
58:54 qui est par ailleurs un agent municipal et qui est décédé dimanche, le Pâques,
59:00 dans un accident d'automobile. Il a heurté de plein fouet un corbillard.
59:07 Et malheureusement, il est décédé. Son épouse et ses deux enfants sont gravement blessés.
59:13 Il est décédé, hélas, fort jeune.
59:16 Et nous nous sommes évidemment inclinés devant sa mémoire
59:22 et associés au chagrin, à la peine de sa famille, de ses proches. Évidemment.
59:28 Alors, il a aussi posé la question des clubs d'élite.
59:34 Alors, la réponse est connue, et là aussi il a dit des choses qui étaient loin d'être sottes,
59:39 c'est que la municipalité nous dit toujours que les clubs d'élite, ça coûte trop cher
59:43 et que ce qui est important, c'est le sport de masse.
59:46 Alors, comme a dit Bolivard, si vous voulez faire du sport de masse,
59:48 pourquoi est-ce que vous fermez l'accès aux salles de sport l'hiver ?

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