• il y a 7 mois
Le Premier ministre a notamment annoncé ce samedi 6 avril que les patients ne se présentant pas à leur rendez-vous médical se verront infliger une pénalité de 5 euros.

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Transcription
00:00 Le Premier ministre, je vous le disais, prolonge ses annonces du discours du politique général.
00:05 Une volonté affichée, un système plus simple, plus efficace et plus en phase avec les attentes concrètes des Français.
00:10 Bonsoir Patrick Paul.
00:11 Bonsoir.
00:12 Président de l'Association des médecins urgentistes de France, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:16 Je vais vous proposer plusieurs des annonces de Gabriel Attal qui seront à lire demain dans la presse écrite.
00:22 La première des mesures, ou en tout cas le mantra, c'est qu'il faut plus de médecins pour mieux soigner les Français.
00:27 La fin du numéro scolarité, on le savait. Il y avait 8 150 étudiants en deuxième année de médecine il y a quelques années.
00:33 L'objectif maintenant, c'est 12 000 en deuxième année en 2025, 16 000 en 2027 et l'apport de 2 700 médecins étrangers hors Union européenne affectés à l'hôpital.
00:43 Vu comme ça, on se dit c'est plutôt bien. S'il y a plus de médecins, je ferai mieux soigner.
00:47 Non, c'est une question tellement, tellement compliquée.
00:52 Écoutez, ça remonte à il y a à peu près 20 ans où en fait on disait au manque de médecins, il faut augmenter le numerus clausus.
01:00 Bon, après, il y a eu ce mensonge qui est un mensonge d'État quand ils ont dit on met fin au numerus clausus, fin au concours.
01:06 Moi, je reçois des témoignages des jeunes étudiants, des jeunes qui veulent faire médecine et qui sont éconduits.
01:12 On leur dit non, ce n'est pas possible et donc on limite.
01:15 En gros, le numéro scolarité, c'est pour dire on en prend 100 et on n'en prend pas 100.
01:18 Ce qui avait été fait dans les années 70 pour contenir les dépenses d'assurance maladie.
01:23 Bon, très bien. Bilan, là, il va falloir m'expliquer un jour pourquoi des pays étrangers arrivent à former autant de médecins.
01:33 On ne trouve rien à redire puisqu'on les embauche en France.
01:36 Vous avez même les pays dont ils viennent, notamment les pays d'Afrique du Nord,
01:39 qui protestent contre la France parce qu'on fait un véritable dumping social, d'accord, contre leur pays.
01:45 Bon, et donc là, on augmente un tout petit peu.
01:48 Il oublie juste une chose, c'est qu'il ne tient pas compte du nombre d'étudiants en médecine qui arrêtent,
01:53 qui arrêtent notamment pour burn-out.
01:55 Et il y a un grave problème sur ces études et les différentes réformes qu'il y a eu,
01:59 qui sont, mais une sape totale pour les étudiants.
02:03 En ce moment, ils passent des examens extrêmement difficiles, mais surtout, si vous voulez,
02:09 il faut l'augmenter, mais vraiment de manière beaucoup plus importante.
02:13 Et derrière ça, quand ils disent « Oui, mais on n'a pas assez de terrains de stage »,
02:17 mais c'est faux, c'est juste qu'il y a une querelle entre les hospitalos universitaires
02:21 et les hôpitaux généraux parce qu'ils ne veulent pas qu'on mette les étudiants dans les hôpitaux généraux.

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