Dans son édito du 07/04/2024, Eliot Deval revient sur l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre dernier. Six mois après, que reste-t-il de cette journée marquée par un massacre ayant causé la mort de 364 personnes ?
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00:00 -Il est quasiment 9h. Merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:03 A la une ce matin, que reste-t-il du 7 octobre ?
00:07 L'horreur, le doute et l'oubli.
00:09 Six mois déjà comme une décennie,
00:11 le 7 octobre est l'histoire d'un voyage en enfer,
00:14 d'une volonté d'éradiquer un peuple,
00:16 de ne faire aucune distinction entre le militaire et le nourrisson.
00:19 Le 7 octobre a été filmé,
00:21 massivement relayé par des assassins fiers d'avoir semé la mort.
00:24 Le 7 octobre a rappelé à Israël la fragilité de son existence,
00:28 ennemie d'un islamisme radical qui frappe également en Occident.
00:32 Le 7 octobre, c'est aussi le doute.
00:35 Jamais un pogrom n'avait été autant contesté.
00:38 Encore aujourd'hui,
00:39 nombreux préfèrent parler d'actes de résistance.
00:42 Il faut revenir au matin du 7 octobre
00:44 à ces premières dépêches de l'AFP à envoyer au monde entier
00:47 parlant de branche armée du Hamas plutôt que de terroristes.
00:51 Le 7 octobre, c'est l'oubli.
00:52 L'oubli que cet attentat est le plus meurtrier pour la France
00:55 depuis Nice en 2016.
00:57 L'oubli de nos trois concitoyens
00:59 toujours portés disparus ou pris en otage par le Hamas.
01:02 Trois prénoms que les médias ne citent plus.
01:04 Oad, Ofer et Orion.
01:06 Le monde a basculé il y a six mois.
01:09 Il est loin le temps où le chef de l'Etat entendait former
01:12 une coalition internationale similaire à celle
01:15 qui avait fait tomber le califat de l'Etat islamique en Syrie.
01:19 Sous-titrage ST' 501
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