• il y a 8 mois
En Gironde, un nouveau dispositif est en phase de test pour lutter contre la précarité alimentaire d'une partie des étudiants. Son nom: la sécurité sociale de l'alimentation. En cotisant, les étudiants débloquent une monnaie virtuelle qu'il est possible de dépenser dans plusieurs boutiques ayants adhéré au projet. Et vous allez le voir, pour l'instant les résultats semblent concluants. 

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Transcription
00:00 Emeline n'a pas l'habitude de se rendre dans ce magasin bio, trop cher pour cette étudiante au budget restreint.
00:06 Aujourd'hui, elle est dans ses rayons grâce à une toute nouvelle aide, la sécurité sociale de l'alimentation.
00:11 "C'est le nombre de gemmes qu'on a, et on paie juste en marquant le montant."
00:16 Les gemmes, une monnaie locale. En cotisant 10 euros, elle a accès à 100 euros de gemmes qu'elle peut dépenser dans des boutiques partenaires.
00:24 Un coup de pouce bienvenu, selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes,
00:29 un jeune sur cinq ne mange pas à sa faim.
00:31 "Une entrée en dessert, ça n'arrive jamais. Je ne me rends pas compte, mais je contrôle aussi là-dessus.
00:36 Je mange moins aussi, on est beaucoup dans le contrôle alimentaire.
00:39 J'avais une ancienne colloque qui loupait des repas pour calculer que ça rentre bien dans le budget."
00:46 Comme Emeline, 150 étudiants bordelais ont été tirés au sort pour expérimenter ce dispositif.
00:51 L'idée vient d'une association locale.
00:53 "On encourage les étudiants à pousser les portes des magasins qu'ils n'ont pas forcément l'habitude de fréquenter,
01:00 type Biocop, épicerie Vrac, ce genre de commerce.
01:04 Donc, faire évoluer leurs habitudes alimentaires et puis bien sûr, c'est un gros coup de pouce pour eux."
01:09 La période de test s'étend sur huit mois. Prochain objectif, élargir le dispositif pour permettre à plus d'étudiants d'en bénéficier.

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