Extrait de l'émission du 6 janvier 1990
Lunettes noires pour nuit blanche est une émission de divertissement présentée par Thierry Ardisson entre 1988 et 1990 sur Antenne 2.
Sur le site de l' INA les vidéos:
http://www.ina.fr/video/I08101793/cinema-video.html
http://www.ina.fr/video/I08105865/cinema-video.html
"Dans le cabaret parisien Shéhérazade, Thierry Ardisson s'entretient avec le chanteur et acteur Jean-Louis Murat, à l'occasion de la sortie du film "La vengeance d'une femme" de Jacques Doillon."
Lunettes noires pour nuit blanche est une émission de divertissement présentée par Thierry Ardisson entre 1988 et 1990 sur Antenne 2.
Sur le site de l' INA les vidéos:
http://www.ina.fr/video/I08101793/cinema-video.html
http://www.ina.fr/video/I08105865/cinema-video.html
"Dans le cabaret parisien Shéhérazade, Thierry Ardisson s'entretient avec le chanteur et acteur Jean-Louis Murat, à l'occasion de la sortie du film "La vengeance d'une femme" de Jacques Doillon."
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00:00 [Musique]
00:16 Au Vermeer, voici Jean-Louis Murat au cinéma.
00:19 Le chanteur à succès nous fait son premier navet.
00:22 Plus tomates et patates au blind test.
00:24 Il castagne, monsieur Compagne.
00:26 Jean-Louis Murat, bonsoir.
00:27 Bonsoir.
00:28 Tu as longtemps été star d'une petite troupe de hapifiou.
00:32 Et puis, tu as complètement éclaté avec Cheyenne Automne l'année dernière.
00:36 Tu en as vendu combien ?
00:38 Je ne sais pas, je dois être 60 000.
00:40 C'est bien.
00:41 C'est bien.
00:42 Tu as dit une fois, on est vraiment soi-même que dans le silence.
00:46 Ça, en Auvergne, c'est tranquille.
00:48 Ça, c'est une valeur des gens de la campagne, une valeur paysanne, une valeur de la campagne.
00:56 Moi, je me sens assez bien là-dedans.
00:59 Ça ne m'empêche pas d'être une pipelette quand même.
01:02 Mais je préférerais souvent me taire.
01:05 Souvent, je regrette ce que j'ai dit.
01:08 En Auvergne, c'est Pascal.
01:10 Oui, entre autres, oui.
01:12 C'est Pialat.
01:13 C'est Bresson.
01:14 Oui.
01:15 C'est pas mal.
01:16 Oui, c'est...
01:18 À force de... Dans les interviews, à force de...
01:21 Je dis toujours que je viens de l'Auvergne.
01:23 Pour les Parisiens, c'est toujours un désert culturel.
01:26 Oui, c'est pour ça.
01:27 Donc, j'essaie toujours un peu d'ancrer l'Auvergne dans...
01:32 Il y a des choses très, très fortes, un peu une force tellurique de l'Auvergne.
01:36 Avec certains écrivains, on retrouve toujours la même rigueur, un côté genséniste un peu.
01:42 Et moi, je me sens bien là-dedans.
01:45 Doyon, il est pas Auvergnal.
01:47 Non, mais il pourrait l'être.
01:51 Tu viens de faire ton premier film avec lui.
01:54 Ça s'appelle "La vengeance d'une femme".
01:56 Avec Isabelle Huppert et Béatrice Dalle.
01:59 Toi, tu joues le rôle de Stéphane.
02:01 Tout seul, on ne voit rien.
02:03 On est comme des atomes.
02:05 On fera ce rentré-dedans.
02:07 Ça doit être un peu atomique.
02:10 Sinon, à quoi on fait ?
02:12 Embrasse-moi.
02:14 Après, tu pourras l'embrasser si tu veux.
02:21 Tu l'as fait, hein ?
02:23 Tu l'as fait, je l'attendais.
02:25 Non, je l'ai pas fait.
02:27 T'affoles pas, je te drague pas, c'est pas sexuel et c'est pas vrai.
02:30 Je suis sûre que t'as déjà dormi avec une copine.
02:33 C'est pas pareil.
02:35 T'as beau faire, t'es pas ma copine.
02:38 Tu retires la sécurité, tu armes comme ça.
02:45 Et tu dis...
02:47 C'est quoi le sujet en gros ?
02:49 Le sujet, c'est une femme, en l'occurrence, c'est Isabelle Huppert,
02:54 qui a été trompée par Béatrice Dalle, qui était sa meilleure amie.
02:58 Le mari d'Isabelle Huppert est mort.
03:01 Isabelle décide de se venger.
03:04 De se venger à mort.
03:06 Ouais.
03:07 Alors raconté comme ça, ça a l'air facile.
03:09 Mais ça dure quand même deux heures et quart.
03:12 C'est court pour une vengeance.
03:14 Tu l'as vu, celui-là ?
03:16 Non.
03:17 Non.
03:19 Je crains un peu de...
03:21 Tu vas aller le voir ?
03:22 Ouais, j'irai le voir quand même.
03:24 Il faut t'armer avec passion.
03:26 Alors t'as toujours cette image un peu là, un peu loser, un peu triste.
03:31 C'est un gimmick ou c'est ta vraie nature ?
03:34 Non, c'est ma vraie nature.
03:37 Parfois c'est ma nature.
03:39 Quand je suis à Paris d'ailleurs.
03:41 C'est un jeu alors ?
03:42 Non mais quand je suis à Paris et que je viens en promo,
03:45 c'est vrai qu'il y a tout le temps...
03:47 J'ai pris l'avion il y a trois, quatre heures et je suis encore...
03:51 Il y a encore la moitié de moi-même qui a clairement fait rance.
03:54 Ce qui fait que je suis un peu absent dans la présence quand même.
03:58 Ouais.
03:59 Alors les gens m'accusent ou m'accusent ou constatent ça,
04:03 mais c'est que je ne suis pas très enthousiaste de nature comme ça.
04:08 Je me demandais si c'était un gimmick ou si c'était les migraines chroniques,
04:12 la véganine.
04:14 La véganine, ouais.
04:16 C'est ça ?
04:17 Ouais.
04:18 C'est plus ça ?
04:19 Aujourd'hui je suis en pleine migraine, oui.
04:21 Ouais, c'est ça ?
04:22 Ouais.
04:23 Et donc tu prends des trucs et ça te rend comme ça ?
04:25 Ouais.
04:26 C'est la codine qui m'assomme.
04:27 C'est la codine ?
04:28 Ouais.
04:29 Mais je suis sûr que t'en es conscient toi.
04:30 Parce qu'une fois t'as dit "je dois passer pour un pauvre petit piu-piu".
04:32 C'est quand même bien que tu le sais quand même.
04:34 Ouais.
04:35 Non mais je pense que j'ai intégré ça dans mon charme de mec.
04:39 On sait très bien, nous les mecs, qu'il faut...
04:42 Ça plaît aux femmes.
04:43 Ouais, ça plaît aux femmes.
04:45 Alors qu'est-ce qui va sortir en disque dans les semaines qui viennent ?
04:48 45 tours ?
04:49 Là il y a le prochain 45 tours, "Te garder près de moi" qui sort dans quelques jours.
04:54 Et je continue la promo sur l'album.
04:56 Il y aura un prochain 45 tours plus tard, au printemps.
05:01 Et sinon je prépare le prochain album.
05:04 T'es devenu un vrai Latélier.
05:05 Un vrai quoi.
05:06 Un vrai artiste du show business.
05:09 Non, je l'étais autant avant.
05:10 Est-ce que tu es prêt pour le blind test ?
05:12 Ouais.
05:13 T'es prêt ?
05:14 Ouais.
05:15 Allez, parti au boulot.
05:26 C'est un grand morceau.
05:29 Très très beau ça.
05:35 Je trahis.
05:39 On dirait du mural.
05:40 C'est vrai ?
05:42 Qui c'est ?
05:45 Ah, français.
05:46 Il fait partie du club des maniaco-dépressifs obsessionnels comme toi.
05:51 Comme toi, Bachung, Dutronc, Gainsbourg.
05:56 Ouais.
05:57 Tu vois pas qui c'est ?
05:58 Tu vois pas ?
06:01 C'est un Parisien ça.
06:02 C'est d'origine italienne, il est né dans la banlieue parisienne vers Orly à Juvisy.
06:07 Il s'appelle Belavise.
06:08 Il s'appelle Belavise quoi ?
06:09 Ah, c'est Christophe.
06:11 Ouais, on l'a eu, on l'a eu.
06:12 Petit humain.
06:15 C'est beau, parce qu'il a quand même un petit visage.
06:17 C'est bien, non ?
06:18 Ouais.
06:19 Moi, je connais pas beaucoup.
06:20 C'est un album qui s'appelle Le Beau Bizarre.
06:22 Et ça s'appelle Un peu Menteur.
06:24 Ah ouais, Bayou, on arrête pas de parler de ce disque.
06:26 Mais moi, j'ai jamais écouté en fait.
06:28 Il y a beaucoup Bayou.
06:29 Ouais, ouais.
06:30 Je mens.
06:36 J'ai pas l'air d'aimer.
06:37 De Presley je crois.
06:38 Ouais.
06:39 Alors tu l'aimes pas.
06:40 Tu l'aimes pas.
06:41 Je te l'ai mis parce que tu l'aimes pas.
06:42 Mais oui, parce qu'en fait...
06:43 T'es un des seuls aux dire qu'il aime pas Presley.
06:45 Non, mais moi j'ai jamais écouté.
06:46 J'étais trop jeune pour écouter ça.
06:48 Et c'est surtout sa fin.
06:50 La fin de Presley.
06:52 Il faut savoir, tout comme il faut savoir finir une chanson, il faut savoir finir sa carrière.
06:56 C'est quand même une catastrophe.
06:58 Cette grosse pastèque, vicieuse.
07:01 Non.
07:02 C'est ça que je viens de parodier en fait.
07:05 Ah ça c'est...
07:06 Moi je l'adore.
07:07 Je suis tout petit.
07:08 Je suis tout petit.
07:09 Vous enchaînez.
07:10 Ouais, ça bien sûr c'est mon...
07:11 Ouais.
07:12 Ouais.
07:13 C'est bien qu'il l'appelait tout de suite.
07:16 Ouais, bien sûr.
07:17 Bien sûr.
07:18 Ça s'est mal passé avec lui.
07:19 Ouais.
07:21 Ouais, ouais.
07:22 On a mangé ensemble une fois, on devait travailler ensemble et ça s'est très très mal passé.
07:25 Sur les Champs-Élysées.
07:26 Ouais.
07:27 Et vous vous êtes séparés, blocage.
07:29 Pourquoi ? C'est passé comment ?
07:30 Je crois que c'est un enfoiré.
07:32 Ah non.
07:33 Ah ouais.
07:34 Je crois bien.
07:35 Tu crois pas qu'il est sincère ?
07:36 Je sais pas, c'est-à-dire que c'est difficile de juger.
07:40 Comme je dis pour Presley, c'est difficile de juger les gens.
07:43 À savoir, on juge pas Michel-Ange sur sa vie privée, tu comprends ?
07:47 Ouais.
07:48 Ou sur ce qu'il peut raconter, ou toutes les conneries que...
07:51 On connaît pas d'interviews de Michel-Ange.
07:53 Mais hélas, on connaît les interviews de Gérard Manset.
07:55 Et à chaque fois c'est accablant.
07:57 Moi je trouve.
07:58 Tu t'engueules avec Bayon là-dessus ?
07:59 Même pas ?
08:01 Non, non, pas vraiment.
08:02 On évite le sujet, ouais.
08:03 T'as dit "j'aime pas la façon dont ils regardent les filles".
08:06 Ouais.
08:07 Pourquoi ils les regardent comment, les filles ?
08:08 Fais voir.
08:09 Non.
08:12 Hein ?
08:13 J'étais une fille.
08:14 Non mais ça sert à rien d'être désagréable.
08:17 Non mais t'es pas désagréable.
08:18 C'est des gens que tout le monde adore et toi tu les aimes pas.
08:20 J'aime bien les gens qui sont contre toi.
08:22 Moi j'aime les filles et j'aime beaucoup les regards qui se portent avec tendresse sur les yeux, sur les bouches et sur les hanches des filles.
08:30 Ouais.
08:31 Mais j'aime pas les regards qui partent du mollet des filles, qui montent je ne sais où.
08:36 Voilà.
08:37 Moi ça m'a pas plu.
08:38 Voilà c'est clair.
08:39 Pour le suivant.
08:40 Tu vas ?
08:41 Ben absolument.
08:42 Pas dur encore ?
08:43 C'est un peu dur ça.
08:44 Celui-là ouais.
08:45 C'est piège disons quoi.
08:49 Mais là on en fallait un sinon l'audition serait plus audition.
08:52 Hein ?
08:53 Ça à mon avis il va trouver.
08:55 C'est bien.
08:56 Ça ressemble à tout ça.
08:57 Non, non attends.
08:58 Ah c'est les Inmates.
08:59 Ah ben voilà !
09:00 C'est les Inmates, le 33, les Beatles et les Stones.
09:05 Avec Bayon derrière.
09:06 Ouais.
09:07 Et les Beatles chantaient comme les Stones.
09:10 C'est mal passé avec eux aussi.
09:12 Ben non, c'est-à-dire que moi j'avais beaucoup envie de travailler avec eux et c'est vrai que je suis allé les voir les deux ou trois dernières fois, je suis allé les voir en concert.
09:20 C'est un groupe qui assure plus du tout quoi.
09:22 Pourquoi ?
09:23 Moi je gardais.
09:24 Je sais pas.
09:25 Moi ce qui m'intéressait c'était de travailler rythmiquement avec eux.
09:28 Ouais.
09:29 Donc ça.
09:30 Car là t'allais dire que t'étais rocker.
09:31 Je voulais faire le Bill Hurley.
09:32 Mais non, non pas vraiment.
09:33 Mais disons c'était une rythmique qui m'intéressait.
09:36 Et je trouve que la rythmique est complètement avachie et donc le projet de travailler avec eux c'est pas réalisé.
09:43 Pourquoi ? Parce que Bill Hurley a arrêté de boire ?
09:45 Je sais pas, peut-être.
09:47 Non mais c'est qu'ils ont un nouveau, le bassiste et le batteur qui sont vraiment pas de série.
09:52 Il y a plein de groupes français qui ont une meilleure section rythmique que les Inmates.
09:55 Ouais.
09:56 Pas plaisir à Bayon.
09:58 On continue.
09:59 Je vous ai caché derrière la coulisse, je reviens.
10:01 Attention de plus en plus dur.
10:03 Et toujours en prononciation.
10:04 Et toujours en prononciation.
10:05 Et toujours en prononciation.
10:06 Et toujours en prononciation.
10:07 Et toujours en prononciation.
10:08 Et toujours en prononciation.
10:09 Et toujours en prononciation.
10:10 Et toujours en prononciation.
10:11 Et toujours en prononciation.
10:12 Et toujours en prononciation.
10:13 Amuse moi un peu l'intro quand même.
10:16 C'est chelou.
10:17 Bravo !
10:18 C'est bien.
10:21 C'est bien.
10:22 Tu l'aimes lui ?
10:24 Ouais, ouais, ouais.
10:25 Il a toujours, non non, il a toujours été très prêt.
10:27 Ce mec a été sympa avec toi.
10:28 Ouais, ouais, il a été super sympa avec moi.
10:29 Il est venu te voir à Clermont-Ferrand, personne ne te connaissait.
10:31 Ouais, ouais, ouais, non, non, il a été super sympa avec moi.
10:33 Et la direction qu'il prend là, tu penses quoi ?
10:35 Ce genre de direction là.
10:38 Je trouve qu'il a toujours une main sur le piano et l'autre sur une partage de vie Val-Di.
10:43 Brar, arrêtez un peu quand même.
10:45 C'est bien comme ça.
10:49 C'est bien.
10:50 Tu veux pas dire du mal.
10:51 Encore le suivant.
10:52 Ça, ça c'est Brel.
10:55 Oh là là, on aurait aimé encore.
10:57 Ça c'est Nanjef.
11:03 Ouais, c'est le Brel, déjà t'aimes pas beaucoup Brel.
11:05 Alors je crois que Jeff c'est celui qui te l'a dit.
11:07 Je trouve ça dégoûtant.
11:09 Tu dis ça ouais.
11:10 Non, non, mais je sais que ça paraît toujours une hérésie parce que c'est une vache sacrée dans la chanson française.
11:19 Et donc on a toujours un peu de scrupules à dire du mal de Brel.
11:23 Mais moi je le supporte pas.
11:26 Il manque de tact, il y a des choses qu'on peut pas dire.
11:29 Ouais, il y a des choses qu'on peut pas dire, tout à fait.
11:31 Un peu de retenue, un peu de murmures, un peu de...
11:34 Trop d'exubérance, moi je déteste ça vraiment.
11:37 Tous les Auvergnats doivent...
11:39 Pourquoi hurler comme ça, viens ?
11:42 C'est un Auvergnat, mon pote.
11:45 Le suivant.
11:46 Alors là, là il va trouver mais tu vas voir en deux secondes les minutes, ça va.
11:50 Ah ouais, ça c'est...
11:53 Ce cher Woyat.
11:58 Il fait partie du club, il y a un club dans cette émission, de ceux qui connaissent Robert Woyat.
12:02 T'es un ami, il y a Bachung, il y a quelques mecs comme ça.
12:05 C'est génial, il y a rien à dire.
12:06 Non, il y a rien à dire, rien à dire.
12:08 Tu l'as rencontré déjà ?
12:09 Non.
12:10 T'as pas envie de le voir ?
12:12 Pas vraiment, non.
12:14 Pas vraiment.
12:15 Mais enfin pour moi c'est le plus grand.
12:17 Pour moi il y a Neil Young et Robert Woyat.
12:19 Produit par Mason.
12:22 Grand disque.
12:24 Sur sa chaise roulante.
12:26 Il fait partie du club Cassian aussi.
12:28 Non, ça c'est l'accident, été 73, six mois de composition à la sortie de l'hôpital et enregistré avec Mason.
12:39 Et tout est génial sur ce disque.
12:42 Il y a Aliphyde de l'autre côté, ça c'est Six Song.
12:44 Bon, l'applaudis encore.
12:46 Bon boulot.
12:52 Encore un français.
12:53 Il y en a quand même dans la musique.
12:55 Allez, je sais pas.
12:57 Je sais pas qui c'est.
13:00 C'est Sylvain.
13:02 Il a reproché tout à l'heure que c'était trop court, la réponse il nous a fait un carton de gosses.
13:06 Carton plein.
13:08 Kyl !
13:09 Non, mais il chante le guitare.
13:15 Il va chanter, au début c'était avec la guitare.
13:17 Parce que j'ai pas l'intention de dire plus.
13:19 C'est qui à ta mémé ?
13:22 C'est Renaud.
13:24 Je te dis qu'il a bravé, hein, Sébastien.
13:26 Il aime Renaud.
13:27 Je crains pas, ouais.
13:31 Je crains pas.
13:32 Ça va.
13:33 Moi je suis assez du parti de la chanson poétique, quoi.
13:37 C'est vrai que je trouve que le réalisme...
13:40 On a le journal télévisé pour ça, quoi.
13:43 Ouais.
13:44 Je trouve que les journalistes et que les médias font beaucoup mieux ce travail-là que les chanteurs.
13:49 Si tu veux, il prend la place de gens qui existaient du temps où les médias n'existaient pas.
13:55 Tu pouvais aller dans la rue chanter...
13:57 La chanson portait une information.
14:00 Et là d'ailleurs c'est son problème, je pense, tout de suite.
14:03 C'est-à-dire que quelle information porter ?
14:05 Il est quand même bien emmerdé.
14:07 Il va peut-être faire la Roumanie, là.
14:08 Chirac va pas massacrer les Canards, qu'il fait tous les quatre matins, tu comprends.
14:11 On l'applaudit, alors.
14:13 Les lunettes !
14:14 Alors...
14:16 Bravo !
14:17 Bravo !
14:18 Il gagne les mecs !
14:20 Il gagne les mecs !
14:22 Bravo, tu vois.
14:24 Ça va bien aller.