• il y a 7 mois
Aujourd'hui, l'équipe de Télématin reçoit Agustin Galiana. Le comédien et chanteur vient présenter sur le plateau son troisième album, intitulé « Enamorado », qui sort ce jour.

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Transcription
00:00 C'est le moment d'accueillir notre invité comédien mais aussi chanteur, c'est Agustin Galliana.
00:04 Bonjour Agustin, bienvenue !
00:06 Bonjour.
00:07 Vous êtes le plus français de nos artistes espagnols, vous êtes d'accord avec ça ?
00:10 Ben pourquoi pas ?
00:11 Ah bah oui !
00:12 Ça fait plaisir.
00:13 Eh ben écoutez, alors c'est un beau jour aujourd'hui, puisque c'est la journée de la sortie de votre troisième album,
00:19 intitulé "Enamorado", ça veut dire amoureux, vous êtes d'accord ?
00:22 Ça veut dire amoureux.
00:23 Voilà, parfait. J'ai pas fait espagnol, mais je sais quand même ça veut dire...
00:26 Félicitations.
00:27 Merci Lucie, je sais que vous, vous parlez quoi en espagnol ?
00:29 J'ai fait exprès de ne pas faire difficile pour le titre.
00:31 On est d'accord. Merci Agustin.
00:33 Alors cet album évoque le déracinement, le soleil, la nostalgie, l'amour,
00:38 c'est vous qui avez impulsé toutes les thématiques des chansons ?
00:41 Oui, je trouvais que c'était intéressant de faire un album sur l'amour,
00:45 surtout dans une époque où il y a tellement de gens qui font du mal,
00:50 je pense qu'il faut équilibrer les choses et faire un peu du bien, et faire un peu l'amour.
00:55 Mais surtout c'est un album...
00:56 Beaucoup !
00:57 Oui, tout ce qu'on peut.
00:59 Bien sûr !
01:00 Non mais je trouve que c'est important de faire le bien.
01:04 Je pense qu'on est identifié, on est ce qu'on fait, pas ce qu'on dit de nous.
01:14 On n'est pas ce qu'on dit de nous-mêmes, sinon ce qu'on fait.
01:17 C'est les gestes, c'est les actions qui comptent.
01:20 C'est pour ça qu'il faut faire des belles actions, des bonnes actions.
01:23 Je pense que c'est très important de faire ça à nos jours.
01:26 En tout cas, c'est un très bel album.
01:27 Il y a des balades, mais aussi beaucoup de chansons pour danser.
01:31 Voici un extrait de "Enamorado".
01:32 Vous nous direz où vous avez tourné ce magnifique clip.
01:34 À mon avis, c'est en Espagne.
01:36 Allez, regardez !
01:37 [♫♫♫]
02:06 Alors, ça a été tourné où, Agustin ?
02:08 C'était tourné dans ma ville, là où je suis né, en Espagne.
02:11 D'accord.
02:12 Je viens d'une ville au bord des mers, avec 14 km de plage sauvage.
02:17 Qui s'appelle ?
02:18 Qui s'appelle Villajoyosa.
02:20 On a les photos !
02:21 Ah, c'est pas vrai !
02:22 Ah, oui !
02:23 Mais c'est magnifique !
02:24 Mais c'est coloré comme ça ?
02:26 Oui, c'est très coloré.
02:28 Ça, c'est le quartier historique.
02:29 Et l'histoire, pour vous raconter un peu plus de ma ville,
02:33 c'est que c'était des maisons de pêcheurs.
02:35 D'accord.
02:36 Et elles étaient peintes comme ça pour que les pêcheurs,
02:38 quand ils arrivaient sur la côte, au port,
02:41 voyaient si leur maison était allumée ou pas allumée.
02:45 C'est mignon, ouais.
02:46 C'est un très joli quartier.
02:48 Regardez ce patrimoine, c'est bien aussi.
02:50 Dites-moi, vous êtes chanteur, mais vous n'êtes pas que chanteur.
02:54 Vous avez commencé par être comédien, non ?
02:56 Tout à fait.
02:57 Et comment ça s'est passé, tout ça ?
02:59 Comment vous êtes parvenu à devenir chanteur ?
03:01 Qu'est-ce qui vous a fait changer ?
03:03 Je n'ai pas changé.
03:05 On peut rajouter des choses à ce qu'on est.
03:07 Je pense que, pas que moi, mais je pense que les humains,
03:11 que les gens, on a plusieurs talents,
03:13 et qu'il faut faire tout pour être épanoui,
03:16 heureux et se développer dans les talents qu'on peut.
03:20 Et c'est vrai que...
03:21 C'est les circonstances quand même, Agustin, il me semble.
03:23 Oui, ça a été en 2007.
03:26 J'avais travaillé pendant 8 ans à la Télé Espagnole,
03:29 dans plusieurs séries et dans plusieurs projets.
03:32 Et la crise économique, elle est arrivée,
03:34 et j'ai eu un moment de creux où je n'ai pas travaillé pendant 4 ans.
03:38 Et par jeu, comme un enfant,
03:42 j'ai commencé à jouer avec mon ordinateur
03:44 et à composer de la musique.
03:46 Et c'est comme ça que j'ai écrit et j'ai produit mon premier album en 2007.
03:50 Donc merci le creux.
03:51 C'est grâce au creux que vous êtes devenu aussi chanteur.
03:53 En fait, c'est l'importance de se nuyer.
03:55 Voilà.
03:56 Aujourd'hui, on ne laisse pas, par exemple, se nuyer les enfants.
03:59 On les bourre des activités et des choses.
04:04 Et je pense que c'est très important de se nuyer pour pouvoir trouver...
04:07 Donc ça a été une chance pour vous, cette année, finalement.
04:09 Oui, tout à fait.
04:10 Bon, on parlait de votre petit village, je n'y arrive pas,
04:12 Villa...
04:13 - Royosa. - Villa Royosa.
04:15 On a des photos d'Agustin, bébé.
04:17 Ah.
04:18 Alors, Agustin, il était comment, ce petit garçon ?
04:21 Vous étiez un petit garçon timide, plutôt à l'aise ou plutôt quoi ?
04:24 En fait...
04:25 Il était trop timide.
04:26 Déjà à l'époque, il niait...
04:27 Il avait même de la nourriture dans la bouche.
04:29 Oui, un petit peu de nourriture.
04:30 Ah, oh là là, qu'est-ce qu'on...
04:31 Avec le petit bible, là, non ?
04:33 Le bible, oui.
04:34 Il était...
04:35 J'étais très mignon, hein.
04:36 C'est vrai.
04:37 On l'aimait vraiment.
04:38 Et vous avez la chance d'être resté beau.
04:39 Parce que parfois...
04:40 Non, parfois, un beau bébé devient moins beau et il se dit ça.
04:42 Ça va, quand même.
04:43 Là, je suis avec mon frère qui fait la tête.
04:44 Ah, vous êtes...
04:45 Vous êtes à gauche et à droite.
04:47 Oui, oui, oui.
04:48 Et vous étiez quel type de petit garçon ?
04:50 J'étais un garçon très inquiet.
04:51 J'étais un garçon qui aimait beaucoup dessiner, qui aimait beaucoup danser, qui aimait beaucoup...
04:56 Je sais pas, quand je suis né, dans ma famille, c'était une situation un peu spéciale.
05:02 Ma maman venait de perdre un enfant.
05:05 Mon grand-père venait de décéder aussi.
05:07 Donc, je suis né, j'étais un peu le bonheur de la famille.
05:10 Et voilà, donc, j'ai eu tout de suite une petite étiquette de porte-bonheur.
05:16 Ah, c'est mignon.
05:17 Non, mais c'est vrai.
05:18 Et d'enlever un peu la tristesse qu'il y avait dans la famille.
05:26 Et voilà, donc, j'étais un bon garçon.
05:31 J'étais très obéissant, en fait.
05:34 Sur cet album, beaucoup de chansons pour danser, notamment "Soledad".
05:40 Écoutez.
05:47 On est obligés de faire ça, en fait.
05:49 La danse, c'est encore important pour vous ? Vous dansez encore comme ça ?
05:52 Moi, je danse beaucoup à la maison.
05:53 C'est vrai ?
05:54 Je danse beaucoup à la maison parce que je trouve que, en fait, quand tu fais de l'art,
05:59 l'art a le pouvoir de te sortir de tes soucis, de te sortir de tes problèmes.
06:06 C'est le pouvoir de la musique et c'est le pouvoir de la danse.
06:09 Moi, j'adore...
06:10 J'ai vu ça à la maison, ma grand-mère, elle se révélerait pas, le week-end,
06:14 elle dansait, elle chantonnait.
06:16 Pour moi, c'est un outil pour me mettre dans la good vibe tous les jours.
06:22 Donc oui, j'arrête pas de danser.
06:24 Agustin, vous restez avec nous dans quelques instants, grâce à Binti.
06:26 Il dit qu'on salue, on va découvrir l'une des passions.
06:30 Et je crois que cette passion, c'est notre capitale.
06:33 C'est Paris. Vous nous direz pourquoi dans quelques instants.
06:34 On part en pause avec un autre extrait de votre album.
06:37 Il y a deux reprises, simplement, sur cet album.
06:39 Il n'y a que des nouveautés, sauf deux reprises.
06:40 Il y a "Bibir Mibira".
06:42 Alors ça, pour danser, c'est merveilleux.
06:44 A tout de suite.
06:45 *musique*

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