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BV Passion par Gérard Lemoine.
Les années 30, seconde partie
BV Passion par Gérard Lemoine.
Les années 30, seconde partie
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Style de vieTranscription
00:00 Mesdames et messieurs, bonjour et merci encore une nouvelle fois de nous recevoir sur les
00:04 ondes de Beffroi-Passion.
00:06 J'ai le plaisir aujourd'hui d'être au domicile et d'interviewer deux personnages
00:12 nostalgiques de leur passé, Jean-Michel et Anne-Marie, qui ont voulu préserver, sauvegarder,
00:19 comme me disait Jean-Michel, une partie de l'héritage familial d'objets anciens.
00:23 Notre idée c'était un peu de sauvegarder ce patrimoine qui malheureusement disparaît
00:28 un petit peu là-front.
00:29 Donc on a décidé dans un premier temps de récupérer et maintenant on voudrait en
00:33 faire profiter les gens.
00:34 Donc on a fait une petite installation, on a recréé un intérieur complet du style
00:38 de 1900-1930 et on essaye toujours actuellement de récupérer des choses qui malheureusement
00:44 partent au poubelle.
00:45 Et bien Jean-Michel, tu viens de pousser la porte de la vie intime de mémé, dans
01:06 laquelle ils vivent, ses grands-parents.
01:09 Et nous allons voir justement mémé, bien sûr à l'époque qu'il était plus jeune
01:14 et qui vient d'avoir son bébé.
01:16 Voilà exactement, il vient d'avoir son bébé.
01:18 Vous verrez tout à l'heure la table a été mise justement pour cet événement,
01:21 parce qu'il va y avoir le baptême.
01:22 Elle est belle quand le ciel est bleu, elle est belle même quand il pleut.
01:31 Mais le jour où l'on s'est rencontré, le soleil avait tout éclairé.
01:38 Donc ici vous pouvez voir quand même que pour l'époque c'était une très très belle
01:42 tenue.
01:43 Très belle tenue qu'a prise cette grand-mère.
01:49 En particulier vu tout à l'heure où je vous avais parlé des broderies des robes,
01:54 de voir ici que vous avez des très belles broderies.
01:56 Les bijoux qui à l'époque étaient quand même quelque chose.
02:02 Vous pouvez voir ici ses colliers, ses bouts d'oreilles.
02:04 C'était vraiment des très beaux cadeaux de l'époque.
02:09 Le petit sac à main tout brodé aussi, qui est vraiment typique des années 1920.
02:20 Donc ce landau ici avec le bébé qui est là, qui permettait justement au moment de
02:28 bercer justement le terme.
02:30 Donc vous voyez ici un bébé qui fait dodo.
02:33 Un bébé avec sa robe de baptême.
02:37 C'était très important.
02:40 Le blanc en plus pour le baptême.
02:42 Oui on est aussi là dans la petite dentelle.
02:49 Souvent c'est le para ou la marraine.
02:52 C'est le para ou la marraine qui payait cette belle tenue pour le baptême.
02:55 On voit donc ce fameux landau qui est aussi surmonté.
03:13 On pourrait appeler ça un ciel de lit.
03:16 Oui c'est plus ni pignouin qu'un ciel de lit.
03:18 Un ciel de lit qui est en miniature.
03:21 Bien sûr aussi il a beaucoup de broderies.
03:24 Beaucoup de broderies.
03:25 Broderies ou dentelles ? Les deux.
03:27 Là c'est plus de la dentelle.
03:28 Vous pouvez voir juste à côté du fameux berceau, ce rouet.
03:35 Donc le rouet, beaucoup de personnes pensent que c'était le travail de madame.
03:43 Justement il faut vraiment se détromper parce que ce rouet était offert justement lors
03:49 du mariage au mari.
03:53 Après ces longues journées de travail, ils avaient parfois des journées de 12 heures
03:57 de travail, toujours pour le souci d'avoir un peu plus d'argent, le soir ils filaient
04:02 la laine.
04:03 Donc c'était plus les maris qui utilisaient ce genre d'accessoires.
04:06 Les dames elles fabriquaient plutôt des petites broderies.
04:12 Là vous allez voir après il y a un lustre qui est juste à côté de nous.
04:14 Elles faisaient ce qu'on appelle les pampilles de lustre avec des perles de verre.
04:18 Donc vous voyez ici ce genre de pampille qui était réalisée à la demande.
04:24 Donc je pense que c'était très difficile à faire parce que ce lustre je l'ai refait
04:28 avec mon épouse.
04:29 On y a passé pas mal d'heures pour avoir quelque chose de réel.
04:34 De là est venue l'expression si tu sais pas quoi faire t'as qu'à enfiler des perles.
04:37 Voilà !
04:38 Et bien Jean-Michel, toujours dans le cadre de la vie familiale de grand-mère, jeune
04:59 à l'époque évidemment, une naissance c'était un événement et l'événement ça se fêtait.
05:04 Et ça se fêtait avec un ou deux, plusieurs habités, ça se fêtait à table.
05:08 Et là en l'occurrence cette table a été mise, vous pouvez voir quand même que c'était
05:11 une très belle table pour l'époque.
05:14 Paramarès n'était certainement habité parce que vous pouvez voir qu'il y a quatre couverts
05:17 qui sont mis sur cette table.
05:19 Donc je vais venir sur un petit détail ici que vous allez pouvoir voir.
05:24 Justement ces verres.
05:26 Ces verres ont été mis au rebuff.
05:28 Ils n'ont jamais été utilisés.
05:30 Donc je vais vous expliquer pourquoi.
05:32 Vous pouvez peut-être voir ici que dans le verre il y a des bulles.
05:35 Donc c'est des verres qui ont été mal soufflés et de l'oxygène est passé dans le verre.
05:41 Oui parce qu'en fait c'était pas fait mécaniquement, c'était fait à la canne, soufflé à la
05:46 canne de sortie du feu.
05:47 Et évidemment c'était des défauts.
05:49 C'est ce qu'on appelait peut-être aussi des cafus.
05:52 C'était des rebuffs mais quelque part ça avait une valeur pour le milieu modeste.
05:58 Donc à l'époque ces verres ne valaient rien.
06:00 Actuellement c'est très recherché justement pour retrouver ces défauts que l'on trouvait.
06:04 Qui donnent une véritable authenticité à l'objet.
06:08 Ça donne une authenticité.
06:09 On s'aperçoit là que c'était pas du mécanique, c'était vraiment fait par l'homme.
06:13 On aperçoit aussi une bouteille avec une forme étrange.
06:16 Oui c'était les fameuses bouteilles de Kakina de Saint Raphaël.
06:19 Donc c'est une bouteille de Saint Raphaël qui date aussi des années 20.
06:24 Ici vous avez un autre genre de bouteille avec des bouchons très étranges en bois.
06:29 Donc c'était les bouteilles en grès.
06:31 On y mettait aussi tout ce qu'on voulait garder au frais.
06:35 Que le grès conserve très très longtemps.
06:37 Alors toujours dans cet esprit, on n'est pas loin de la cuisine de l'époque.
06:47 On n'est pas loin de la cuisine de l'époque.
06:49 A la fois la cuisine et les salles de bain à mélanger on pourrait presque dire.
06:55 Oui très grande salle de bain pour l'époque.
06:57 Tout à l'heure c'est pareil, on vous disait que l'eau n'était pas courante dans les maisons.
07:06 Donc vous y voyez ici ce qu'on appelait la salle de bain d'époque.
07:10 Donc ça se résumait simplement à un bac, un bro pour aller chercher l'eau au niveau de la pompe.
07:16 Et puis on se lavait comme on le pouvait.
07:19 Donc il fallait savoir qu'à l'époque on ne se lavait pas tous les jours.
07:23 Vous imaginez un peu les gens qui travaillaient en usine ou dans les champs.
07:29 On revient le soir, on se débarbouille vite fait le visage.
07:32 On va se coucher comme ça.
07:34 Et je vous expliquerai un peu ce que ça a pu engendrer à l'époque ce genre d'hygiène.
07:41 Un petit peu à côté il y a l'ensemble cuisine moderne de l'époque.
07:49 C'était l'ensemble cuisine moderne de l'époque.
07:51 Donc c'est pareil, ça se résumait simplement à un bac en gré creusé.
07:56 Sans robinet, sans rien, toujours le même souci.
07:58 On allait chercher l'eau à la fontaine.
08:01 Ou alors on avait la chance à l'époque d'avoir cette fontaine ici que vous voyez.
08:07 Donc vous la voyez ici avec un seul robinet.
08:10 Un emplacement est prévu pour un autre à côté.
08:13 Donc quand on avait un seul robinet c'était un usage domestique.
08:16 Quand il y avait deux robinets, on trouvait ça dans les gares à l'époque.
08:20 Pour que les gens puissent se désaltérer après les longs voyages en train.
08:25 Donc c'est pareil, le mari tous les matins remplissait cette fontaine avec de l'eau.
08:32 Voilà.
08:34 Donc la maîtresse de maison venait avec son brot, elle remplissait.
08:38 C'est ce qui lui permettait de faire sa cuisine, de faire la toilette.
08:42 Donc il n'y avait pas beaucoup de capacités au niveau de la fontaine.
08:44 Donc parfois il fallait la remplir deux ou trois fois par jour.
08:47 Toujours dans le prolongement de cette fameuse cuisine moderne, on arrive là où se faisait
08:52 la cuisine, la cuisson et à la fois le chauffage.
08:55 Elle est assise dans son comptoir, elle a toujours le sourire.
09:01 On dirait une femme en cire, avec un seul chignon qui toujours vient coiffer la belle caissière du Grand Capuce.
09:10 Toujours dans l'esprit de la cuisine de mémé, nous voilà dans cette fameuse cuisine d'une
09:16 marque célèbre qu'on ne citera pas.
09:18 On faisait des poêles en fonte, pas loin dans l'Aisne.
09:21 On ne donnera pas le nom, mais de toute façon c'est inscrit pour personne.
09:25 Et ça servait à tout.
09:26 Vas-y Jean-Michel, on t'écoute.
09:28 Donc effectivement, ça servait à tout.
09:29 Cette cuisinière qui, comme tout à l'heure je vous l'ai dit, pour le menuisier, elle
09:34 tournait pratiquement été comme hiver.
09:36 Il fallait toujours de quoi chauffer et de quoi faire cuire.
09:40 Donc on imagine cette grosse cuisinière qu'il fallait alimenter en charbon ou en
09:45 bois.
09:46 Donc vous pouvez voir ici qu'il y a différentes… c'est fort recouvert, mais vous avez pratiquement
09:51 cinq plaques de cuisson.
09:52 Et vous avez quatre fours pour pouvoir cuire différents aliments.
09:57 Donc au niveau des cuissons des aliments, justement, je vais vous montrer ça ici.
10:04 C'est ce qui permettait de faire les pommes de terre à l'étouffoir.
10:08 On voit aussi un ustensile à griller le café au milieu.
10:18 Effectivement, vous avez celui-ci qui est le plus connu.
10:21 Donc on y mettait du café vert.
10:22 J'en prends un peu dans ma main comme ça.
10:26 Donc là, c'est un grilloir à café, un des plus connus.
10:30 En vérité, on ouvrait cette petite trappe et on y mettait du café vert.
10:36 J'en ai ici dans la main.
10:38 Ça ressemble étrangement aux cacahuètes.
10:41 Ce n'est pas des cacahuètes, c'est vraiment du café vert.
10:43 Donc on le mettait dans cet accessoire ici.
10:46 On refermait la trappe et on tournait pour faire griller le café.
10:52 Donc vous avez bien ce modèle-là.
10:53 Un peu plus sophistiqué, ici, toujours sur le même principe.
10:57 On y mettait le café à l'intérieur et on tournait.
11:00 Et après, vous en avez un autre ici sur pied qui est basé sur le même principe.
11:05 Ici, le réchaud est en dessous.
11:07 Donc on y mettait du charbon de bois et c'est pareil.
11:10 On brûlait le café avec.
11:11 Et toujours sur le coin de la cuisinière, la cafetière qui tenait le café au chaud.
11:18 Vous la voyez ici, cette cafetière était pratiquement jour et nuit avec du café sur
11:22 le truc.
11:23 C'était une boisson à l'époque qui était très consommée.
11:26 Le café était très consommé.
11:27 Ici, dans le Nord, on pouvait dire on va boire un petit jus.
11:31 Et quand c'était du jus, c'était du jus.
11:34 On faisait le café le matin, mais peut-être qu'à 5h de l'après-midi, c'était toujours
11:38 le même café du matin qui était réchauffé.
11:40 À la fin de la journée, je crois qu'on appelait ça du jus de cochette.
11:45 Donc ce café vert, vous voyez ici, j'en ai un bocal qui m'a été confié justement
11:51 par une petite fille de grand-mère.
11:54 Cette grand-mère avait connu les privations de la Première Guerre mondiale en 14-18.
11:59 Et quand on a reparlé au début de la Deuxième Guerre mondiale, elle s'est empressée de
12:07 mettre du café vert dans des bocaux et de l'enterrer dans sa cave.
12:10 Donc ces bocaux ont été retrouvés pratiquement ici dans les années 2000, quand cette petite
12:15 fille a fait les travaux chez elle.
12:17 Elle a retrouvé des bocaux et m'a confié un bocal avec du café vert qui n'a jamais
12:21 été ouvert depuis.
12:22 Donc je peux vous dire que ce café a pratiquement une quarantaine, 40 à 50 ans.
12:26 Plus ! Plus ! Plus ! Deuxième Guerre mondiale, il y a 70 !
12:32 Ce qu'on voit aussi, si je permets dans l'expression, de souligner, c'est ce joli décor de tour
12:39 de cuisinière avec là aussi de la broderie sur ce fronton.
12:43 On remet toujours sur cette broderie.
12:44 Ici, en plus, on est dans la région du Côte d'Azie.
12:47 Donc évidemment que la broderie est très présente.
12:49 Et tout à l'heure, justement, je vous parlais du Côte d'Azie.
12:53 Regardez ici cette belle horloge qui était fabriquée aussi à Caudry.
12:56 Donc ça s'appelle un œil de bœuf et c'était fabriqué par les établissements Le Fèvre
13:01 à Caudry.
13:02 Donc on va rester dans le même coin du café.
13:05 Je vais vous présenter ici ce paquet.
13:10 C'était de la Chicorée.
13:12 Il faut savoir actuellement, la plus grande marque du Chicorée, je peux vous la citer,
13:16 c'est le Roux.
13:17 Mais actuellement, il y en avait ici dans le coin, il y en avait un ou un.
13:20 Il y avait les cafés Godard.
13:22 Il y avait Orchie aussi peut-être ? Orchie, c'était le Roux.
13:25 Donc ici, dans le coin, il y avait les établissements Godard qui faisaient de la Chicorée.
13:30 Et pour la petite histoire, la fille Godard a un jour rencontré son amoureux qui lui
13:38 était le fils de chez le Roux.
13:40 Le Roux.
13:41 Et c'est pour ça que la Chicorée Godard est devenue après la Chicorée le Roux.
13:45 En vérité, ça a été englobé par ce...
13:47 Mais il y avait pas mal de petits fabricants de Chicorée dans le coin.
13:50 On aperçoit en plein milieu de cheminée, on aperçoit un truc sous verre.
13:55 Qu'est-ce que c'est ça ? C'est bizarre.
13:57 Ça, c'est ce qui était en vérité, c'est le diadème de la mariée.
14:00 Donc c'était des fleurs d'orangers qui étaient faites en cire.
14:03 Donc vous pouvez voir le diadème et aussi la petite fleur d'orangers que le mari portait
14:12 sur la poche de son veston.
14:13 Donc Gérard, je vais vous parler aussi de ce que vous pouvez voir ici sous verre avec
14:21 cet accessoire.
14:22 Est-ce que vous pouvez me dire à quoi...
14:25 Ce que ça pouvait être ? Non, j'avoue, mon ignorance.
14:29 En vérité, c'est un pain de sucre.
14:31 Le sucre, à l'époque, on ne l'avait pas en morceaux.
14:34 Donc on l'avait comme ça, sous cette forme, en pain de sucre.
14:37 Actuellement, ça existe toujours.
14:39 Dans les pays du Maghreb, on trouve toujours ce sucre sous cette forme.
14:42 Donc on le cassait avec cette pince, on cassait des morceaux et on prenait les petits morceaux
14:47 de sucre pour boire avec le café.
14:48 Oui, là, j'ai appris quelque chose.
14:53 Oui, on en apprend tous les jours.
14:55 Bien sûr, un petit peu en descendant, l'accessoire aluminium avec plein de trucs.
14:58 En vérité, c'est ce qui servait à mettre tous les ustensiles, les louches et puis les
15:02 différents trucs.
15:03 Et avec un petit récipient en dessous qui permettait de mettre des petits accessoires.
15:08 Un égouttoir.
15:09 Un égouttoir.
15:10 Avec le petit panier dosier pour les condiments, les louches.
15:17 Une autre étagère où il y a le panier à salade.
15:19 Il y a le panier à salade.
15:20 La salle qu'on secouait à la main.
15:22 Voilà, voilà.
15:23 Donc justement, vous parliez d'une louche, Gérard.
15:25 Je vais vous en montrer une belle ici.
15:26 Avec une particularité.
15:29 Le cul a été ressoudé.
15:33 Donc cette louche a tellement servi.
15:36 C'est vrai qu'à l'époque, on se passait les ustensiles de génération en génération.
15:39 Un jour, elle a fini par être trouée.
15:41 Et donc vous voyez que cette louche a été réparée et étamée de l'intérieur.
15:46 C'est vrai qu'actuellement, on jette énormément.
15:49 Dès qu'on a un petit éclat sur une assiette ou autre chose, on jette.
15:53 À l'époque, on ne le jetait pas.
15:55 On réparait.
15:56 Donc vous pouvez le voir ici sur cette louche.
15:58 Je peux vous le montrer aussi ici avec cette assiette.
16:04 Ah, qui a été certainement rapiée, c'est à l'ancienne, avec des agrafes.
16:10 Voilà, donc ça a été fait avec des agrafes.
16:12 Et il y avait autre chose aussi qui servait pour réparer ces assiettes.
16:18 Donc à l'époque, cette personne qui s'en occupait, on appelait ça le raccommodeur
16:23 de faïence.
16:24 Et ce raccommodeur de faïence passait dans les grandes villes, généralement le lundi.
16:29 Ce que la casse se faisait quand on sortait les belles assiettes, évidemment le truc.
16:33 Donc ce raccommodeur de faïence avait chez lui un élevage particulier.
16:37 Donc ce qui leur permettait de réparer ces assiettes, c'était justement avec cet élevage,
16:44 c'était des escargots.
16:45 Donc il récupérait une petite poche qu'il y avait sur cet escargot.
16:49 Cette trace que vous voyez quand l'escargot se déplace, c'est un genre de colle qui
16:53 à l'époque ressemble être en fin.
16:55 Maintenant, on utilise la super glue.
16:57 C'était une colle qui collait très très fort.
17:00 On est là devant un petit métier qui a totalement disparu.
17:03 Ça a totalement disparu, comme beaucoup de métiers.
17:05 Ça reviendrait au bout du jour, ça résoudrait un peu le problème du chômage.
17:09 Quoique les gens maintenant ils jettent.
17:11 Les gens jettent maintenant.
17:12 Ah quel reflet d'une époque, on ne jettait rien.
17:14 C'est bien Jean-Michel de préserver tout ça.
17:16 Je vous présente ici un outil aussi qui m'a été confié et qui actuellement a toujours
17:32 sa petite histoire.
17:33 C'est à dire que si actuellement vous vous faites arrêter par la gendarmerie en présence
17:39 de cet accessoire dans votre coffre, vous risquez d'avoir des ennuis si la gendarmerie
17:44 connaît toujours la loi.
17:45 Donc en vérité cet accessoire c'était un peigne à myrtilles.
17:48 Il était strictement réservé aux professionnels.
17:52 C'est à dire que si vous vouliez cuire des myrtilles, vous le faisiez à la main.
17:56 Sinon les professionnels avaient cet accessoire.
17:58 Et à l'époque il y avait cette loi qui avait été plus ou moins pondue.
18:04 Si vous aviez ça dans votre véhicule et que vous n'étiez pas un professionnel, vous
18:08 risquiez une grosse amende.
18:09 Et toujours dans ces fameuses lois, il y a une loi qui a été abrogée il n'y a pas
18:13 très très longtemps.
18:14 C'était le port du pantalon pour les dames.
18:16 Le port du pantalon était strictement interdit, sauf pour les personnes qui faisaient du cheval
18:23 ou qui roulaient en vélo.
18:24 Donc ces lois étaient abrogées il y a à peu près 7-8 ans.
18:27 Je connaissais l'usage de ça, je ne savais pas que c'était interdit de l'avoir.
18:31 Mais ça existe toujours, la loi existe toujours.
18:33 Tu sais je... je... je... je...
18:35 *Musique*
18:37 *Musique*
18:39 *Musique*
19:07 Du côté vestimentaire et du côté linge de maison.
19:10 Donc à l'époque, quand on voulait se marier, il fallait avoir fait son trousseau.
19:15 Donc le trousseau était souvent composé de draps, évidemment, de torchons et tout.
19:21 Donc pour faire bien, pour paraître bien, il fallait avoir plusieurs trousseaux.
19:26 C'est à dire que les draps étaient souvent composés de 4 à 5 perles de draps.
19:30 Qui bien souvent ne servaient pas sur une génération.
19:33 Je vais vous expliquer pourquoi.
19:35 Donc vous avez ici un exemple de drap qui était utilisé.
19:39 - En lin ? - En lin.
19:41 - Ça grattait hein le lin.
19:42 - Quand les draps étaient usés au milieu, vous pouvez le voir ici.
19:47 Donc on a simplement décousu les côtés du drap, on les a repassés au milieu.
19:52 Et ce qui était plus usé revenait sur les côtés.
19:54 Bon ça permettait d'utiliser les draps encore 4 ou 5 ans.
19:58 Surtout qu'à l'époque les draps n'étaient pas lavés aussi souvent que maintenant.
20:02 Les draps étaient lavés une fois ou deux fois par an.
20:06 Toujours par souci du coût du savon.
20:09 Le savon était très rare à l'époque.
20:11 Donc on lavait les draps une fois ou deux fois par an.
20:14 Chose qui a entraîné des problèmes au niveau de l'hygiène.
20:17 Tout à l'heure je vous disais qu'on ne se lavait pas tous les jours.
20:21 Le grand lavage c'était une fois par semaine dans le boquet.
20:25 Qui servait aussi à faire la lessive bien souvent.
20:28 Donc c'est des choses qui ont amené des gros problèmes d'hygiène.
20:33 Je vous en reparlera après quand on arrivera au niveau du couchage.
20:37 Alors cette armoire, elle a l'air bien remplie d'accessoires.
20:42 Remis les draps il y a d'autres...
20:44 Oui c'est vrai, on y trouve des accessoires qui justement n'existaient pas chez tout le monde.
20:49 Parce qu'il y a des accessoires qui sont quand même assez coûteux à l'époque.
20:53 Tout à l'heure on parlait du fameux Ronard.
20:55 Ici par exemple, vous avez une double Hermine.
21:00 C'est pareil, c'était des accessoires qui coûtaient très très cher à l'époque.
21:05 Donc différents chapeaux, évidemment les chapeaux c'était très très à la mode à l'époque.
21:13 Que ce soit pour les hommes, pour les femmes.
21:16 On y avait les casquettes pour les hommes, les chapeaux melon.
21:20 Et aussi le fameux chapeau claque que vous avez ici.
21:25 Alors pourquoi claque ?
21:27 Évidemment quand on l'ouvre, vous avez le claque qui se fait.
21:31 Donc en fait on le repliait, c'était plus facile pour voyager ?
21:35 Voilà, donc ça c'est pareil, c'est un des chapeaux qu'on mettait pour les cérémonies,
21:38 ou pour aller au théâtre ou autre chose.
21:40 Donc le fait de replier, on le mettait sous le bras, ou on le mettait sur le côté,
21:43 on n'était pas gêné avec.
21:45 Parce que ça prenait quand même pas mal de place.
21:47 C'était un peu la bourgeoisie, c'était pas les paysans.
21:50 C'est la bourgeoisie de l'époque.
21:52 Alors Jean-Michel, les pantalons à l'époque, la ceinture il y en avait,
21:57 mais enfin l'accessoire principal c'était ?
21:59 C'était les bretelles.
22:01 Et c'est une chose que j'ai mis énormément de temps à trouver.
22:05 Que les bretelles, souvent c'est jeté tout de suite, quand on n'en a plus besoin c'est jeté.
22:10 Que ce soit chez Moïse ou autre chose, on ne trouve plus ses bretelles.
22:13 Donc j'ai eu la chance une fois de retrouver cette bretelle,
22:17 par un monsieur qui était quand même assez âgé,
22:19 et qui m'a dit "j'en ai une paire chez moi, je vais te l'offrir".
22:23 Et en vérité, il m'a offert la bretelle, il m'a offert le costume complet qu'il y avait avec,
22:27 c'est-à-dire la veste, le pantalon et la chemise.
22:30 Donc vous allez voir après.
22:32 Et oui, parce que ça, des bretelles ça existe toujours,
22:36 mais elles sont plus fines et souvent agrémentées de publicitaires, de marques.
22:41 Et maintenant vous avez les bretelles à pince, il n'y a plus de bouton, il y a les pantalons.
22:43 Les bretelles à pince, ça c'était vraiment à bouton.
22:45 Voilà, c'est vraiment les bretelles à bouton.
22:47 On va le voir après avec le costume.
22:50 Et bien voilà une armoire bien garnie, qui va donc nous amener à ce fameux costume.
22:55 Ce costume qui m'a été offert, donc vous le voyez ici, avec sa belle paire de bretelles.
23:01 Vous aviez la veste, le gilet, la chemise et le pantalon.
23:07 C'est vraiment des accessoires que l'on recherche actuellement,
23:10 parce que les vieux vêtements malheureusement sont très facilement détruits aussi.
23:14 Oui, il y a presque un mot actuel qui est très à la mode, on pourrait dire que c'est un peu vintage.
23:21 C'est un peu vintage.
23:22 C'est même au-delà, c'est carrément rétro.
23:25 Voilà, vous avez là-bas aussi, si vous pouvez voir, d'autres robes aussi qui sont exposées.
23:30 Ici je vous présente une robe, là on va dire que Mémès des vergondes.
23:35 Mais en vérité on arrive dans les années 25, les années 30, ce qu'on appelait les années folles.
23:42 Et c'est la libération de la femme.
23:44 Autant avant il fallait sortir couvert et ne rien montrer,
23:47 que là vous pouvez voir sur cette robe, on a quand même pas mal de transparence.
23:51 Et c'était vraiment la libération de la femme.
23:54 C'est une époque qui n'a pas été acceptée par tout le monde de toute façon.
23:58 La transition a été très très rapide et ça ne me plaisait pas.
24:02 C'est le début du Foxtrot ?
24:04 C'est le début du Foxtrot, c'est le début de la libération de la femme.
24:07 Ah oui, oui, oui.
24:08 C'était l'époque où il y avait la fameuse danse Foxtrot, importée des Etats-Unis.
24:13 C'était simplement une culotte qu'elle avait, c'est tout, et puis un bustier.
24:16 25-30, ce qu'on appelait les années folles.
24:21 Ma fille l'a mise une fois, elle a voulu l'essayer, elle n'a jamais sorti de la salle de bain.
24:25 Elle dit "sœur, non, qu'elle fait ?"
24:27 Du coup elle me dit "qu'est-ce qu'il y a ?"
24:29 "Je ne peux pas sortir, papa va me voir presque à poil."
24:31 C'était vraiment pour aller au bal ?
24:34 Non, non, non, c'était pas pour aller au bal, c'était pour les sorties, mais c'était un peu ce qu'elle mettait.
24:39 C'était un peu bouquin.
24:40 C'est la libération de la femme.
24:41 C'était provoquant, mais bon.
24:42 Autant on avait des sous-vêtements, sur-sous-vêtements et tout,
24:45 que là, c'est tout, elle sortait pratiquement à poil sur leur truc.
24:48 Ça c'est typique 25-30.
24:51 Ouais, ça c'est vraiment les années 30, les années folles.
24:54 Les cheveux étaient très courts.
24:56 Ça c'est vraiment été le bouleversement.
24:59 "Coucher dans le foin avec le soleil pour témoin."
25:05 "On s'embrasse et l'on se trémousse."
25:11 "Oh que la vie est douce, douce."
25:16 "Coucher dans le foin avec le soleil pour témoin."
25:23 Donc on va enchaîner justement sur la litterie, puisqu'on y est justement dans cette litterie.
25:29 Donc vous pouvez voir sur ce lit les différents moyens de chauffage
25:34 que l'on utilisait à l'époque pour pouvoir avoir un peu plus de chaleur dans le lit.
25:39 Donc vous avez différents trucs, que ce soit la pierre qui était toujours dans la cuisinière,
25:45 il y avait cette sorte de pierre-là, il y avait cette pierre-là,
25:48 il y avait celle-ci aussi, mais qui vient de la région d'Alsace.
25:50 On voit déjà le travail plus important et plus beau par rapport aux autres pierres toutes simples.
25:55 Après vous aviez les fameuses gourdes, on y mettait de l'eau très chaude, c'est pareil.
26:00 Vous avez celle-ci, celle-ci, qui sont de différents pays,
26:04 et qui servaient aussi à chauffer les lits.
26:07 Et après vous aviez ces genres d'accessoires, celui-là, là, ou là,
26:13 où c'était des réchauds, on y mettait du charbon, qui était en...
26:17 Des braises.
26:18 Et c'est ce qui permettait de chauffer le lit.
26:21 Donc celle-ci en particulier avait deux utilités.
26:24 Donc elle servait effectivement à chauffer le lit,
26:27 parce qu'on y mettait des pastilles de méthane,
26:30 donc les pastilles de méthane c'était de l'alcool solide,
26:33 c'est un peu ce que l'on trouve actuellement pour allumer les barbecues.
26:38 Donc ça servait pour le lit, et ça servait aussi pour les dames
26:41 quand elles allaient à la messe le dimanche, l'hiver.
26:43 C'est-à-dire que vous pouvez voir qu'il y a une petite poignée sur le côté,
26:46 donc elles emmenaient ce petit réchaud,
26:50 arrivés à l'église, toujours dans les années 1900,
26:54 où les robes étaient très longues,
26:56 donc la robe était plus ou moins étalée autour de la chaise,
26:59 et on mettait ce petit réchaud en dessous de la chaise,
27:02 ce qui permettait de faire remonter la chaleur.
27:05 Hommes et femmes mettaient la chemise de nuit,
27:10 avec le bonnet de nuit.
27:12 La literie est équipée de rideaux.
27:15 Oui, puisque quasiment tout le monde vivait dans la grande pièce,
27:18 donc les papas et maman s'isolaient.
27:20 Voilà, donc on isolait un peu.
27:21 Pour l'intimité des personnes, surtout des parents,
27:24 on y mettait des rideaux.
27:25 Donc là, ils sont en position ouverte pour vous montrer un peu comment ça se passait.
27:29 Mais ces rideaux n'étaient pratiquement jamais ouverts.
27:32 C'est-à-dire que le matin, on écartait les rideaux,
27:34 pour se lever, pour aller travailler.
27:36 Le soir, la même chose, on réécartait, on allait se coucher.
27:40 Donc tout à l'heure, je vous ai dit que la literie était lavée une fois par an,
27:43 parfois deux.
27:44 Donc vous imaginez les personnes qui allaient au travail,
27:47 qui ne se lavaient pas et qui allaient se coucher.
27:49 Donc tout de suite, on s'est aperçu que c'était des gros problèmes d'hygiène
27:54 et des gros problèmes de maladie.
27:56 Donc un petit peu à la fois, ces rideaux ont disparu
27:59 pour avoir un peu plus de confort et d'hygiène.
28:02 Donc je vais vous montrer une autre chose ici, Gérard.
28:07 Est-ce que vous connaissez l'utilité de cet engin ?
28:12 Euh... ça...
28:14 C'est pas du tout un traîneau.
28:16 En vérité, s'il est exposé ici, c'est qu'il a son utilité,
28:19 justement, à l'endroit où on le présente.
28:21 Donc pour vous donner un petit indice, ça s'appelle un moine.
28:25 Ah ben c'est...
28:26 Du nom de son inventeur.
28:27 Ouais, ben c'est gentil pour moi, ça.
28:28 Oui.
28:29 Donc en vérité, cet accessoire a été fabriqué par un moine,
28:34 parce qu'à l'époque, dans les monastères,
28:36 le dernier moine qui arrivait,
28:38 était chargé, le soir, de chauffer le lit des plus anciens.
28:42 Donc pour lui, c'était plus ressenti comme une punition,
28:46 parce qu'il ne pouvait pas prier avec ses frères.
28:48 Et puis, ben un jour, il y en a eu l'idée d'inventer ce truc-là.
28:51 Donc en vérité, ce moine, on y mettait,
28:54 tout à l'heure, ce que je vous ai présenté,
28:56 ces fameux réchauds.
28:58 On posait ce réchaud avec les braises,
29:01 on recouvrait le moine avec les draps,
29:04 la chaleur se diffusait naturellement dans le lit.
29:07 Donc lui, comme il en avait fait plusieurs,
29:09 ça lui permettait, le soir, de faire chauffer les lits
29:13 et d'aller prier avec ses frères.
29:15 Très vite, la bourgeoisie s'est aperçue
29:18 que ça pouvait être très utile chez eux.
29:21 Tant que Bobone faisait chauffer les lits,
29:25 elle ne pouvait rien faire d'autre.
29:27 Dans les clubs, bien vite, ils ont fait fabriquer
29:30 ce genre d'accessoire.
29:32 Donc Bobone ne passait que deux minutes
29:34 à mettre un peu de braise dans le réchaud,
29:36 le mettre dans le lit, et pendant ce temps-là,
29:38 elle pouvait faire d'autres tâches,
29:40 du repassage ou du ménage.
29:42 - Donc au départ, l'origine de création de cet objet
29:45 est antérieure au XXe siècle.
29:47 - Oui.
29:48 - Ça a été appliqué pour la bourgeoisie
29:50 dans le siècle qui nous concerne
29:52 pour le décor actuel ici ancien.
29:54 - Exactement.
29:55 Là, je vais vous parler du linge intime.
29:57 Vous pouvez voir cet accessoire
29:59 qui, actuellement, paraît un peu bizarre.
30:01 C'est ce qu'on appelait les fameuses culottes fendues.
30:04 C'est ce qui permettait aux dames
30:06 qui travaillaient dans les champs
30:08 ou dans la campagne de pouvoir se soulager facilement
30:11 sans se déshabiller, parce qu'on avait pas mal
30:13 de ce qu'on appelle, entre parenthèses,
30:15 de cotrons sur nous.
30:16 Donc c'est ce qui permettait de se soulager facilement,
30:18 parce que simplement, les jambes passaient ici dedans
30:20 et il n'y avait rien d'autre au milieu.
30:22 Donc ça, c'était vraiment à l'époque.
30:24 Je vais dire qu'à l'heure actuelle,
30:26 on va finir avec ça.
30:29 - Avec le string.
30:31 - Avec le string.
30:32 - Appelé "ficelle" en français.
30:34 Et bien voilà une page d'histoire
30:36 qui se termine avec un peu d'humour.
30:39 Mes amis, nous arrivons au terme de ce...
30:42 Je pèse le mot, de ce magnifique reportage
30:44 chez ces amis qui ont bien voulu nous accueillir
30:48 dans leur intimité,
30:51 comme s'ils avaient vécu il y a 60-70 ans.
30:54 Si vous étiez à l'âge de vos...
30:56 On s'est replongé dans l'univers de vos grands-parents
30:59 et de tes tantes au niveau de la mercerie.
31:02 Anne-Marie, un petit mot pour reparler vite fait
31:08 de cette préservation de patrimoine
31:11 qui vous tient à cœur et de le faire partager.
31:15 - Je tiens surtout à remercier tous les donateurs
31:19 et également mon époux pour la création de cette œuvre.
31:22 Je n'aurais pas réussi à aboutir à une telle grandeur.
31:28 Merci beaucoup.
31:32 - En fait, il y a toute une mise en scène
31:35 qui paraît très réaliste.
31:38 C'est comme si on vivait à leur époque.
31:42 Bon, évidemment, à part moi, j'ai appris l'âge de l'époque.
31:46 Mais c'est comme si on est au cœur de l'action.
31:49 Et ça, évidemment, l'idée venait d'Anne-Marie,
31:51 mais la réalisation, c'est le metteur en scène,
31:54 c'est Jean-Michel.
31:56 - C'est un peu notre but, vraiment,
31:58 essayer de faire recréer vraiment l'ambiance,
32:00 l'ambiance d'époque pour que les gens se replongent.
32:03 On a d'ailleurs eu ici des visiteurs, je veux dire,
32:05 d'un certain âge qui sont sortis d'ici...
32:08 - Avec la larme à l'œil. - En pleurs.
32:11 Trop de choses, trop de choses sont remontées.
32:13 Ça leur a vraiment rappelé trop de souvenirs.
32:16 C'est vrai que c'est émouvant.
32:18 - Des souvenirs agréables, hein ?
32:20 Et dans nos spectateurs, téléspectateurs,
32:22 bon, il n'y a pas que des adultes, hein ?
32:24 - Oui, il va y avoir des jeunes qui...
32:26 - Il y a des très jeunes.
32:28 - Qui vont peiner à croire que c'était comme ça.
32:30 - Voilà, effectivement.
32:32 - Mais ici, il n'y a rien d'artificiel.
32:34 Évidemment, tout est mis en scène
32:36 comme si ça devait l'être à l'époque,
32:38 mais ce sont tous des objets authentiques.
32:40 - Tout est authentique. - Là, il n'y a pas de copie.
32:42 - Tout est authentique. - Tout est authentique.
32:44 Voilà, donc, remerciement à vous deux.
32:46 Et on va finir avec le mot de la fin.
32:50 Vous remarquerez qu'à consommer sans modération,
32:52 les verres sont vides.
32:54 À votre santé, les amis, et merci de nous avoir reçus.
32:56 - Santé. - À bientôt.
32:58 - Au revoir. - Au revoir, merci beaucoup.
33:00 Sous-titrage Société Radio-Canada
33:02 ...