Skryb'Ame / 2Fre - 12 Mois De Survie Par An

  • il y a 5 mois
Sorti en 2003
Transcript
00:00 (Musique)
00:02 (Musique)
00:04 pour tuer le temps, sans trouver ça poilant.
00:06 Douze fois plus de galères pour nos parents évidemment.
00:09 Douze fois plus de putes, et bien moins de gargales en.
00:11 Plus de risques à prendre pour faire rentrer l'argent.
00:14 Du B à T, mais y a plus d'exigence, et qu'ils s'arrachent pour faire tourner la chance.
00:18 Toutes acharnées depuis la tendre enfance, et toutes la poisse, nous dans tous qui l'enfoncent.
00:22 Mélange d'ethnies dans les quartiers en France, où c'est la France qui nique la France.
00:25 Victime d'une misérable adolescence en France, la honte en France, la honte en France.
00:30 Toute urchite et alcool, beaucoup préfèrent la défonce.
00:32 Je viens de ce monde, là où les jeunes ne cessent de semer la zizanie.
00:36 Là où la malchance est juste l'excuse qui rassasille.
00:38 L'envie d'être haïk et d'être chierie, et peu de réplique pour nos esprits.
00:41 C'est douze mois qu'on vit par an, douze et moins quand on pense.
00:45 Douze familles en ergueule, et encore plus à nos parents.
00:47 Des enfoirés douze mois par an, on comprend pourquoi les jeunes veulent être indépendants.
00:50 Sa part en couille, rien d'étonnant, c'est juste un total détonnant.
00:53 Je t'explique même pas pour nos enfants.
00:54 C'est douze mois qu'on vit par an, douze et moins quand on pense.
00:57 Nos familles en ergueule, et encore plus à nos parents.
01:00 Des enfoirés douze mois par an, on comprend pourquoi les jeunes veulent être indépendants.
01:03 Sa part en couille, rien d'étonnant, c'est juste un total détonnant.
01:05 Je t'explique même pas pour nos enfants.
01:07 Nos rimes servent d'ambulance tant qu'on est pas mutilé.
01:09 Et ici, y'a trop de souffrance inutile.
01:11 C'est pour les gens cinq qui à bout d'nerf deviennent des crampules.
01:13 365 réperscules pendant lesquels beaucoup d'enfants passent du bon temps ailleurs qu'à l'école.
01:17 Gagnent leur véhicule dans les cuirs, consomment de l'alcool à chaque lune.
01:20 Et vengent leur ras-le-bol avec un des potes les plus fidèles, le Bintu.
01:23 Les rimes vengeresses pour motards qui se débattent sur les matraques pour éviter le fire.
01:28 Et à chaque jour ça se tempère, et va savoir, pour combien de temps encore ?
01:31 Un an ? Une vie ? Le temps d'une envie d'argent ?
01:34 Nos écritures s'accordent, nos décors, on a une ère à fleur profonde sur chacune de nos imaginations.
01:38 Je te jure, on essaie de se dire que le plus dur à vivre, on s'y fera un jour, mais c'est dur, je te jure.
01:42 Faut le vivre pour y croire, dix mois pendant lesquels les regards croisent, se provoquent.
01:46 On nous incite, on nous implique dans les images chocs qu'on nous déteste, mais c'est réciproque.
01:50 Récigloques fixées sur l'acte, douze mots rares sont les moments où on se marre.
01:53 Pas de postard, ambiance de nord, images portes, et bien trop de merde devant nos portes.
01:57 Les autres remarquent leur territoire, et ils ont raison, vu qu'on nous les croit.
02:01 Mais faut pas qu'on les laisse dire, faut qu'on s'impose plus,
02:03 ou pas, de toute façon, on n'a plus le choix.
02:05 Les douze mois futures seront douze mois trois à subir.
02:07 J'espère que c'est bien reçu si tu viens d'écouter ce que je viens de dire.
02:10 Deux fois ce qu'on parle, en même temps il arrive à la scream.
02:12 Imagine, je m'endorme maintenant, et je me réveille d'un douze ans, un choc.
02:19 Douze mois sur dix par an, douze et moins,
02:21 quand on pense aux familles en ergueule, et encore plus à nos parents.
02:24 Désemparés douze mois par an, on comprend pourquoi les jeunes veulent être indépendants.
02:27 Sans parent, on pue, rien d'étonnant, c'est juste un cocktail détenant.
02:30 J'explique même pas pour nos enfants.
02:31 C'est douze mois sur dix par an, douze et mois,
02:34 quand on pense aux familles en ergueule, et encore plus à nos parents.
02:37 Désemparés douze mois par an, on comprend pourquoi les jeunes veulent être indépendants.
02:40 Sans parent, on pue, rien d'étonnant, c'est juste un cocktail détenant.
02:42 J'explique même pas pour nos enfants.
02:44 Ouais, ouais, vous c'est des vrames,
02:47 mais toi tu me fais goûter, one five.
02:50 Je ne suis pas assez bourré,
02:54 et me rendre ce n'est pas la peine.